La planète cycliste est en ébullition aujourd'hui. A cause de la chevauchée fantastique de Fabain "Spartacus" Cancellara ? Non, soyons réalistes, l'exploit qu'il a réalisé sur son vélo de chrono ce jour était bien trop attendu ! Non, voyons, des "anomalies" dans les urines de Contador constitue un fait bien plus vendeur dans la presse spécialisée !
Pendant que les meilleurs rouleurs du monde s'affrontaient sur le parcours australien accueillant les Championnats du Monde de Contre-La-Montre, la presse sportive diffusait un scoop : Alberto Contador a présenté des anomalies dans le contrôle réalisé lors de la 2ème étape de repos du Tour de France. Des traces d'anabolisants ont été trouvé dans ses urines, certes en quantités infimes, mais sont tout de même présentes. Ce matin j'étais le premier à crier "attention, attendons la contre-expertise avant de crier au scandale". Puis sont venus les informations sur le contrôle positif de Mosquera (dont j'avais émis à plusieurs reprises des doutes concernant ses performances, notamment dans le CLM de la Vuelta), le contrôle positif de son coéquipier, puis la découverte par la police italienne de produits interdits dans la maison du sulfureux Riccardo Ricco (qui enchaine les affaires de dopage, malgré son jeune âge). Un "jeudi noir" pour l'image du cyclisme.
Au fil de la journée, certaines rumeurs sont confirmées par des communiqués de presse issus de divers organismes : l'UCI, l'AMA, les coureurs concernés, leurs équipes. Bref, regardons de plus près le cas d'Alberto Contador. Moi qui réclamais à grands cris l'attente du résultat de la contre-expertise, j'ai été vite fixé : l'UCI a expliqué qu'elle n'avait pas diffusé le résultat de la première analyse et qu'il s'agissait ici du résultat de l'analyse de l'échantillon B qui venait confirmer l'analyse du premier échantillon. On a ensuite appris que cette affaire était donc restée secrète pendant plusieurs semaines, mais qu'elle venait d'être dévoilée par les 2 parties concernées car la presse allemande avait eu des fuites et préparait un dossier sur le sujet.
Je reproche à l'UCI d'appliquer 2 poids et 2 mesures dans le traitement des cas de dopage :
1 - Pour tous les autres cyclistes, lors de chaque contrôle positif l'information est directement diffusée à la presse sans attendre le contrôle de l'échantillon B. Pourquoi ne pas avoir appliqué la même procédure avec Contador ? Ils ont dit qu'ils voulaient éviter de faire un scandale, mais en 2008 avec Ricco, Basso ou encore Di Luca, tout a été diffusé. Idem en 2007 avec Vinokourov et Rasmussen. Leur excuse ne tient pas la route.
2 - Pour tous les autres cyclistes, on parle de contrôle positif. Pourquoi nous parle-t-'on ici de paramètres anormaux ? Là encore, il y a le cas Contador et les autres : les autres sont positifs, lui présente des anomalies ! je dirai plutôt que c'est le comportement de l'UCI qui est anormal ...
3 - Pour tous les autres cyclistes, il y a un échantillon A et un échantillon B. Pourquoi les prélèvements de Contador sont en cours d'analyse par plusieurs (5 je crois) laboratoires européens ? Tous les cas de dopages ne sont pas traités de la même manière, c'est 2 laboratoires (et encore, il s'agit souvent du même laboratoire qui analyse les 2 échantillons) et non 5 (?) qui procèdent aux contrôles habituellement.
Finalement, il y a 2 cas de figure dans le traitement des cas de dopage :
- ceux dont l'analyse POSITIVE de l'échantillon A est révélée IMMEDIATEMENT dans la presse
- ceux dont l'analyse ANORMALE de l'échantillon B est révélée SOUS LA PRESSION dans la presse
Cette dernière hypothèse me fait penser à certaines théories selon laquelle certains cyclistes de renom, dont le grand L.A., auraient eu des contrôles positif mais l'UCI aurait détruit elle-même les preuves et aurait réglé le problème en interne sans que le cas ne s'ébruite. Je me dis que si le cas Contador n'avait pas été sur le point de s'ébruiter, l'UCI n'aurait jamais diffusé d'informations, aurait lavé son linge sale en interne, et que cette affaire serait passée inaperçue aux yeux du public. La véritable question est : combien y-a-t'il (eu) d'autres affaires dans le même cas ?
Pour conclure, selon moi la plus haute des instances du cyclisme, instance censée traiter avec égalité chacune des personnes qu'elle chapeaute, ne traite pas les cas équitablement. Il y a un favoritisme évident. Je tenais à vous faire part de mon dégout profond vis à vis de l'incompétence de cet organisme officiel (vous connaissez déjà mon dégout du dopage). Tant que le cyclisme restera géré par des incompétents ne jurant que par le profit généré, il continuera de foncer à pleine vitesse dans le mur qui se profile devant lui.
Amis cyclistes, vraiment, s'il n'y avait qu'une seule information à retenir aujourd'hui, c'est assurément le 4ème sacre historique de notre cousin helvétique Spartacus. Donnons-lui la part de gloire et de médiatisation qui lui revient. Nous aurons tout l'hiver, une fois la saison terminée, pour débattre sereinement des problèmes de dopage et d'avidité des personnes au pouvoir.
NB : selon moi, Alberto Contador est bel et bien dopé. L'avenir me donnera tord ou raison, peu importe. Cet article n'avait pas pour but de le défendre ni de l'accabler.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
jeudi 30 septembre 2010
mardi 28 septembre 2010
Le retour des images
Grande nouvelle pour tous les aficionados de mon site consacré aux cols : l'ajout d'images est de retour ! Vous l'attendiez impatiemment depuis le mois de mars, il est enfin revenu.
Pour ajouter vos images, c'est simple :
1 - connectez-vous à votre espace personnel
2 - rendez-vous sur la fiche du col concerné
3 - cliquez sur le bouton "Je souhaite ajouter une photo" (attention, il faut préalablement déclarer avoir grimpé le col en question)
4 - sélectionnez votre photo, saisissez un commentaire puis cliquez sur le bouton d'ajout
Voilà, votre photo est en ligne ! Facile, non ? Alors, qu'attendez-vous pour publier la suivante ?
Il est à noter que vous pouvez ensuite partager la photo sur Facebook ou Twitter en un seul clic.
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lundi 27 septembre 2010
Quelques nouvelles
Vous l'avez constaté, ces derniers temps je blogue moins. Depuis quelques jours, je suis plongé dans la lecture de livres passionnants en rapport avec l'informatique, l'économie et la sociologie. Je ne parle pas de ces livres sur mon blog car ils ne sont pas en rapport avec le thème cycliste que je souhaite lui donner.
Je profite également de cette période de repos pour me soigner tant physiquement (j'ai quelques blessures qui trainent) que mentalement (ces blessures sont différentes, mais il n'y a cette fois pas de pommade ni de médicament pour les soigner). Cette phase me permet également de méditer sur beaucoup de choses plus ou moins futiles.
En dernier lieu, je profite de ces instants de quiétude pour avancer sur mon site consacré aux cols. Depuis le temps que j'ai entamé ce chantier, il serait temps pour moi de le terminer proprement pour tourner la page et en écrire de nouvelles (une application iPhone ou Androïd par exemple), mais j'en reparlerai en temps voulu. Je vais d'abord m'attacher à finir l'existant avant de me lancer dans de nouvelles idées.
