Il y a une semaine, j'ai découvert que les "courses au soleil" (des compétitions au plus haut niveau amateur), rebaptisées "février catalan" pour cette année 2015, étaient annulées moins d'un mois avant leur organisation. En découvrant leur annulation, j'ai découvert que cette année ces épreuves étaient organisées sous forme de cyclosportive mais avec une participation uniquement composée de clubs de DN (les clubs ayant les meilleurs cyclistes français).
Une cyclosportive, c'est une épreuve ouverte à tout le monde (ou presque) : tous les niveaux s'y affrontent, des coursiers chevronnés (certains professionnels y participent occasionnellement) aux randonneurs sportifs, des jeunes de 18 ans aux plus anciens (Robert Marchand, malgré ses 100 printemps révolus, participe à ce genre d'épreuve). Une épreuve "Elite", contrairement aux cyclosportives, nécessite un certain niveau pour y participer : seuls les coureurs amateurs de premier plan peuvent y participer ... un cycliste professionnel ou un randonneur sportif ne peuvent pas s'y engager. Il s'agit de deux types d'épreuves totalement opposés.
Je me suis alors demandé pourquoi un organisateur de courses Elites s'était tourné vers une organisation de cyclosportive mais avec une sélection de coureurs. Pourquoi organiser une course théoriquement ouverte à tout le monde mais en sélectionnant ensuite les participants ? Ce choix semble particulièrement étrange à première vue.
La réponse saute aux yeux quand on consulte le prix réclamé par le comité régional et le comité national de la FFC. La page 7 du tarif général de la FFC indique que pour organiser une course Elite, il faut verser un droit de 1448€ à la FFC. Pour l'organisation d'un cyclosportive, la page 8 indique qu'il ne faut reverser que 480€. Une différence de près de 1000€ qui me semble non négligeable pour n'importe quel organisateur. Sans compter qu'en plus de ces droits d'organisation, l'organisation d'une épreuve Elite nécessite un cadre plus strict qu'une cyclosportive : par exemple le nombre de commissaires et leur qualification n'est pas le même.
Les épreuves du Février Catalan ont été annulées pour une raison bête : l'organisateur n'a pas inclus ces épreuves dans le calendrier des cyclosportives. Ce calendrier permet à tous les cyclistes de savoir quelles sont les cyclosportives organisées en France : ces épreuves étant ouvertes à tout le monde, tout cycliste aurait pu demander à y participer. En n'inscrivant pas son épreuve sur ce calendrier, l'organisateur pouvait plus facilement déguiser son épreuve cyclosportive en épreuve Elite à l'accès restreint. A l'avenir, d'autres organisateurs d'épreuves Elites pourraient suivre le mouvement : en publiant leur épreuve au calendrier des cyclosportives mais en rédigeant un règlement d'épreuve leur permettant de sélectionner les participants, ils pourront s'affranchir de frais importants.
Depuis dix ans, les épreuves disparaissent les unes après les autres quel que soit leur statut : une randonnée comme la Levallois-Honfleur vient d'annoncer sa fin par manque de bénévoles, le Grand Prix de Lillers (une épreuve professionnelle) n'aura pas lieu faute de moyens financiers, parfois il s'agit de problèmes d'infrastructures (trop d'aménagements routiers qui rendent les parcours dangereux) ... il semble urgent que la FFC se penche sur les problèmes que rencontrent les organisateurs. J'ai remarqué que plus de la moitié des épreuves que j'ai disputé lors de mes saisons 2006 et 2007 n'existaient plus en 2014. D'autres épreuves ont vu le jour, mais les nouvelles épreuves ne sont pas aussi nombreuses que celles qui disparaissent.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
samedi 31 janvier 2015
mercredi 28 janvier 2015
Sortie sur pignon fixe
Lundi matin, mon médecin m'a indiqué après examen que je pouvais reprendre la pratique de mon loisir favori. La seule condition à respecter est de reprendre en douceur et en souplesse, afin de remettre une charge raisonnable sur ma cheville.
Hier soir, j'ai fait quelques minutes de Home-Trainer. Quand je dis "quelques minutes", c'était bien le cas puisqu'on peut les compter sur les doigts d'une seule main. J'ai simplement vérifié l'indexation du dérailleur arrière par rapport à ma cassette, et le fait que mes nouvelles pédales fonctionnaient bien avec mes cales actuelles. Tout marchait, je n'ai pas eu envie de faire une vraie séance de Home-Trainer (d'autant plus que j'étais encore en jean + polo) donc j'ai stoppé mon activité rapidement.
Ce mercredi après-midi, j'ai enfourché ma monture pour rejoindre le Lyon Sprint Evolution et reprendre mon habituel poste d'encadrant auprès des jeunes partageant la même passion que moi. Après m'être équipé contre le froid, j'ai enfourché mon destrier, mis quelques coups de pédale et j'ai voulu changer de vitesse. Il a refusé. J'ai réessayé plusieurs fois en vain. Pourtant, hier soir à 18h il fonctionnait sans soucis et son niveau de charge était vert (donc plus de 60%). Il a passé la nuit dans ma cuisine, avec une température régulée et sans humidité, sans tremblement de terre ou quoi que ce soit ... et pourtant aujourd'hui à peine parti (moins de 100m) voila qu'il ne fonctionnait plus. Comment est-ce possible ? Tant pis, étant sur le 39x17, je me suis dit que je devrais pouvoir encadrer le groupe des minimes en pignon fixe.
Cette semaine, j'ai donc encadré pour la première fois le groupe des minimes. J'avais l'habitude du groupe des cadets puis de celui de cyclocross ... mais pour une reprise sans forcer, le groupe des minimes me correspondait mieux. On est parti à 13 : 9 jeunes et 4 encadrants ... un taux largement supérieur à ce que prévoit la réglementation (1 encadrant pour 6 enfants). A 4, pour sécuriser la route (aux intersections, dans les ronds points ou pour forcer les véhicules à s'écarter quand ils doublent) c'est plus facile. Ca n'a pas empêché un bus de nous forcer le passage comme un porc : un bus articulé de 18m de longueur et 19 tonnes à vide face à un groupe d'enfants de 13 ans ... devinez qui gagne ? Le bus, évidemment !
Le groupe a effectué différents exercices, sous l'oeil vigilant de Christophe qui veillait à ce que chacun travaille selon son niveau et non selon le niveau des autres. Comme il l'a rappelé, le but n'est pas d'être le 1er en haut mais de faire l'exercice demandé. Pour ma part, en pignon fixe, j'ai fait un peu ce que j'ai pu pour suivre le groupe : à 40km/h, sur un braquet de 39x17, il faut une sacré vélocité pour suivre ! Bon, j'ai souvent été devant à mener le groupe pour réguler la vitesse et tenter de garder un groupe compact. J'étais souvent au delà des 150tr/min et souvent en roue libre aussi car tenir une telle cadence pendant plusieurs minutes est compliqué. La séance pour moi a finalement respecté la thématique que je m'étais fixée pour cet hiver : travailler la cadence.
On a scindé le groupe en deux un peu avant d'arriver au Mas Riller. Avec Hervé, nous avons accompagné les 3 plus forts du groupe afin de leur faire faire une montée supplémentaire, tandis que les autres sont restés sur le plateau en haut sous la direction de Christophe et de Bruno. La bosse prévue n'a pas été de tout repos : 800m à 10,6% avec un passage de 200m à 19% incluant un virage dépassant les 25%. En 39x17, je suis arrivé en haut avec les cuisses qui brulaient. Une telle pente, je préfère la descendre sur des skis que la grimper sur un vélo.
On a retrouvé le reste du groupe, on a effectué un dernier exercice puis on est rentré tous ensemble. Après le débriefing avec les autres éducateurs, je suis rentré chez moi en compagnie d'Olivier (avec qui j'avais déjà effectué le trajet aller). Ca m'a fait un petit peu moins de 60 kilomètres en pignon fixe, avec une grosse cadence de pédalage. Je n'ai pas eu de douleur, je vais pouvoir poursuivre ma reprise en douceur dans les jours qui viennent.
ERRATUM : on m'a fait remarqué que j'avais confondu pignon fixe avec Single Speed. En effet, un pignon fixe n'a pas de roue libre tandis que dans mon cas j'en avais une ... j'étais donc en single speed et non en véritable pignon fixe.
Consulter notre parcours.
Hier soir, j'ai fait quelques minutes de Home-Trainer. Quand je dis "quelques minutes", c'était bien le cas puisqu'on peut les compter sur les doigts d'une seule main. J'ai simplement vérifié l'indexation du dérailleur arrière par rapport à ma cassette, et le fait que mes nouvelles pédales fonctionnaient bien avec mes cales actuelles. Tout marchait, je n'ai pas eu envie de faire une vraie séance de Home-Trainer (d'autant plus que j'étais encore en jean + polo) donc j'ai stoppé mon activité rapidement.
Ce mercredi après-midi, j'ai enfourché ma monture pour rejoindre le Lyon Sprint Evolution et reprendre mon habituel poste d'encadrant auprès des jeunes partageant la même passion que moi. Après m'être équipé contre le froid, j'ai enfourché mon destrier, mis quelques coups de pédale et j'ai voulu changer de vitesse. Il a refusé. J'ai réessayé plusieurs fois en vain. Pourtant, hier soir à 18h il fonctionnait sans soucis et son niveau de charge était vert (donc plus de 60%). Il a passé la nuit dans ma cuisine, avec une température régulée et sans humidité, sans tremblement de terre ou quoi que ce soit ... et pourtant aujourd'hui à peine parti (moins de 100m) voila qu'il ne fonctionnait plus. Comment est-ce possible ? Tant pis, étant sur le 39x17, je me suis dit que je devrais pouvoir encadrer le groupe des minimes en pignon fixe.
Cette semaine, j'ai donc encadré pour la première fois le groupe des minimes. J'avais l'habitude du groupe des cadets puis de celui de cyclocross ... mais pour une reprise sans forcer, le groupe des minimes me correspondait mieux. On est parti à 13 : 9 jeunes et 4 encadrants ... un taux largement supérieur à ce que prévoit la réglementation (1 encadrant pour 6 enfants). A 4, pour sécuriser la route (aux intersections, dans les ronds points ou pour forcer les véhicules à s'écarter quand ils doublent) c'est plus facile. Ca n'a pas empêché un bus de nous forcer le passage comme un porc : un bus articulé de 18m de longueur et 19 tonnes à vide face à un groupe d'enfants de 13 ans ... devinez qui gagne ? Le bus, évidemment !
