Voici 2 photos que j'ai prises hier en roulant :
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
jeudi 29 avril 2010
lundi 26 avril 2010
I'm back at the top
Après 10jours de purgatoire, je suis de retour dans les premières positions des résultats sur google. En effet, pendant une dizaine de jours, google avait déclassé mon blog y compris sur mon propre nom + prénom.
Tout est rentré dans l'ordre ce matin. Une recherche sur mon nom et mon prénom place de nouveau ce blog en 1ère place ... pour ce qui concerne les recherches annexes du genre "entrainement cyclisme", n'étant pas particulièrement avide de notoriété, la place que j'occupe ne m'intéresse pas vraiment ... mais je suis content de voir mon blog dans les premières places.
Tout est rentré dans l'ordre ce matin. Une recherche sur mon nom et mon prénom place de nouveau ce blog en 1ère place ... pour ce qui concerne les recherches annexes du genre "entrainement cyclisme", n'étant pas particulièrement avide de notoriété, la place que j'occupe ne m'intéresse pas vraiment ... mais je suis content de voir mon blog dans les premières places.
dimanche 25 avril 2010
Grand Prix Murois : du rythme, sinon rien
Ce matin se tenait la course Pass'Cyclisme du Grand Prix Murois. Nous étions un peu plus de 80 coureurs au départ de ce circuit parfaitement plat, ne présentant pas même le moindre petit pont de chemin de fer ou routier !
Je prends le départ au milieu du paquet, je passe toute la course à naviguer dans la seconde moitié du peloton, et je termine en 34ème position après un sprint massif. Aucun coup d'éclat à mettre à mon actif cette semaine : ma meilleure position dans le peloton a du être une 30ème place. Rien de bien folichon donc ! Peu importe, je n'était pas là pour faire le spectacle sur un circuit pas fait pour moi, j'étais venu pour acquérir du rythme ... et avec une moyenne de 42km/h sur 72km, le rythme était au rendez-vous.
Du déroulement de la course, je n'ai pas vu grand chose : j'étais concentré sur les coureurs situés juste devant moi. Le peloton était groupé, par moment ça frottait beaucoup, je préférais me concentrer sur le fait de rester sur le tarmac plus que sur les coureurs qui tentaient de s'échapper. Le peu que j'ai vu c'est que de nombreux groupes réussissaient à prendre une dizaine de secondes mais qu'à chaque fois ça revenait. Je sais également que 2 coureurs ont réussi à fausser compagnie au peloton (mais à quel moment ?) et se sont disputés la victoire une minute avant le gros de la troupe.
La prochaine course aura lieu samedi prochain. Ce sera le traditionnel Grand Prix de St Genis Laval.
NB : j'ai retrouvé avec plaisir Sylvain, Damien et Fabrice sur la course. Ca faisait longtemps que je n'avais pas couru avec eux !
Je prends le départ au milieu du paquet, je passe toute la course à naviguer dans la seconde moitié du peloton, et je termine en 34ème position après un sprint massif. Aucun coup d'éclat à mettre à mon actif cette semaine : ma meilleure position dans le peloton a du être une 30ème place. Rien de bien folichon donc ! Peu importe, je n'était pas là pour faire le spectacle sur un circuit pas fait pour moi, j'étais venu pour acquérir du rythme ... et avec une moyenne de 42km/h sur 72km, le rythme était au rendez-vous.
Du déroulement de la course, je n'ai pas vu grand chose : j'étais concentré sur les coureurs situés juste devant moi. Le peloton était groupé, par moment ça frottait beaucoup, je préférais me concentrer sur le fait de rester sur le tarmac plus que sur les coureurs qui tentaient de s'échapper. Le peu que j'ai vu c'est que de nombreux groupes réussissaient à prendre une dizaine de secondes mais qu'à chaque fois ça revenait. Je sais également que 2 coureurs ont réussi à fausser compagnie au peloton (mais à quel moment ?) et se sont disputés la victoire une minute avant le gros de la troupe.
La prochaine course aura lieu samedi prochain. Ce sera le traditionnel Grand Prix de St Genis Laval.
NB : j'ai retrouvé avec plaisir Sylvain, Damien et Fabrice sur la course. Ca faisait longtemps que je n'avais pas couru avec eux !
samedi 24 avril 2010
Bronzette en Dombes
A la veille du Grand Prix Murois, je suis allé faire une sortie tranquille dans la Dombes, accompagné par Hippolyte. Le temps était parfait pour flâner et bronzer sur les longues lignes droites de bitume reliant entre eux les différents golfs qu'on peut trouver dans la région.
J'ai inclus au cours de la sortie 2 longs sprints pour me débloquer les jambes. Ces 2 sprints se sont bien passé, mais le reste de la sortie j'avais des sensations étranges : je me sentais bizarre, pas comme d'habitude, sans me sentir mal pour autant. Vu que ce soir j'ai des coups de chaud/froid et que je bois anormalement plus que d'habitude, je me demande si je ne suis pas en train de couver une petite maladie. Affaire à suivre ...
J'ai inclus au cours de la sortie 2 longs sprints pour me débloquer les jambes. Ces 2 sprints se sont bien passé, mais le reste de la sortie j'avais des sensations étranges : je me sentais bizarre, pas comme d'habitude, sans me sentir mal pour autant. Vu que ce soir j'ai des coups de chaud/froid et que je bois anormalement plus que d'habitude, je me demande si je ne suis pas en train de couver une petite maladie. Affaire à suivre ...
vendredi 23 avril 2010
Photos de la sortie de dimanche
Voici 2 photos prises au cours de la sortie de dimanche dernier, avec Remy. Les images ont été prises dans la montée du Mont Verdun en venant de Limonest.
jeudi 22 avril 2010
Le retour des images
Il y a 15jours, suite à une migration vers un nouveau serveur, toutes les images du blog avaient disparues. Lundi, je me suis attaqué à la longue tâche de les remettre en place sur chaque article. Il est à noter que contrôler les 638 billets que j'ai écrits nécessite un certain temps ... et que leur lecture en diagonale m'a rappelé pleins de souvenirs (bons comme mauvais) : j'ai vu défiler en accéléré les 3 dernières années de ma vie.
J'ai enfin terminé, toutes les images sont donc de retour.
J'ai enfin terminé, toutes les images sont donc de retour.
mercredi 21 avril 2010
Crevaison et aggressivité
Je suis allé rouler avec David en fin d'après-midi : disposant de congés payés, j'avais posé mon après-midi afin de profiter du beau temps pour aller rouler. Je suis donc passé le chercher à la sortie de son travail pour effectuer une sortie de 2h dans la Dombes en sa compagnie.
