Ce dimanche après-midi, j'ai participé au gentlement de Chatillon sur Chalaronne avec Rémy, mon partenaire habituel sur ces épreuves en duo. C'est la 7ème année qu'on effectue des gentlemen ensemble, notre duo est parfaitement rôdé : lui devant et moi tentant de rester au plus près pour bénéficier de l'aspiration. Ou plutôt de la moindre résistance de l'air, car en réalité à 40km/h je ne me sens pas aspiré vers l'avant à devoir freiner pour ne pas le percuter, mais je suis bel et bien obligé de pédaler dans son sillage.
Après le traditionnel retrait des dossards, on est parti faire un tour de reconnaissance du circuit. Je l'avais encore parfaitement en mémoire, mais une partie des routes a été gravillonnée et quand on arrive à 40km/h dans des gravillons mieux vaut savoir qu'ils sont la. Ce tour de reconnaissance m'a permis de débuter tranquillement mon échauffement, avant de le poursuivre de manière plus intensive sur Home-Trainer pendant que les différents concurrents tournaient sur le circuit. Avec des départs toutes les deux minutes et deux tours à effectuer, il y avait de l'écart entre les équipes ce qui limitait les risques de se doubler, tout en ayant une animation régulière.
A quelques minutes du départ, on s'est rendu dans la zone prévue pour le lancement des participants. Deux rangées de barrières parallèles permettaient de prendre le départ côte à côte, ce qui est mieux à la fois pour les photos et à la fois sportivement puisque les deux coureurs s'élancent en même temps. On était bien concentrés, le starter nous a effectué le décompte du temps restant avant le départ ... 5, 4, 3, 2, 1, partez !
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
dimanche 27 septembre 2015
Gentlemen de Chatillon sur Chalaronne
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jeudi 24 septembre 2015
Projet Pédaleur, une box bimestrielle pour les cyclistes
Exceptionnellement, je vais vous parler d'un projet que je n'ai pas créé moi-même. Un projet en rapport avec le cyclisme, porté par deux cyclistes lyonnais du même âge que moi, inédit dans le cyclisme ... bref, un projet que j'aurai pu créer mais ce n'est pas le cas.
Pédaleur, c'est un colis "surprise" de produits divers pour les cyclistes : produits d'entretien, diététiques, textile, ... qui sera expédiée tous les deux mois à ceux qui le souhaitent.
Le projet recherche des fonds pour se lancer. Mathilde et Benjamin, le couple à l'origine de ce projet, ont mis en place un espace de pré-commande des box afin de les aider à financer les démarches initiales de création de la société : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/pedaleur-la-box-pour-les-cyclistes
Sachant bien ce que c'est que de se lancer dans le milieu de l'entrepreneuriat à 25 ans légèrement passés, toujours motivé pour parler de projets autour du cyclisme, je relaie leur projet. Pour ma part, je les accompagne dans le développement de leur site internet : mon expérience de 6 ans dans une agence spécialisée en e-commerce me permet de les conseiller dans ce domaine. Je ne les conseillerai pas dans le domaine du cyclisme, où Benjamin fait ses preuves chaque week-end de mars à octobre (coureur en DN2, vainqueur d'épreuves Elite, participation à quelques courses professionnelles en asie, ...).
N'hésitez pas à soutenir leur projet en commandant (ou en offrant) la première box qui sera expédiée en janvier : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/pedaleur-la-box-pour-les-cyclistes
Pédaleur, c'est un colis "surprise" de produits divers pour les cyclistes : produits d'entretien, diététiques, textile, ... qui sera expédiée tous les deux mois à ceux qui le souhaitent.
Le projet recherche des fonds pour se lancer. Mathilde et Benjamin, le couple à l'origine de ce projet, ont mis en place un espace de pré-commande des box afin de les aider à financer les démarches initiales de création de la société : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/pedaleur-la-box-pour-les-cyclistes
Sachant bien ce que c'est que de se lancer dans le milieu de l'entrepreneuriat à 25 ans légèrement passés, toujours motivé pour parler de projets autour du cyclisme, je relaie leur projet. Pour ma part, je les accompagne dans le développement de leur site internet : mon expérience de 6 ans dans une agence spécialisée en e-commerce me permet de les conseiller dans ce domaine. Je ne les conseillerai pas dans le domaine du cyclisme, où Benjamin fait ses preuves chaque week-end de mars à octobre (coureur en DN2, vainqueur d'épreuves Elite, participation à quelques courses professionnelles en asie, ...).