Le groupe a effectué différents exercices, sous l'oeil vigilant de Christophe qui veillait à ce que chacun travaille selon son niveau et non selon le niveau des autres. Comme il l'a rappelé, le but n'est pas d'être le 1er en haut mais de faire l'exercice demandé. Pour ma part, en pignon fixe, j'ai fait un peu ce que j'ai pu pour suivre le groupe : à 40km/h, sur un braquet de 39x17, il faut une sacré vélocité pour suivre ! Bon, j'ai souvent été devant à mener le groupe pour réguler la vitesse et tenter de garder un groupe compact. J'étais souvent au delà des 150tr/min et souvent en roue libre aussi car tenir une telle cadence pendant plusieurs minutes est compliqué. La séance pour moi a finalement respecté la thématique que je m'étais fixée pour cet hiver : travailler la cadence.
On a scindé le groupe en deux un peu avant d'arriver au Mas Riller. Avec Hervé, nous avons accompagné les 3 plus forts du groupe afin de leur faire faire une montée supplémentaire, tandis que les autres sont restés sur le plateau en haut sous la direction de Christophe et de Bruno. La bosse prévue n'a pas été de tout repos : 800m à 10,6% avec un passage de 200m à 19% incluant un virage dépassant les 25%. En 39x17, je suis arrivé en haut avec les cuisses qui brulaient. Une telle pente, je préfère la descendre sur des skis que la grimper sur un vélo.
On a retrouvé le reste du groupe, on a effectué un dernier exercice puis on est rentré tous ensemble. Après le débriefing avec les autres éducateurs, je suis rentré chez moi en compagnie d'Olivier (avec qui j'avais déjà effectué le trajet aller). Ca m'a fait un petit peu moins de 60 kilomètres en pignon fixe, avec une grosse cadence de pédalage. Je n'ai pas eu de douleur, je vais pouvoir poursuivre ma reprise en douceur dans les jours qui viennent.
ERRATUM : on m'a fait remarqué que j'avais confondu pignon fixe avec Single Speed. En effet, un pignon fixe n'a pas de roue libre tandis que dans mon cas j'en avais une ... j'étais donc en single speed et non en véritable pignon fixe.
Consulter notre parcours.
Libellés :
LSE
mardi 27 janvier 2015
[Test] Collant d'échauffement SpotCross de Poli
La société Poli m'a envoyé la nouvelle version du collant d'échauffement SpotCross afin de recueillir mon avis sur leur produit. Le SpotCross est principalement prévu pour l'échauffement avant un cyclocross (ou une épreuve VTT).
Quand Poli m'a contacté, la première question que je me suis posé (et que vous devez probablement vous poser) est "qu'est-ce qu'un collant d'échauffement ?". Le premier détail : contrairement à un cuissard, un collant d'échauffement n'a pas de peau de chamois. Quand on s'échauffe avec un cuissard long au dessus d'un cuissard court, on se retrouve avec deux peaux de chamois qui se superposent ... ce qui est inconfortable. Le seconde détail, c'est que deux fermetures éclair, une le long de chaque jambe, permettent d'enlever le collant sans avoir à retirer ses chaussures. Le collant d'échauffement se retire un peu comme un blouson : on ouvre la fermeture éclair sur toute la longueur du vêtement pour faciliter son retrait. Quand on utilise un cuissard long au dessus du court, il faut enlever ses chaussures avant d'enlever la couche portée pendant l'échauffement, ce qui implique de la retirer plusieurs minutes avant le départ.
Quand j'ai reçu le colis, la première chose qui m'a frappée c'est la qualité du produit. Le collant était dans un emballage soigné, je l'ai retiré et j'ai vérifié toutes les coutures. J'ai l'habitude, pour chaque vêtement, de rechercher minutieusement les petits fils qui dépassent ... en général, plus il y a de fils qui traînent, moins la qualité du vêtement est bonne. Ici, la finition était absolument impeccable puisque je n'ai rien trouvé, ce qui ne m'était jamais arrivé jusqu'à présent. En le manipulant longuement, à la recherche du moindre défaut, j'ai remarqué que le tissu utilisé était doux et épais. Il était agréable au toucher, ce qui est un plus même si j'avoue que certains de mes vêtements (notamment les vestes thermiques) sont râpeux mais terriblement efficaces.
A l'utilisation, ce produit se révèle aussi agréable qu'au toucher. Une fois enfilé avant de partir s'échauffer, on se sent au chaud même s'il fait froid. Je l'ai testé dans diverses conditions, de 0° à 10° (sans rentrer dans des températures négatives) et je n'ai jamais eu froid. La protection contre le froid est parfaitement efficace, ce qui permet de s'échauffer progressivement et de garder ses jambes au chaud jusqu'aux dernières minutes avant le départ. Quand le coup d'envoi va être donné, il faut moins de 10 secondes pour le retirer grâce aux fermetures éclair situées le long de chaque jambe ... si on a une crevaison juste avant le départ et qu'on arrive un peu en retard sur la grille, le retirer ne fait pas perdre de temps.
Quand Poli m'a contacté, la première question que je me suis posé (et que vous devez probablement vous poser) est "qu'est-ce qu'un collant d'échauffement ?". Le premier détail : contrairement à un cuissard, un collant d'échauffement n'a pas de peau de chamois. Quand on s'échauffe avec un cuissard long au dessus d'un cuissard court, on se retrouve avec deux peaux de chamois qui se superposent ... ce qui est inconfortable. Le seconde détail, c'est que deux fermetures éclair, une le long de chaque jambe, permettent d'enlever le collant sans avoir à retirer ses chaussures. Le collant d'échauffement se retire un peu comme un blouson : on ouvre la fermeture éclair sur toute la longueur du vêtement pour faciliter son retrait. Quand on utilise un cuissard long au dessus du court, il faut enlever ses chaussures avant d'enlever la couche portée pendant l'échauffement, ce qui implique de la retirer plusieurs minutes avant le départ.
Quand j'ai reçu le colis, la première chose qui m'a frappée c'est la qualité du produit. Le collant était dans un emballage soigné, je l'ai retiré et j'ai vérifié toutes les coutures. J'ai l'habitude, pour chaque vêtement, de rechercher minutieusement les petits fils qui dépassent ... en général, plus il y a de fils qui traînent, moins la qualité du vêtement est bonne. Ici, la finition était absolument impeccable puisque je n'ai rien trouvé, ce qui ne m'était jamais arrivé jusqu'à présent. En le manipulant longuement, à la recherche du moindre défaut, j'ai remarqué que le tissu utilisé était doux et épais. Il était agréable au toucher, ce qui est un plus même si j'avoue que certains de mes vêtements (notamment les vestes thermiques) sont râpeux mais terriblement efficaces.
A l'utilisation, ce produit se révèle aussi agréable qu'au toucher. Une fois enfilé avant de partir s'échauffer, on se sent au chaud même s'il fait froid. Je l'ai testé dans diverses conditions, de 0° à 10° (sans rentrer dans des températures négatives) et je n'ai jamais eu froid. La protection contre le froid est parfaitement efficace, ce qui permet de s'échauffer progressivement et de garder ses jambes au chaud jusqu'aux dernières minutes avant le départ. Quand le coup d'envoi va être donné, il faut moins de 10 secondes pour le retirer grâce aux fermetures éclair situées le long de chaque jambe ... si on a une crevaison juste avant le départ et qu'on arrive un peu en retard sur la grille, le retirer ne fait pas perdre de temps.
Libellés :
Cyclocross,
Matériel,
Tests
dimanche 25 janvier 2015
Le retour du Di2 (après panne)
Lors de ma dernière sortie, le 10 janvier, j'avais terminé ma ballade sans pouvoir changer de vitesse. Mon vélo actuel, que j'utilise depuis la fin juillet 2014, est équipé d'un dérailleur électrique Shimano Ultegra Di2 qui ne fonctionnait plus.
Il faut savoir que quand un dérailleur électrique n'a plus de batterie, il se place automatiquement sur le petit plateau et vous permet de ne changer plus que les vitesses à l'arrière pendant à peu près 500 kilomètres (largement suffisant pour rentrer chez soi en principe). Le changement de vitesse à l'arrière est moins énergivore qu'un changement de plateau.
Dans mon cas, la panne est arrivée d'un coup. Ce n'était pas une décharge de batterie : j'ai passé le petit plateau pour passer deux ralentisseurs en légère montée, j'ai basculé dans une descente et quand j'ai voulu changer de vitesse plus rien ne fonctionnait. La batterie avait été chargée un mois avant, elle était loin d'être déchargée d'autant plus que j'utilisais principalement mon vélo de cross.
J'ai testé moi-même les composants un par un pour détecter celui qui posait soucis, sans succès. Pensant que le problème venait d'une défaillance de la batterie, je me suis rendu chez materiel-velo (chez qui j'avais acheté le groupe électrique) pour valider mon hypothèse et faire jouer la garantie si besoin. Mon hypothèse s'est révélée fausse puisqu'une autre batterie ne permettait pas à mon vélo de fonctionner. Ils ont testé eux aussi les composants un par un sans trouver de défaut; Le boitier de test de Shimano indiquait que tout allait bien ... pourtant rien ne fonctionnait.
J'ai fini par confier mon vélo à mon ami Rémy, qui avait effectué le montage du groupe, afin d'avoir son avis. Il a entièrement démonté le système et a trouvé l'origine du problème : un peu d'humidité s'était infiltrée au niveau du boitier électronique de jonction situé au dessus du pédalier. Cette humidité laissait passer les courants de faible puissance de l'outil de diagnostic, mais générait un court-circuit sur les courants plus forts (pour l'alimentation des dérailleurs). Rémy a modifié les connectiques et déplacé ce boitier afin de le placer en haut du tube de selle. A cet endroit, il sera d'une part moins soumis à l'humidité et d'autre part plus facilement accessible.
Les dérailleurs électriques offrent un certain nombre d'avantages (on peut programmer chaque commande pour personnaliser l'action qu'elle réalise, on peut régler son dérailleur en roulant et sans outil, ...) mais en cas de panne, ce n'est pas aussi simple qu'avec un câble en acier reliant directement la manette au dérailleur. Les câbles en acier n'avaient que 2 "pannes" possibles : la coupure (assez rare sur un vélo bien entretenu) et le blocage dans les gaines en téflon (n'y injectez pas n'importe quel lubrifiant, sinon il se transforme en pâte qui bloquera le câble dans la gaine). Ces deux problèmes étaient simples à diagnostiquer et à réparer. Cependant, les pannes avec des dérailleurs électriques restent rares, aussi rares que les pannes avec des dérailleurs mécaniques.
