Ce matin, j'avais rendez-vous avec Julien et Guillaume. Ce dernier étant d'astreinte et ne pouvant pas trop s'éloigner de son travail, nous avons tracé un parcours "rapproché". Au final, on a fait 55km dans un périmètre restreint, sans pour autant tourner en rond sur les mêmes routes.
Mes premiers tours de roue ont été difficiles : dès que j'ai posé mes fesses sur ma selle, j'ai eu mal. C'était la première fois que j'enchainais des sorties deux jours de suite. C'est hallucinant la vitesse à laquelle on perd le "cuir" qui protège nos muscles fessiers. Habituellement, j'enchaine les jours de selle sans le moindre soucis ... les premiers kilomètres ont été horribles. Cardiaquement, mon coeur était plus bas que lors de mes dernières sorties, mais je pense que c'est à cause de la fatigue : manifestement je n'avais pas très bien récupéré de mes efforts d'hier.
La sortie s'est bien passé. Bon, la fin a été difficile, j'étais complètement sec. Je n'avais plus de forces, mais aucune douleur au niveau des genoux ce qui est très positif. Pourtant, je suis resté sagement dans les roues et ai ménagé mes efforts.
Consultez le parcours de notre sortie.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
dimanche 30 décembre 2012
samedi 29 décembre 2012
Sortie de club
Cet après-midi j'étais présent à la première sortie hivernale de mon club. Nous étions 6 à affronter le fort vent et à profiter d'un panorama splendide sur les Alpes.
Dès le départ, j'ai tenu à me mettre à l'avant : ça m'a permis d'imposer un rythme modéré qui me convenait (quand on est devant, c'est nous qui choisissons le rythme) sans pour autant me fatiguer dans le vent puisque cette première portion était bien abritée. Quand on s'est retrouvé exposé au vent, on a pris des relais à une allure que j'ai plus ou moins imposée en dictant de la voix les consignes. J'avais un avantage de taille : le groupe comportait une cadette qu'il fallait ménager, donc hors de question de rouler comme des brutes pendant 100km.
Les relais se passaient bien. Ca manquait de fluidité dans le groupe, d'où des différences régulières de rythme selon qui passait au relais ... mais globalement, ça s'est bien passé. J'ai pu assurer mes relais jusqu'au bout sans jamais me mettre dans le rouge ni l'orange.
Un peu avant la fin de la partie commune de la sortie, le groupe s'est scindé : 3 des membres se sont livrés une longue bataille à fond. Ca me démangeait de me mêler à la lutte, les voir partir alors que je me sentais bien et que je savais que j'avais les moyens physique de les régler au sprint a été un supplice. J'ai rongé mon frein, les voyant s'éloigner petit à petit, mais c'était la meilleure chose à faire pour le moment.
Le retour seul, sur une route balayée par un fort vent de côté, n'a pas été plaisant. Ca m'a fait du bien de retrouver mes équipiers, c'était important pour moi de participer à ce premier entrainement en commun. Il fallait que je leur montre que je serai présent cette saison, qu'ils pourront compter sur mon aide quand l'occasion se présentera.
Consultez notre parcours.
Dès le départ, j'ai tenu à me mettre à l'avant : ça m'a permis d'imposer un rythme modéré qui me convenait (quand on est devant, c'est nous qui choisissons le rythme) sans pour autant me fatiguer dans le vent puisque cette première portion était bien abritée. Quand on s'est retrouvé exposé au vent, on a pris des relais à une allure que j'ai plus ou moins imposée en dictant de la voix les consignes. J'avais un avantage de taille : le groupe comportait une cadette qu'il fallait ménager, donc hors de question de rouler comme des brutes pendant 100km.
Les relais se passaient bien. Ca manquait de fluidité dans le groupe, d'où des différences régulières de rythme selon qui passait au relais ... mais globalement, ça s'est bien passé. J'ai pu assurer mes relais jusqu'au bout sans jamais me mettre dans le rouge ni l'orange.
Un peu avant la fin de la partie commune de la sortie, le groupe s'est scindé : 3 des membres se sont livrés une longue bataille à fond. Ca me démangeait de me mêler à la lutte, les voir partir alors que je me sentais bien et que je savais que j'avais les moyens physique de les régler au sprint a été un supplice. J'ai rongé mon frein, les voyant s'éloigner petit à petit, mais c'était la meilleure chose à faire pour le moment.
Le retour seul, sur une route balayée par un fort vent de côté, n'a pas été plaisant. Ca m'a fait du bien de retrouver mes équipiers, c'était important pour moi de participer à ce premier entrainement en commun. Il fallait que je leur montre que je serai présent cette saison, qu'ils pourront compter sur mon aide quand l'occasion se présentera.
Consultez notre parcours.
vendredi 28 décembre 2012
Quand le cyclocross dérape et perd son sang froid
Au cours des dix derniers jours, le haut-niveau du cyclocross a vu deux incidents peu courants.
Essen : quand le goudron devient plus glissant que la boue ...
Lors du sprint final, Stybar (qui sort en tête du dernier virage) envoie son challenger dans les barrières. Il est déclassé et son adversaire est désigné vainqueur de la course.
Sur le coup, en voyant les images en direct, j'ai trouvé le comportement de Stybar honteux. Avec le recul, et en regardant les images plusieurs fois, je pense que c'était involontaire : il n'a jamais regardé sur le côté, et dévie lentement de sa ligne. Il n'a pas du se rendre compte de la présence d'un adversaire sur son côté, et est allé tout droit au lieu de rester en plein centre de la route.
Loenhout : le verre qui fait déborder le vase.
En pleine course, alors qu'il avait perdu toute chance de remporter la course, Nys a eu un accrochage avec un spectateur. Il est descendu de vélo et lui a couru après au sein du public.
Un certain nombre de sites spécialisés ont écrit que c'était suite au "jet d'un verre au visage". Je ne suis pas expert en anatomie, mais le verre touche uniquement la chaussure ... ce qui est bien loin du visage. Le comportement de Nys me semble inapproprié, surtout que ses supporters ont une mauvaise réputation vis à vis de ses adversaires. Je me souviens que Niels Albert s'était plaint à plusieurs reprises la saison passée car il avait été freiné par des bras tendus devant lui, et des crachats. Ce n'est pas le seul à s'être plaint du comportement des supporters de Nys.
Je suis un fervent admirateur de ce coureur, sa carrière ne peut que laisser admiratif. Sa classe sur les parcours techniques ne laisse personne indifférent. Mais là, je trouve que son comportement n'est pas digne de son rang. Je n'ai malheureusement pas vu la course en direct, j'aimerai bien savoir ce qu'il s'est passé les tours d'avant, afin de voir si c'est un acte isolé ou si il faisait l'objet d'attaques systématiques à cet endroit.