N'hésitez pas à soutenir leur projet en commandant (ou en offrant) la première box qui sera expédiée en janvier : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/pedaleur-la-box-pour-les-cyclistes
dimanche 20 septembre 2015
Un arc-en-ciel de météos
Depuis dix jours les entraînements s'enchaînent à un bon rythme. Le week-end dernier je n'ai pas couru : j'ai passé le week-end en région parisienne à l'occasion des 90 ans de ma grand-mère. Elle ne les fêtera qu'une seule fois alors que j'ai des courses tous les week-ends tous les ans.
Ce week-end je n'ai pas couru non plus : mon calendrier a été allégé afin de bâtir un meilleur socle en vue des échéances à moyen terme. Cet allègement va me permettre de construire des bases plus solides, plus durables. Quand on fait une course le week-end, on effectue un déblocage la veille puis l'épreuve puis un décrassage le lendemain ce qui ne fait qu'une seule journée intensive sur une période de 3 jours. Sans courir, on peut faire 2 sorties qualitatives sur le même laps de temps et en générant la même fatigue (ou du moins une fatigue mieux répartie sur les 3 jours). Les courses vont reprendre leur enchaînement à partir du week-end prochain.
Ces derniers jours, j'ai eu le droit (comme l'ensemble des cyclistes de la région) à toute la palette des météos possibles. Du vent couchant les arbres à la petite brise, du soleil à peine voilé au déluge; tout l'éventail des possibilités et des combinaisons s'est produit. En levant les yeux, on voit que les oiseaux se regroupent ... en les baissant on constate que les feuilles viennent recouvrir le bitume et que les bogues de marrons font leur apparition. Les cyclocross ont débuté, les jambières s'ajoutent aux manchettes. Pas de doutes, l'automne commence à s'installer.
Cette météo capricieuse m'a forcé à faire deux des entraînements sur le Home-Trainer. Devant un film, les séances passent plus rapidement ... j'ai remarqué en regardant un film de guerre que j'écrasais légèrement plus (environ 15 à 20w) les pédales lors des scènes de combat que lors des scènes intermédiaires. Après le choix de parcours adaptés en roulant sur route, il faudra que je me penche sur le choix de films adaptés aux séances en intérieur ... cependant, trouver des films avec des combats pendant 30 secondes puis 30 secondes sans combat puis de nouveau 30 secondes de combat ... risque d'être compliqué. D'ailleurs, sur du 30/30, je doute qu'il soit facile de suivre un film qu'on ne connait pas déjà, le regard devant se poser sur le compteur autant que sur l'écran.
La forme monte petit à petit, contrairement à mon pouls au réveil qui diminue petit à petit. J'ai toujours énormément de travail en ce moment, donc peu de temps pour écrire, mais ce surplus est à la baisse. Dans deux semaines, le Tour du Lac de Paladru me donnera une idée plus précise de mon niveau actuel ... mes temps tournaient autour des 21'30" (2009, 2011, 2013), l'an dernier j'ai réalisé 21'10". J'espère passer sous la barre des 21 minutes cette année si les conditions sont "normales".
Ce week-end je n'ai pas couru non plus : mon calendrier a été allégé afin de bâtir un meilleur socle en vue des échéances à moyen terme. Cet allègement va me permettre de construire des bases plus solides, plus durables. Quand on fait une course le week-end, on effectue un déblocage la veille puis l'épreuve puis un décrassage le lendemain ce qui ne fait qu'une seule journée intensive sur une période de 3 jours. Sans courir, on peut faire 2 sorties qualitatives sur le même laps de temps et en générant la même fatigue (ou du moins une fatigue mieux répartie sur les 3 jours). Les courses vont reprendre leur enchaînement à partir du week-end prochain.
Ces derniers jours, j'ai eu le droit (comme l'ensemble des cyclistes de la région) à toute la palette des météos possibles. Du vent couchant les arbres à la petite brise, du soleil à peine voilé au déluge; tout l'éventail des possibilités et des combinaisons s'est produit. En levant les yeux, on voit que les oiseaux se regroupent ... en les baissant on constate que les feuilles viennent recouvrir le bitume et que les bogues de marrons font leur apparition. Les cyclocross ont débuté, les jambières s'ajoutent aux manchettes. Pas de doutes, l'automne commence à s'installer.