Il faut savoir que quand un dérailleur électrique n'a plus de batterie, il se place automatiquement sur le petit plateau et vous permet de ne changer plus que les vitesses à l'arrière pendant à peu près 500 kilomètres (largement suffisant pour rentrer chez soi en principe). Le changement de vitesse à l'arrière est moins énergivore qu'un changement de plateau.
Dans mon cas, la panne est arrivée d'un coup. Ce n'était pas une décharge de batterie : j'ai passé le petit plateau pour passer deux ralentisseurs en légère montée, j'ai basculé dans une descente et quand j'ai voulu changer de vitesse plus rien ne fonctionnait. La batterie avait été chargée un mois avant, elle était loin d'être déchargée d'autant plus que j'utilisais principalement mon vélo de cross.
J'ai testé moi-même les composants un par un pour détecter celui qui posait soucis, sans succès. Pensant que le problème venait d'une défaillance de la batterie, je me suis rendu chez materiel-velo (chez qui j'avais acheté le groupe électrique) pour valider mon hypothèse et faire jouer la garantie si besoin. Mon hypothèse s'est révélée fausse puisqu'une autre batterie ne permettait pas à mon vélo de fonctionner. Ils ont testé eux aussi les composants un par un sans trouver de défaut; Le boitier de test de Shimano indiquait que tout allait bien ... pourtant rien ne fonctionnait.
J'ai fini par confier mon vélo à mon ami Rémy, qui avait effectué le montage du groupe, afin d'avoir son avis. Il a entièrement démonté le système et a trouvé l'origine du problème : un peu d'humidité s'était infiltrée au niveau du boitier électronique de jonction situé au dessus du pédalier. Cette humidité laissait passer les courants de faible puissance de l'outil de diagnostic, mais générait un court-circuit sur les courants plus forts (pour l'alimentation des dérailleurs). Rémy a modifié les connectiques et déplacé ce boitier afin de le placer en haut du tube de selle. A cet endroit, il sera d'une part moins soumis à l'humidité et d'autre part plus facilement accessible.
Les dérailleurs électriques offrent un certain nombre d'avantages (on peut programmer chaque commande pour personnaliser l'action qu'elle réalise, on peut régler son dérailleur en roulant et sans outil, ...) mais en cas de panne, ce n'est pas aussi simple qu'avec un câble en acier reliant directement la manette au dérailleur. Les câbles en acier n'avaient que 2 "pannes" possibles : la coupure (assez rare sur un vélo bien entretenu) et le blocage dans les gaines en téflon (n'y injectez pas n'importe quel lubrifiant, sinon il se transforme en pâte qui bloquera le câble dans la gaine). Ces deux problèmes étaient simples à diagnostiquer et à réparer. Cependant, les pannes avec des dérailleurs électriques restent rares, aussi rares que les pannes avec des dérailleurs mécaniques.
samedi 24 janvier 2015
L'oubli du tracé 2015 du Tour de France
Le Tour de France 2015 partira des Pays-Bas. De la ville d'Utrecht, pour être précis. La plus grande course cycliste du monde (du moins, la plus télévisée) passera deux jours dans la monarchie néerlandaise avant de passer deux journées sur le territoire belge. Le territoire belge sera d'abord parcouru de haut en bas avant d'être parcouru d'est en ouest.
L'année 2015 marquera le bicentenaire de la bataille de Waterloo. Notez que la bataille de Waterloo n'a pas eu lieu à Waterloo : ce petit village était le quartier général anglais, largement à l'arrière du champ de bataille. La bataille a pris ce nom car c'est du quartier général anglais qu'est partie la nouvelle de la victoire ... en France, elle a d'abord été enseignée comme "défaite de Mont Saint-Jean" (le lieu effectif de l'affrontement) avant de reprendre le nom anglais.
Le monument le plus célèbre est le lion de Waterloo (situé à Braîne l'alleud, sur l'aile nord-ouest du champ de bataille). Ce monument a été construit par les Pays-Bas à l'endroit où combattait son armée (alliée de l'Angleterre) et où le prince en personne, engagé dans la bataille au milieu de ses troupes, a reçu une balle dans l'épaule.
Le Tour de France aime mettre en valeur certains événements historiques lors des anniversaires. Le tracé 2014 s'était rendu sur plusieurs lieux liés à la 1ère guerre mondiale. Le tracé 2015 fêtera les 40 ans de la victoire de Bernard Thévenet ... mais a oublié le bicentenaire d'une bataille qui a façonné l'Europe. Ils vont passer à quelques kilomètres du champ de bataille, à quelques kilomètres du monument érigé par les Pays-Bas quatre jours après être partis de ce pays.
L'année 2015 marquera le bicentenaire de la bataille de Waterloo. Notez que la bataille de Waterloo n'a pas eu lieu à Waterloo : ce petit village était le quartier général anglais, largement à l'arrière du champ de bataille. La bataille a pris ce nom car c'est du quartier général anglais qu'est partie la nouvelle de la victoire ... en France, elle a d'abord été enseignée comme "défaite de Mont Saint-Jean" (le lieu effectif de l'affrontement) avant de reprendre le nom anglais.
Le monument le plus célèbre est le lion de Waterloo (situé à Braîne l'alleud, sur l'aile nord-ouest du champ de bataille). Ce monument a été construit par les Pays-Bas à l'endroit où combattait son armée (alliée de l'Angleterre) et où le prince en personne, engagé dans la bataille au milieu de ses troupes, a reçu une balle dans l'épaule.
(Bienvenue en Belgique, LE pays de la frite !)
Le Tour de France aime mettre en valeur certains événements historiques lors des anniversaires. Le tracé 2014 s'était rendu sur plusieurs lieux liés à la 1ère guerre mondiale. Le tracé 2015 fêtera les 40 ans de la victoire de Bernard Thévenet ... mais a oublié le bicentenaire d'une bataille qui a façonné l'Europe. Ils vont passer à quelques kilomètres du champ de bataille, à quelques kilomètres du monument érigé par les Pays-Bas quatre jours après être partis de ce pays.
mercredi 21 janvier 2015
Allo cheville bobo
J'avais l'intention de reprendre mon sport favori ce mercredi, mais je suis contraint de reporter mon retour sur selle. Ma visite chez l'ostéo m'a révélé que ma gêne à la hanche gauche trouvait son origine dans ma cheville droite ! Le corps humain et ses imbrications ...
Revenons en arrière : début juin 2014, quelques jours après avoir bouclé Bordeaux-Paris, je me râpe lourdement la peau contre le goudron après avoir tenté un dépassement totalement débile sur une voiture. Après plusieurs semaines de soins concentrés sur la peau (élément le plus visible des blessures), jusqu'à ce qu'elle se reforme (il faudra un mois à certaines zones pour retrouver de la peau !), je me suis rendu compte que ma cheville droite était enflée. Mon médecin m'a dit que c'était un oedème qui tardait à se résorber, m'a dit d'appliquer de la glace et puis voila.
Ma cheville a retrouvé un aspect quasi normal après 6 semaines, ce qui m'a permis de reprendre ma passion. Malgré une apparence quasi-normale, la cheville n'était pas vraiment rétablie : quand l'ostéo l'a "libérée", je l'ai entendue me crier dessus ... pendant plusieurs dizaines d'heures ! Croyez-moi, elle n'était vraiment pas contente et elle me l'a fait savoir. Une vrai furie. La cheville droite étant bridée, le bassin compensait et c'est la hanche gauche qui en a fait les frais.
Il y a quelques jours, je voulais arriver en forme lors des premières courses de l'année. Désormais, je vais m'attacher à arriver en bonne santé lors des premières courses. Je vais donc prolonger encore un peu ma convalescence, jusqu'à être complètement rétabli.
Revenons en arrière : début juin 2014, quelques jours après avoir bouclé Bordeaux-Paris, je me râpe lourdement la peau contre le goudron après avoir tenté un dépassement totalement débile sur une voiture. Après plusieurs semaines de soins concentrés sur la peau (élément le plus visible des blessures), jusqu'à ce qu'elle se reforme (il faudra un mois à certaines zones pour retrouver de la peau !), je me suis rendu compte que ma cheville droite était enflée. Mon médecin m'a dit que c'était un oedème qui tardait à se résorber, m'a dit d'appliquer de la glace et puis voila.
Ma cheville a retrouvé un aspect quasi normal après 6 semaines, ce qui m'a permis de reprendre ma passion. Malgré une apparence quasi-normale, la cheville n'était pas vraiment rétablie : quand l'ostéo l'a "libérée", je l'ai entendue me crier dessus ... pendant plusieurs dizaines d'heures ! Croyez-moi, elle n'était vraiment pas contente et elle me l'a fait savoir. Une vrai furie. La cheville droite étant bridée, le bassin compensait et c'est la hanche gauche qui en a fait les frais.
Il y a quelques jours, je voulais arriver en forme lors des premières courses de l'année. Désormais, je vais m'attacher à arriver en bonne santé lors des premières courses. Je vais donc prolonger encore un peu ma convalescence, jusqu'à être complètement rétabli.
samedi 17 janvier 2015
Retour d'expérience sur les classiques belges
Depuis 2 ou 3 mois, je reçois régulièrement des mails me demandant des informations sur les classiques flandriennes. Pour ceux qui envisagent d'en faire une ou plusieurs dans les semaines / années à venir, voici quelques informations utiles.
Si je devais choisir entre les 3 grandes classiques (le Tour des Flandres, Paris-Roubaix et Liège-Bastogne-Liège) je choisirai sans hésiter la doyenne (Liège-Bastogne-Liège). Le parcours y est le plus fatiguant (4000m de dénivelé et 280km), le paysage y est le plus diversifié et l'ambiance y est la meilleure. Le parcours du Tour des Flandres est génial, plus mythique (selon moi) mais il est moins varié qu'à Liège. De plus, les 16 000 participants génèrent des pelotons massifs qui forcent à se concentrer sur le peloton et empêchent de profiter pleinement du paysage ... ou de certaines montées de bergs, dans lesquelles des bouchons se forment et où il faut mettre pied à terre puis monter à pieds. Ca casse un peu le plaisir (voir beaucoup si on chute).