En résumé : je lis des livres, je médite et je me soigne. Tout va bien, ne vous inquiétez pas !
Je profite également de cette période de repos pour me soigner tant physiquement (j'ai quelques blessures qui trainent) que mentalement (ces blessures sont différentes, mais il n'y a cette fois pas de pommade ni de médicament pour les soigner). Cette phase me permet également de méditer sur beaucoup de choses plus ou moins futiles.
En dernier lieu, je profite de ces instants de quiétude pour avancer sur mon site consacré aux cols. Depuis le temps que j'ai entamé ce chantier, il serait temps pour moi de le terminer proprement pour tourner la page et en écrire de nouvelles (une application iPhone ou Androïd par exemple), mais j'en reparlerai en temps voulu. Je vais d'abord m'attacher à finir l'existant avant de me lancer dans de nouvelles idées.
En résumé : je lis des livres, je médite et je me soigne. Tout va bien, ne vous inquiétez pas !
samedi 25 septembre 2010
Entre les gouttes
Aujourd'hui le temps était automnal : une température fraiche (aux alentours de 15°C), un fort vent du nord, et des averses de pluie entrecoupées par de beaux rayons de soleil. Par chance, et grâce à une bonne connaissance du terrain, j'ai réussi à éviter la majorité des averses : j'ai pris quelques gouttes sur le casque mais pas grand chose par rapport au sol qui était détrempé.
J'ai eu des sensations bizarres tout le long de la sortie : vent de face je peinais pas mal et avais du mal à lutter. Vent de travers je subissais également le vent, je ne réussissais pas à m'en servir de point d'appui. Et une fois vent de dos, j'ai certes pu enrouler du braquet mais j'avais l'impression d'avoir les muscles endormis.
C'est un phénomène bien connu des cyclistes : la pluie à tendance à engourdir les muscles, mais habituellement je ne ressens pas cet effet (du moins pas de manière aussi nette). De plus, les effets se font en général ressentir qu'au bout d'un certain temps sous une forte humidité, or là je n'ai roulé qu'une heure et demi, et comme j'ai évité la majorité des averses j'étais relativement sec. Bref, les sensations musculaires et cardiaques n'étaient pas au rendez-vous.
En fin de sortie, j'ai croisé les hommes de tête du Raid Saucona (raid mélangeant entre-autres course à pied, canoë, VTT, courses d'orientation, roller, tir à l'arc et au fusil, ...). Un peu plus tôt dans la sortie, j'avais croisé un TGV et un écureuil qui faisait ses provisions pour l'hiver.
J'ai eu des sensations bizarres tout le long de la sortie : vent de face je peinais pas mal et avais du mal à lutter. Vent de travers je subissais également le vent, je ne réussissais pas à m'en servir de point d'appui. Et une fois vent de dos, j'ai certes pu enrouler du braquet mais j'avais l'impression d'avoir les muscles endormis.
C'est un phénomène bien connu des cyclistes : la pluie à tendance à engourdir les muscles, mais habituellement je ne ressens pas cet effet (du moins pas de manière aussi nette). De plus, les effets se font en général ressentir qu'au bout d'un certain temps sous une forte humidité, or là je n'ai roulé qu'une heure et demi, et comme j'ai évité la majorité des averses j'étais relativement sec. Bref, les sensations musculaires et cardiaques n'étaient pas au rendez-vous.
En fin de sortie, j'ai croisé les hommes de tête du Raid Saucona (raid mélangeant entre-autres course à pied, canoë, VTT, courses d'orientation, roller, tir à l'arc et au fusil, ...). Un peu plus tôt dans la sortie, j'avais croisé un TGV et un écureuil qui faisait ses provisions pour l'hiver.
mercredi 22 septembre 2010
Livre : Geminiani - Mes quatre vérités
J'ai reçu début juillet, en même temps que le livre Les petites histoires de la grande boucle (écrit par JP Brouchon), le livre écrit par Raphaël Geminiani : "mes quarte vérités". Etant resté sur ma faim lors de la lecture de ce premier livre, j'avais mis de côté la lecture du second car je ne souhaitais pas le lire tout de suite en pensant qu'il ne serait pas très intéressant lui non plus. Aujourd'hui je regrette d'avoir patienté pour le lire car j'avoue l'avoir dévoré à une vitesse hallucinante tant il m'a touché et ému. Je crois que c'est le meilleur livre de cyclisme que j'ai lu ces dernières années !
Je suis jeune (j'ai 23ans), et pour moi Géminiani est un des grands de l'après-guerre : je connais en gros son palmarès en tant que coureur. J'ai vu tant de reportages et documentaires sur le cyclisme des années 50 et 60 que je sais qu'il faisait partie du gratin du cyclisme mondial à son époque. En revanche, malgré ma bonne connaissance de la légende du cyclisme, je ne connaissais que très peu son passé de directeur sportif. C'est avec grand plaisir que j'ai découvert cette face de sa vie.
Le livre comporte 243 pages (je ne compte pas les pages finales récapitulant son palmarès) divisées en 4 sections principales. Chaque section est divisée en chapitres d'une trentaine de pages, eux mêmes subdivisés en petites histoires de 4 ou 5 pages. Ce format est agréable à lire car chaque petite histoire se lit en 3 minutes, ce qui permet de moduler son temps sans avoir à se couper en pleine lecture d'un chapitre. On ne se sent jamais "otage" d'un chapitre trop long, et c'est agréable. Les histoires sont chronologiques, l'histoire du cyclisme défile au fil des chapitres.
La première section annonce la couleur d'entrée de jeu : elle est consacrée au dopage. Moi qui pensais maitriser relativement correctement le sujet, j'avoue avoir pris une claque dès les premières pages : il dénonce les abus du système actuel. Avec lui tout y passe : les instances dirigeantes qui font les autruches, ces mêmes instances qui truquent les résultats pour couler les coureurs qui dérangent (et sauver ceux qu'elle veut préserver), le dopage organisé (Vinokourov ne s'est surement pas transfusé tout seul du sang sur le tour 2007, Landis et Ricco ne se piquent pas seuls avec les bons dosages pour passer au travers des contrôles dans 99% des cas), le coureurs qui se tournent vers la solution de facilité, les médecins et laboratoires qui se servent des sportifs pour faire des tests humains ... chacun en prend pour son grade.
La lecture de cette section est vraiment intéressante, elle permet d'ouvrir les yeux sur un certain nombre de points auxquels on ne pense pas même quand on est relativement impliqué dans le milieu du cyclisme. Ce chapitre est d'autant plus intéressant qu'il est illustré de nombreux cas au cours du temps (des années 60 à maintenant) et que certes il tire à boulets rouges mais il propose des pistes pour corriger ce qui ne va pas. Et ça, j'apprécie : ceux qui ne font que critiquer mais ne proposent jamais de solutions m'exaspèrent.