Cette météo capricieuse m'a forcé à faire deux des entraînements sur le Home-Trainer. Devant un film, les séances passent plus rapidement ... j'ai remarqué en regardant un film de guerre que j'écrasais légèrement plus (environ 15 à 20w) les pédales lors des scènes de combat que lors des scènes intermédiaires. Après le choix de parcours adaptés en roulant sur route, il faudra que je me penche sur le choix de films adaptés aux séances en intérieur ... cependant, trouver des films avec des combats pendant 30 secondes puis 30 secondes sans combat puis de nouveau 30 secondes de combat ... risque d'être compliqué. D'ailleurs, sur du 30/30, je doute qu'il soit facile de suivre un film qu'on ne connait pas déjà, le regard devant se poser sur le compteur autant que sur l'écran.
La forme monte petit à petit, contrairement à mon pouls au réveil qui diminue petit à petit. J'ai toujours énormément de travail en ce moment, donc peu de temps pour écrire, mais ce surplus est à la baisse. Dans deux semaines, le Tour du Lac de Paladru me donnera une idée plus précise de mon niveau actuel ... mes temps tournaient autour des 21'30" (2009, 2011, 2013), l'an dernier j'ai réalisé 21'10". J'espère passer sous la barre des 21 minutes cette année si les conditions sont "normales".
jeudi 10 septembre 2015
Test et reconnaissance de la grimpée d'Yzeron
Jeudi après-midi j'ai effectué un test d'effort sur 20 minutes sur le vélo de chrono. Avec ma faible performance de dimanche sur le chrono de Corbas, l'objectif était de voir si la position que j'ai sur cette machine ne provoque pas une perte de puissance. Un test d'effort était le meilleur moyen de le vérifier.
Alban (mon entraîneur) m'a demandé de trouver un parcours ressemblant à mes prochaines échéances. Quoi de plus ressemblant à la grimpée d'Yzeron que la grimpée elle-même ? J'ai ainsi pu faire d'une pierre deux coups : le test demandé et une reconnaissance du parcours. L'épreuve n'aura lieu que dans 6 semaines, ce qui me laisse le temps d'oublier une partie des infos récoltées, mais c'est toujours bon de se le remettre en mémoire.
Après plusieurs jours de moins bien, de samedi à hier, les sensations sont revenues. Je me suis échauffé tranquillement jusqu'au pied de la grimpée, puis de manière plus intense sur les premiers kilomètres du parcours. A mi-parcours j'ai attaqué le test d'effort sur 20 minutes qui s'est terminé 50 mètres avant le sommet de l'ascension. Si j'avais voulu faire exprès de faire aussi précis je n'aurai pas réussi.
La récompense après l'effort valait le coup : la vue depuis les crêtes est toujours magnifique. Le point de vue sur l'agglomération lyonnaise est bien connu dans le coin, un parking a été aménagé pour ceux voulant faire une pause devant le paysage. J'ai savouré ce bref instant avant de plonger dans la descente me ramenant vers ma voiture. La deuxième récompense de la journée vient des valeurs obtenues sur le test : elles confirment que ma prestation de dimanche ne reflète pas mon niveau actuel. Elles montrent également que j'ai une marge de progression à aller chercher tout au long des 6 semaines à venir pour être au top le jour de la course.
Consultez mon parcours.
Alban (mon entraîneur) m'a demandé de trouver un parcours ressemblant à mes prochaines échéances. Quoi de plus ressemblant à la grimpée d'Yzeron que la grimpée elle-même ? J'ai ainsi pu faire d'une pierre deux coups : le test demandé et une reconnaissance du parcours. L'épreuve n'aura lieu que dans 6 semaines, ce qui me laisse le temps d'oublier une partie des infos récoltées, mais c'est toujours bon de se le remettre en mémoire.