Si vous ne voulez en faire qu'une seule, je vous recommande celle de l'E3. Sa distance autour des 130 kilomètres la rend accessible à tout le monde (ou presque), sa situation fin mars assure une météo plus clémente qu'en début de mois, son parcours est proche de celui du Tour des Flandres mais cette épreuve n'a pas autant de monde que sa grande soeur. Vous pourrez passer tous les monts sur le vélo sans vous faire gêner et vous n'aurez pas de problèmes pour vous garer. Enfin, le tarif de 10€ est plus abordable que celui autour des 40€ nécessaires pour participer à l'épreuve la plus mythique de la région.
La plus belle des grandes classiques ?
Si je devais choisir entre les 3 grandes classiques (le Tour des Flandres, Paris-Roubaix et Liège-Bastogne-Liège) je choisirai sans hésiter la doyenne (Liège-Bastogne-Liège). Le parcours y est le plus fatiguant (4000m de dénivelé et 280km), le paysage y est le plus diversifié et l'ambiance y est la meilleure. Le parcours du Tour des Flandres est génial, plus mythique (selon moi) mais il est moins varié qu'à Liège. De plus, les 16 000 participants génèrent des pelotons massifs qui forcent à se concentrer sur le peloton et empêchent de profiter pleinement du paysage ... ou de certaines montées de bergs, dans lesquelles des bouchons se forment et où il faut mettre pied à terre puis monter à pieds. Ca casse un peu le plaisir (voir beaucoup si on chute).
La classique que je recommanderais ?
Si vous ne voulez en faire qu'une seule, je vous recommande celle de l'E3. Sa distance autour des 130 kilomètres la rend accessible à tout le monde (ou presque), sa situation fin mars assure une météo plus clémente qu'en début de mois, son parcours est proche de celui du Tour des Flandres mais cette épreuve n'a pas autant de monde que sa grande soeur. Vous pourrez passer tous les monts sur le vélo sans vous faire gêner et vous n'aurez pas de problèmes pour vous garer. Enfin, le tarif de 10€ est plus abordable que celui autour des 40€ nécessaires pour participer à l'épreuve la plus mythique de la région.
mardi 13 janvier 2015
[Test] Nettoyeur autonome à haute pression
A l'occasion du premier cyclocross que j'ai effectué cette saison, à Decines, j'ai découvert les nettoyeurs autonomes permettant de nettoyer son vélo sur place dès la fin de l'épreuve. Le principe du nettoyeur autonome est simple : c'est un jet à haute pression couplé avec un réservoir d'eau et une batterie. Pas besoin de branchement électrique ni à un robinet.
En rentrant des différentes classiques flamandes au printemps, qui empruntent des secteurs pavés et des "routes pour tracteur" pleines de terre, j'avais imaginé un montage basé sur un Jerrican, un Karcher et une batterie. Le montage que j'avais imaginé n'était ni pratique (l'appareil était en 3 parties), ni sans danger (une batterie et des fils à brancher avec de l'eau, c'est pas très sécurisant). La découverte de ces appareils autonomes m'a de suite inspiré.
Après avoir discuté avec plusieurs coureurs qui en utilisaient sur place à Décines et après avoir effectué mes propres recherches, j'ai constaté que 3 marques proposent exactement les mêmes modèles de produit : Aqua2Go, EasyWasher et RCP. Seules les couleurs changent d'une marque à l'autre, les caractéristiques des appareils sont identiques. Je suppose qu'il y a un seul fabriquant qui vend son produit à plusieurs distributeurs.
En rentrant des différentes classiques flamandes au printemps, qui empruntent des secteurs pavés et des "routes pour tracteur" pleines de terre, j'avais imaginé un montage basé sur un Jerrican, un Karcher et une batterie. Le montage que j'avais imaginé n'était ni pratique (l'appareil était en 3 parties), ni sans danger (une batterie et des fils à brancher avec de l'eau, c'est pas très sécurisant). La découverte de ces appareils autonomes m'a de suite inspiré.
Après avoir discuté avec plusieurs coureurs qui en utilisaient sur place à Décines et après avoir effectué mes propres recherches, j'ai constaté que 3 marques proposent exactement les mêmes modèles de produit : Aqua2Go, EasyWasher et RCP. Seules les couleurs changent d'une marque à l'autre, les caractéristiques des appareils sont identiques. Je suppose qu'il y a un seul fabriquant qui vend son produit à plusieurs distributeurs.
Libellés :
Cyclocross,
Matériel,
Tests
lundi 12 janvier 2015
Cyclocross de Francheville
A défaut d'avoir pu participer au cyclocross de Francheville, j'ai pu revivre la course grâce à la caméra embarquée de Stéphane Molto :
J'ai ainsi pu découvrir le parcours et ses quelques différences par rapport à l'an dernier : des planches ont été ajoutées dans la longue partie boisée et une planche avant de sortir du fort, les escaliers étaient obligatoires une fois sorti du fort (alors qu'autrefois on pouvait passer sur le vélo à côté des marches), une partie a été ajoutée dans les bois avant l'entrée dans le fort, ...
Si vous voulez revivre l'ensemble de la saison, grâce à la caméra de Stéphane vous pourrez découvrir l'ensemble des tracés :
J'ai ainsi pu découvrir le parcours et ses quelques différences par rapport à l'an dernier : des planches ont été ajoutées dans la longue partie boisée et une planche avant de sortir du fort, les escaliers étaient obligatoires une fois sorti du fort (alors qu'autrefois on pouvait passer sur le vélo à côté des marches), une partie a été ajoutée dans les bois avant l'entrée dans le fort, ...
Si vous voulez revivre l'ensemble de la saison, grâce à la caméra de Stéphane vous pourrez découvrir l'ensemble des tracés :
- Saint Priest : partie 1, partie 2, partie 3
- Décines : partie 1, partie 2, partie 3
- Parilly : partie 1, partie 2, partie 3
- Miribel (ASBM) : partie 1, partie 2, partie 3
- Genas : partie 1, partie 2, partie 3
- Oullins : partie 1, partie 2, partie 3, partie 4
- Miribel (VCVV) : partie 1, partie 2, partie 3
- Brignais : partie 1, partie 2, partie 3
- Francheville : partie 1, partie 2, partie 3, partie 4
Libellés :
Cyclocross
samedi 10 janvier 2015
Un samedi calme et ensoleillé
Ce samedi après-midi, j'ai effectué une sortie de déblocage à la veille du dernier cyclocross de la saison (demain à Francheville). La météo était quasi printanière : 16°, un grand ciel bleu accompagné par un léger vent. Le genre d'après-midi idéale pour faire 4 heures de selle. Le genre d'après-midi qu'on rencontre rarement dans la région un 10 janvier.
Cette sortie de deux heures a été l'occasion de me changer les idées, de ne penser à rien et de profiter de l'instant présent. De profiter du calme des routes autour de moi, loin de la furie médiatique qui a envahi nos écrans (de télé, d'ordinateur et de téléphone) en écho à une furie meurtrière. De profiter de la beauté du paysage pas trop amoché par la folie bétonnière de l'être humain. De profiter de la caresse des rayons de soleil sur mon visage. De profiter des chants de nombreux oiseaux, du nombre incroyable de chevaux le long de mon itinéraire et des aboiements de quelques chiens. De profiter du calme et de la tranquillité des lieux où je passais.
A peine sorti de chez moi, le temps d'enclencher les cales et de faire quelques tours de pédale, 4 cyclistes m'ont déboulé dessus sans que je ne sache d'où ils sont sortis. Sur ma phase d'échauffement, j'ai pour principe de ne pas prendre les roues des groupes qui me doublent : l'échauffement sert justement à s'échauffer, il n'est pas fait pour se mettre dans le rouge pour suivre un groupe à son rythme de croisière qui ne va pas au même endroit que soi. Cependant, après une centaine de mètres, il s'est avéré que ce groupe roulait à la même vitesse que moi ... je suis donc resté derrière 4 ou 5 kilomètres, jusqu'à ce que nos routes se séparent.
J'ai attaqué la montée des gorges d'enfer sur un rythme soutenu. 3 minutes d'effort à bloc (ou presque) pour regarder comment répondaient les jambes. Elles ont plutôt bien répondu, puisque j'ai signé un temps à 2 secondes seulement de mon ancien record. En y mettant toute mon énergie, j'aurais pu le battre sans soucis mais ce n'était pas le but de la sortie. Une fois cette montée effectuée, j'ai profité du paysage dans la descente ... j'ai voulu faire une photo, mais je me suis rendu compte que j'avais oublié mon téléphone. Dommage, il y avait de beaux points de vue et une belle luminosité à plusieurs endroits au cours de la sortie.
Je me suis ensuite aventuré sur des chemins inconnus. J'avoue être sorti de mon itinéraire prévu et je ne sais pas trop pourquoi j'ai eu envie d'explorer un itinéraire différent. J'ai cru au moins 20 fois que le chemin allait s'arrêter dans la cour d'une ferme ou se transformer en chemin en terre entre les champs ... mais non, j'ai fini par rejoindre Anse. Ce petit chemin sinueux, bordé de haies à hauteur d'homme, sera intéressant à utiliser quand le vent viendra de l'ouest ou du sud. Il est également plus vallonné que l'itinéraire "normal" qui est tout plat sur une route bien large et sans circulation.
Après avoir traversé la Saône entre Anse et Saint Bernard, j'ai voulu expérimenter de nouvelles routes. A l'origine, je me suis trompé : je viens de l'autre côté (du sud) et je tourne à droite ... cette fois je venais du nord, j'ai tourné à gauche sur ce que je pensais être la route que je souhaitais prendre ... sauf que ce n'était pas le bon endroit. Après une demi-seconde d'hésitation, j'ai décidé de poursuivre sur cette route en me disant que je finirais bien par retomber sur une route que je connais. Cela a bien été le cas, mais je ne regrette pas du tout mon erreur ni d'avoir persévéré dans celle-ci : au lieu de suivre l'une des deux vallées par le fond, je me suis retrouvé sur les crêtes avec une vue totalement dégagée autour de moi. Et à voir le nombre incroyable de cavaliers et de promeneurs en 4 kilomètres, je n'étais pas le seul à venir ici pour apprécier le paysage. Il valait bien le détour et cette route risque de remplacer à l'avenir les 2 vallées.