Messieurs les crossmen, votre discipline est déjà peu médiatisé (en dehors de la Belgique), ce serait dommage qu'elle ne soit médiatisée qu'à cause de tels débordements.
Essen : quand le goudron devient plus glissant que la boue ...
Lors du sprint final, Stybar (qui sort en tête du dernier virage) envoie son challenger dans les barrières. Il est déclassé et son adversaire est désigné vainqueur de la course.
Sur le coup, en voyant les images en direct, j'ai trouvé le comportement de Stybar honteux. Avec le recul, et en regardant les images plusieurs fois, je pense que c'était involontaire : il n'a jamais regardé sur le côté, et dévie lentement de sa ligne. Il n'a pas du se rendre compte de la présence d'un adversaire sur son côté, et est allé tout droit au lieu de rester en plein centre de la route.
Loenhout : le verre qui fait déborder le vase.
En pleine course, alors qu'il avait perdu toute chance de remporter la course, Nys a eu un accrochage avec un spectateur. Il est descendu de vélo et lui a couru après au sein du public.
Un certain nombre de sites spécialisés ont écrit que c'était suite au "jet d'un verre au visage". Je ne suis pas expert en anatomie, mais le verre touche uniquement la chaussure ... ce qui est bien loin du visage. Le comportement de Nys me semble inapproprié, surtout que ses supporters ont une mauvaise réputation vis à vis de ses adversaires. Je me souviens que Niels Albert s'était plaint à plusieurs reprises la saison passée car il avait été freiné par des bras tendus devant lui, et des crachats. Ce n'est pas le seul à s'être plaint du comportement des supporters de Nys.
Je suis un fervent admirateur de ce coureur, sa carrière ne peut que laisser admiratif. Sa classe sur les parcours techniques ne laisse personne indifférent. Mais là, je trouve que son comportement n'est pas digne de son rang. Je n'ai malheureusement pas vu la course en direct, j'aimerai bien savoir ce qu'il s'est passé les tours d'avant, afin de voir si c'est un acte isolé ou si il faisait l'objet d'attaques systématiques à cet endroit.
Messieurs les crossmen, votre discipline est déjà peu médiatisé (en dehors de la Belgique), ce serait dommage qu'elle ne soit médiatisée qu'à cause de tels débordements.
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Cyclocross
La malédiction des années bissextiles
J'ai commencé le vélo à la fin de l'année 2004. Et depuis, chacune des années bissextiles, je me suis fortement blessé.
En 2008, la série a commencée de manière forte : j'ai gravé la malédiction dans la roche. Au sens propre du terme : j'ai foncé droit contre une falaise de pierre. A 70km/h en vitesse d'impact, n'ayant même pas eu le temps de freiner, mes dents y sont encore incrustées.
Voici une série d'articles consacrés à cet accident :
En 2012, c'est une blessure bien plus vicieuse à laquelle je suis confronté. Une blessure d'usure : la chondrite rotulienne. En faisant des recherches sur mon blog j'ai retrouvé la trace de mon premier article où je parle des douleurs : le 1er mai, soit 3 jours après la fin du Tour de Sardaigne, j'ai écris "J'ai terminé mon séjour sarde avec quelques pépins physiques : mon genou droit me pose quelques soucis (je sens que la région sous ma rotule est souffrante)". En bon visionnaire, ma conclusion d'article était "J'ai juste quelques inquiétudes concernant mon genou, j'observerai une période de repos [...] afin de le ménager et de ne pas prendre le risque de mettre par terre la suite de ma saison".
Que me réservera 2016 ? On dit "jamais 2 sans 3", mais ce n'est pas pour autant que je cesserai de vivre en 2016. Et d'ici la, de l'eau aura le temps de couler sous les ponts.
En 2008, la série a commencée de manière forte : j'ai gravé la malédiction dans la roche. Au sens propre du terme : j'ai foncé droit contre une falaise de pierre. A 70km/h en vitesse d'impact, n'ayant même pas eu le temps de freiner, mes dents y sont encore incrustées.
Voici une série d'articles consacrés à cet accident :
- 26 aout (jour de l'accident) : Quelques nouvelles ... dramatiques
- 30 août : Bulletin de santé
- 1er septembre : Analyse de la chute
- 3 septembre : Etat du matériel
En 2012, c'est une blessure bien plus vicieuse à laquelle je suis confronté. Une blessure d'usure : la chondrite rotulienne. En faisant des recherches sur mon blog j'ai retrouvé la trace de mon premier article où je parle des douleurs : le 1er mai, soit 3 jours après la fin du Tour de Sardaigne, j'ai écris "J'ai terminé mon séjour sarde avec quelques pépins physiques : mon genou droit me pose quelques soucis (je sens que la région sous ma rotule est souffrante)". En bon visionnaire, ma conclusion d'article était "J'ai juste quelques inquiétudes concernant mon genou, j'observerai une période de repos [...] afin de le ménager et de ne pas prendre le risque de mettre par terre la suite de ma saison".
Que me réservera 2016 ? On dit "jamais 2 sans 3", mais ce n'est pas pour autant que je cesserai de vivre en 2016. Et d'ici la, de l'eau aura le temps de couler sous les ponts.
mercredi 26 décembre 2012
J'ai testé pour vous : le velib
Aujourd'hui, j'ai fait mon baptême de "vélos en libre-service". Bien qu'étant lyonnais, je n'ai pas fait mon baptême en velov (service lyonnais) mais dans son équivalent parisien : le vélib. Le vélib, ça ressemble un peu à un vélo, c'est écrit que c'est un vélo, mais en vrai ce n'est pas un vélo.
La différence entre un "vrai" vélo et un vélib est à peu près la même qu'entre une grosse camionnette de chantier et une Porsche : ça a 4 roues, ça a un moteur, ça a une carrosserie, ça a un coffre ... mais ce n'est pas pareil pour autant. Les deux sont utiles, c'est certain. Mais le plaisir éprouvé au cours du pilotage n'est pas du tout le même.
J'ai eu la chance de faire mon apprentissage un lendemain de jour férié, en période de vacances, en dehors des heures de pointe. La maniabilité de l'engin étant proche de celle d'un semi-remorque, éviter les taxis garés sur la piste cyclable n'a pas été un jeu d'enfant au départ. Les pieds n'étant pas attachés, la capacité d'accélération de l'appareil n'est pas terrible ce qui ne facilite pas l'insertion rapide entre 2 voitures lancées à allure normale. L'engin a la réactivité d'un tracteur, il faut tout anticiper mais on s'y fait rapidement.