La deuxième et la troisième section parlent de la vie de directeur sportif. On y apprends des détails croustillants sur comment il a contourné un règlement stupide du Tour de France (l'interdiction de changer de matériel), comment il s'est retrouvé en prison après avoir refusé de céder aux magouilles de la mafia cycliste italienne (le directeur de course lui interdisait de ravitailler son coureur dans l'échappée, le commissaire refusait de sanctionner des coureurs qui s'accrochaient aux voitures ... ledit commissaire a été jeté dans le fossé au motif qu'il ne servait à rien), sur comment il a fait circuler de mauvaises rumeurs (tel coureur est malade, tel autre est en forme) afin de permettre à ses poulains de gagner ...
Le passage qui m'a le plus ému a été le récit du fameux doublé "Dauphiné + Bordeaux-Paris" : la course Bordeaux-Paris est racontée de l'intérieur, avec forces de détails. A chacun des petits rebondissements racontés, le suspens montait, j'en avais des larmes de joie et retenais mon souffle comme si je le vivais en direct. Rien que d'y repenser en rédigeant ces quelques lignes, j'en ai les larmes aux yeux, c'est dire si ce passage m'a marqué ! J'ai sélectionné ce passage, qui à mon goût est le plus beau, mais je peux vous assurer que des dizaines d'autres passages mériteraient d'être cités tant ils sont vivant et bien écrit.
Enfin, la dernière section consacrée "aux hommes qu'il a rencontré" m'a paru la moins intéressante. Elle se lit bien, elle est rigolote par moments, mais j'ai du mal à comprendre sa place dans un livre de cyclisme : il nous raconte qu'il a rencontré des stars au cours de sa vie. Savoir qu'il a rencontré Johnny Hallyday, Jacques Brel, Koppa, Alain Delon, Line Renaud, et tant d'autres célébrités ... certes certaines anecdotes sont marrantes mais elles ne m'ont pas vraiment passionnées.
Conclusion : je vous recommande vraiment la lecture de ce livre. Il est passionnant ! J'aime bien lire, et je peux vous assurer que ce livre est très bien écrit, autant du point de vue de la forme que du contenu. C'est un véritable régal, un dessert que l'on peut dévorer sans modération jusqu'à la fin !
Vous pouvez consulter ici toutes mes critiques de livres et BD liées au cyclisme.
Je suis jeune (j'ai 23ans), et pour moi Géminiani est un des grands de l'après-guerre : je connais en gros son palmarès en tant que coureur. J'ai vu tant de reportages et documentaires sur le cyclisme des années 50 et 60 que je sais qu'il faisait partie du gratin du cyclisme mondial à son époque. En revanche, malgré ma bonne connaissance de la légende du cyclisme, je ne connaissais que très peu son passé de directeur sportif. C'est avec grand plaisir que j'ai découvert cette face de sa vie.
Le livre comporte 243 pages (je ne compte pas les pages finales récapitulant son palmarès) divisées en 4 sections principales. Chaque section est divisée en chapitres d'une trentaine de pages, eux mêmes subdivisés en petites histoires de 4 ou 5 pages. Ce format est agréable à lire car chaque petite histoire se lit en 3 minutes, ce qui permet de moduler son temps sans avoir à se couper en pleine lecture d'un chapitre. On ne se sent jamais "otage" d'un chapitre trop long, et c'est agréable. Les histoires sont chronologiques, l'histoire du cyclisme défile au fil des chapitres.
La première section annonce la couleur d'entrée de jeu : elle est consacrée au dopage. Moi qui pensais maitriser relativement correctement le sujet, j'avoue avoir pris une claque dès les premières pages : il dénonce les abus du système actuel. Avec lui tout y passe : les instances dirigeantes qui font les autruches, ces mêmes instances qui truquent les résultats pour couler les coureurs qui dérangent (et sauver ceux qu'elle veut préserver), le dopage organisé (Vinokourov ne s'est surement pas transfusé tout seul du sang sur le tour 2007, Landis et Ricco ne se piquent pas seuls avec les bons dosages pour passer au travers des contrôles dans 99% des cas), le coureurs qui se tournent vers la solution de facilité, les médecins et laboratoires qui se servent des sportifs pour faire des tests humains ... chacun en prend pour son grade.
La lecture de cette section est vraiment intéressante, elle permet d'ouvrir les yeux sur un certain nombre de points auxquels on ne pense pas même quand on est relativement impliqué dans le milieu du cyclisme. Ce chapitre est d'autant plus intéressant qu'il est illustré de nombreux cas au cours du temps (des années 60 à maintenant) et que certes il tire à boulets rouges mais il propose des pistes pour corriger ce qui ne va pas. Et ça, j'apprécie : ceux qui ne font que critiquer mais ne proposent jamais de solutions m'exaspèrent.
La deuxième et la troisième section parlent de la vie de directeur sportif. On y apprends des détails croustillants sur comment il a contourné un règlement stupide du Tour de France (l'interdiction de changer de matériel), comment il s'est retrouvé en prison après avoir refusé de céder aux magouilles de la mafia cycliste italienne (le directeur de course lui interdisait de ravitailler son coureur dans l'échappée, le commissaire refusait de sanctionner des coureurs qui s'accrochaient aux voitures ... ledit commissaire a été jeté dans le fossé au motif qu'il ne servait à rien), sur comment il a fait circuler de mauvaises rumeurs (tel coureur est malade, tel autre est en forme) afin de permettre à ses poulains de gagner ...
Le passage qui m'a le plus ému a été le récit du fameux doublé "Dauphiné + Bordeaux-Paris" : la course Bordeaux-Paris est racontée de l'intérieur, avec forces de détails. A chacun des petits rebondissements racontés, le suspens montait, j'en avais des larmes de joie et retenais mon souffle comme si je le vivais en direct. Rien que d'y repenser en rédigeant ces quelques lignes, j'en ai les larmes aux yeux, c'est dire si ce passage m'a marqué ! J'ai sélectionné ce passage, qui à mon goût est le plus beau, mais je peux vous assurer que des dizaines d'autres passages mériteraient d'être cités tant ils sont vivant et bien écrit.
Enfin, la dernière section consacrée "aux hommes qu'il a rencontré" m'a paru la moins intéressante. Elle se lit bien, elle est rigolote par moments, mais j'ai du mal à comprendre sa place dans un livre de cyclisme : il nous raconte qu'il a rencontré des stars au cours de sa vie. Savoir qu'il a rencontré Johnny Hallyday, Jacques Brel, Koppa, Alain Delon, Line Renaud, et tant d'autres célébrités ... certes certaines anecdotes sont marrantes mais elles ne m'ont pas vraiment passionnées.
Conclusion : je vous recommande vraiment la lecture de ce livre. Il est passionnant ! J'aime bien lire, et je peux vous assurer que ce livre est très bien écrit, autant du point de vue de la forme que du contenu. C'est un véritable régal, un dessert que l'on peut dévorer sans modération jusqu'à la fin !
Vous pouvez consulter ici toutes mes critiques de livres et BD liées au cyclisme.
Libellés :
Livres
mardi 21 septembre 2010
Faites du vélo ...
Aujourd'hui, je vais vous partager des clichés exclusifs pris par des cyclistes australiens : à cause de la sécheresse qui règne dans certes parties du pays, les animaux ont soif. Même les animaux sauvages se tournent parfois vers les humains pour demander à boire, comme ce koala.
Conclusion : faites du vélo et levez la tête, la nature vous le rendra !