Après ces découvertes, mon corps et mon matériel m'ont ramené à la réalité du terrain. Mon corps a d'abord commencé à faire des siennes : dimanche à Brignais, j'ai fait un faux-mouvement lors d'une descente de vélo pour passer les planches, faux-mouvement qui a rouvert une blessure vieille de 17ans (mais qui ne guérira jamais totalement, malheureusement). Mercredi et jeudi, en fin de sortie, j'ai de nouveau senti une gêne à cause de cette blessure ... qui m'a encore handicapé aujourd'hui. Je vais devoir stopper mon activité cycliste quelques jours, je n'irai donc pas au dernier cyclocross de la saison demain. J'avoue que j'aurais aimé y participer et que je comptais faire une pause juste après, mais la raison et une douloureuse expérience en 2012 (où je n'ai pas su m'arrêter à temps, aggravant le mal dans des proportions déraisonnables) me poussent à renoncer à cette épreuve sur laquelle je n'avais pas d'objectif. On n'est que mi-janvier, la saison 2015 n'a pas encore commencé, je ne veux pas traîner cette blessure en handicap toute l'année.
Après le corps, c'est mon dérailleur électrique qui m'a fait une surprise. La batterie interne a du se débrancher en passant 2 ralentisseurs à 10 kilomètres de chez moi. J'avais déjà eu le cas de la batterie (presque) vide, où le dérailleur avant se fige sur le petit plateau mais où le dérailleur arrière fonctionne toujours. Cette fois, aucun des deux dérailleurs ne fonctionnait et le boitier de contrôle ne répondait pas non plus. J'ai donc effectué les 10 derniers kilomètres en pignon fixe.
Je suis mitigé sur ma sortie : d'un côté je suis très heureux de m'être aventuré sur de nouvelles routes et d'avoir roulé sous un temps quasi-printanier, mais de l'autre je suis déçu que cette foutue blessure vienne se rappeler à mes (mauvais) souvenirs. Je vais prendre un peu de repos et tâcher de remettre une nouvelle fois d'aplomb ma jambe qui me pose soucis.
Consultez mon parcours.
Cette sortie de deux heures a été l'occasion de me changer les idées, de ne penser à rien et de profiter de l'instant présent. De profiter du calme des routes autour de moi, loin de la furie médiatique qui a envahi nos écrans (de télé, d'ordinateur et de téléphone) en écho à une furie meurtrière. De profiter de la beauté du paysage pas trop amoché par la folie bétonnière de l'être humain. De profiter de la caresse des rayons de soleil sur mon visage. De profiter des chants de nombreux oiseaux, du nombre incroyable de chevaux le long de mon itinéraire et des aboiements de quelques chiens. De profiter du calme et de la tranquillité des lieux où je passais.
A peine sorti de chez moi, le temps d'enclencher les cales et de faire quelques tours de pédale, 4 cyclistes m'ont déboulé dessus sans que je ne sache d'où ils sont sortis. Sur ma phase d'échauffement, j'ai pour principe de ne pas prendre les roues des groupes qui me doublent : l'échauffement sert justement à s'échauffer, il n'est pas fait pour se mettre dans le rouge pour suivre un groupe à son rythme de croisière qui ne va pas au même endroit que soi. Cependant, après une centaine de mètres, il s'est avéré que ce groupe roulait à la même vitesse que moi ... je suis donc resté derrière 4 ou 5 kilomètres, jusqu'à ce que nos routes se séparent.
J'ai attaqué la montée des gorges d'enfer sur un rythme soutenu. 3 minutes d'effort à bloc (ou presque) pour regarder comment répondaient les jambes. Elles ont plutôt bien répondu, puisque j'ai signé un temps à 2 secondes seulement de mon ancien record. En y mettant toute mon énergie, j'aurais pu le battre sans soucis mais ce n'était pas le but de la sortie. Une fois cette montée effectuée, j'ai profité du paysage dans la descente ... j'ai voulu faire une photo, mais je me suis rendu compte que j'avais oublié mon téléphone. Dommage, il y avait de beaux points de vue et une belle luminosité à plusieurs endroits au cours de la sortie.
Je me suis ensuite aventuré sur des chemins inconnus. J'avoue être sorti de mon itinéraire prévu et je ne sais pas trop pourquoi j'ai eu envie d'explorer un itinéraire différent. J'ai cru au moins 20 fois que le chemin allait s'arrêter dans la cour d'une ferme ou se transformer en chemin en terre entre les champs ... mais non, j'ai fini par rejoindre Anse. Ce petit chemin sinueux, bordé de haies à hauteur d'homme, sera intéressant à utiliser quand le vent viendra de l'ouest ou du sud. Il est également plus vallonné que l'itinéraire "normal" qui est tout plat sur une route bien large et sans circulation.
Après avoir traversé la Saône entre Anse et Saint Bernard, j'ai voulu expérimenter de nouvelles routes. A l'origine, je me suis trompé : je viens de l'autre côté (du sud) et je tourne à droite ... cette fois je venais du nord, j'ai tourné à gauche sur ce que je pensais être la route que je souhaitais prendre ... sauf que ce n'était pas le bon endroit. Après une demi-seconde d'hésitation, j'ai décidé de poursuivre sur cette route en me disant que je finirais bien par retomber sur une route que je connais. Cela a bien été le cas, mais je ne regrette pas du tout mon erreur ni d'avoir persévéré dans celle-ci : au lieu de suivre l'une des deux vallées par le fond, je me suis retrouvé sur les crêtes avec une vue totalement dégagée autour de moi. Et à voir le nombre incroyable de cavaliers et de promeneurs en 4 kilomètres, je n'étais pas le seul à venir ici pour apprécier le paysage. Il valait bien le détour et cette route risque de remplacer à l'avenir les 2 vallées.
Après ces découvertes, mon corps et mon matériel m'ont ramené à la réalité du terrain. Mon corps a d'abord commencé à faire des siennes : dimanche à Brignais, j'ai fait un faux-mouvement lors d'une descente de vélo pour passer les planches, faux-mouvement qui a rouvert une blessure vieille de 17ans (mais qui ne guérira jamais totalement, malheureusement). Mercredi et jeudi, en fin de sortie, j'ai de nouveau senti une gêne à cause de cette blessure ... qui m'a encore handicapé aujourd'hui. Je vais devoir stopper mon activité cycliste quelques jours, je n'irai donc pas au dernier cyclocross de la saison demain. J'avoue que j'aurais aimé y participer et que je comptais faire une pause juste après, mais la raison et une douloureuse expérience en 2012 (où je n'ai pas su m'arrêter à temps, aggravant le mal dans des proportions déraisonnables) me poussent à renoncer à cette épreuve sur laquelle je n'avais pas d'objectif. On n'est que mi-janvier, la saison 2015 n'a pas encore commencé, je ne veux pas traîner cette blessure en handicap toute l'année.
Après le corps, c'est mon dérailleur électrique qui m'a fait une surprise. La batterie interne a du se débrancher en passant 2 ralentisseurs à 10 kilomètres de chez moi. J'avais déjà eu le cas de la batterie (presque) vide, où le dérailleur avant se fige sur le petit plateau mais où le dérailleur arrière fonctionne toujours. Cette fois, aucun des deux dérailleurs ne fonctionnait et le boitier de contrôle ne répondait pas non plus. J'ai donc effectué les 10 derniers kilomètres en pignon fixe.
Je suis mitigé sur ma sortie : d'un côté je suis très heureux de m'être aventuré sur de nouvelles routes et d'avoir roulé sous un temps quasi-printanier, mais de l'autre je suis déçu que cette foutue blessure vienne se rappeler à mes (mauvais) souvenirs. Je vais prendre un peu de repos et tâcher de remettre une nouvelle fois d'aplomb ma jambe qui me pose soucis.
Consultez mon parcours.
jeudi 8 janvier 2015
Autour du Mont Thou
Ce jeudi après-midi, j'ai effectué une sortie dans les Monts d'Or en ciblant plus particulièrement le Mont Thou que je souhaitais grimper par ses 4 faces. Je comptais intituler cette sortie "A l'assaut du Mont Thou", mais au vu des évènements en cours, je vais m'abstenir d'utiliser tout le vocabulaire militaire. Pour ma part, je ne prends aucun risque (ou presque) sur mon vélo et ma motivation est le plaisir. Pas de haine, pas de violence, pas de sang, pas d'arme, pas de familles brisées ... et une totale liberté de parole, évidemment.
Après 10 minutes d'échauffement sur les quais de Saône, j'ai commencé par l'ascension du col de la Croix de Presles en passant par Poleymieux. J'y ai effectué mon premier exercice du jour : j'avais prévu d'utiliser chacune des 4 montées pour y faire 20 minutes d'effort au seuil. J'ai bien géré mon effort, atteignant le col après 24 minutes à 218w de moyenne (pour une cible autour de 220w). J'ai poursuivi jusqu'au sommet du Mont Thou, mais à un niveau d'effort plus bas.
La descente sur Saint-Romain a été l'occasion de croiser 3 fous du volant. Je les avais vu arriver dans les virages en contre-bas, j'avais senti qu'ils n'allaient pas ralentir en me croisant sur la route étroite donc j'ai anticipé en m'arrêtant dans le fossé quelques mètres avant une épingle. Ca n'a pas manqué, le premier et le troisième sont passés proprement mais le deuxième s'est amusé à prendre l'épingle au frein à main et est parti dans le décor. Heureusement que personne n'arrivait en face, car dans un tel virage en aveugle et avec une telle vitesse, le choc aurait été violent.
La deuxième montée du jour a été celle surnommée "du Titan" (ou de la madone de Couzon). Le début est difficile (2,5km à 8%) mais la fin est plutôt roulante. J'y ai effectué mon deuxième bloc de travail au seuil : 24 minutes à 221w de moyenne cette fois. La descente en direction de Lyon / Vaise s'est faite sans encombres, j'en ai profité pour me ravitailler car je sentais la fatigue me gagner. J'avais déjà 800m de dénivelé en 25 kilomètres.