Au bout de 10km en sa compagnie, une crevaison nous oblige à modifier nos plans : le pneu présente une belle entaille qui permet à la chambre à air de sortir. Nous n'avons rien trouvé de rigide (du type carton) à glisser dans le pneu afin d'éviter que la chambre à air ne sorte, donc nous avons pris la sage décision de rentrer directement chez lui. Inutile de risquer de se retrouver à plat à 40km de chez lui ! On est donc rentré prudemment sur Neuville. Finalement, constatant que la réparation est stable nous décidons de poursuivre notre route en direction d'Anse.
Après Albigny, David me fait part de ses inquiétudes quand au comportement des automobilistes : "j'ai l'impression qu'ils sont de plus en plus agressifs depuis le début de l'année". Je lui réponds que leur violence a toujours été là et que je n'ai pas noté d'évolution particulière. Je lui suggère que son sentiment vient probablement du fait qu'il a fait du VTT donc qu'il a été moins exposé cet hiver et y a pris goût. Deux kilomètres plus loin je me fais frôler par un camion passablement énervé de ne pas avoir pu doubler à cause d'un ilot central ... cinq kilomètres plus loin, on se fait klaxonner sans raison par une voiture ... 500m plus loin une voiture venant en face s'amuse à nous foncer droit dessus et ne tourne son volant qu'au dernier moment. Le gars me fixait droit dans les yeux, j'ai bien cru qu'il allait nous écraser comme de vulgaires hérissons ... invraisemblable ! Nous étions à 2 de front sur une bande cyclable, c'était moi qui étais le plus à gauche et j'étais largement à l'intérieur de la bande ... on ne serait donc en sécurité nulle part ? 10km plus loin, nous avons de nouveau eu une altercation avec une voiture qui ne voulait pas doubler alors qu'elle avait de la visibilité et personne en face !
Ensuite, comme par magie, le quart d'heure des connards étant probablement terminé, il n'y a eu aucun incident à signaler. C'est incroyable qu'en si peu de temps nous ayons subis la frustration d'automobilistes, comme s'il s'étaient donnés le mot. On est rentré tranquillement, en continuant à discuter normalement. Je suis content de ma sortie.
Au bout de 10km en sa compagnie, une crevaison nous oblige à modifier nos plans : le pneu présente une belle entaille qui permet à la chambre à air de sortir. Nous n'avons rien trouvé de rigide (du type carton) à glisser dans le pneu afin d'éviter que la chambre à air ne sorte, donc nous avons pris la sage décision de rentrer directement chez lui. Inutile de risquer de se retrouver à plat à 40km de chez lui ! On est donc rentré prudemment sur Neuville. Finalement, constatant que la réparation est stable nous décidons de poursuivre notre route en direction d'Anse.
Après Albigny, David me fait part de ses inquiétudes quand au comportement des automobilistes : "j'ai l'impression qu'ils sont de plus en plus agressifs depuis le début de l'année". Je lui réponds que leur violence a toujours été là et que je n'ai pas noté d'évolution particulière. Je lui suggère que son sentiment vient probablement du fait qu'il a fait du VTT donc qu'il a été moins exposé cet hiver et y a pris goût. Deux kilomètres plus loin je me fais frôler par un camion passablement énervé de ne pas avoir pu doubler à cause d'un ilot central ... cinq kilomètres plus loin, on se fait klaxonner sans raison par une voiture ... 500m plus loin une voiture venant en face s'amuse à nous foncer droit dessus et ne tourne son volant qu'au dernier moment. Le gars me fixait droit dans les yeux, j'ai bien cru qu'il allait nous écraser comme de vulgaires hérissons ... invraisemblable ! Nous étions à 2 de front sur une bande cyclable, c'était moi qui étais le plus à gauche et j'étais largement à l'intérieur de la bande ... on ne serait donc en sécurité nulle part ? 10km plus loin, nous avons de nouveau eu une altercation avec une voiture qui ne voulait pas doubler alors qu'elle avait de la visibilité et personne en face !
Ensuite, comme par magie, le quart d'heure des connards étant probablement terminé, il n'y a eu aucun incident à signaler. C'est incroyable qu'en si peu de temps nous ayons subis la frustration d'automobilistes, comme s'il s'étaient donnés le mot. On est rentré tranquillement, en continuant à discuter normalement. Je suis content de ma sortie.
mardi 20 avril 2010
Quais de saône avec Julien
Nouvelle sortie en début de soirée, en compagnie de Julien. La sortie a été relativement calme, on a roulé tranquillement aux alentours de 30km/m en tournant les jambes. Le temps était super : grand soleil, température douce et pas le moindre petit souffle de vent ! Incroyable mais vrai : il n'y avait pas du tout de vent !
dimanche 18 avril 2010
Bronzette avec Remy
Le temps était super pour faire du vélo aujourd'hui : un grand soleil, une température agréable, un vent très léger ... j'ai pu sortir la tenue courte, sans manchette ni jambières, afin de bronzer.
J'avais prévu de rouler avec Rémy : j'ai donc remonté les quais de Saône à sa rencontre, en tournant tranquillement les jambes. Ce matin j'étais très courbaturé de ma sortie d'hier (ça m'apprendra à ne pas m'étirer ni faire de retour veineux après une grosse sortie), mais une fois sur le vélo les jambes se sont vite débloquées. Avec Rémy, on a roulé à 2 de front tout le long en discutant : quand le temps est beau et qu'il y a peu de circulation, c'est bien agréable. On a fait quelques photos en roulant, on a bien rigolé, on s'est bien amusé. A quand la prochaine ?
J'avais prévu de rouler avec Rémy : j'ai donc remonté les quais de Saône à sa rencontre, en tournant tranquillement les jambes. Ce matin j'étais très courbaturé de ma sortie d'hier (ça m'apprendra à ne pas m'étirer ni faire de retour veineux après une grosse sortie), mais une fois sur le vélo les jambes se sont vite débloquées. Avec Rémy, on a roulé à 2 de front tout le long en discutant : quand le temps est beau et qu'il y a peu de circulation, c'est bien agréable. On a fait quelques photos en roulant, on a bien rigolé, on s'est bien amusé. A quand la prochaine ?
samedi 17 avril 2010
Sortie express avec l'ASVEL
Aujourd'hui je suis monté au club pour récupérer mon programme d'entraînement ... mais suis reparti bredouille : mes valeurs cardiaques sont trop anormales (elles montrent une grande fatigue) donc mon entraineur ne veut pas que je commence un cycle d'intensité en étant fatigué avant le début. Non seulement l'entraînement ne serait pas assimilé par mon corps, donc inneficace, mais en plus ça augmenterai de manière significative cette fatigue et il me faudrait beaucoup de temps avant de m'en remettre.