Conclusion : faites du vélo et levez la tête, la nature vous le rendra !
dimanche 19 septembre 2010
80km dans le Beaujolais
N'ayant pas pu rouler hier en raison de douleurs à la hanche, j'ai réussi à aller rouler aujourd'hui. Un long massage à l'arnica hier m'a en effet permis de retrouver un peu de mobilité, en tout cas une mobilité suffisante pour pédaler. Il n'empêche que la jambe se comportait comme un poids mort, un simple balancier destiné à conserver l'équilibre, mais avait une utilité réduite dans le pédalage : elle ne jouait son rôle qu'à 50% de son rendement habituel. Heureusement, ce rendement était obtenu avec une douleur faible.
Du point de vue météorologique, la journée était presque parfaite : le soleil était d'un bleu très pur, pas le moindre petit nuage à l'horizon (je suis monté en haut de la montagne pour le vérifier et avoir une meilleure vision), un vent léger mais pas gênant ... bref, des conditions idéales que je ne voulais surtout pas rater ! Grâce à ces belles conditions météorologiques j'ai pu bénéficier d'un paysage magnifique, incroyable, malheureusement très mal transmissible via des photos car celles-ci ne sont pas panoramique, ne retransmettent pas complètement les couleurs, ne permettent pas de montrer la profondeur du relief ... mais c'est mieux que rien.
Sportivement le parcours était un peu corsé : les bosses constituent mon terrain d'expression favori, et les vignes du Beaujolais changent doucement de couleur afin prendre un manteau rouge/orangé. L'automne est proche, je veux suivre l'évolution du paysage semaine après semaine. Je me suis donc attaqué aux vignobles (et aux côtes afférentes) de St jean des vignes (le bien nommé), Charnay, Alix, Frontenas, Theizé, Oingt, Ville sur Jarnioux et Pouilly le Monial. Ca monte ou ça descend, mais ça n'es jamais plat dans cette région. Et tant mieux !
Le bilan de la sortie est bon : j'ai eu de bonnes sensations globales (si on enlève la sensation d'impuissance de ma jambe gauche). Je me suis régalé sur ces petites routes que j'adore, et j'ai profité à fond des paysages qui défilaient sous mes yeux.
Du point de vue météorologique, la journée était presque parfaite : le soleil était d'un bleu très pur, pas le moindre petit nuage à l'horizon (je suis monté en haut de la montagne pour le vérifier et avoir une meilleure vision), un vent léger mais pas gênant ... bref, des conditions idéales que je ne voulais surtout pas rater ! Grâce à ces belles conditions météorologiques j'ai pu bénéficier d'un paysage magnifique, incroyable, malheureusement très mal transmissible via des photos car celles-ci ne sont pas panoramique, ne retransmettent pas complètement les couleurs, ne permettent pas de montrer la profondeur du relief ... mais c'est mieux que rien.
Sportivement le parcours était un peu corsé : les bosses constituent mon terrain d'expression favori, et les vignes du Beaujolais changent doucement de couleur afin prendre un manteau rouge/orangé. L'automne est proche, je veux suivre l'évolution du paysage semaine après semaine. Je me suis donc attaqué aux vignobles (et aux côtes afférentes) de St jean des vignes (le bien nommé), Charnay, Alix, Frontenas, Theizé, Oingt, Ville sur Jarnioux et Pouilly le Monial. Ca monte ou ça descend, mais ça n'es jamais plat dans cette région. Et tant mieux !
Le bilan de la sortie est bon : j'ai eu de bonnes sensations globales (si on enlève la sensation d'impuissance de ma jambe gauche). Je me suis régalé sur ces petites routes que j'adore, et j'ai profité à fond des paysages qui défilaient sous mes yeux.
jeudi 16 septembre 2010
Cycliste et radar
C'est LA vidéo buzz du moment : un cycliste, vêtu d'une cape rouge, s'est fait flasher par un radar.
Je suis contre la généralisation de ce genre de comportement : fait en pleine journée, dans le trafic automobile, ça serait dangereux ... rouler à plus de 50km/h demande un certain niveau d'effort, entrainant une baisse logique de la lucidité, et si les voitures autour ne font pas attention elles peuvent vite envoyer le cycliste au tapis. D'autre part, la cape lors du départ ou de l'arrêt, peut se prendre dans les rayons et provoquer une petite chute. Il n'empêche que ce genre de vidéo est plaisante et montre que les cyclistes savent s'amuser. Un peu d'humour dans ce monde de voitures ne fait pas de mal !
Je suis contre la généralisation de ce genre de comportement : fait en pleine journée, dans le trafic automobile, ça serait dangereux ... rouler à plus de 50km/h demande un certain niveau d'effort, entrainant une baisse logique de la lucidité, et si les voitures autour ne font pas attention elles peuvent vite envoyer le cycliste au tapis. D'autre part, la cape lors du départ ou de l'arrêt, peut se prendre dans les rayons et provoquer une petite chute. Il n'empêche que ce genre de vidéo est plaisante et montre que les cyclistes savent s'amuser. Un peu d'humour dans ce monde de voitures ne fait pas de mal !
mercredi 15 septembre 2010
PowerBalance : arnaque en vue
Il y a un mois, j'avais commandé un bracelet PowerBalance afin de tester la véracité de ce qui est dit dessus. [Lire mon article sur le sujet]
Dès que je l'ai reçu, un soir en rentrant du boulot, je l'ai passé à mon poignet. Je l'ai gardé pour dormir avec la première nuit. Vous ne me croirez jamais : je suis tombé de mon lit avec ! Je ne sais pas depuis combien d'années je ne suis pas tombé de mon lit, mais toujours est-il que la nuit où ce fait rarissime s'est produit est la seule nuit où je portais ce fameux bracelet censé me donner un meilleur équilibre !
Bon, ensuite je l'ai porté pendant 15 jours entre 8h et 20h, y compris quand je m'entrainais. Je l'ai donc porté sur 2 courses et sur 3 sorties en haute montagne, en plus de mes sorties habituelles d'entraînement sur terrain plat à légèrement bosselé. Je n'ai noté aucune amélioration ni aucune dégradation de mes performances cyclistes : ni en terme de puissance musculaire, ni en terme de souplesse musculaire, ni du point de vue cardiaque, pas plus que du point de vue de la récupération.
Du point des sensations dans la vie de tous les jours, je n'ai pas noté de changement notable non plus : je n'étais ni plus (ni moins) concentré au travail, je n'étais ni plus (ni moins) doué en cuisine ou en travaux, je ne faisais pas le ménage plus vite ... bref, ça n'a rien changé.
Pour moi, ce bracelet est un pur placébo. Je suis convaincu qu'il peut aider certaines personnes à oser prendre 2% de "risques" supplémentaires, "risques" qu'ils n'osaient pas prendre par peur alors qu'en réalité il n'y avait aucun danger et qu'ils étaient parfaitement capable de réaliser la chose.
Conclusion : ne l'achetez pas, c'est une arnaque !
Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.
NB : si j'ai mis autant de temps avant d'écrire cet article c'est que je n'avais même pas envie de consacrer un article sur cette arnaque. Je pensais qu'avec le temps les gens s'était détournés du sujet, mais je vois qu'il repart de plus belles ces derniers jours alors j'ai tenu à partager mon expérience.