Après avoir grimpé par la route venant du nord (Poleymieux) puis celle venant de l'est (Couzon), il me restait une face à attaquer : celle venant du sud et passant par Saint-Cyr. J'ai voulu y faire mon troisième bloc de travail, mais je n'ai pas fait long feu. J'ai réussi à maintenir ma puissance sur une moitié de montée, avant qu'elle ne dégringole. Je m'en tire avec 22 minutes d'effort pour grimper jusqu'au Mont Cindre, à 189w de moyenne au lieu des 220w souhaités. La route des crêtes menant jusqu'à la jonction avec les 2 autres routes ne m'a pas apporté de signe de mieux. J'ai décidé que faire la 4ème montée prévue ne servirait à rien si j'étais incapable d'atteindre la zone de travail cible. Je risquais plus de générer une fatigue néfaste en voulant à tout prix effectuer une 4ème ascension.
J'ai fait l'effort pour grimper une seconde fois jusqu'au sommet, avant de descendre sur Poleymieux. J'ai ainsi grimpé et descendu une fois chacune des 3 faces. Cependant, à Poleymieux, j'ai rejoint la Croix Vitaise : j'ai voulu ajouter un peu de dénivelé pour atteindre les 1500m au cours de la sortie. La montée n'est pas très longue mais j'ai quand même du m'employer pour arriver en haut. Pour dire à quel point j'étais mal, j'ai mis 10 minutes pour grimper ces 2 kilomètres à 7%. En arrivant vers chez moi, comme il me manquait 40m de dénivelé pour dépasser les 1500m, j'ai effectué une boucle me permettant d'atteindre mon objectif.
Je termine ma sortie épuisé mais content. Avec 1518m de dénivelé en moins de 55 kilomètres, j'ai fait une belle sortie, sans avoir froid et sous un soleil timide mais présent. J'ai mal calibré mes exercices : j'aurai du soit me limiter aux 20 minutes prévues (et terminer les montées plus calmement) soit me fixer une cible à une puissance plus basse. Ca m'aura tout de même fait plus d'une heure de travail au seuil, c'est pas si mal pour un 8 janvier !
Consultez mon parcours.
Après 10 minutes d'échauffement sur les quais de Saône, j'ai commencé par l'ascension du col de la Croix de Presles en passant par Poleymieux. J'y ai effectué mon premier exercice du jour : j'avais prévu d'utiliser chacune des 4 montées pour y faire 20 minutes d'effort au seuil. J'ai bien géré mon effort, atteignant le col après 24 minutes à 218w de moyenne (pour une cible autour de 220w). J'ai poursuivi jusqu'au sommet du Mont Thou, mais à un niveau d'effort plus bas.
La descente sur Saint-Romain a été l'occasion de croiser 3 fous du volant. Je les avais vu arriver dans les virages en contre-bas, j'avais senti qu'ils n'allaient pas ralentir en me croisant sur la route étroite donc j'ai anticipé en m'arrêtant dans le fossé quelques mètres avant une épingle. Ca n'a pas manqué, le premier et le troisième sont passés proprement mais le deuxième s'est amusé à prendre l'épingle au frein à main et est parti dans le décor. Heureusement que personne n'arrivait en face, car dans un tel virage en aveugle et avec une telle vitesse, le choc aurait été violent.
La deuxième montée du jour a été celle surnommée "du Titan" (ou de la madone de Couzon). Le début est difficile (2,5km à 8%) mais la fin est plutôt roulante. J'y ai effectué mon deuxième bloc de travail au seuil : 24 minutes à 221w de moyenne cette fois. La descente en direction de Lyon / Vaise s'est faite sans encombres, j'en ai profité pour me ravitailler car je sentais la fatigue me gagner. J'avais déjà 800m de dénivelé en 25 kilomètres.
Après avoir grimpé par la route venant du nord (Poleymieux) puis celle venant de l'est (Couzon), il me restait une face à attaquer : celle venant du sud et passant par Saint-Cyr. J'ai voulu y faire mon troisième bloc de travail, mais je n'ai pas fait long feu. J'ai réussi à maintenir ma puissance sur une moitié de montée, avant qu'elle ne dégringole. Je m'en tire avec 22 minutes d'effort pour grimper jusqu'au Mont Cindre, à 189w de moyenne au lieu des 220w souhaités. La route des crêtes menant jusqu'à la jonction avec les 2 autres routes ne m'a pas apporté de signe de mieux. J'ai décidé que faire la 4ème montée prévue ne servirait à rien si j'étais incapable d'atteindre la zone de travail cible. Je risquais plus de générer une fatigue néfaste en voulant à tout prix effectuer une 4ème ascension.
J'ai fait l'effort pour grimper une seconde fois jusqu'au sommet, avant de descendre sur Poleymieux. J'ai ainsi grimpé et descendu une fois chacune des 3 faces. Cependant, à Poleymieux, j'ai rejoint la Croix Vitaise : j'ai voulu ajouter un peu de dénivelé pour atteindre les 1500m au cours de la sortie. La montée n'est pas très longue mais j'ai quand même du m'employer pour arriver en haut. Pour dire à quel point j'étais mal, j'ai mis 10 minutes pour grimper ces 2 kilomètres à 7%. En arrivant vers chez moi, comme il me manquait 40m de dénivelé pour dépasser les 1500m, j'ai effectué une boucle me permettant d'atteindre mon objectif.
Je termine ma sortie épuisé mais content. Avec 1518m de dénivelé en moins de 55 kilomètres, j'ai fait une belle sortie, sans avoir froid et sous un soleil timide mais présent. J'ai mal calibré mes exercices : j'aurai du soit me limiter aux 20 minutes prévues (et terminer les montées plus calmement) soit me fixer une cible à une puissance plus basse. Ca m'aura tout de même fait plus d'une heure de travail au seuil, c'est pas si mal pour un 8 janvier !
Consultez mon parcours.
mercredi 7 janvier 2015
Entraînement cyclocross
Ce mercredi après-midi, l'école de vélo du Lyon Sprint Evolution a repris. Les deux semaines de pause, pendant les vacances scolaires de Noël, ont permis à tout le monde de se reposer. La reprise a été tranquille pour tous les groupes afin de permettre à chacun de retrouver son coup de pédale, mais lors des prochaines semaines les exercices vont monter progressivement en intensité pour préparer le début de la saison.
Pour me rendre au vélodrome, j'ai rejoint Olivier, Paulin et son père, au point de rendez-vous habituel. Le ciel gris de la matinée a commencé à se découvrir, laissant doucement place à un ciel bleu clair. Cette 4ème sortie de l'année a été l'occasion de pousser mes premiers cris sur un automobiliste qui voulait forcer le passage à un rond point. Ca faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé, probablement car en cyclocross on rencontre assez peu ce genre de problème (les promeneurs sont plus rares en hiver, et les voitures sont inexistantes en sous-bois).
J'ai retrouvé mon groupe habituel (celui de cyclocross) et mon co-éducateur habituel (Christophe). Le groupe de cyclocross devrait bientôt prendre fin puisque la saison arrive à son terme. Le groupe devrait donc se séparer : chacun retrouvera le groupe "route" de sa catégorie.
Pour la séance du jour, on est allé au Grand Parc de Miribel. On a profité du chemin de hallage le long du Rhône pour effectuer des exercices technique de montée / descente du vélo, et pour équilibrer le pédalage entre la phase de poussée et la phase de tirée de chaque jambe. Christophe a conduit les plus grands du groupe, je suis resté derrière avec les deux benjamins qui peinaient à suivre le rythme des cadets / juniors.
Une fois dans le Parc de Miribel, j'ai mené les plus grands afin de faire le tour des lacs pendant que Christophe prenait un raccourci avec les deux plus jeunes. Dans le parc, on a pu rouler sur des terrains variés : de larges chemins en cailloux, des prairies, des sentiers étroits et boueux ... sans parler de certaines parties massacrées par le passages intensif de chevaux. La première partie dans les bois a été la plus sympa car elle nécessitait une dose d'adresse (pour ne pas rester embourbé ni glisser sur des racines) et une dose de lucidité (pour choisir les bonnes trajectoires). La deuxième partie, entre les lacs, ne nécessitait aucune dose de technique mais offrait un panorama bien plus intéressant.
On est ensuite rentré au vélodrome par la piste cyclable reliant le Parc de Miribel au Parc de la Feyssine. Christophe a repris sa place avec les plus grands tandis que je suis rentré tranquillement avec les deux plus petits. De retour au vélodrome, on a mis en place une américaine : 4 binômes se sont affrontés sur 8 tours de circuit. On a eu de bonnes surprises, certains s'étant visiblement bien entraîné pendant les vacances.
Une fois la séance terminée, j'ai pu participer au débriefing des éducateurs : le soleil se couche plus tard qu'en décembre, je suis donc moins pressé de rentrer à cause de la luminosité. En sortant du débriefing, j'ai croisé Alan qui s'exerçait seul sur le parcours. A quelques jours de son premier championnat de France de cyclocross, il tentait de sauter des planches de plus en plus hautes ... il a rajouté une extension au dessus de la planche "normale" (de 40cm de hauteur) et multipliait les sauts au dessus. Je lui ai proposé de le raccompagner, ce qu'il a accepté.
Je suis rentré avec Alan et Julien, qui nous a rejoint dans le Parc de la Tête d'Or. C'était pour lui sa première sortie sur route et il n'aura pas attendu longtemps avant d'entendre son premier coup de klaxon. Après Caluire, j'ai rallongé le parcours en compagnie de Julien : il ne faisait pas froid et la luminosité était bonne, autant en profiter !
Je suis rentré chez moi avec 60 kilomètres au compteur. 60 kilomètres de plaisir.
Consultez notre parcours.
Pour me rendre au vélodrome, j'ai rejoint Olivier, Paulin et son père, au point de rendez-vous habituel. Le ciel gris de la matinée a commencé à se découvrir, laissant doucement place à un ciel bleu clair. Cette 4ème sortie de l'année a été l'occasion de pousser mes premiers cris sur un automobiliste qui voulait forcer le passage à un rond point. Ca faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé, probablement car en cyclocross on rencontre assez peu ce genre de problème (les promeneurs sont plus rares en hiver, et les voitures sont inexistantes en sous-bois).
J'ai retrouvé mon groupe habituel (celui de cyclocross) et mon co-éducateur habituel (Christophe). Le groupe de cyclocross devrait bientôt prendre fin puisque la saison arrive à son terme. Le groupe devrait donc se séparer : chacun retrouvera le groupe "route" de sa catégorie.