Je suis parti roulotter dans la Dombes, seul (vu qu'il n'y avait aucun équipier à la sortie), en tournant les jambes. Au bout de 15km je me suis fait rattraper par 7 coureurs de l'ASVEL Triathlon : je me suis d'abord glissé dans les roues, puis voyant qu'ils tournaient des relais je suis venu collaborer. Le compteur oscillait en permanence entre 40 et 45km/h ... bonjour la récupération !
Après avoir fait défiler à toute vitesse le paysage de la Dombes, nous sommes allé nous attaquer à la courte mais rude montée de Pommiers. Autant leur vélo de chrono avec des roues profilées leur donnait un avantage certain sur le plat de la Dombes, autant dans la montée de Pommiers mon Time de routier avec ses ksyrium était plus adapté ... et pourtant, j'ai été obligé de m'arracher pour franchir en tête la bosse avec seulement quelques centimètres d'avance après une bataille épique !
Sur la route des crêtes je n'ai pas été en mesure de passer le moindre relais, mais une fois de retour sur les quais de Saône, après avoir récupéré dans la descente de Lachassagne, je suis revenu collaborer. J'ai volontairement lâché prise à Albigny afin de finir par 10km de retour au calme tranquile : j'avais déjà beaucoup trop tiré sur mon physique, je commençais à fortement faiblir, il aurait été idiot de continuer.
Malgré le fait que je n'ai pas suivi les (bons) conseils de mon entraineur, je me suis bien amusé pendant la sortie. J'ai eu la confirmation de ma bonne forme, il me faut maintenant me reposer pour en avoir une encore meilleure.
Je suis parti roulotter dans la Dombes, seul (vu qu'il n'y avait aucun équipier à la sortie), en tournant les jambes. Au bout de 15km je me suis fait rattraper par 7 coureurs de l'ASVEL Triathlon : je me suis d'abord glissé dans les roues, puis voyant qu'ils tournaient des relais je suis venu collaborer. Le compteur oscillait en permanence entre 40 et 45km/h ... bonjour la récupération !
Après avoir fait défiler à toute vitesse le paysage de la Dombes, nous sommes allé nous attaquer à la courte mais rude montée de Pommiers. Autant leur vélo de chrono avec des roues profilées leur donnait un avantage certain sur le plat de la Dombes, autant dans la montée de Pommiers mon Time de routier avec ses ksyrium était plus adapté ... et pourtant, j'ai été obligé de m'arracher pour franchir en tête la bosse avec seulement quelques centimètres d'avance après une bataille épique !
Sur la route des crêtes je n'ai pas été en mesure de passer le moindre relais, mais une fois de retour sur les quais de Saône, après avoir récupéré dans la descente de Lachassagne, je suis revenu collaborer. J'ai volontairement lâché prise à Albigny afin de finir par 10km de retour au calme tranquile : j'avais déjà beaucoup trop tiré sur mon physique, je commençais à fortement faiblir, il aurait été idiot de continuer.
Malgré le fait que je n'ai pas suivi les (bons) conseils de mon entraineur, je me suis bien amusé pendant la sortie. J'ai eu la confirmation de ma bonne forme, il me faut maintenant me reposer pour en avoir une encore meilleure.
mercredi 14 avril 2010
Sortie avec la nouvelle chaine
Après un changement de chaine réalisé hier soir, je suis allé tester mon nouvel élément de transmission après ma journée de travail.
J'aime beaucoup rouler au coucher du soleil : c'est mon moment préféré de la journée. J'aime énormément les couleurs, les odeurs, la chaleur, ... l'ambiance si particulière qu'on ne trouve qu'au moment où le soleil diffuse ses derniers rayons avant de disparaitre derrière la ligne d'horizon.
J'ai remonté tranquillement les quais de Saône, j'ai grimpé tout aussi tranquillement la montée des gorges d'enfer puis j'ai fait un peu de travail en hyper-vélocité dans le faux plat descendant en direction de Chasselay. J'ai ensuite enchaîné sur 8km en intensité légèrement élevée avant de rentrer tranquillement chez moi.
Les jambes étaient un peu lourdes, mais le plaisir de rouler par un temps si agréable a largement compensé ce désagrément.
J'aime beaucoup rouler au coucher du soleil : c'est mon moment préféré de la journée. J'aime énormément les couleurs, les odeurs, la chaleur, ... l'ambiance si particulière qu'on ne trouve qu'au moment où le soleil diffuse ses derniers rayons avant de disparaitre derrière la ligne d'horizon.
J'ai remonté tranquillement les quais de Saône, j'ai grimpé tout aussi tranquillement la montée des gorges d'enfer puis j'ai fait un peu de travail en hyper-vélocité dans le faux plat descendant en direction de Chasselay. J'ai ensuite enchaîné sur 8km en intensité légèrement élevée avant de rentrer tranquillement chez moi.
Les jambes étaient un peu lourdes, mais le plaisir de rouler par un temps si agréable a largement compensé ce désagrément.
lundi 12 avril 2010
Bris de chaine
Ca y est, je l'ai fait : j'ai cassé ma première chaine ! Elle était pourtant presque neuve : à peine 400km ...
Pourtant, je ne suis pas un garçon surpuissant physiquement, bien au contraire : tout ceux qui me connaissent savent que je suis un vrai moulin à café, que je suis capable de tourner les jambes au delà du raisonnable (170tr/min) et que quand il faut écraser en force les pédales je suis un mauvais élève.
Ceux qui me connaissent vous confirmeront également que du point de vue du matériel, sans être en permanence avec un chiffon doux en train d'enlever chaque matin la poussière qui se serrait accumulée pendant la nuit, je suis plutôt du genre à y faire attention et à en prendre soin.
Mais alors, pourquoi diable a-t'elle cassée ? Je compte sur mon ami mécanicien chez AeroTech pour me le dire ! Il faut dire que dimanche dans les 2 derniers tours de la course elle sautait régulièrement dès que je forçais un peu (autrement dit elle sautait beaucoup, car en course on force presque tout le temps) ... je pensais que c'était mon dérailleur arrière qui était déréglé. Apparemment ça venait de la chaine ...
Pourtant, je ne suis pas un garçon surpuissant physiquement, bien au contraire : tout ceux qui me connaissent savent que je suis un vrai moulin à café, que je suis capable de tourner les jambes au delà du raisonnable (170tr/min) et que quand il faut écraser en force les pédales je suis un mauvais élève.
Ceux qui me connaissent vous confirmeront également que du point de vue du matériel, sans être en permanence avec un chiffon doux en train d'enlever chaque matin la poussière qui se serrait accumulée pendant la nuit, je suis plutôt du genre à y faire attention et à en prendre soin.