Mes trajets du jour se sont bien passés. J'ai été serré par quelques voitures, j'ai des piétons qui m'ont déboulé dessus, et j'ai un bus qui m'a mis un coup de rétroviseur en pleine tête. La routine du cycliste parisien je pense. Mais une routine qui serait bien plus facile à éviter sur un vrai vélo, réactif et maniable, précis et léger.
Mes notes :
- maniabilité : 2/20 (car on peut tourner le guidon)
- poids : 0/20 (sont-ils entièrement en plomb ?)
- vitesse : 3/20 (3 vitesses disponibles contre 21 sur un vélo normal, c'est peu)
- esthétique : 0/20 (le gris, c'est aussi joyeux qu'un mur de cimetière)
- sportivité : 20/20 (vu le poids de la bête, sa maniabilité, et le comportement des gens autour, c'est sacrément sportif de les utiliser !)
Bilan : 27/100. L'élève présente de sérieuses lacunes dans de nombreux domaines.
[nb : il s'agit ici d'un test en vue d'un usage sportif. Il est évident que le côté pratique dans le cadre de déplacements urbains n'est pas pris en compte : je ne suis pas apte à juger de l'état général du matériel, du positionnement des stations et de leur taux de remplissage, ...]
La différence entre un "vrai" vélo et un vélib est à peu près la même qu'entre une grosse camionnette de chantier et une Porsche : ça a 4 roues, ça a un moteur, ça a une carrosserie, ça a un coffre ... mais ce n'est pas pareil pour autant. Les deux sont utiles, c'est certain. Mais le plaisir éprouvé au cours du pilotage n'est pas du tout le même.
J'ai eu la chance de faire mon apprentissage un lendemain de jour férié, en période de vacances, en dehors des heures de pointe. La maniabilité de l'engin étant proche de celle d'un semi-remorque, éviter les taxis garés sur la piste cyclable n'a pas été un jeu d'enfant au départ. Les pieds n'étant pas attachés, la capacité d'accélération de l'appareil n'est pas terrible ce qui ne facilite pas l'insertion rapide entre 2 voitures lancées à allure normale. L'engin a la réactivité d'un tracteur, il faut tout anticiper mais on s'y fait rapidement.
Mes trajets du jour se sont bien passés. J'ai été serré par quelques voitures, j'ai des piétons qui m'ont déboulé dessus, et j'ai un bus qui m'a mis un coup de rétroviseur en pleine tête. La routine du cycliste parisien je pense. Mais une routine qui serait bien plus facile à éviter sur un vrai vélo, réactif et maniable, précis et léger.
Mes notes :
- maniabilité : 2/20 (car on peut tourner le guidon)
- poids : 0/20 (sont-ils entièrement en plomb ?)
- vitesse : 3/20 (3 vitesses disponibles contre 21 sur un vélo normal, c'est peu)
- esthétique : 0/20 (le gris, c'est aussi joyeux qu'un mur de cimetière)
- sportivité : 20/20 (vu le poids de la bête, sa maniabilité, et le comportement des gens autour, c'est sacrément sportif de les utiliser !)
Bilan : 27/100. L'élève présente de sérieuses lacunes dans de nombreux domaines.
[nb : il s'agit ici d'un test en vue d'un usage sportif. Il est évident que le côté pratique dans le cadre de déplacements urbains n'est pas pris en compte : je ne suis pas apte à juger de l'état général du matériel, du positionnement des stations et de leur taux de remplissage, ...]
mardi 25 décembre 2012
Kiné, séance n°5
Hier matin, j'ai eu ma 5ème séance de kiné. Oui, même le jour du réveillon de Noël, je me fais soigner. La séance ne s'est pas déroulée dans le même ordre qu'habituellement : j'ai commencé par 20 minutes de vélo, puis on a fait des étirements, 35 minutes de rameur avec des intensités variant toutes les 1'30", puis il m'a changé les tapes (les bandes bleues).
Dans mon précédent article, je vous signalais le retour des douleurs au niveau des genoux. Ces douleurs sont liées au fait que mon kiné me remet les rotules en place petit à petit. Elles s'étaient légèrement déplacées vers l'extérieur. Si vous regardez bien la photo des tapes ci-dessous, vous remarquerez que les bandes sont plus tendues (elles font un arc de cercle) à l'extérieur qu'à l'intérieur (elles sont quasiment droites). La tension était un peu trop forte la dernière fois, d'où les douleurs. Cette fois, la tension est plus faible et je n'ai pas de douleurs.
Dans mon précédent article, je vous signalais le retour des douleurs au niveau des genoux. Ces douleurs sont liées au fait que mon kiné me remet les rotules en place petit à petit. Elles s'étaient légèrement déplacées vers l'extérieur. Si vous regardez bien la photo des tapes ci-dessous, vous remarquerez que les bandes sont plus tendues (elles font un arc de cercle) à l'extérieur qu'à l'intérieur (elles sont quasiment droites). La tension était un peu trop forte la dernière fois, d'où les douleurs. Cette fois, la tension est plus faible et je n'ai pas de douleurs.
dimanche 23 décembre 2012
Sortie de reprise n°3
Ce matin j'ai effectué ma 3ème sortie de reprise. La météo était encore clémente : 10°, du soleil et un vent léger. Comme samedi dernier, j'ai commencé la sortie en compagnie de Julien et Guillaume.
On s'est échauffé sur les quais de Saône, jusqu'à Genay. C'est la que j'ai pu grimper ma première bosse depuis fort longtemps. Depuis le col de Vence fin aout. Et encore, c'est une montée d'un peu moins de 4km à un peu moins de 3%, qu'on devrait plus qualifier de "bon faux plat montant" que de bosse. J'ai discuté tout le long, donc je ne l'ai pas vu passer ... en haut, un petit coup d'oeil sur le cardio m'a indiqué que j'étais loin de ma meilleure forme.
On a filé à vive allure sur Civrieux, puis Ambérieux, afin de rejoindre un groupe d'amis. Poussés par un léger vent de dos, on a pu maintenir une allure élevée sans forcer. On a retrouvé un groupe de 7 personnes, avec qui on a poursuivi la sortie. Au début, on s'est organisé en 5 binômes qui passaient aux relais 2 par deux. J'ai pu prendre mes premiers relais, pour me faire plaisir et parce que le rythme me convenait, avant de me ranger sagement dans les roues quand l'allure a augmentée.