Dès que je l'ai reçu, un soir en rentrant du boulot, je l'ai passé à mon poignet. Je l'ai gardé pour dormir avec la première nuit. Vous ne me croirez jamais : je suis tombé de mon lit avec ! Je ne sais pas depuis combien d'années je ne suis pas tombé de mon lit, mais toujours est-il que la nuit où ce fait rarissime s'est produit est la seule nuit où je portais ce fameux bracelet censé me donner un meilleur équilibre !
Bon, ensuite je l'ai porté pendant 15 jours entre 8h et 20h, y compris quand je m'entrainais. Je l'ai donc porté sur 2 courses et sur 3 sorties en haute montagne, en plus de mes sorties habituelles d'entraînement sur terrain plat à légèrement bosselé. Je n'ai noté aucune amélioration ni aucune dégradation de mes performances cyclistes : ni en terme de puissance musculaire, ni en terme de souplesse musculaire, ni du point de vue cardiaque, pas plus que du point de vue de la récupération.
Du point des sensations dans la vie de tous les jours, je n'ai pas noté de changement notable non plus : je n'étais ni plus (ni moins) concentré au travail, je n'étais ni plus (ni moins) doué en cuisine ou en travaux, je ne faisais pas le ménage plus vite ... bref, ça n'a rien changé.
Pour moi, ce bracelet est un pur placébo. Je suis convaincu qu'il peut aider certaines personnes à oser prendre 2% de "risques" supplémentaires, "risques" qu'ils n'osaient pas prendre par peur alors qu'en réalité il n'y avait aucun danger et qu'ils étaient parfaitement capable de réaliser la chose.
Conclusion : ne l'achetez pas, c'est une arnaque !
Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.
NB : si j'ai mis autant de temps avant d'écrire cet article c'est que je n'avais même pas envie de consacrer un article sur cette arnaque. Je pensais qu'avec le temps les gens s'était détournés du sujet, mais je vois qu'il repart de plus belles ces derniers jours alors j'ai tenu à partager mon expérience.
mardi 14 septembre 2010
Ride at sunset (3)
Ce soir je suis allé rouler avec Sylvain. Les jours raccourcissant à grande vitesse, il ne faut pas trainer sur les routes si on veut faire des kilomètres avant la tombée de la nuit.
Je suis allé chercher Sylvain jusque dans Vaise : j'avais oublié ce que ça faisait de rouler en ville aux heures de pointe. Oh, encore, c'était plutôt tranquille ce soir car je n'ai pas subi de geste d'humeur des automobilistes, mais ça m'a fait bizarre de me retrouvée au milieu de bouchons moi qui ces derniers temps flâne sur les petites routes paisibles afin d'y être tranquille.
Après avoir remonté les quais de Saône tranquillement, on a progressivement haussé le ton, chacun prenant régulièrement ses relais. J'étais assez fluide, j'avais un bon coup de pédale, mais pourtant je sentais que mes quadriceps étaient plutôt contractés. Comme samedi, j'étais globalement bien mais ai eu un petit passage à vide de deux minutes en gros avant que la machine ne reparte de plus belle.
J'ai raccompagné Sylvain jusqu'au portes de Lyon, sur des routes presque désertes, avant de rentrer tranquillement chez moi en profitant des derniers rayons de lumière. J'ai ainsi pu admirer l'éclairage des différents bâtiments et de la voirie depuis un poste d'observateur lointain. J'aime bien regarder le paysage depuis les quais à ce moment là de la journée : on voit notre environnement s'éclairer progressivement, de la même manière que les étoiles se montrent progressivement dans le ciel une fois que l'obscurité prend place.
Je suis allé chercher Sylvain jusque dans Vaise : j'avais oublié ce que ça faisait de rouler en ville aux heures de pointe. Oh, encore, c'était plutôt tranquille ce soir car je n'ai pas subi de geste d'humeur des automobilistes, mais ça m'a fait bizarre de me retrouvée au milieu de bouchons moi qui ces derniers temps flâne sur les petites routes paisibles afin d'y être tranquille.
Après avoir remonté les quais de Saône tranquillement, on a progressivement haussé le ton, chacun prenant régulièrement ses relais. J'étais assez fluide, j'avais un bon coup de pédale, mais pourtant je sentais que mes quadriceps étaient plutôt contractés. Comme samedi, j'étais globalement bien mais ai eu un petit passage à vide de deux minutes en gros avant que la machine ne reparte de plus belle.
J'ai raccompagné Sylvain jusqu'au portes de Lyon, sur des routes presque désertes, avant de rentrer tranquillement chez moi en profitant des derniers rayons de lumière. J'ai ainsi pu admirer l'éclairage des différents bâtiments et de la voirie depuis un poste d'observateur lointain. J'aime bien regarder le paysage depuis les quais à ce moment là de la journée : on voit notre environnement s'éclairer progressivement, de la même manière que les étoiles se montrent progressivement dans le ciel une fois que l'obscurité prend place.
dimanche 12 septembre 2010
Des bosses et du vent
Ce dimanche je suis de nouveau allé rouler : j'avais très envie d'aller grimper quelques bosses, mais ne pouvais pas en faire trop par manque de temps et par fatigue. Du point de vue de la météo, il faisait beau, chaud, mais il y avait un bon vent.
Du point de vue des sensations, j'ai alterné le bon (vent dans le dos) et le moins bon (vent de face). Rien d'illogique donc, mis à part que je sens que je manque de puissance par rapport à d'habitude.
Je me suis bien amusé, profitant de paysages variés et d'une circulation automobile modérée. J'ai de nouveau pu communier avec la nature, mais cette fois c'est surtout elle qui communiait avec moi : je me suis pris un nombre incalculable de nuages de petits insectes dans le visage. Au bout d'un moment, avaler des moucherons devient lassant ...
Du point de vue des sensations, j'ai alterné le bon (vent dans le dos) et le moins bon (vent de face). Rien d'illogique donc, mis à part que je sens que je manque de puissance par rapport à d'habitude.
Je me suis bien amusé, profitant de paysages variés et d'une circulation automobile modérée. J'ai de nouveau pu communier avec la nature, mais cette fois c'est surtout elle qui communiait avec moi : je me suis pris un nombre incalculable de nuages de petits insectes dans le visage. Au bout d'un moment, avaler des moucherons devient lassant ...
samedi 11 septembre 2010
Sortie express
Ne disposant que de temps pour rouler ce samedi, mais voulant tout de même faire un parcours un peu plus long que les classiques 40km de veille de course ou de début de soirée, j'ai été obligé d'augmenter ma vitesse moyenne. Et oui, je reste soumis à la formule vitesse = distance / temps ... si je veux augmenter la distance sans augmenter le temps, je suis obligé d'augmenter la vitesse. C'est mathématique, physique et logique.
J'ai donc fait la sortie à un bon train, je me sentais bien et le fait de produire un effort plus intense, assez proche de celui d'une course, ne me dérangeait pas. Par contre, j'ai noté que j'ai eu 3 passages à vide sans raison apparente : d'un coup, pendant une bonne minute, je me sentais scotché au goudron ... puis tout rentrait dans l'ordre et je pouvais reprendre mon rythme un peu élevé.
Je suis satisfait de ma sortie car j'ai vraiment eu de bonnes sensations. En revanche, ces petits creux me turlupinent : je me demande à quoi ils sont dus. Je vais voir s'ils se renouvellent ou non avant de m'inquiéter.