Mais alors, pourquoi diable a-t'elle cassée ? Je compte sur mon ami mécanicien chez AeroTech pour me le dire ! Il faut dire que dimanche dans les 2 derniers tours de la course elle sautait régulièrement dès que je forçais un peu (autrement dit elle sautait beaucoup, car en course on force presque tout le temps) ... je pensais que c'était mon dérailleur arrière qui était déréglé. Apparemment ça venait de la chaine ...
dimanche 11 avril 2010
Prix de Villette sur ain : un départ encourageant
Ma première course de l'année, à Villette sur Ain, a été globalement positive.
Je dispose d'un bon dossard ce qui me permet de partir en 2ème ligne. Malgré cet avantage évident, je me retrouver rapidement en queue de peloton car j'ai énormément de problèmes pour enclencher mes cales ... quand je dis énormément, ce n'est pas exagéré. Je ne crois pas avoir autant galéré pour l'enclencher qu'aujourd'hui ! Je remonte assez rapidement au milieu du peloton, et profite de chaque occasion que j'ai pour grappiller des places. Je suis à l'aise dans le peloton, je retrouve immédiatement mes marques et mes réflexes. A la fin du premier tour, je tente une attaque en 2 temps : je loupe mon premier démarrage et me retrouve donc en tête de peloton à accélérer le rythme ... je me relève légèrement, conservant la tête pour franchir le virage étroit au pied et en remet une couche plus violente cette fois. Je passe en tête de peloton (2 coureurs s'étaient préalablement échappés dans la descente) sur la ligne, suivi par un peloton en file indienne.
Malgré une attaque assez franche, je n'ai pas réussi à faire de réelle cassure mais seulement à me rapprocher des 2 échappés. Je me fais contrer au milieu de la bosse : un coureur en vert lance 2 de ses équipiers à une vitesse hallucinante ! Un seul gars réussit à suivre cette attaque incroyable. Ils rejoindront les échappés afin de constituer un groupe de 5 qui prendra très rapidement une minute d'avance sur le peloton. Pour ma part, je me replace dans les roues et bascule en queue de peloton au sommet de la bosse. Je suis asphyxié et décide de rester sagement dans les roues pour récupérer. Il y a de nouvelles tentatives d'échappées mais ça ne réussit pas à sortir.
Au pied de la 3ème montée de la bosse, je viens me placer aux premières places du peloton afin de préparer une nouvelle attaque. 3 coureurs sont sortis quelques kilomètres avant et sont à portée de fusil ... j'attends le milieu de la bosse pour porter mon attaque, un peu mollassonne. Je réussis à prendre quelques longueurs puis butte en haut à cause du vent de face. Je me fais contrer par 2 coureurs, qui rejoignent eux les 3 de devant pour constituer un nouveau groupe de 5 qui prendra le large.
Le peloton est fortement lessivé : les différentes attaques ont réduit le peloton à une quinzaine de coureurs. Etant donné qu'il y a 2 groupe de 5 devant, nous jouons les places de 10 à 25. Je reste dans les roues, en dixième position du groupe mais vient tout de même passer 1 à 2 relais par tour, histoire de ne pas rester inactif. Dans chaque bosse on perd des éléments, si bien qu'au 6ème tour on ne se retrouve plus qu'à 7 ... lorsque mes jambes se mettent à me lâcher. Depuis 10km mon aisance dans la bosse avait disparue complètement, j'avais du mal à tenir les roues sur le plat ... je me fais sortir dans la 2ème moitié de la bosse sur une accélération. J'étais en course pour au pire une 17ème place, au mieux une 10ème.
Je fais les 3 derniers tours un peu comme je peux : je suis scotché au goudron, je n'ai plus de forces et je commence à avoir des crampes. Je me fais doubler par des petits groupes de 2/3 et suis incapable de tenir les roues ! Mes jambes ont vraiment du mal, alors que mon coeur lui est encore en excellent état. Ma gène est musculaire et non cardiaque. Je termine finalement en 27ème position, je perds donc 10 places ... dommage.
Le bilan est tout de même très bon :
- une 27ème place pour une course de reprise, c'est excellent
- mon comportement a été exemplaire (des attaques, quelques relais, une bonne position dans le peloton)
- mes bonnes sensations à l'entraînement étaient justifiées, je suis rassuré
- je n'avais jamais obtenu une aussi bonne place sur cette course
Je dispose d'un bon dossard ce qui me permet de partir en 2ème ligne. Malgré cet avantage évident, je me retrouver rapidement en queue de peloton car j'ai énormément de problèmes pour enclencher mes cales ... quand je dis énormément, ce n'est pas exagéré. Je ne crois pas avoir autant galéré pour l'enclencher qu'aujourd'hui ! Je remonte assez rapidement au milieu du peloton, et profite de chaque occasion que j'ai pour grappiller des places. Je suis à l'aise dans le peloton, je retrouve immédiatement mes marques et mes réflexes. A la fin du premier tour, je tente une attaque en 2 temps : je loupe mon premier démarrage et me retrouve donc en tête de peloton à accélérer le rythme ... je me relève légèrement, conservant la tête pour franchir le virage étroit au pied et en remet une couche plus violente cette fois. Je passe en tête de peloton (2 coureurs s'étaient préalablement échappés dans la descente) sur la ligne, suivi par un peloton en file indienne.
Malgré une attaque assez franche, je n'ai pas réussi à faire de réelle cassure mais seulement à me rapprocher des 2 échappés. Je me fais contrer au milieu de la bosse : un coureur en vert lance 2 de ses équipiers à une vitesse hallucinante ! Un seul gars réussit à suivre cette attaque incroyable. Ils rejoindront les échappés afin de constituer un groupe de 5 qui prendra très rapidement une minute d'avance sur le peloton. Pour ma part, je me replace dans les roues et bascule en queue de peloton au sommet de la bosse. Je suis asphyxié et décide de rester sagement dans les roues pour récupérer. Il y a de nouvelles tentatives d'échappées mais ça ne réussit pas à sortir.
Au pied de la 3ème montée de la bosse, je viens me placer aux premières places du peloton afin de préparer une nouvelle attaque. 3 coureurs sont sortis quelques kilomètres avant et sont à portée de fusil ... j'attends le milieu de la bosse pour porter mon attaque, un peu mollassonne. Je réussis à prendre quelques longueurs puis butte en haut à cause du vent de face. Je me fais contrer par 2 coureurs, qui rejoignent eux les 3 de devant pour constituer un nouveau groupe de 5 qui prendra le large.
Le peloton est fortement lessivé : les différentes attaques ont réduit le peloton à une quinzaine de coureurs. Etant donné qu'il y a 2 groupe de 5 devant, nous jouons les places de 10 à 25. Je reste dans les roues, en dixième position du groupe mais vient tout de même passer 1 à 2 relais par tour, histoire de ne pas rester inactif. Dans chaque bosse on perd des éléments, si bien qu'au 6ème tour on ne se retrouve plus qu'à 7 ... lorsque mes jambes se mettent à me lâcher. Depuis 10km mon aisance dans la bosse avait disparue complètement, j'avais du mal à tenir les roues sur le plat ... je me fais sortir dans la 2ème moitié de la bosse sur une accélération. J'étais en course pour au pire une 17ème place, au mieux une 10ème.