Dans les roues, je me sentais bien. L'allure était rapide, mais je ne forçais pas. J'étais serein. Un arrêt d'une dizaine de minutes, à Birieux, à cassé la dynamique : le groupe est reparti en vissant d'entrée, avec un petit vent de travers, en prenant des relais sur 2 files (une montante, une descendante). Pendant 10km, j'ai subi. J'étais à fond, encore lucide, mais incapable de rouler plus vite. Au bout de 10km, je me suis relevé en compagnie de Guillaume et on a laissé filer le groupe. Ils nous ont attendus un peu plus loin.
La suite s'est mieux passée, l'allure est devenue plus raisonnable. On a perdu des éléments au fil des derniers kilomètres, chacun bifurquant pour rentrer chez lui. J'ai commencé à me sentir cuit aux alentours du 60ème kilomètre : je sentais que même à allure tranquille, j'avais du mal à suivre. J'ai pris un gros coup d'éclat quand ils ont accéléré pour se faire un long sprint à Cailloux : en 2km ils ont fait un trou énorme. Je n'ai pas cherché à les suivre, je me sentais au bout du rouleau.
J'ai récupéré dans la descente et suis rentré chez moi sans soucis. Ca a été une belle sortie : je sens que les sensations reviennent, et ça fait du bien au moral. Je n'ai pas eu la moindre douleur aux genoux pendant la sortie, alors que depuis quelques jours (depuis la remise en place de mes rotules par mon kiné, mercredi) j'ai des douleurs régulières susceptibles de me réveiller en pleine nuit. Je ne vais pas mettre la charrue avant les boeufs, j'ai encore beaucoup de chemin à parcourir avant de retrouver mon niveau, mais je suis sur de bons rails.
Consultez le parcours de notre sortie.
On s'est échauffé sur les quais de Saône, jusqu'à Genay. C'est la que j'ai pu grimper ma première bosse depuis fort longtemps. Depuis le col de Vence fin aout. Et encore, c'est une montée d'un peu moins de 4km à un peu moins de 3%, qu'on devrait plus qualifier de "bon faux plat montant" que de bosse. J'ai discuté tout le long, donc je ne l'ai pas vu passer ... en haut, un petit coup d'oeil sur le cardio m'a indiqué que j'étais loin de ma meilleure forme.
On a filé à vive allure sur Civrieux, puis Ambérieux, afin de rejoindre un groupe d'amis. Poussés par un léger vent de dos, on a pu maintenir une allure élevée sans forcer. On a retrouvé un groupe de 7 personnes, avec qui on a poursuivi la sortie. Au début, on s'est organisé en 5 binômes qui passaient aux relais 2 par deux. J'ai pu prendre mes premiers relais, pour me faire plaisir et parce que le rythme me convenait, avant de me ranger sagement dans les roues quand l'allure a augmentée.
Dans les roues, je me sentais bien. L'allure était rapide, mais je ne forçais pas. J'étais serein. Un arrêt d'une dizaine de minutes, à Birieux, à cassé la dynamique : le groupe est reparti en vissant d'entrée, avec un petit vent de travers, en prenant des relais sur 2 files (une montante, une descendante). Pendant 10km, j'ai subi. J'étais à fond, encore lucide, mais incapable de rouler plus vite. Au bout de 10km, je me suis relevé en compagnie de Guillaume et on a laissé filer le groupe. Ils nous ont attendus un peu plus loin.
La suite s'est mieux passée, l'allure est devenue plus raisonnable. On a perdu des éléments au fil des derniers kilomètres, chacun bifurquant pour rentrer chez lui. J'ai commencé à me sentir cuit aux alentours du 60ème kilomètre : je sentais que même à allure tranquille, j'avais du mal à suivre. J'ai pris un gros coup d'éclat quand ils ont accéléré pour se faire un long sprint à Cailloux : en 2km ils ont fait un trou énorme. Je n'ai pas cherché à les suivre, je me sentais au bout du rouleau.
J'ai récupéré dans la descente et suis rentré chez moi sans soucis. Ca a été une belle sortie : je sens que les sensations reviennent, et ça fait du bien au moral. Je n'ai pas eu la moindre douleur aux genoux pendant la sortie, alors que depuis quelques jours (depuis la remise en place de mes rotules par mon kiné, mercredi) j'ai des douleurs régulières susceptibles de me réveiller en pleine nuit. Je ne vais pas mettre la charrue avant les boeufs, j'ai encore beaucoup de chemin à parcourir avant de retrouver mon niveau, mais je suis sur de bons rails.
Consultez le parcours de notre sortie.
mercredi 19 décembre 2012
Kiné, séances n°3 et 4
Lundi matin et ce matin, j'ai effectué deux nouvelles séances de kiné. Elles se sont déroulées comme la précédente : on a commencé par des étirements, continué par quelques kilomètres de vélo d'appartement pour m'échauffer, et j'ai fait le gros de la séance (du point de vue intensité) sur le rameur.
Il me fait bosser dur. Ou plutôt, il sait titiller mon esprit sportif pour que j'en fasse toujours plus, toujours mieux. La devise olympique "Plus vite, plus haut, plus fort" s'applique parfaitement dans mon cas, ce qui me permet de retrouver des sensations : la sueur qui perle sur mon front, les muscles qui me brulent, les tempes qui me cognent, ... Je retrouve également mes drogues favorites : l'endomorphine et l'adrénaline. Je constate que je suis dans une condition physique lamentable, c'est fou comme j'ai perdu en trois mois et demi !
La douleur au niveau des genoux est en train de revenir progressivement. Ce n'était pas prévu, mais son arrivée en cours d'exercice permet de cibler précisément les origines du problème. Je montre du doigt la zone qui me fait mal sur chaque mouvement, en décortiquant chacun de mes gestes. Ce matin, grâce à quelques mouvements très spécifiques, il a trouvé les origines de la douleur. C'est compliqué, il y a plein de noms d'os et de muscles que je ne retiens jamais ... mais il sait exactement ce qui coince et sait comment le réparer.
Je vais en avoir pour encore un bon moment avant de pouvoir faire mon véritable retour, mais les choses avancent et c'est très positif.
Il me fait bosser dur. Ou plutôt, il sait titiller mon esprit sportif pour que j'en fasse toujours plus, toujours mieux. La devise olympique "Plus vite, plus haut, plus fort" s'applique parfaitement dans mon cas, ce qui me permet de retrouver des sensations : la sueur qui perle sur mon front, les muscles qui me brulent, les tempes qui me cognent, ... Je retrouve également mes drogues favorites : l'endomorphine et l'adrénaline. Je constate que je suis dans une condition physique lamentable, c'est fou comme j'ai perdu en trois mois et demi !