Pour la séance du jour, on est allé au Grand Parc de Miribel. On a profité du chemin de hallage le long du Rhône pour effectuer des exercices technique de montée / descente du vélo, et pour équilibrer le pédalage entre la phase de poussée et la phase de tirée de chaque jambe. Christophe a conduit les plus grands du groupe, je suis resté derrière avec les deux benjamins qui peinaient à suivre le rythme des cadets / juniors.
Une fois dans le Parc de Miribel, j'ai mené les plus grands afin de faire le tour des lacs pendant que Christophe prenait un raccourci avec les deux plus jeunes. Dans le parc, on a pu rouler sur des terrains variés : de larges chemins en cailloux, des prairies, des sentiers étroits et boueux ... sans parler de certaines parties massacrées par le passages intensif de chevaux. La première partie dans les bois a été la plus sympa car elle nécessitait une dose d'adresse (pour ne pas rester embourbé ni glisser sur des racines) et une dose de lucidité (pour choisir les bonnes trajectoires). La deuxième partie, entre les lacs, ne nécessitait aucune dose de technique mais offrait un panorama bien plus intéressant.
On est ensuite rentré au vélodrome par la piste cyclable reliant le Parc de Miribel au Parc de la Feyssine. Christophe a repris sa place avec les plus grands tandis que je suis rentré tranquillement avec les deux plus petits. De retour au vélodrome, on a mis en place une américaine : 4 binômes se sont affrontés sur 8 tours de circuit. On a eu de bonnes surprises, certains s'étant visiblement bien entraîné pendant les vacances.
Une fois la séance terminée, j'ai pu participer au débriefing des éducateurs : le soleil se couche plus tard qu'en décembre, je suis donc moins pressé de rentrer à cause de la luminosité. En sortant du débriefing, j'ai croisé Alan qui s'exerçait seul sur le parcours. A quelques jours de son premier championnat de France de cyclocross, il tentait de sauter des planches de plus en plus hautes ... il a rajouté une extension au dessus de la planche "normale" (de 40cm de hauteur) et multipliait les sauts au dessus. Je lui ai proposé de le raccompagner, ce qu'il a accepté.
Je suis rentré avec Alan et Julien, qui nous a rejoint dans le Parc de la Tête d'Or. C'était pour lui sa première sortie sur route et il n'aura pas attendu longtemps avant d'entendre son premier coup de klaxon. Après Caluire, j'ai rallongé le parcours en compagnie de Julien : il ne faisait pas froid et la luminosité était bonne, autant en profiter !
Je suis rentré chez moi avec 60 kilomètres au compteur. 60 kilomètres de plaisir.
Consultez notre parcours.
Libellés :
Cyclocross,
LSE
dimanche 4 janvier 2015
Cyclocross de Brignais
Le premier dimanche de l'année rime désormais avec le premier cyclocross de l'année. Le club de Brignais organisait la 6ème édition de sa "Ronde de Brignais", sur un tracé relativement roulant autour des terrains de sport municipaux, afin de permettre aux crossmen (et à une crosswoman) d'éliminer les calories prises ces derniers jours.
J'ai effectué 2 tours de circuit en reconnaissance avec mon équipier Sébastien afin de prendre mes marques sur le tracé. Il était semblable à l'an passé, les quelques différences n'ont pas eu un impact significatif. On a insisté sur une partie particulière, la plus technique du circuit : on y a fait plusieurs passages, j'ai écouté les conseils avisés (et expérimentés) de Sébastien et de Lionel, même si j'avoue que faire la même chose qu'eux n'est pas toujours évident.
J'ai pris un départ correct, pas transcendant mais pas aussi mauvais que d'habitude. Pour une fois, j'ai abordé le goulet d'étranglement pas trop mal placé. Quelques coureurs m'ont dépassé dans les premières difficultés du circuit : plus à l'aise techniquement, il était logique qu'ils me dépassent ... j'ai pour ma part dépassé quelques coureurs moins rapides que moi à la faveur des premières parties roulantes.
J'ai effectué 2 tours de circuit en reconnaissance avec mon équipier Sébastien afin de prendre mes marques sur le tracé. Il était semblable à l'an passé, les quelques différences n'ont pas eu un impact significatif. On a insisté sur une partie particulière, la plus technique du circuit : on y a fait plusieurs passages, j'ai écouté les conseils avisés (et expérimentés) de Sébastien et de Lionel, même si j'avoue que faire la même chose qu'eux n'est pas toujours évident.
J'ai pris un départ correct, pas transcendant mais pas aussi mauvais que d'habitude. Pour une fois, j'ai abordé le goulet d'étranglement pas trop mal placé. Quelques coureurs m'ont dépassé dans les premières difficultés du circuit : plus à l'aise techniquement, il était logique qu'ils me dépassent ... j'ai pour ma part dépassé quelques coureurs moins rapides que moi à la faveur des premières parties roulantes.
Libellés :
Compétition,
Cyclocross
samedi 3 janvier 2015
Travail technique en cyclocross
Le deuxième entraînement de l'année a été effectué cet après-midi avec le vélo de cyclocross. Ma sortie avait deux buts : m'entraîner sur certains gestes techniques et vérifier le bon fonctionnement de mon vélo.
La dernière fois que j'ai utilisé mon vélo de cyclocross, il y a 15 jours lors du cyclocross de Chatillon-sur-chalaronne, j'avais fini avec un véritable tas de boue. Je me demande encore comment j'ai pu terminer l'épreuve tant la transmission semblait prise au piège. Après un nettoyage classique, je me suis rendu compte en tournant les pédales à la main que le vélo ne bougeait presque plus ... il a fallu que je démonte le dérailleur arrière et la cassette pour libérer les galets et la roue libre, qui étaient bloqués par un mélange d'herbe broyée et de terre.
J'ai donc naturellement commencé ma sortie du jour en vérifiant que les vitesses passaient sans le moindre soucis. Les deux dérailleurs fonctionnent (presque) aussi bien que quand le vélo était neuf, le changement de vitesse est fluide et précis. Le vélo est prêt pour le premier cyclocross de l'année qui aura lieu demain à Brignais.
J'ai ensuite enchaîné divers exercices : j'ai commencé par 15 minutes de montée de trottoir (puisqu'il y en aura une demain, sur laquelle j'avais perdu beaucoup de temps l'année dernière). J'ai été épié par quelques habitants de la résidence devant laquelle je m'exerçais : ils ne doivent pas être habitués à voir un type sur un vélo passer son temps à sauter une bordure, faire demi-tour, la descendre, faire demi-tour, la remonter, s'énerver et râler car le geste n'est pas parfait et recommencer jusqu'à ce que le mouvement soit fluide et bien maîtrisé.
J'ai ensuite rejoint le terrain de foot et la plaine de jeux qui étaient déserts et qui m'ont servi pour des exercices de maniabilité du vélo. L'espace entre les jeux étant conçu pour de petits enfants, il y a peu de place quand on tourne à l'intérieur avec un vélo d'adulte. J'ai également utilisé les poteaux alignés derrière les cages et qui tiennent un filet évitant que les ballons ne partent sur la route pour m'en servir comme des piquets de slalom. La encore, j'ai pris un quart d'heure, à tourner autour des piquets ou des jeux, tentant d'aller de plus en plus vite avec des mouvements de plus en plus précis. En repartant, je me suis arrêté pour lire le papier laissé sur le pare-brise d'une voiture : "Dans les résolutions pour cette nouvelle année, je vous suggère d'apprendre à vous garer". Ca m'a fait rigoler, la voiture étant bien mal garée.
Enfin, j'ai terminé par un troisième cycle de 15 minutes consacré au saut de planches. Les planches proposées sur le cyclocross de Décines puis celui d'Oullins étaient beaucoup trop hautes pour que je puisse les sauter sur le vélo. En revanche, l'année dernière j'avais réussi à sauter par dessus celles du circuit de Brignais ... si je veux à nouveau les sauter demain, il fallait que je m'y exerce avant. J'ai bien fait de travailler cet exercice, car mes premiers sauts ont été ridicules. A la fin, j'ai pu varier l'exercice en arrivant avec plus ou moins d'élan et plus ou moins perpendiculairement à l'obstacle. J'avoue tout de même ne pas être très sur de moi et je ne suis pas certain de tenter ma chance (ou ma clavicule) sur ces obstacles demain.
La saison de cyclocross n'est pas terminée et j'entends bien poursuivre ma progression sur les épreuves à venir. En dehors du cyclocross, savoir sauter sur un trottoir ou au dessus d'un obstacle, ou encore négocier des virages serrés est utile toute l'année.
La dernière fois que j'ai utilisé mon vélo de cyclocross, il y a 15 jours lors du cyclocross de Chatillon-sur-chalaronne, j'avais fini avec un véritable tas de boue. Je me demande encore comment j'ai pu terminer l'épreuve tant la transmission semblait prise au piège. Après un nettoyage classique, je me suis rendu compte en tournant les pédales à la main que le vélo ne bougeait presque plus ... il a fallu que je démonte le dérailleur arrière et la cassette pour libérer les galets et la roue libre, qui étaient bloqués par un mélange d'herbe broyée et de terre.
J'ai donc naturellement commencé ma sortie du jour en vérifiant que les vitesses passaient sans le moindre soucis. Les deux dérailleurs fonctionnent (presque) aussi bien que quand le vélo était neuf, le changement de vitesse est fluide et précis. Le vélo est prêt pour le premier cyclocross de l'année qui aura lieu demain à Brignais.
J'ai ensuite enchaîné divers exercices : j'ai commencé par 15 minutes de montée de trottoir (puisqu'il y en aura une demain, sur laquelle j'avais perdu beaucoup de temps l'année dernière). J'ai été épié par quelques habitants de la résidence devant laquelle je m'exerçais : ils ne doivent pas être habitués à voir un type sur un vélo passer son temps à sauter une bordure, faire demi-tour, la descendre, faire demi-tour, la remonter, s'énerver et râler car le geste n'est pas parfait et recommencer jusqu'à ce que le mouvement soit fluide et bien maîtrisé.
J'ai ensuite rejoint le terrain de foot et la plaine de jeux qui étaient déserts et qui m'ont servi pour des exercices de maniabilité du vélo. L'espace entre les jeux étant conçu pour de petits enfants, il y a peu de place quand on tourne à l'intérieur avec un vélo d'adulte. J'ai également utilisé les poteaux alignés derrière les cages et qui tiennent un filet évitant que les ballons ne partent sur la route pour m'en servir comme des piquets de slalom. La encore, j'ai pris un quart d'heure, à tourner autour des piquets ou des jeux, tentant d'aller de plus en plus vite avec des mouvements de plus en plus précis. En repartant, je me suis arrêté pour lire le papier laissé sur le pare-brise d'une voiture : "Dans les résolutions pour cette nouvelle année, je vous suggère d'apprendre à vous garer". Ca m'a fait rigoler, la voiture étant bien mal garée.