Je fais les 3 derniers tours un peu comme je peux : je suis scotché au goudron, je n'ai plus de forces et je commence à avoir des crampes. Je me fais doubler par des petits groupes de 2/3 et suis incapable de tenir les roues ! Mes jambes ont vraiment du mal, alors que mon coeur lui est encore en excellent état. Ma gène est musculaire et non cardiaque. Je termine finalement en 27ème position, je perds donc 10 places ... dommage.
Le bilan est tout de même très bon :
- une 27ème place pour une course de reprise, c'est excellent
- mon comportement a été exemplaire (des attaques, quelques relais, une bonne position dans le peloton)
- mes bonnes sensations à l'entraînement étaient justifiées, je suis rassuré
- je n'avais jamais obtenu une aussi bonne place sur cette course
samedi 10 avril 2010
Dombes et vent
Je voulais initialement faire une sortie courte et tranquille afin de ne pas trop solliciter le moteur à la veille de ma première course de l'année. Finalement, j'aurais quand même fait une bonne sortie de 66km avec un vent assez pénible.
Je suis monté au club afin de donner à mon entraîneur mes dernières informations cardiaques dans le but qu'il établisse mon programme d'entraînement pour les semaines à venir. L'an dernier les résultats obtenus grâce à ses plans d'entraînements ont été très encourageants, je vais donc recommencer cette année en espérant continuer ma progression. Wait and see ...
Je suis ensuite allé rouler avec Hubert et son père. On est parti dans la Dombes et je me suis mis devant afin d'imposer le train. Hubert m'a pris des relais dans la partie vent de face, et me protégeait du vent quand il était de travers ... mais j'ai quand même un peu trop sollicité mon organisme par rapport à ce que je comptais initialement faire. Vent de dos, j'ai fait 2 petits sprints afin de me dégourdir les jambes puis je suis rentré tranquillement en tournant les jambes.
Je suis monté au club afin de donner à mon entraîneur mes dernières informations cardiaques dans le but qu'il établisse mon programme d'entraînement pour les semaines à venir. L'an dernier les résultats obtenus grâce à ses plans d'entraînements ont été très encourageants, je vais donc recommencer cette année en espérant continuer ma progression. Wait and see ...
Je suis ensuite allé rouler avec Hubert et son père. On est parti dans la Dombes et je me suis mis devant afin d'imposer le train. Hubert m'a pris des relais dans la partie vent de face, et me protégeait du vent quand il était de travers ... mais j'ai quand même un peu trop sollicité mon organisme par rapport à ce que je comptais initialement faire. Vent de dos, j'ai fait 2 petits sprints afin de me dégourdir les jambes puis je suis rentré tranquillement en tournant les jambes.
vendredi 9 avril 2010
Statistiques du mois de Mars 2010
Le mois de mars est terminé, place aux statistiques.
Nombre de sorties :
- 9 entraînements sur route
- 0 courses
Distances / Temps :
- 584,1 km sur route
- 21h 43min passé sur la selle
Rythme cardiaque / Cadence :
- 14889 kcal dépensées
- 136 bpm en moyenne
- 179 bpm au maximum
- 90 rpm en moyenne
- 139 rpm au maximum
Petit bilan :
Les conditions météorologiques étaient encore difficiles, je n'ai pas pu m'entraîner autant que je le souhaitais. J'ai entamé de manière sérieuse les séances de spécifique : fractionné de 3', sprints courts, rythme ... et j'ai eu de bonnes sensations. Je commence à monter en puissance tout doucement, je le sens.
NB : il s'agit d'un bilan à chaud, qui pourra être réfuté dans quelques mois après une analyse avec du recul.
Nombre de sorties :
- 9 entraînements sur route
- 0 courses
Distances / Temps :
- 584,1 km sur route
- 21h 43min passé sur la selle
Rythme cardiaque / Cadence :
- 14889 kcal dépensées
- 136 bpm en moyenne
- 179 bpm au maximum
- 90 rpm en moyenne
- 139 rpm au maximum
Petit bilan :
Les conditions météorologiques étaient encore difficiles, je n'ai pas pu m'entraîner autant que je le souhaitais. J'ai entamé de manière sérieuse les séances de spécifique : fractionné de 3', sprints courts, rythme ... et j'ai eu de bonnes sensations. Je commence à monter en puissance tout doucement, je le sens.
NB : il s'agit d'un bilan à chaud, qui pourra être réfuté dans quelques mois après une analyse avec du recul.
jeudi 8 avril 2010
Sortie post-boulot
Première sortie de l'année après ma journée de travail. Première sortie avec les gants courts, première sortie avec le cuissard court (et des jambières), première sortie avec un maillot court (et un sous maillot).
J'ai retrouvé Julien à 19h devant Bocuse, comme autrefois ... les années passent, les amis restent ! Comme toujours, nous avons remonté les quais de Saône en nous échauffant jusqu'à St germain, nous avons grimpé les gorges d'enfer 2 fois puis nous sommes rentrés. Dans la première montée, j'ai voulu me tester physiquement : j'ai enclenché le turbo et me suis livré à fond comme si j'étais en course. Je peux vous assurer que j'ai grimpé vite, très vite, je pense que je suis tout proche de mon record. La dépense énergétique affichée par mon compteur était gargantuesque, le rythme cardiaque proche de mon maximum ... et ça s'est senti sur la vitesse.
Si je réussis à reproduire cet effort 10fois dimanche je devrais réussir à accrocher une bonne place. Mais avec des si beaucoup de choses seraient différentes, et dans le cas présent vu comme mes jambes étaient tétanisées en haut je doute de ma capacité à reproduire un tel effort une 2ème fois. La 2ème montée a été tranquille, au train.
Sur le retour, j'ai tourné les jambes et me suis décontracté : j'avais de bonnes sensations, mes jambes tournaient de manière naturelle, sans effort, aux alentours de 110tr/min. On est rentré sous un petit crachin mais rien de bien méchant.
Consultez le parcours.
J'ai retrouvé Julien à 19h devant Bocuse, comme autrefois ... les années passent, les amis restent ! Comme toujours, nous avons remonté les quais de Saône en nous échauffant jusqu'à St germain, nous avons grimpé les gorges d'enfer 2 fois puis nous sommes rentrés. Dans la première montée, j'ai voulu me tester physiquement : j'ai enclenché le turbo et me suis livré à fond comme si j'étais en course. Je peux vous assurer que j'ai grimpé vite, très vite, je pense que je suis tout proche de mon record. La dépense énergétique affichée par mon compteur était gargantuesque, le rythme cardiaque proche de mon maximum ... et ça s'est senti sur la vitesse.