La douleur au niveau des genoux est en train de revenir progressivement. Ce n'était pas prévu, mais son arrivée en cours d'exercice permet de cibler précisément les origines du problème. Je montre du doigt la zone qui me fait mal sur chaque mouvement, en décortiquant chacun de mes gestes. Ce matin, grâce à quelques mouvements très spécifiques, il a trouvé les origines de la douleur. C'est compliqué, il y a plein de noms d'os et de muscles que je ne retiens jamais ... mais il sait exactement ce qui coince et sait comment le réparer.
Je vais en avoir pour encore un bon moment avant de pouvoir faire mon véritable retour, mais les choses avancent et c'est très positif.
dimanche 16 décembre 2012
Sortie de reprise n°2
Hier j'ai effectué ma deuxième sortie de reprise, par une température de 14°C. M'habiller a été plus simple que la dernière fois, je savais quel équipement prendre pour une telle température.
Je me suis échauffé sur les quais de Saône afin de rejoindre Julien et Guillaume (avec qui je roulais pour la première fois). Arrivé au lieu de rendez-vous, je suis tombé sur tout un groupe de cyclistes en train d'attendre à cause d'un accident. En faisant demi-tour dans le rond point, une voiture qui regardait l'accident au lieu de regarder sa route a failli me shooter ... j'ai échappé à un tour sur son capot grâce à un cycliste (à pieds) qui s'est jeté sous les roues de la voiture afin de ramasser un truc au sol. La voiture a pilé pour l'éviter, la voiture derrière l'a percutée car la suivait de trop près sur route mouillée. Ca a été un joli bordel. Après quelques minutes d'arrêt, le temps que mes 2 compagnons du jour me rejoignent, on est parti rouler.
Après 14km en commun, j'ai commencé à sentir un comportement étrange de ma roue arrière. C'était sur une portion au goudron granuleux sur laquelle je sais que les sensations sont toujours bizarres, donc j'ai d'abord mis ça sur le compte de la perte d'habitude des sensations. Mais rapidement, trouvant le comportement trop étrange, j'ai testé ma roue afin de voir si je n'avais pas une crevaison lente ... c'était le cas. On s'est arrêté, j'ai galéré pour changer ma chambre à air. Le pneu était collé à la jante, et la chambre à air semblait collée au pneu. Je n'avais jamais vu ça. 10 minutes d'arrêt au total.
On est reparti, on a fait quelques kilomètres, et j'ai de nouveau senti que ma roue arrière se dégonflait. Nouvel arrêt, 12 minutes au total de perdues cette fois car j'ai longuement cherché la source de la crevaison. J'avais beau inspecter mon pneu et ma chambre à air, impossible de trouver l'origine ce qui nous a fait perdre du temps. Ca m'a énervé car il s'agit de ma 3ème double-crevaison de l'année, sachant que je n'ai eu qu'une seule crevaison "simple".
Le rythme jusqu'à présent était tranquille, on discutait beaucoup entre nous. On est rentré en forçant un peu l'allure, car Guillaume avait des obligations professionnelles et devait rentrer à une heure précise. J'ai laissé Julien et Guillaume prendre des relais devant et me suis conté de suivre, sans trop de soucis. Dans un long faux plat montant, vers Chasselay, je les ai laissé filer devant : leur rythme était trop soutenu par rapport à ce que je souhaitais m'imposer ... je me suis retrouvé planté à 21km/h sur une portion qui n'a rien d'extraordinairement difficile. Ca m'a fait du mal au moral de constater que j'étais plus rapide dans le dernier kilomètre de l'Alpe d'Huez à la fin de la Marmotte que sur un petit faux plat montant après 40km sans forcer ...
On a raccompagné Guillaume jusqu'au point de départ. J'ai accompagné Julien sur quelques kilomètres supplémentaires puis ai fait demi-tour afin de rentrer chez moi tranquillement. Mis à part mes 2 crevaisons, la sortie était vraiment sympa : il faisait beau, il faisait doux, le rythme était paisible et nos discutions étaient intéressantes.
C'est le genre de sorties qui me font aimer le vélo.
Consultez les détails de notre parcours.
Je me suis échauffé sur les quais de Saône afin de rejoindre Julien et Guillaume (avec qui je roulais pour la première fois). Arrivé au lieu de rendez-vous, je suis tombé sur tout un groupe de cyclistes en train d'attendre à cause d'un accident. En faisant demi-tour dans le rond point, une voiture qui regardait l'accident au lieu de regarder sa route a failli me shooter ... j'ai échappé à un tour sur son capot grâce à un cycliste (à pieds) qui s'est jeté sous les roues de la voiture afin de ramasser un truc au sol. La voiture a pilé pour l'éviter, la voiture derrière l'a percutée car la suivait de trop près sur route mouillée. Ca a été un joli bordel. Après quelques minutes d'arrêt, le temps que mes 2 compagnons du jour me rejoignent, on est parti rouler.
Après 14km en commun, j'ai commencé à sentir un comportement étrange de ma roue arrière. C'était sur une portion au goudron granuleux sur laquelle je sais que les sensations sont toujours bizarres, donc j'ai d'abord mis ça sur le compte de la perte d'habitude des sensations. Mais rapidement, trouvant le comportement trop étrange, j'ai testé ma roue afin de voir si je n'avais pas une crevaison lente ... c'était le cas. On s'est arrêté, j'ai galéré pour changer ma chambre à air. Le pneu était collé à la jante, et la chambre à air semblait collée au pneu. Je n'avais jamais vu ça. 10 minutes d'arrêt au total.
On est reparti, on a fait quelques kilomètres, et j'ai de nouveau senti que ma roue arrière se dégonflait. Nouvel arrêt, 12 minutes au total de perdues cette fois car j'ai longuement cherché la source de la crevaison. J'avais beau inspecter mon pneu et ma chambre à air, impossible de trouver l'origine ce qui nous a fait perdre du temps. Ca m'a énervé car il s'agit de ma 3ème double-crevaison de l'année, sachant que je n'ai eu qu'une seule crevaison "simple".
Le rythme jusqu'à présent était tranquille, on discutait beaucoup entre nous. On est rentré en forçant un peu l'allure, car Guillaume avait des obligations professionnelles et devait rentrer à une heure précise. J'ai laissé Julien et Guillaume prendre des relais devant et me suis conté de suivre, sans trop de soucis. Dans un long faux plat montant, vers Chasselay, je les ai laissé filer devant : leur rythme était trop soutenu par rapport à ce que je souhaitais m'imposer ... je me suis retrouvé planté à 21km/h sur une portion qui n'a rien d'extraordinairement difficile. Ca m'a fait du mal au moral de constater que j'étais plus rapide dans le dernier kilomètre de l'Alpe d'Huez à la fin de la Marmotte que sur un petit faux plat montant après 40km sans forcer ...