Enfin, j'ai terminé par un troisième cycle de 15 minutes consacré au saut de planches. Les planches proposées sur le cyclocross de Décines puis celui d'Oullins étaient beaucoup trop hautes pour que je puisse les sauter sur le vélo. En revanche, l'année dernière j'avais réussi à sauter par dessus celles du circuit de Brignais ... si je veux à nouveau les sauter demain, il fallait que je m'y exerce avant. J'ai bien fait de travailler cet exercice, car mes premiers sauts ont été ridicules. A la fin, j'ai pu varier l'exercice en arrivant avec plus ou moins d'élan et plus ou moins perpendiculairement à l'obstacle. J'avoue tout de même ne pas être très sur de moi et je ne suis pas certain de tenter ma chance (ou ma clavicule) sur ces obstacles demain.
La saison de cyclocross n'est pas terminée et j'entends bien poursuivre ma progression sur les épreuves à venir. En dehors du cyclocross, savoir sauter sur un trottoir ou au dessus d'un obstacle, ou encore négocier des virages serrés est utile toute l'année.
Libellés :
Cyclocross
vendredi 2 janvier 2015
Calendrier des courses 2015
Comme toutes les années, voici mon calendrier des courses et événements pour 2015.
Comme les années passées, il s'agit d'un calendrier provisoire qui sera mis à jour au fil de la saison, en fonction de mes envies, de ma forme, ...
- 04 janvier : Cyclocross de Brignais (69), FSGT
- 14 mars : Grand Prix de Saint Romain de Popey (69), FFC
- 6 avril : Prix de Villette sur Ain (01), FFC
- 18 avril : Prix de Fleurie (69), FFC
- 25 avril : Prix de La Ruaz (01), FSGT
- 3 mai : Prix de Viriat (01), FSGT
- 8 mai : Championnat départemental FFC, Quincié en Beaujolais (69)
- 10 mai : Championnat départemental FSGT, Villié Morgon (69)
- 05 juillet : Word flandrien, Belgique
- 22 et 23 août : les 24 heures vélo du Mans (72), cyclosportive
- 6 septembre : CLM de Corbas (69), FSGT
- 27 septembre : Gentleman de Chatillon sur Chalaronne (01), FFC
- 3 octobre : CLM de Paladru (38), Ufolep
- 10 octobre : Gentleman Caladois (69), FFC
- 17 octobre : CLM du challenge murois (69), FFC
- 25 octobre : Grimpée d'Yzeron (69), FSGT
- 21 novembre : Cyclocross de Genas (69), FSGT
- 28 novembre : Cyclocross du château de Messimy, Charnoz sur Ain (01), FSGT
- 5 décembre : Ronde de la bachasse, Oullins (69), FSGT
- 27 décembre : Cyclocross Superprestige de Diegem, Mechelen (Belgique), UCI
- 29 décembre : Cyclocross BPOST Trofee de Loenhout (Belgique), UCI
- 30 décembre : Cyclocross de Bredene (Belgique), UCI
Comme les années passées, il s'agit d'un calendrier provisoire qui sera mis à jour au fil de la saison, en fonction de mes envies, de ma forme, ...
Libellés :
Calendrier
jeudi 1 janvier 2015
1er janvier, du vélo pour débuter l'année
En ce premier janvier, le soleil m'a incité à sortir le vélo. Les deux dernières fois que j'ai roulé un premier janvier, c'était en 2009 et en 2012 ... si la logique se poursuit, la prochaine fois ce sera en 2018. Mais d'ici janvier 2018, de beaux projets auront, je l'espère très fort, vu le jour.
J'ai commencé par m'échauffer en grimpant deux talus sur les contreforts de la Saône : j'ai commencé par le chemin de l'épine (500m à 10%) puis le chemin de l'épinette (450m à 10%). J'ai choisi de commencer mon année 2015 en grimpant des épines / épinettes : je préfère les grimper plutôt que les avoir dans mes pneus. En 2014, je n'ai eu qu'une seule crevaison ... je signe de suite pour en avoir autant en 2015 ! Pourtant, l'année dernière avec tous les pavés que j'ai avalé au printemps lors des épreuves flandriennes (et des reconnaissances préalables), peu de monde aurait parié sur un nombre si faible.
J'ai roulé un petit moment sur le plateau de la Dombes, sans croiser aucun cycliste mais quelques piétons qui se promenaient à travers champs, avant de descendre sur Neuville. La traversée du village m'a permis de faire un constat : 2015 ne sera visiblement pas celle du clignotant. Il y avait 4 ronds-points sur mon trajet pour rejoindre la Saône, j'y ai vu 5 voitures les traverser sans utiliser cet outil obligatoire. (Nb : c'est 3 points en moins sur le permis de conduire !).
Après avoir traversé la Saône, je me suis attaqué à la montée du Mont Verdun via Poleymieux. Si la température au soleil de la Dombes était agréable, elle a vite chuté dans les bois humides des Monts d'Or. Plus je grimpais vers les hauteurs, plus le thermomètre descendait ... la neige a fait son apparition sur le bas-côté à la sortie de Poleymieux et étalé son tapis blanc jusqu'en haut. La batterie de mon téléphone a décidé qu'il faisait trop froid pour fonctionner, je n'ai donc pas pu immortaliser mes traces de pneu dans la neige.
Au col de la Croix de Presles, plutôt que tourner à droite et de poursuivre mon ascension jusqu'au sommet, j'ai continué tout droit. J'ai effectué la boucle qu'empruntait autrefois la polymultipliée lyonnaise : descente sur Saint-Didier, morceau (relativement) plat jusqu'à Limonest avant la fameuse "course de côte" dans laquelle j'ai lâché les chevaux. Le test d'effort totalement improvisé a placé la barre à 283w sur cette ascension, une puissance qui m'aurait permis de faire un meilleur temps si les conditions météo avaient été plus chaudes (-1° !) et que je n'avais pas eu une lourde tenue de cosmonaute pour me protéger du froid.
Une fois la boucle effectuée, j'ai rejoint le Mont Cindre par la route des crêtes. La route y était toujours aussi désertée par les cyclistes qu'en bas, mais il y avait un grand nombre de promeneurs accompagnés par leurs enfants ... et à voir les traces de neige au milieu du goudron ou sur les arbres, il y a eu plusieurs batailles de boules de neige au cours de la journée.
En arrivant chez moi, j'avais 992m de dénivelé pour 44,6 kilomètres. J'ai 3 boucles autour de mon habitation, de 700m à 1,5 kilomètres, qui me permettent de compléter mes sorties dans ce genre de cas. J'ai pris celle de 700m avec 25m de dénivelé, ce qui m'a permis à la fois de dépasser les 1000m de dénivelé et les 45 kilomètres. Pour une première sortie cette année, par une température négative, c'était suffisant.
Consultez mon parcours.
J'ai commencé par m'échauffer en grimpant deux talus sur les contreforts de la Saône : j'ai commencé par le chemin de l'épine (500m à 10%) puis le chemin de l'épinette (450m à 10%). J'ai choisi de commencer mon année 2015 en grimpant des épines / épinettes : je préfère les grimper plutôt que les avoir dans mes pneus. En 2014, je n'ai eu qu'une seule crevaison ... je signe de suite pour en avoir autant en 2015 ! Pourtant, l'année dernière avec tous les pavés que j'ai avalé au printemps lors des épreuves flandriennes (et des reconnaissances préalables), peu de monde aurait parié sur un nombre si faible.
J'ai roulé un petit moment sur le plateau de la Dombes, sans croiser aucun cycliste mais quelques piétons qui se promenaient à travers champs, avant de descendre sur Neuville. La traversée du village m'a permis de faire un constat : 2015 ne sera visiblement pas celle du clignotant. Il y avait 4 ronds-points sur mon trajet pour rejoindre la Saône, j'y ai vu 5 voitures les traverser sans utiliser cet outil obligatoire. (Nb : c'est 3 points en moins sur le permis de conduire !).
Après avoir traversé la Saône, je me suis attaqué à la montée du Mont Verdun via Poleymieux. Si la température au soleil de la Dombes était agréable, elle a vite chuté dans les bois humides des Monts d'Or. Plus je grimpais vers les hauteurs, plus le thermomètre descendait ... la neige a fait son apparition sur le bas-côté à la sortie de Poleymieux et étalé son tapis blanc jusqu'en haut. La batterie de mon téléphone a décidé qu'il faisait trop froid pour fonctionner, je n'ai donc pas pu immortaliser mes traces de pneu dans la neige.
Au col de la Croix de Presles, plutôt que tourner à droite et de poursuivre mon ascension jusqu'au sommet, j'ai continué tout droit. J'ai effectué la boucle qu'empruntait autrefois la polymultipliée lyonnaise : descente sur Saint-Didier, morceau (relativement) plat jusqu'à Limonest avant la fameuse "course de côte" dans laquelle j'ai lâché les chevaux. Le test d'effort totalement improvisé a placé la barre à 283w sur cette ascension, une puissance qui m'aurait permis de faire un meilleur temps si les conditions météo avaient été plus chaudes (-1° !) et que je n'avais pas eu une lourde tenue de cosmonaute pour me protéger du froid.
Une fois la boucle effectuée, j'ai rejoint le Mont Cindre par la route des crêtes. La route y était toujours aussi désertée par les cyclistes qu'en bas, mais il y avait un grand nombre de promeneurs accompagnés par leurs enfants ... et à voir les traces de neige au milieu du goudron ou sur les arbres, il y a eu plusieurs batailles de boules de neige au cours de la journée.
En arrivant chez moi, j'avais 992m de dénivelé pour 44,6 kilomètres. J'ai 3 boucles autour de mon habitation, de 700m à 1,5 kilomètres, qui me permettent de compléter mes sorties dans ce genre de cas. J'ai pris celle de 700m avec 25m de dénivelé, ce qui m'a permis à la fois de dépasser les 1000m de dénivelé et les 45 kilomètres. Pour une première sortie cette année, par une température négative, c'était suffisant.
Consultez mon parcours.
Inscription à :
Articles (Atom)