Si je réussis à reproduire cet effort 10fois dimanche je devrais réussir à accrocher une bonne place. Mais avec des si beaucoup de choses seraient différentes, et dans le cas présent vu comme mes jambes étaient tétanisées en haut je doute de ma capacité à reproduire un tel effort une 2ème fois. La 2ème montée a été tranquille, au train.
Sur le retour, j'ai tourné les jambes et me suis décontracté : j'avais de bonnes sensations, mes jambes tournaient de manière naturelle, sans effort, aux alentours de 110tr/min. On est rentré sous un petit crachin mais rien de bien méchant.
Consultez le parcours.
mercredi 7 avril 2010
Parcours de Villette sur ain
Comme je l'ai fait l'an passé, je vous livre le parcours de la course de ce dimanche à Villette sur ain.
Il s'agit pour moi de ma 4ème participation. A raison de 10 tours à effectuer en course et d'un tour d'échauffement et d'un tour de retour au calme, j'ai déjà effectué à 36 reprises cette boucle ... je commence donc à bien la connaître !
Le départ se fait en côte, ça monte assez fortement pendant 1km, il y a un petit replat avant d'entamer 1km de descente ... suivent 2km de faux plat descendant où le vent souffle systématiquement de travers, 2km en ligne droite très large pour rejoindre 500m de faux plat montant pour rejoindre la ligne d'arrivée. C'est une course usante où l'écrémage se fait très rapidement : en général au bout de 3 tours le peloton est très réduit, seuls les meilleurs éléments réussissent à enchaîner les montées. Le placement y est très important, notamment lors du virage à angle droit au pied de la bosse et à celui en bas de la descente au moment où l'on se prend le vent de travers.
Mon meilleur résultat sur cette course est une 45ème place en 2008. En 2007, je n'avais pas été classé, et en 2009 j'étais allé chercher une 58ème place. Pour ma course de reprise cette année, ayant 750km de moins au compteur par rapport à l'année dernière et n'ayant aucun repère par rapport aux autres coureurs, je n'envisage aucun classement particulier.
Consultez le parcours.
Il s'agit pour moi de ma 4ème participation. A raison de 10 tours à effectuer en course et d'un tour d'échauffement et d'un tour de retour au calme, j'ai déjà effectué à 36 reprises cette boucle ... je commence donc à bien la connaître !
Le départ se fait en côte, ça monte assez fortement pendant 1km, il y a un petit replat avant d'entamer 1km de descente ... suivent 2km de faux plat descendant où le vent souffle systématiquement de travers, 2km en ligne droite très large pour rejoindre 500m de faux plat montant pour rejoindre la ligne d'arrivée. C'est une course usante où l'écrémage se fait très rapidement : en général au bout de 3 tours le peloton est très réduit, seuls les meilleurs éléments réussissent à enchaîner les montées. Le placement y est très important, notamment lors du virage à angle droit au pied de la bosse et à celui en bas de la descente au moment où l'on se prend le vent de travers.
Mon meilleur résultat sur cette course est une 45ème place en 2008. En 2007, je n'avais pas été classé, et en 2009 j'étais allé chercher une 58ème place. Pour ma course de reprise cette année, ayant 750km de moins au compteur par rapport à l'année dernière et n'ayant aucun repère par rapport aux autres coureurs, je n'envisage aucun classement particulier.
Consultez le parcours.
mardi 6 avril 2010
Reconnaissance du début des 1000Bosses
Hier, lors de ma sortie, j'en ai profité pour faire quelques repérages en vu de la cyclosportive "Les 1000 bosses" qui aura lieu à la fin du mois, et à laquelle je ne participerai pas. J'ai effectué la zone de parcours allant de l'église du village de Pollionnay (pied du col de la croix du ban) jusqu'au col de Malval.
Le col de la croix du ban se monte mieux que dans mes souvenirs : il me semblait que la route était étroite et qu'il y avait quelques trous ... hier j'ai pu constater qu'on y tient à 5 de front, que la pente (en dehors du 1er kilomètre) est très roulante, et que le goudron y est plutôt bon ! A mon avis, ce col permettra de décanter les éléments les plus faibles n'ayant pas supporté un départ rapide, mais ne devrait pas permettre de faire une réelle sélection. Autrefois seulement une vingtaine de coureurs basculaient en tête de course, cette année ils devraient être beaucoup plus nombreux et les écarts derrière seront minimes, ce qui permettra un regroupement un peu plus loin. Le col de la croix du ban, placé si près du départ, devrait simplement piéger les coureurs mal placés qui seront obligés de jouer des coudes pour remonter, et éliminer les concurrents les plus faibles. La pente n'est pas assez sévère ni assez longue pour permettre une vrai sélection.
La descente du col de la croix du ban ne présente aucun piège ni danger : aucun virage trop sinueux, aucun trou dans le goudron, ... aucun piège quand on est vigilant et qu'on lève la tête pour regarder et analyser les virages. Le goudron y est légèrement plus granuleux, la pente n'est pas assez forte pour qu'on puisse se mettre en position de l'oeuf et ne pas pédaler. Je pense que la descente permettra à certains éléments ayant basculé avec peu de retard de rentrer sur l'arrière du peloton de tête.
En bas de la descente, il y a 4km de creux et bosses pour rejoindre le pied du col de la Luère. La route y est très large sauf lors de la traversée de 2 petits villages où elle se resserre de manière assez surprenante. Un large peloton peut y passer sans problème, le goudron y est en excellent état et les routes sont larges et dégagées. A mon avis le peloton devrait légèrement lever le pied sur cette portion (j'ai bien dit légèrement, car en course ça ne se relève jamais vraiment) avant d'entamer la vrai bataille dans la Luère.
Après une dizaine de kilomètres de course, le juge de paix du petit parcours devrait être le col de la Luère : malgré un regravillonage l'été dernier afin d'améliorer la qualité du bitume, la route reste exigeante. La route y est très large et il ne devrait y avoir aucun problème de bouchon cette fois ... personne ne se fera gêner quand le rythme s'accélérera car la route permet de rouler à 6 de front ... et que ça devrait rouler en file indienne ! Je peux garantir que ceux qui ne basculeront pas dans le wagon de tête ne reverront plus l'avant de la course. Les groupes seront figés et ne devraient plus bouger (sauf défaillance physique, comme ça avait été mon cas il y a 2ans) car ensuite il y a 30km très roulants sans difficulté. Pour en revenir au col de la Luère, le col est atteint au bout de 3km mais la route continue de grimper pendant 750m après le panneau : la pente y est légèrement moindre mais ça grimpe quand même ... et quand on ne s'y attends pas ça décourage et c'est souvent sur ce genre de chose qu'on perd du temps.