On a raccompagné Guillaume jusqu'au point de départ. J'ai accompagné Julien sur quelques kilomètres supplémentaires puis ai fait demi-tour afin de rentrer chez moi tranquillement. Mis à part mes 2 crevaisons, la sortie était vraiment sympa : il faisait beau, il faisait doux, le rythme était paisible et nos discutions étaient intéressantes.
C'est le genre de sorties qui me font aimer le vélo.
Consultez les détails de notre parcours.
vendredi 14 décembre 2012
Kiné, séance n°2
Ma deuxième séance de kiné a duré plus d'une heure et quart. Pour le coup, on peut dire que j'en ai eu pour mon argent (ou plutôt, pour celui de la sécu).
Tout a commencé par une phase d'étirements. Le kiné a constaté que mes problèmes de genoux peuvent avoir été accentués par l'absence de souplesse d'un muscle autour de la rotule, dont j'ai perdu le nom. Il m'a expliqué comment l'étirer, tout comme un autre muscle utile au pédalage (mais sans rapport avec les genoux) que je n'étire jamais, et dont je n'ai pas retenu le nom non plus.
Une fois les différents muscles étirés, il m'a posé de nouvelles bandes de k-tape selon une disposition différente. Leur but cette fois est de protéger au maximum la rotule pour lui éviter d'être sollicitée sur un maximum de gestes du quotidien et du pédalage.
La séance s'est poursuivie par 5km de vélo d'appartement en 20 minutes. J'étais à l'aise cardiaquement et musculairement. Je n'ai pas du dépasser les 18km/h ni les 135 bpm. Pendant que je pédalais sur un vélo d'appartement à la selle molle comme du beurre fondu (rien à voir avec le confort de ma selle habituelle) et aux cale-pieds à lanières en plastique (bien moins pratique que les cales automatiques), il a observé le mouvement de mes genoux.
Une fois échauffé par ces 5km de vélo, il m'a demandé de faire du rameur. C'était la première fois de ma vie que j'en faisais, il a donc passé un moment à m'expliquer comment marchait l'appareil (ça c'est simple) mais surtout ce qu'il fallait que je ne fasse pas. J'ai ainsi fait 5km de rameur en 25min, sachant que j'ai eu du mal à prendre mes marques sur cette machine. Le but de l'exercice était de faire travailler certaines chaines musculaires qui n'ont pas l'habitude de travailler quand je pédale, mais qui servent quand même pour l'équilibre musculaire.
Etant un grand adepte des chiffres en tous genres, j'ai regardé au fur et à mesure l'évolution des données affichés par le moniteur de l'appareil. Je me suis ensuite renseigné sur les records du monde, et j'ai ainsi découvert que le record du monde du 500m date de ... 2013 ! Une fois mes 5km réalisés, je me suis étiré et j'ai obtenu l'autorisation de quitter la salle.
Tout a commencé par une phase d'étirements. Le kiné a constaté que mes problèmes de genoux peuvent avoir été accentués par l'absence de souplesse d'un muscle autour de la rotule, dont j'ai perdu le nom. Il m'a expliqué comment l'étirer, tout comme un autre muscle utile au pédalage (mais sans rapport avec les genoux) que je n'étire jamais, et dont je n'ai pas retenu le nom non plus.
Une fois les différents muscles étirés, il m'a posé de nouvelles bandes de k-tape selon une disposition différente. Leur but cette fois est de protéger au maximum la rotule pour lui éviter d'être sollicitée sur un maximum de gestes du quotidien et du pédalage.
La séance s'est poursuivie par 5km de vélo d'appartement en 20 minutes. J'étais à l'aise cardiaquement et musculairement. Je n'ai pas du dépasser les 18km/h ni les 135 bpm. Pendant que je pédalais sur un vélo d'appartement à la selle molle comme du beurre fondu (rien à voir avec le confort de ma selle habituelle) et aux cale-pieds à lanières en plastique (bien moins pratique que les cales automatiques), il a observé le mouvement de mes genoux.
Une fois échauffé par ces 5km de vélo, il m'a demandé de faire du rameur. C'était la première fois de ma vie que j'en faisais, il a donc passé un moment à m'expliquer comment marchait l'appareil (ça c'est simple) mais surtout ce qu'il fallait que je ne fasse pas. J'ai ainsi fait 5km de rameur en 25min, sachant que j'ai eu du mal à prendre mes marques sur cette machine. Le but de l'exercice était de faire travailler certaines chaines musculaires qui n'ont pas l'habitude de travailler quand je pédale, mais qui servent quand même pour l'équilibre musculaire.
Etant un grand adepte des chiffres en tous genres, j'ai regardé au fur et à mesure l'évolution des données affichés par le moniteur de l'appareil. Je me suis ensuite renseigné sur les records du monde, et j'ai ainsi découvert que le record du monde du 500m date de ... 2013 ! Une fois mes 5km réalisés, je me suis étiré et j'ai obtenu l'autorisation de quitter la salle.
jeudi 13 décembre 2012
Conseils sur la récupération
Plusieurs personnes m'ont réclamé un article sur mes techniques de récupération. Je vais donc vous donner les choses simples que j'applique sur les courses à étapes. N'étant pas professionnel et n'ayant pas accès à des appareils spécifiques (cryothérapie, bains glacés, compex, ...), je vais vous donner des conseils que n'importe qui peut reproduire.
1 - l'alimentation
Qu'il s'agisse d'une course à étapes ou non, le repas de la veille est celui qui compte le plus pour l'épreuve du lendemain. Sur les cyclosportives, qui se font souvent le matin, le repas du midi la veille est celui qui sert de carburant : le repas pris la veille au soir n'est pas toujours complètement assimilé et pour peu que l'on soit stressé il a du mal à passer. Le repas du midi, après l'étape, est celui qui me permet de recharger les batteries pour l'étape du lendemain ... même si vous n'avez pas très faim après l'épreuve, vous devez vous forcer à manger copieusement.
Pour le repas du soir, je privilégie des aliments facilement digérables et je mange plus léger que le midi. Ce qu'on mange le soir nous donne de l'énergie pour le lendemain après-midi, une fois l'étape terminée. Ce repas reste important, surtout pour conserver l'habitude des horaires de repas, mais est moins utile pour l'étape suivante.