J'ai donc fait la sortie à un bon train, je me sentais bien et le fait de produire un effort plus intense, assez proche de celui d'une course, ne me dérangeait pas. Par contre, j'ai noté que j'ai eu 3 passages à vide sans raison apparente : d'un coup, pendant une bonne minute, je me sentais scotché au goudron ... puis tout rentrait dans l'ordre et je pouvais reprendre mon rythme un peu élevé.
Je suis satisfait de ma sortie car j'ai vraiment eu de bonnes sensations. En revanche, ces petits creux me turlupinent : je me demande à quoi ils sont dus. Je vais voir s'ils se renouvellent ou non avant de m'inquiéter.
mercredi 8 septembre 2010
Ride at sunset (2)
Ce soir, je suis allé effectuer une nouvelle sortie au soleil couchant. Au bout d'un kilomètre j'ai croisé (par hasard) Sylvain, donc j'ai fait demi-tour pour qu'on roule ensemble.
On a bien roulé, accélérant fortement par moments, et ralentissant à d'autres pour discuter. Mon cardio a passé son temps à faire le yoyo 130-170-140-175-130-170-135 ...
On a roulé sur des petites routes tranquilles, sans la moindre circulation, c'était très agréable. Ce qui était agréable également, c'était la luminosité : le soleil se couchait et les rayons traversaient une épaisse couche de nuages ... c'était vraiment sympa à voir !
On a bien roulé, accélérant fortement par moments, et ralentissant à d'autres pour discuter. Mon cardio a passé son temps à faire le yoyo 130-170-140-175-130-170-135 ...
On a roulé sur des petites routes tranquilles, sans la moindre circulation, c'était très agréable. Ce qui était agréable également, c'était la luminosité : le soleil se couchait et les rayons traversaient une épaisse couche de nuages ... c'était vraiment sympa à voir !
mardi 7 septembre 2010
Décomposition d'une chute en course
Aujourd'hui je suis allé consulter la galerie de photos prises au cours de la course de Chavannes sur Reyssouze.
Dans mon récit de la course, j'avais évoqué qu'il y avait eu des chutes dans le premier tour. Par chance (pour mon analyse, moins pour celui s'est retrouvé à terre) un photographe a immortalisé les différentes étapes de la chute.
Etape 1 : la faute est commise par le gars devant qui se retourne et ralentit
Etape 2 : le 1er contact avec le bitume est le plus important
Etape 3 : se rouler sur le bitume afin de répartir les plaies (notez que le bidon en fait de même et roule lui aussi sur le bitume)
Etape 4 : se relever rapidement pour ne pas se faire rouler dessus
Etape 5 : récupérer son vélo et le contrôler
Etape 6 : remonter sur sa monture
Etape 7 : Repartir en fin de peloton
Je tiens à préciser que j'ai publié ces photos non pas pour me moquer de celui qui est tombé : une gamelle peut arriver à tout le monde. Il est reparti et semblait aller bien. Je les ai publié parce que j'ai trouvé la suite de photos originale, il n'y avait aucune volonté de dénigrer qui que ce soit.
Dans mon récit de la course, j'avais évoqué qu'il y avait eu des chutes dans le premier tour. Par chance (pour mon analyse, moins pour celui s'est retrouvé à terre) un photographe a immortalisé les différentes étapes de la chute.
Etape 1 : la faute est commise par le gars devant qui se retourne et ralentit
Etape 2 : le 1er contact avec le bitume est le plus important
Etape 3 : se rouler sur le bitume afin de répartir les plaies (notez que le bidon en fait de même et roule lui aussi sur le bitume)
Etape 4 : se relever rapidement pour ne pas se faire rouler dessus
Etape 5 : récupérer son vélo et le contrôler
Etape 6 : remonter sur sa monture
Etape 7 : Repartir en fin de peloton
Je tiens à préciser que j'ai publié ces photos non pas pour me moquer de celui qui est tombé : une gamelle peut arriver à tout le monde. Il est reparti et semblait aller bien. Je les ai publié parce que j'ai trouvé la suite de photos originale, il n'y avait aucune volonté de dénigrer qui que ce soit.
lundi 6 septembre 2010
Statistiques du mois d'août 2010
Le mois d'août est terminé, place aux statistiques.
Nombre de sorties :
- 8 entraînements sur route
- 3 courses
Distances / Temps :
- 868,3 km sur route
- 31h 54min passé sur la selle
Rythme cardiaque / Cadence :
- 20468 kcal dépensées
- 145 bpm en moyenne
- 184 bpm au maximum
- 86 rpm en moyenne
- 134 rpm au maximum
Petit bilan :
J'ai fait un mois en dent de scie, avec des hauts et des bas, aussi bien géographiquement (cf mes sorties dans les cols des alpes) que physiquement.
NB : il s'agit d'un bilan à chaud, qui pourra être réfuté dans quelques mois après une analyse avec du recul.
Nombre de sorties :
- 8 entraînements sur route
- 3 courses
Distances / Temps :
- 868,3 km sur route
- 31h 54min passé sur la selle
Rythme cardiaque / Cadence :
- 20468 kcal dépensées
- 145 bpm en moyenne
- 184 bpm au maximum
- 86 rpm en moyenne
- 134 rpm au maximum
Petit bilan :
J'ai fait un mois en dent de scie, avec des hauts et des bas, aussi bien géographiquement (cf mes sorties dans les cols des alpes) que physiquement.
NB : il s'agit d'un bilan à chaud, qui pourra être réfuté dans quelques mois après une analyse avec du recul.
dimanche 5 septembre 2010
Prix de Chanoz-Chatenay : clap de fin
Aujourd'hui j'ai couru au prix de Chanoz-Chatenay. Nous étions 23 coureurs au départ matinal (9h30, c'est matinal pour une course Pass'Cyclisme), dont 3 coureurs de l'ASBM : Lionel, Félix (dont c'était la 2ème course de l'année) et moi-même.
Le circuit de Chanoz est intéressant : il a un premier tiers très roulant, en faux plat descendant, les 2 autres tiers sont une succession de petites bosses qui s'enchainent sans répit sur des routes sinueuses. C'est un circuit privilégiant les attaquants car l'enchainement des petites bosses et la rudesse du circuit au fil des tours permet de se détacher à la pédale, de plus le fait que les routes soient sinueuses n'offre un point de mire au peloton qu'en de rares occasions. Adorant les courses de mouvement et les bosses, c'est un circuit qui me plait beaucoup.
Au départ de la course, je savais déjà qu'il s'agissait de ma dernière course de la saison : n'ayant plus la motivation de me mettre à fond, j'ai décidé au cours de la semaine écoulée de ne pas prolonger ma saison. J'ai donc une motivation spéciale, une petite étincelle au fond de moi qui me dit que je me dois de finir en beauté afin de partir sur une bonne note.
Sur les 2 premiers tours je reste en observation dans le peloton : un coureur de Châtillon se fait la belle dès le premier kilomètre, des contres tentent bien de se former, mais tout le monde étant frais personne ne réussit à sortir. Je me fais discret et me contente de suivre, profitant d'une allure globalement modérée pour finir mon échauffement. Une fois l'éclaireur chatillonnais rattrapé, à la fin du 2ème tour, la course de mouvements s'est intensifiée : des petits groupes de 3/4 prenaient régulièrement 50m à 100m d'avance mais rarement plus.