Une fois sur la route des crêtes, la route est en faux plat et les différents pelotons devraient mettre en place des relais sur 2 files, se livrant un combat à distance afin de stabiliser les écarts. La course pour la victoire du petit parcours, à mon avis, sera déjà jouée car un groupe d'une vingtaine de coureurs y prendra le large et je doute qu'ils soient tous revus. Néanmoins les écarts seront assez faibles, plus faibles qu'autrefois quand l'écrémage se réalisait avant le premier col (la croix du ban), et que la Luère servait non pas à faire la décision mais à augmenter les écarts. Attention néanmoins sur la route des crêtes : j'ai repéré plusieurs trous assez importants du côté gauche de la route, ne gênant donc pas à l'aller mais pouvant être dangereux au retour si on n'est pas vigilant !
Mon repérage s'est arrêté sur cette route des crêtes, je tenterai de vous analyser l'intégralité de la course comme je l'avais fait l'année dernière. Mon analyse avait d'ailleurs donné des indications au vainqueur du petit parcours (qui ne connaissait pas le tracé) ... aurais-je autant de succès cette année ?
Le col de la croix du ban se monte mieux que dans mes souvenirs : il me semblait que la route était étroite et qu'il y avait quelques trous ... hier j'ai pu constater qu'on y tient à 5 de front, que la pente (en dehors du 1er kilomètre) est très roulante, et que le goudron y est plutôt bon ! A mon avis, ce col permettra de décanter les éléments les plus faibles n'ayant pas supporté un départ rapide, mais ne devrait pas permettre de faire une réelle sélection. Autrefois seulement une vingtaine de coureurs basculaient en tête de course, cette année ils devraient être beaucoup plus nombreux et les écarts derrière seront minimes, ce qui permettra un regroupement un peu plus loin. Le col de la croix du ban, placé si près du départ, devrait simplement piéger les coureurs mal placés qui seront obligés de jouer des coudes pour remonter, et éliminer les concurrents les plus faibles. La pente n'est pas assez sévère ni assez longue pour permettre une vrai sélection.
La descente du col de la croix du ban ne présente aucun piège ni danger : aucun virage trop sinueux, aucun trou dans le goudron, ... aucun piège quand on est vigilant et qu'on lève la tête pour regarder et analyser les virages. Le goudron y est légèrement plus granuleux, la pente n'est pas assez forte pour qu'on puisse se mettre en position de l'oeuf et ne pas pédaler. Je pense que la descente permettra à certains éléments ayant basculé avec peu de retard de rentrer sur l'arrière du peloton de tête.
En bas de la descente, il y a 4km de creux et bosses pour rejoindre le pied du col de la Luère. La route y est très large sauf lors de la traversée de 2 petits villages où elle se resserre de manière assez surprenante. Un large peloton peut y passer sans problème, le goudron y est en excellent état et les routes sont larges et dégagées. A mon avis le peloton devrait légèrement lever le pied sur cette portion (j'ai bien dit légèrement, car en course ça ne se relève jamais vraiment) avant d'entamer la vrai bataille dans la Luère.
Après une dizaine de kilomètres de course, le juge de paix du petit parcours devrait être le col de la Luère : malgré un regravillonage l'été dernier afin d'améliorer la qualité du bitume, la route reste exigeante. La route y est très large et il ne devrait y avoir aucun problème de bouchon cette fois ... personne ne se fera gêner quand le rythme s'accélérera car la route permet de rouler à 6 de front ... et que ça devrait rouler en file indienne ! Je peux garantir que ceux qui ne basculeront pas dans le wagon de tête ne reverront plus l'avant de la course. Les groupes seront figés et ne devraient plus bouger (sauf défaillance physique, comme ça avait été mon cas il y a 2ans) car ensuite il y a 30km très roulants sans difficulté. Pour en revenir au col de la Luère, le col est atteint au bout de 3km mais la route continue de grimper pendant 750m après le panneau : la pente y est légèrement moindre mais ça grimpe quand même ... et quand on ne s'y attends pas ça décourage et c'est souvent sur ce genre de chose qu'on perd du temps.
Une fois sur la route des crêtes, la route est en faux plat et les différents pelotons devraient mettre en place des relais sur 2 files, se livrant un combat à distance afin de stabiliser les écarts. La course pour la victoire du petit parcours, à mon avis, sera déjà jouée car un groupe d'une vingtaine de coureurs y prendra le large et je doute qu'ils soient tous revus. Néanmoins les écarts seront assez faibles, plus faibles qu'autrefois quand l'écrémage se réalisait avant le premier col (la croix du ban), et que la Luère servait non pas à faire la décision mais à augmenter les écarts. Attention néanmoins sur la route des crêtes : j'ai repéré plusieurs trous assez importants du côté gauche de la route, ne gênant donc pas à l'aller mais pouvant être dangereux au retour si on n'est pas vigilant !
Mon repérage s'est arrêté sur cette route des crêtes, je tenterai de vous analyser l'intégralité de la course comme je l'avais fait l'année dernière. Mon analyse avait d'ailleurs donné des indications au vainqueur du petit parcours (qui ne connaissait pas le tracé) ... aurais-je autant de succès cette année ?
lundi 5 avril 2010
Monts du Lyonnais et Beaujolais
Au programme cycliste de ce beau lundi férié ensoleillé, il y avait une longue sortie bosselée. Mon terrain de jeu du jour ? Les monts d'or, les monts du Lyonnais, les monts du Matin et les Monts du Beaujolais. Pour ce qui concerne les bosses, les 3 derniers massifs en sont plutôt bien dotés : des courtes et des longues, des pentes douces et d'autre très sévères ... un bac à sable varié idéal pour tout cycliste !
Je me suis échauffé dans les monts d'or, tranquillement, afin de rejoindre directement les mont du Lyonnais par la route la plus courte et la plus agréable (peu fréquentée et avec une belle vue). Le cardio montait rapidement dans les tours dès que je faisais le moindre effort, probablement que la sortie d'hier n'était pas encore digérée, mais redescendait tout aussi rapidement dès que je levais le pied.
Une fois à Polionnay, je me suis livré à une reconnaissance du début du parcours des 1000Bosses (mes conclusions dans l'article de demain) : j'ai grimpé à un gros tempo le col de la croix de part, j'ai continué le parcours jusqu'au pied du col de la Luère que j'ai monté tranquillement afin de me ménager, j'ai poursuivi l'itinéraire jusqu'au col de Malval où j'ai quitté l'itinéraire de la course pour plonger dans la vallée de la Brévène via Courzieu.