Le matin, je prend un petit dej spécial : en semaine normale je prend du lait chaud et des mueslis ... le lait est à éviter sur les 24h précédent une compétition, et les mueslis tiennent bien au ventre mais ne sont pas très utiles. Je prend donc des jus de fruit pour me désaltérer et du pain avec de la confiture ou du miel. Mon petit dej' est assez léger en général, 3 ou 4 verres et la même quantité de tranches de pain me suffisent largement.
2 - l'hydratation
Pour moi, l'hydratation est LE point clé de la récupération. Instinctivement, je dois boire un peu plus d'un litre d'eau dans les 2h suivant la fin de l'étape. Ca me permet de décrasser mes reins des toxines qu'ils éliminent, ce qui leur permet de faire du meilleur boulot plus rapidement. Avant l'étape, comme avant toute course, je bois également beaucoup : en général je bois un bidon complet dans l'heure précédent la course. Sur une course normale, je me prépare toujours 4 bidons : 1 que je bois sur le trajet avant le départ, 2 que je prend avec moi pour l'étape, et 1 pour les minutes suivant la fin de la course. J'applique le même système sur chaque étape.
En cours d'étape, l'hydratation est importante comme sur toutes les courses, à la différence près qu'une déshydratation en fin d'étape se paiera sur l'étape du lendemain ... alors que sur une course d'un jour, le contre-coup ne se ressent pas vraiment vu qu'on est au bureau.
3 - les étirements et le retour veineux
Quelle que soit la course, j'effectue en général 20 minutes d'étirements. Sur une course à étapes, une fois douché et changé, cette phase d'étirements me permet de décompresser et de me relaxer. J'en profite pour faire le vide dans mon cerveau. Quand je m'étire, je ne me concentre pas que sur les jambes : il ne faut pas oublier le dos ni les épaules, qui jouent un rôle important dans les mouvements en course. En revanche j'oublie souvent de m'étirer la nuque, alors que c'est une partie qui travaille beaucoup en course, à fortiori quand on fait toutes les étapes avec les mains "en bas" dans le creux du cintre.
Je fais du retour veineux selon une durée variable. Des fois je ne met mes jambes en l'air que 10 minutes, des fois 25. Je profite souvent de cette période pour regarder en détail et mémoriser les caractéristiques de l'étape du lendemain. Je regarde les classements, j'analyse les écarts avec les personnes devant et derrière, je note les dossards ...
4 - le repos
Si l'étape se déroule le matin, j'effectue une petite sieste l'après-midi et je m'autorise un coucher un peu plus tard. Si l'étape se termine en fin d'après-midi, je veille à me coucher relativement tôt. Je fais attention au repas du soir : je le prend léger afin de mieux dormir car la digestion est plus courte. Le repos est important : même si je ne dors pas, je fais attention à rester le plus souvent assis ou couché. En général, je reste relativement au calme et j'en profite pour m'étirer puis pour rédiger mon compte-rendu de l'étape, communiquer avec mes amis / ma famille, ...
5 - les massages
Les massages permettent de favoriser le récupération, mais selon moi c'est un facteur mineur d'où leur position en dernière place. Si vous avez la possibilité de vous faire masser, n'hésitez pas ça ne peut que faire du bien. Personnellement, j'ai appris à masser donc je me masse moi-même si j'en ai le temps. Si vous voulez le faire vous-même, la chose la plus importante à savoir c'est "ramenez toujours le sang vers le coeur". N'ayez pas peur non plus de "rentrer dans le muscle", afin de faire sortir les toxines qui sont stockées au coeur du muscle. Un massage en surface ne drainera que les toxines qui sont en surface du muscle !
Voilà, j'espère que ces 5 conseils simples vous serviront pour vos futures courses. Ils s'appliquent également aux courses d'un jour, et aux périodes d'entrainement intensifs, mais les effets se font moins ressentir car on sollicite moins notre corps en général.
1 - l'alimentation
Qu'il s'agisse d'une course à étapes ou non, le repas de la veille est celui qui compte le plus pour l'épreuve du lendemain. Sur les cyclosportives, qui se font souvent le matin, le repas du midi la veille est celui qui sert de carburant : le repas pris la veille au soir n'est pas toujours complètement assimilé et pour peu que l'on soit stressé il a du mal à passer. Le repas du midi, après l'étape, est celui qui me permet de recharger les batteries pour l'étape du lendemain ... même si vous n'avez pas très faim après l'épreuve, vous devez vous forcer à manger copieusement.
Pour le repas du soir, je privilégie des aliments facilement digérables et je mange plus léger que le midi. Ce qu'on mange le soir nous donne de l'énergie pour le lendemain après-midi, une fois l'étape terminée. Ce repas reste important, surtout pour conserver l'habitude des horaires de repas, mais est moins utile pour l'étape suivante.
Le matin, je prend un petit dej spécial : en semaine normale je prend du lait chaud et des mueslis ... le lait est à éviter sur les 24h précédent une compétition, et les mueslis tiennent bien au ventre mais ne sont pas très utiles. Je prend donc des jus de fruit pour me désaltérer et du pain avec de la confiture ou du miel. Mon petit dej' est assez léger en général, 3 ou 4 verres et la même quantité de tranches de pain me suffisent largement.
2 - l'hydratation
Pour moi, l'hydratation est LE point clé de la récupération. Instinctivement, je dois boire un peu plus d'un litre d'eau dans les 2h suivant la fin de l'étape. Ca me permet de décrasser mes reins des toxines qu'ils éliminent, ce qui leur permet de faire du meilleur boulot plus rapidement. Avant l'étape, comme avant toute course, je bois également beaucoup : en général je bois un bidon complet dans l'heure précédent la course. Sur une course normale, je me prépare toujours 4 bidons : 1 que je bois sur le trajet avant le départ, 2 que je prend avec moi pour l'étape, et 1 pour les minutes suivant la fin de la course. J'applique le même système sur chaque étape.
En cours d'étape, l'hydratation est importante comme sur toutes les courses, à la différence près qu'une déshydratation en fin d'étape se paiera sur l'étape du lendemain ... alors que sur une course d'un jour, le contre-coup ne se ressent pas vraiment vu qu'on est au bureau.
3 - les étirements et le retour veineux
Quelle que soit la course, j'effectue en général 20 minutes d'étirements. Sur une course à étapes, une fois douché et changé, cette phase d'étirements me permet de décompresser et de me relaxer. J'en profite pour faire le vide dans mon cerveau. Quand je m'étire, je ne me concentre pas que sur les jambes : il ne faut pas oublier le dos ni les épaules, qui jouent un rôle important dans les mouvements en course. En revanche j'oublie souvent de m'étirer la nuque, alors que c'est une partie qui travaille beaucoup en course, à fortiori quand on fait toutes les étapes avec les mains "en bas" dans le creux du cintre.