Dans le 3ème tour je comble deux fois de suite une cassure afin de ramener Lionel à l'avant de la course. N'ayant pas de bonnes jambes, j'ai préféré l'aider et jouer le collectif plutôt que jouer individuellement. Lui est assez actif dans les mouvements : il n'hésite pas à rouler et attaque quand il le peut.
Dans le 4ème tour, je tente ma chance à 2 reprises pour revenir sur des échappés. Les 2 fois je coince et ne réussit pas à revenir. Je dirai qu'il s'agissait d'attaques placées "pour la forme", pour respecter ma philosophie d'attaquant (que j'ai souvent du mal à mettre en application). En fin de tour je subis un contrecoup et me retrouve en dernière position, proche de la rupture.
Dans les tours 5 et 6, je suis dans les dernières positions et y traine ma peine. Les jambes répondent de moins en moins bien aux accélérations, je réussis à rester au contact grâce à un formidable travail de mon coeur qui me permet de compenser la disparition progressive de mes jambes. Je me fais très légèrement distancer (15m) plusieurs fois et reviens systématiquement au courage.
A l'entame du 7ème tour, je me retrouve avec un trou plus important suite à une grosse accélération. Je me met à fond sur toute la partie en faux plat, 100m derrière le paquet, et ne perds presque rien. En revanche, dès que la partie bosselée s'est présentée, je me suis retrouvé immédiatement asphyxié et j'ai été contraint de laisser filer 15 gars sans moi. J'ai donc effectué les tours 7, 8 et 9 en solitaire, en restant concentré sur la course afin de ne pas me faire ravir la 16ème place. A chacun de mes passages, le speaker me fais un commentaire sympathique et loue mes efforts, dents serrées, en incitant le public à m'encourager. Ce speaker est vraiment sympa !
Je finis 16ème de la course, pas vraiment satisfait car je me suis fait décrocher du peloton, mais pas complètement déçu de mettre fin à ma saison après 2 timides attaques et après avoir donné un (tout) petit coup de main à mon équipier.
Le circuit de Chanoz est intéressant : il a un premier tiers très roulant, en faux plat descendant, les 2 autres tiers sont une succession de petites bosses qui s'enchainent sans répit sur des routes sinueuses. C'est un circuit privilégiant les attaquants car l'enchainement des petites bosses et la rudesse du circuit au fil des tours permet de se détacher à la pédale, de plus le fait que les routes soient sinueuses n'offre un point de mire au peloton qu'en de rares occasions. Adorant les courses de mouvement et les bosses, c'est un circuit qui me plait beaucoup.
Au départ de la course, je savais déjà qu'il s'agissait de ma dernière course de la saison : n'ayant plus la motivation de me mettre à fond, j'ai décidé au cours de la semaine écoulée de ne pas prolonger ma saison. J'ai donc une motivation spéciale, une petite étincelle au fond de moi qui me dit que je me dois de finir en beauté afin de partir sur une bonne note.
Sur les 2 premiers tours je reste en observation dans le peloton : un coureur de Châtillon se fait la belle dès le premier kilomètre, des contres tentent bien de se former, mais tout le monde étant frais personne ne réussit à sortir. Je me fais discret et me contente de suivre, profitant d'une allure globalement modérée pour finir mon échauffement. Une fois l'éclaireur chatillonnais rattrapé, à la fin du 2ème tour, la course de mouvements s'est intensifiée : des petits groupes de 3/4 prenaient régulièrement 50m à 100m d'avance mais rarement plus.
Dans le 3ème tour je comble deux fois de suite une cassure afin de ramener Lionel à l'avant de la course. N'ayant pas de bonnes jambes, j'ai préféré l'aider et jouer le collectif plutôt que jouer individuellement. Lui est assez actif dans les mouvements : il n'hésite pas à rouler et attaque quand il le peut.
Dans le 4ème tour, je tente ma chance à 2 reprises pour revenir sur des échappés. Les 2 fois je coince et ne réussit pas à revenir. Je dirai qu'il s'agissait d'attaques placées "pour la forme", pour respecter ma philosophie d'attaquant (que j'ai souvent du mal à mettre en application). En fin de tour je subis un contrecoup et me retrouve en dernière position, proche de la rupture.
Dans les tours 5 et 6, je suis dans les dernières positions et y traine ma peine. Les jambes répondent de moins en moins bien aux accélérations, je réussis à rester au contact grâce à un formidable travail de mon coeur qui me permet de compenser la disparition progressive de mes jambes. Je me fais très légèrement distancer (15m) plusieurs fois et reviens systématiquement au courage.
A l'entame du 7ème tour, je me retrouve avec un trou plus important suite à une grosse accélération. Je me met à fond sur toute la partie en faux plat, 100m derrière le paquet, et ne perds presque rien. En revanche, dès que la partie bosselée s'est présentée, je me suis retrouvé immédiatement asphyxié et j'ai été contraint de laisser filer 15 gars sans moi. J'ai donc effectué les tours 7, 8 et 9 en solitaire, en restant concentré sur la course afin de ne pas me faire ravir la 16ème place. A chacun de mes passages, le speaker me fais un commentaire sympathique et loue mes efforts, dents serrées, en incitant le public à m'encourager. Ce speaker est vraiment sympa !
Je finis 16ème de la course, pas vraiment satisfait car je me suis fait décrocher du peloton, mais pas complètement déçu de mettre fin à ma saison après 2 timides attaques et après avoir donné un (tout) petit coup de main à mon équipier.
samedi 4 septembre 2010
Sortie philosophique
A la veille de ma dernière course en ligne de la saison, à Chanoz-Chatenay, je suis allé faire une sortie de déblocage. J'ai eu de mauvaises sensations tout au long de la première partie de la sortie, mais elles se sont progressivement améliorées sur la 2ème partie. En fin de parcours j'ai profité de 2 petites bosses de 250m pour me débloquer musculairement : je les ai faites à fond, le coeur et les jambes répondaient plutôt bien.
La sortie a été placée sous le signe de la réflexion philosophique. Tout le long je me suis penché sur des questions on ne peut plus existentielles du genre :
- L'important est-il réellement de participer ou de gagner ? N'est-il pas plutôt de se faire plaisir et faire plaisir au public ?
- L'envie de liberté est-elle un des principaux moteurs de l'innovation (pas seulement technique) ? Le siècle des Lumières était innovant car il luttait contre l'esclavage monarchique et religieux, les progrès scientifiques actuels sont guidés par l'affranchissement des tâches ingrates du quotidien (domotique, robotique) et des aléas de la nature (maladies, catastrophes naturelles) ... peut-on en déduire que l'esclavage est nécessaire pour continuer le progrès ?
- Les êtres humains sont-ils devenus dépendants des machines ? De nos jours, plus rien ne peut fonctionner sans électricité : ascenseurs, feux de circulation, trains, avions ... sont régis par des automates.
- ...
Bref, je me suis changé les idées pendant 45km, à réfléchir à toutes ces choses dont certaines donneront naissances à des articles complets sur le sujet.