Après plusieurs jours de moins bien, de samedi à hier, les sensations sont revenues. Je me suis échauffé tranquillement jusqu'au pied de la grimpée, puis de manière plus intense sur les premiers kilomètres du parcours. A mi-parcours j'ai attaqué le test d'effort sur 20 minutes qui s'est terminé 50 mètres avant le sommet de l'ascension. Si j'avais voulu faire exprès de faire aussi précis je n'aurai pas réussi.
La récompense après l'effort valait le coup : la vue depuis les crêtes est toujours magnifique. Le point de vue sur l'agglomération lyonnaise est bien connu dans le coin, un parking a été aménagé pour ceux voulant faire une pause devant le paysage. J'ai savouré ce bref instant avant de plonger dans la descente me ramenant vers ma voiture. La deuxième récompense de la journée vient des valeurs obtenues sur le test : elles confirment que ma prestation de dimanche ne reflète pas mon niveau actuel. Elles montrent également que j'ai une marge de progression à aller chercher tout au long des 6 semaines à venir pour être au top le jour de la course.
Consultez mon parcours.
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lundi 7 septembre 2015
Chrono de Corbas
Ce dimanche avait lieu le traditionnel chrono de Corbas, épreuve servant à décerner le titre de champion du Rhône FSGT de contre-la-montre mais ouvert à tous les participants quelle que soit leur fédération et leur département. La succession de François Lamiraud, vainqueur l'an dernier quelques mois avant de conquérir la meilleure performance française contre l'heure, était ouverte aux quelques coureurs prétendants à la victoire. Ce n'était pas mon cas, cette épreuve n'était qu'un galop d'essai, une prise de repères pour de futures échéances.
Après avoir retiré mon dossard, le 99, je me suis échauffé. J'ai commencé par un tour de reconnaissance du circuit, notamment pour voir l'incidence du vent sur chaque section. Ca m'a notamment permis de changer de roues : avec le vent fort et mon poids de 60kg, les roues de 88mm étaient difficiles à tenir. L'utilisation de roues de 50mm était plus adapté et je n'ai pas regretté mon choix ensuite. Le vélo s'est révélé plus stable malgré un vent plus fort pendant l'épreuve.
La suite de l'échauffement s'est fait sur Home-Trainer. Ca prends quelques minutes, le temps de changer l'axe de la roue arrière (ou la roue), mais ça permet d'avoir des conditions constantes pour s'échauffer. En revanche, le modèle que j'utilise étant uniquement commandé via Bluetooth, ça nécessite d'avoir de la batterie sur son téléphone portable. C'est moins pratique à l'utilisation qu'un bon vieux câble, mais l'absence de ce câble rend le transport plus pratique. Je reste donc partagé sur l'utilisation de ces Home-Trainer connectés.
A quelques minutes du départ, j'ai rejoint la zone tranquillement. Les départs ayant été retardés en raison d'un accident, j'ai patienté sagement en roulotant afin de minimiser la perte de l'échauffement. J'en ai profité pour discuter un bref instant avec mon poursuivant, François P partant une minute après moi. L'an dernier il m'avait battu de 2'15", je supposais qu'il me doublerait à la fin du premier tour.
J'ai pris un départ correct en veillant à ne pas me mettre dans le rouge directement. Le vent étant plutôt favorable dans la première moitié du circuit, j'ai tourné les jambes et enroulé le braquet avec souplesse mais détermination. J'ai perdu quelques secondes dans les rares virages du circuit, préférant assurer mes trajectoires en restant bien en ligne. Mon poursuivant m'a doublé au tiers de l'épreuve, à la fin de la longue ligne droite faux plat descendant (3,2km à -1%) : j'ai été surpris de la voir revenir si vite. En terminant la première boucle, un coup d'oeil sur le chrono m'a indiqué que je n'étais pas dans un bon jour : j'étais plus d'une minute au dessus du temps de mon record ... et j'étais déjà à fond (ou presque).
Pas très content des différentes valeurs affichés sur mon compteur (le chrono était trop gros, la puissance et le rythme cardiaque pas assez) j'ai tenté de hausser légèrement le ton dans le second tour. Je n'ai pas réussi, au final le deuxième tour sera quasiment identique au premier (6 secondes de moins, 3w de perdus, fréquence cardiaque identique) alors que je voulais accélérer.
Je termine dans les profondeurs du classement avec mon plus mauvais temps sur cette épreuve.