J'ai descendu la vallée de la Brévène jusqu'à St Bel, puis me suis engagé dans les monts du Matin : la route entre Savigny et St romain de Popey offre toujours un long point de vue magnifique, c'est une route que j'adore emprunter les jours où il fait beau tant les paysages qu'elle offre valent le coup d'oeil ! J'ai levé le pied afin d'écouter le champ des oiseaux et le bruit des nombreux ruisseaux, profiter de la vue et des fleurs naissantes y compris sur les arbres fruitiers, respirer l'odeur des champs au printemps, ... et car je commençais à fatiguer.
Après avoir posé mes roues sur 3 massifs différents, je me suis engagé sur un 4ème : le Beaujolais. J'ai testé une route que je n'avais jamais repéré sur les cartes jusqu'à présent, permettant de relier directement Le Bois d'Oingt à Moiré. Cette route est étroite, son début est en mauvais état mais ensuite le goudron y est correct, et surtout elle possède un passage de 800m avec des pentes hallucinantes ! Je ne m'attendais vraiment pas à de telles pentes ! Habituellement, les gens plaisantent car j'ai un plateau de 30 dont je ne me sers jamais mais que je conserve "en cas de secours". On me dit souvent que vu ma morphologie avec un 30x23 je dois être capable de "grimper aux arbres" ... là je peux vous assurer que j'étais content de l'avoir, et que j'aurais même aimé avoir un 25 à l'arrière. Je compte désormais changer le dicton et annoncer maintenant que mon braquet ne me permet non pas de grimper aux arbres mais aux vignes ! J'ai rejoint les quais de Saône via le raidard de Lachassagne (celui quand on vient de Frontenas ou Alix) qui m'a semblé facile comparé à ce que je venais de grimper ...
J'ai terminé ma sortie par 20km de décontraction en tournant les jambes sur les quais de Saône. J'ai fini très fatigué, mais content des paysages que j'ai vu tout le long de la sortie.
Je me suis échauffé dans les monts d'or, tranquillement, afin de rejoindre directement les mont du Lyonnais par la route la plus courte et la plus agréable (peu fréquentée et avec une belle vue). Le cardio montait rapidement dans les tours dès que je faisais le moindre effort, probablement que la sortie d'hier n'était pas encore digérée, mais redescendait tout aussi rapidement dès que je levais le pied.
Une fois à Polionnay, je me suis livré à une reconnaissance du début du parcours des 1000Bosses (mes conclusions dans l'article de demain) : j'ai grimpé à un gros tempo le col de la croix de part, j'ai continué le parcours jusqu'au pied du col de la Luère que j'ai monté tranquillement afin de me ménager, j'ai poursuivi l'itinéraire jusqu'au col de Malval où j'ai quitté l'itinéraire de la course pour plonger dans la vallée de la Brévène via Courzieu.
J'ai descendu la vallée de la Brévène jusqu'à St Bel, puis me suis engagé dans les monts du Matin : la route entre Savigny et St romain de Popey offre toujours un long point de vue magnifique, c'est une route que j'adore emprunter les jours où il fait beau tant les paysages qu'elle offre valent le coup d'oeil ! J'ai levé le pied afin d'écouter le champ des oiseaux et le bruit des nombreux ruisseaux, profiter de la vue et des fleurs naissantes y compris sur les arbres fruitiers, respirer l'odeur des champs au printemps, ... et car je commençais à fatiguer.
Après avoir posé mes roues sur 3 massifs différents, je me suis engagé sur un 4ème : le Beaujolais. J'ai testé une route que je n'avais jamais repéré sur les cartes jusqu'à présent, permettant de relier directement Le Bois d'Oingt à Moiré. Cette route est étroite, son début est en mauvais état mais ensuite le goudron y est correct, et surtout elle possède un passage de 800m avec des pentes hallucinantes ! Je ne m'attendais vraiment pas à de telles pentes ! Habituellement, les gens plaisantent car j'ai un plateau de 30 dont je ne me sers jamais mais que je conserve "en cas de secours". On me dit souvent que vu ma morphologie avec un 30x23 je dois être capable de "grimper aux arbres" ... là je peux vous assurer que j'étais content de l'avoir, et que j'aurais même aimé avoir un 25 à l'arrière. Je compte désormais changer le dicton et annoncer maintenant que mon braquet ne me permet non pas de grimper aux arbres mais aux vignes ! J'ai rejoint les quais de Saône via le raidard de Lachassagne (celui quand on vient de Frontenas ou Alix) qui m'a semblé facile comparé à ce que je venais de grimper ...
J'ai terminé ma sortie par 20km de décontraction en tournant les jambes sur les quais de Saône. J'ai fini très fatigué, mais content des paysages que j'ai vu tout le long de la sortie.
dimanche 4 avril 2010
Sortie rythmée
Je suis allé rouler 2 heures ce matin : je n'ai pas pu faire plus car le midi j'avais un repas de famille. Quitte à rouler peu, autant rouler bien : j'ai donc fait une sortie rythmée afin de simuler une course.
Je me suis échauffé sur 10km puis ai entamé ma séance de travail : j'ai effectué des phases à bloc pendant des laps de temps allant de 14 minutes (la première séquence, pour simuler un départ) à 45 secondes (pour simuler une accélération franche mais non suivie) ... en variant les temps, tantôt courts tantôt plus longs. Entre ces phases, je faisais récupérais quelques minutes à 145bpm (là encore je variais les temps de récupération entre 1 et 5 minutes) alors que mes phases de travail étaient toujours dans une zone cardiaque supérieure à 170bpm.
Je me suis donné sans retenue : j'ai réalisé un travail intense proche de mes limites physiques actuelles. C'était dur mais sur la fin, avec un petit vent favorable, les vitesses affichées par mon compteur me donnaient un large sourire. Les 10 derniers kilomètres, pour décompresser, étaient vraiment agréables car j'avais une réelle impression d'aisance et de facilité.
Je me suis échauffé sur 10km puis ai entamé ma séance de travail : j'ai effectué des phases à bloc pendant des laps de temps allant de 14 minutes (la première séquence, pour simuler un départ) à 45 secondes (pour simuler une accélération franche mais non suivie) ... en variant les temps, tantôt courts tantôt plus longs. Entre ces phases, je faisais récupérais quelques minutes à 145bpm (là encore je variais les temps de récupération entre 1 et 5 minutes) alors que mes phases de travail étaient toujours dans une zone cardiaque supérieure à 170bpm.
Je me suis donné sans retenue : j'ai réalisé un travail intense proche de mes limites physiques actuelles. C'était dur mais sur la fin, avec un petit vent favorable, les vitesses affichées par mon compteur me donnaient un large sourire. Les 10 derniers kilomètres, pour décompresser, étaient vraiment agréables car j'avais une réelle impression d'aisance et de facilité.
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