La sortie a été placée sous le signe de la réflexion philosophique. Tout le long je me suis penché sur des questions on ne peut plus existentielles du genre :
- L'important est-il réellement de participer ou de gagner ? N'est-il pas plutôt de se faire plaisir et faire plaisir au public ?
- L'envie de liberté est-elle un des principaux moteurs de l'innovation (pas seulement technique) ? Le siècle des Lumières était innovant car il luttait contre l'esclavage monarchique et religieux, les progrès scientifiques actuels sont guidés par l'affranchissement des tâches ingrates du quotidien (domotique, robotique) et des aléas de la nature (maladies, catastrophes naturelles) ... peut-on en déduire que l'esclavage est nécessaire pour continuer le progrès ?
- Les êtres humains sont-ils devenus dépendants des machines ? De nos jours, plus rien ne peut fonctionner sans électricité : ascenseurs, feux de circulation, trains, avions ... sont régis par des automates.
- ...
Bref, je me suis changé les idées pendant 45km, à réfléchir à toutes ces choses dont certaines donneront naissances à des articles complets sur le sujet.
jeudi 2 septembre 2010
Ride at sunset
Je suis de nouveau aller m'entrainer au coucher du soleil, et même bien au delà car quand je suis rentré chez moi la nuit commençait déjà à être confortablement installée ...
De nouveau, j'ai profité de conditions optimales : une température agréable, pas de vent, un soleil abondant jusqu'à son coucher, moins de circulation qu'hier soir (je suis parti 30 minutes plus tard, ceci explique aussi cela).
J'ai de nouveau profité de cette sortie paisible pour regarder la nature dans toute sa splendeur : j'ai profité de belles vues sur les champs de maïs et de tournesols, j'ai vu beaucoup d'animaux (notamment des écureuils et des oiseaux en tous genres) faire leurs provisions pour l'hiver.
Mais dame nature est parfois capricieuse, ou joueuse (?) : pendant que je photographiais le coucher de soleil un chat à eu la mauvaise idée de se jeter sous mes roues. J'ai réussi à tout éviter : le chat, la voiture en face, le trottoir et ... la chute ! Le seul inconvénient de ce petit épisode, outre la frayeur et la montée d'adrénaline qui en a découlé, c'est que la photo est floue. Il y a pire comme conséquences dans la vie.
Sportivement parlant, j'ai fait comme hier : de nombreuses variations de rythme. Je ralentissais pour prendre des photos ou tenter de faire des vidéos (mais au final aucune vidéo ne m'a satisfait), tantôt j'accélérais comme une brute dans une petite bosse ou jusqu'à un panneau habituel de sprint. Ces changements fréquents de rythme sont bien plus sympathiques que les sorties au train, qui sont souvent d'une monotonie innommable.
Le vrai point noir, physiquement, est que je ne parviens vraiment pas à me débarrasser des courbatures aux quadriceps : j'ai beau boire des litres d'eau, faire des séries d'étirements, rouler en tournant les jambes, faire du retour veineux (mettre les jambes en l'air) ... elles persistent et me gênent y compris quand je monte des escaliers !
De nouveau, j'ai profité de conditions optimales : une température agréable, pas de vent, un soleil abondant jusqu'à son coucher, moins de circulation qu'hier soir (je suis parti 30 minutes plus tard, ceci explique aussi cela).
J'ai de nouveau profité de cette sortie paisible pour regarder la nature dans toute sa splendeur : j'ai profité de belles vues sur les champs de maïs et de tournesols, j'ai vu beaucoup d'animaux (notamment des écureuils et des oiseaux en tous genres) faire leurs provisions pour l'hiver.
Mais dame nature est parfois capricieuse, ou joueuse (?) : pendant que je photographiais le coucher de soleil un chat à eu la mauvaise idée de se jeter sous mes roues. J'ai réussi à tout éviter : le chat, la voiture en face, le trottoir et ... la chute ! Le seul inconvénient de ce petit épisode, outre la frayeur et la montée d'adrénaline qui en a découlé, c'est que la photo est floue. Il y a pire comme conséquences dans la vie.
Sportivement parlant, j'ai fait comme hier : de nombreuses variations de rythme. Je ralentissais pour prendre des photos ou tenter de faire des vidéos (mais au final aucune vidéo ne m'a satisfait), tantôt j'accélérais comme une brute dans une petite bosse ou jusqu'à un panneau habituel de sprint. Ces changements fréquents de rythme sont bien plus sympathiques que les sorties au train, qui sont souvent d'une monotonie innommable.
Le vrai point noir, physiquement, est que je ne parviens vraiment pas à me débarrasser des courbatures aux quadriceps : j'ai beau boire des litres d'eau, faire des séries d'étirements, rouler en tournant les jambes, faire du retour veineux (mettre les jambes en l'air) ... elles persistent et me gênent y compris quand je monte des escaliers !
mercredi 1 septembre 2010
Sortie du 1er septembre
Après 2 fins d'après-midi fraiches et abondamment venteuses, cette fin d'après-midi (voir début de soirée, vu l'heure à laquelle se couche le soleil désormais) offrait de bonnes conditions pour un entraînement après le boulot. J'ai trouvé que la circulation automobile s'était densifiée par rapport à cet été : des températures plus fraiches, une luminosité en baisse, des voitures en hausse ... ça sent la rentrée !
Depuis samedi soir j'ai des courbatures, et depuis dimanche je vis un enfer malgré des étirements réguliers. Au cours de la journée, les courbatures se sont calmées mais n'ont pas disparues. Je voulais donc rouler tranquillement afin de me dé-courbaturer, mais au bout d'un kilomètre j'ai eu l'opportunité de rouler dans un petit groupe (3 en me comptant moi, c'est petit) qui roulait à peine plus vite que moi. On a pris des relais à 3 puis à 2 pendant presque 10km, avant que nos routes ne se séparent.
Une fois seul, j'ai roulé en variant les rythmes : tantôt à bloc, tantôt relax, tantôt sprintant et tantôt me décontractant. Les courbatures disparaissaient au fil des kilomètres, sauf les quadriceps (muscles sur le dessus des cuisses) qui étaient douloureux lorsque je m'appliquais dans le geste de traction lors de la remontée de la pédale.
J'ai apprécié la sortie, ça m'a fait du bien car j'avais d'assez bonnes sensations malgré les courbatures.
Depuis samedi soir j'ai des courbatures, et depuis dimanche je vis un enfer malgré des étirements réguliers. Au cours de la journée, les courbatures se sont calmées mais n'ont pas disparues. Je voulais donc rouler tranquillement afin de me dé-courbaturer, mais au bout d'un kilomètre j'ai eu l'opportunité de rouler dans un petit groupe (3 en me comptant moi, c'est petit) qui roulait à peine plus vite que moi. On a pris des relais à 3 puis à 2 pendant presque 10km, avant que nos routes ne se séparent.
Une fois seul, j'ai roulé en variant les rythmes : tantôt à bloc, tantôt relax, tantôt sprintant et tantôt me décontractant. Les courbatures disparaissaient au fil des kilomètres, sauf les quadriceps (muscles sur le dessus des cuisses) qui étaient douloureux lorsque je m'appliquais dans le geste de traction lors de la remontée de la pédale.
J'ai apprécié la sortie, ça m'a fait du bien car j'avais d'assez bonnes sensations malgré les courbatures.
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