J'ai été régulier mais visiblement je n'avais pas les jambes des grands jours : la puissance n'est pas montée mais ne s'est pas écroulée non plus, le coeur a fait de même. Il n'y a pas à se cacher derrière le vent, je n'étais clairement pas au niveau pour cette épreuve. J'ai pu mesurer la profondeur du fossé qui me sépare des autres compétiteurs. Les échéances approchent doucement mais restent lointaines, inutile de paniquer et continuons à travailler les gammes sans mettre les chaussures avant les chaussettes.
Après avoir retiré mon dossard, le 99, je me suis échauffé. J'ai commencé par un tour de reconnaissance du circuit, notamment pour voir l'incidence du vent sur chaque section. Ca m'a notamment permis de changer de roues : avec le vent fort et mon poids de 60kg, les roues de 88mm étaient difficiles à tenir. L'utilisation de roues de 50mm était plus adapté et je n'ai pas regretté mon choix ensuite. Le vélo s'est révélé plus stable malgré un vent plus fort pendant l'épreuve.
La suite de l'échauffement s'est fait sur Home-Trainer. Ca prends quelques minutes, le temps de changer l'axe de la roue arrière (ou la roue), mais ça permet d'avoir des conditions constantes pour s'échauffer. En revanche, le modèle que j'utilise étant uniquement commandé via Bluetooth, ça nécessite d'avoir de la batterie sur son téléphone portable. C'est moins pratique à l'utilisation qu'un bon vieux câble, mais l'absence de ce câble rend le transport plus pratique. Je reste donc partagé sur l'utilisation de ces Home-Trainer connectés.
A quelques minutes du départ, j'ai rejoint la zone tranquillement. Les départs ayant été retardés en raison d'un accident, j'ai patienté sagement en roulotant afin de minimiser la perte de l'échauffement. J'en ai profité pour discuter un bref instant avec mon poursuivant, François P partant une minute après moi. L'an dernier il m'avait battu de 2'15", je supposais qu'il me doublerait à la fin du premier tour.
J'ai pris un départ correct en veillant à ne pas me mettre dans le rouge directement. Le vent étant plutôt favorable dans la première moitié du circuit, j'ai tourné les jambes et enroulé le braquet avec souplesse mais détermination. J'ai perdu quelques secondes dans les rares virages du circuit, préférant assurer mes trajectoires en restant bien en ligne. Mon poursuivant m'a doublé au tiers de l'épreuve, à la fin de la longue ligne droite faux plat descendant (3,2km à -1%) : j'ai été surpris de la voir revenir si vite. En terminant la première boucle, un coup d'oeil sur le chrono m'a indiqué que je n'étais pas dans un bon jour : j'étais plus d'une minute au dessus du temps de mon record ... et j'étais déjà à fond (ou presque).
Pas très content des différentes valeurs affichés sur mon compteur (le chrono était trop gros, la puissance et le rythme cardiaque pas assez) j'ai tenté de hausser légèrement le ton dans le second tour. Je n'ai pas réussi, au final le deuxième tour sera quasiment identique au premier (6 secondes de moins, 3w de perdus, fréquence cardiaque identique) alors que je voulais accélérer.
Je termine dans les profondeurs du classement avec mon plus mauvais temps sur cette épreuve.
J'ai été régulier mais visiblement je n'avais pas les jambes des grands jours : la puissance n'est pas montée mais ne s'est pas écroulée non plus, le coeur a fait de même. Il n'y a pas à se cacher derrière le vent, je n'étais clairement pas au niveau pour cette épreuve. J'ai pu mesurer la profondeur du fossé qui me sépare des autres compétiteurs. Les échéances approchent doucement mais restent lointaines, inutile de paniquer et continuons à travailler les gammes sans mettre les chaussures avant les chaussettes.
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mercredi 2 septembre 2015
La préparation secrète
Depuis une dizaine de jours, le blog est sous silence (ou presque). Rassurez-vous, je n'ai subi aucune censure du gouvernement, je ne cache pas mes données à mes adversaires et n'ai signé aucune clause de confidentialité sur ce sujet. J'ai simplement énooooooormément de travail en ce moment, je n'ai pas de temps pour écrire ma prose habituelle.
Les séances s'enchaînent bien en ce moment. Je pédale 5h30 par semaine, 2 sorties de deux heures qualitatives avec une sortie d'1h30 de récupération entre les deux. Je pédale presque autant le week-end, avec généralement deux sorties qualitatives de 2 à 3 heures. L'enchaînement des séances est fluide, je me sens globalement moins fatigué et en meilleure forme que quand je m'entraînais par moi-même. Les sorties me laissent moins de traces dans l'organisme.
Le plus compliqué réside dans le choix des parcours. Autrefois je choisissais un parcours selon le temps dont je disposais, le vent et mon envie du jour. Une fois sur le parcours, je regardais comment l'exploiter pour progresser. Désormais c'est l'inverse : on me donne une séance à réaliser, à moi ensuite de trouver le parcours le plus adapté en fonction des exercices, de la durée de la séance, de la circulation, ... le challenge est différent mais pas déplaisant.
Au niveau des exercices justement, chaque semaine a une thématique spécifique : la force maximale, l'endurance de force, le seuil ... chaque séance contient des exercices permettant d'améliorer mes capacités dans la thématique de la semaine. Du coup, les exercices sont très diversifiés : ça m'oblige à me creuser la tête pour trouver le meilleur parcours à chaque fois, mais ça me permet de ne pas rentrer dans une routine.
Ces sorties sont toujours l'occasion de découvrir de nouveaux points d'eau et de nouvelles routes. J'ai encore repéré quelques embranchements que je préfère aller découvrir sur mes 2 roues plutôt que via GoogleMaps ou des cartes IGN.
Mon premier contre-la-montre aura lieu dimanche à Corbas. J'ai récemment investi dans du nouveau matériel : mon vélo de chrono est désormais équipé d'un capteur de puissance (power2max) et de roues profilées. Ce premier chrono ne constitue pas du tout un objectif, il me servira à tester mon matériel et à prendre des repères. Je vais utiliser les chronos du mois de septembre comme rampe de lancement avant le mois d'octobre, avec une première échéance importante le 3 octobre autour du Lac de Paladru. Le dernier objectif en solitaire contre le temps sera la grimpée d'Yzeron fin octobre.
Les séances s'enchaînent bien en ce moment. Je pédale 5h30 par semaine, 2 sorties de deux heures qualitatives avec une sortie d'1h30 de récupération entre les deux. Je pédale presque autant le week-end, avec généralement deux sorties qualitatives de 2 à 3 heures. L'enchaînement des séances est fluide, je me sens globalement moins fatigué et en meilleure forme que quand je m'entraînais par moi-même. Les sorties me laissent moins de traces dans l'organisme.
Le plus compliqué réside dans le choix des parcours. Autrefois je choisissais un parcours selon le temps dont je disposais, le vent et mon envie du jour. Une fois sur le parcours, je regardais comment l'exploiter pour progresser. Désormais c'est l'inverse : on me donne une séance à réaliser, à moi ensuite de trouver le parcours le plus adapté en fonction des exercices, de la durée de la séance, de la circulation, ... le challenge est différent mais pas déplaisant.
Au niveau des exercices justement, chaque semaine a une thématique spécifique : la force maximale, l'endurance de force, le seuil ... chaque séance contient des exercices permettant d'améliorer mes capacités dans la thématique de la semaine. Du coup, les exercices sont très diversifiés : ça m'oblige à me creuser la tête pour trouver le meilleur parcours à chaque fois, mais ça me permet de ne pas rentrer dans une routine.
Ces sorties sont toujours l'occasion de découvrir de nouveaux points d'eau et de nouvelles routes. J'ai encore repéré quelques embranchements que je préfère aller découvrir sur mes 2 roues plutôt que via GoogleMaps ou des cartes IGN.
Mon premier contre-la-montre aura lieu dimanche à Corbas. J'ai récemment investi dans du nouveau matériel : mon vélo de chrono est désormais équipé d'un capteur de puissance (power2max) et de roues profilées. Ce premier chrono ne constitue pas du tout un objectif, il me servira à tester mon matériel et à prendre des repères. Je vais utiliser les chronos du mois de septembre comme rampe de lancement avant le mois d'octobre, avec une première échéance importante le 3 octobre autour du Lac de Paladru. Le dernier objectif en solitaire contre le temps sera la grimpée d'Yzeron fin octobre.
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