Je fais du retour veineux selon une durée variable. Des fois je ne met mes jambes en l'air que 10 minutes, des fois 25. Je profite souvent de cette période pour regarder en détail et mémoriser les caractéristiques de l'étape du lendemain. Je regarde les classements, j'analyse les écarts avec les personnes devant et derrière, je note les dossards ...
4 - le repos
Si l'étape se déroule le matin, j'effectue une petite sieste l'après-midi et je m'autorise un coucher un peu plus tard. Si l'étape se termine en fin d'après-midi, je veille à me coucher relativement tôt. Je fais attention au repas du soir : je le prend léger afin de mieux dormir car la digestion est plus courte. Le repos est important : même si je ne dors pas, je fais attention à rester le plus souvent assis ou couché. En général, je reste relativement au calme et j'en profite pour m'étirer puis pour rédiger mon compte-rendu de l'étape, communiquer avec mes amis / ma famille, ...
5 - les massages
Les massages permettent de favoriser le récupération, mais selon moi c'est un facteur mineur d'où leur position en dernière place. Si vous avez la possibilité de vous faire masser, n'hésitez pas ça ne peut que faire du bien. Personnellement, j'ai appris à masser donc je me masse moi-même si j'en ai le temps. Si vous voulez le faire vous-même, la chose la plus importante à savoir c'est "ramenez toujours le sang vers le coeur". N'ayez pas peur non plus de "rentrer dans le muscle", afin de faire sortir les toxines qui sont stockées au coeur du muscle. Un massage en surface ne drainera que les toxines qui sont en surface du muscle !
Voilà, j'espère que ces 5 conseils simples vous serviront pour vos futures courses. Ils s'appliquent également aux courses d'un jour, et aux périodes d'entrainement intensifs, mais les effets se font moins ressentir car on sollicite moins notre corps en général.
mercredi 12 décembre 2012
1ère séance ce k-taping et retour de la maitresse SM
Ce matin j'ai commencé la kinésithérapie. Je ne suis pas retourné chez la dernière kiné qui m'a suivie ... certes elle était gentille, certes elle était jolie, certes elle était compétente ... mais elle m'avait foutue à la porte au bout de 6 semaines (au lieu des 10 prescrites par mon médecin). Non, je vous rassure, je ne lui avais pas fait d'avances ni n'avais eu de geste déplacé. Elle m'avait tout simplement mis à la porte car je venais en vélo pour soigner une double fracture du bras. Elle a jugée de manière unilatérale que je n'avais plus besoin de ses services et que j'étais rétabli.
J'ai donc changé de kiné tout simplement parce que j'avais un besoin précis : je voulais faire du k-tape en complément des séances kinésithérapie. Depuis mi-juillet, période à laquelle j'ai pris conscience de ma blessure, j'ai envie de tester ce concept. J'en avais discuté avec Alexis Sicard lors des championnats de France, il m'avait indiqué qu'il comptait également se soigner de cette manière. Son retour d'expérience (à lire sur son blog) m'a conforté dans mon envie d'essayer. Le test est donc en cours depuis ce matin ...
Je vais avoir 2 séances de kiné par semaine. Je suis tombé sur quelqu'un qui me semble très compétent : il a tout de suite compris ce que j'avais et a su me décrire les douleurs que je ressentais avec une très grande précision. Vendredi, je vais faire du vélo devant lui afin qu'il analyse le mouvement exact de mes genoux. Ca lui permettra de poser les bandes de k-tape de manière optimale. Les bandes qu'il m'a mises aujourd'hui sont mal posées car elles ne tiennent pas sur les poils qui recouvrent mes jambes.
Ce soir je suis donc retourné me faire épiler chez ma maitresse SM (plus couramment appelée "esthéticienne"). J'ai beaucoup (mais alors vraiment beaucoup) moins souffert que lors de ma première séance d'épilation en aout.
J'ai donc changé de kiné tout simplement parce que j'avais un besoin précis : je voulais faire du k-tape en complément des séances kinésithérapie. Depuis mi-juillet, période à laquelle j'ai pris conscience de ma blessure, j'ai envie de tester ce concept. J'en avais discuté avec Alexis Sicard lors des championnats de France, il m'avait indiqué qu'il comptait également se soigner de cette manière. Son retour d'expérience (à lire sur son blog) m'a conforté dans mon envie d'essayer. Le test est donc en cours depuis ce matin ...
Je vais avoir 2 séances de kiné par semaine. Je suis tombé sur quelqu'un qui me semble très compétent : il a tout de suite compris ce que j'avais et a su me décrire les douleurs que je ressentais avec une très grande précision. Vendredi, je vais faire du vélo devant lui afin qu'il analyse le mouvement exact de mes genoux. Ca lui permettra de poser les bandes de k-tape de manière optimale. Les bandes qu'il m'a mises aujourd'hui sont mal posées car elles ne tiennent pas sur les poils qui recouvrent mes jambes.
Ce soir je suis donc retourné me faire épiler chez ma maitresse SM (plus couramment appelée "esthéticienne"). J'ai beaucoup (mais alors vraiment beaucoup) moins souffert que lors de ma première séance d'épilation en aout.
dimanche 9 décembre 2012
Enfin !
Cet après-midi, après 3 mois et demi de pause, j'ai enfin repris le cours de ma carrière cycliste. En cours de sortie, je suis passé devant une maison de retraite : j'ai immédiatement pensé au fait que ma retraite sportive n'était pas d'actualité. J'ai encore beaucoup de choses à vivre, il n'est pas question d'arrêter.
Mais avant de passer devant cette maison de retraite, il m'a d'abord fallu gérer toute la partie matérielle : sortir le vélo et les roues de leurs housses respectives, gonfler les roues, vérifier les freins, trouver mon compteur et mon cardio, trouver mon casque, un bidon et mes accessoires ...
Puis ensuite je suis passé à la tenue. La dernière fois que je suis monté sur un vélo, il faisait 36° ... il en faisait 30 de moins cet après-midi. Habituellement, pour chaque température, je sais quelle tenue mettre, mais là j'étais perdu. Quelle paire de gants choisir ? Quels sur-chaussures mettre ? Avec ou sans veste thermique ?
J'avoue que j'ai pris un plaisir énorme à gonfler mes roues, puis à m'habiller. Me regarder dans une glace, emmitouflé dans une tenue d'hiver au sein de laquelle même Miss France n'aurait aucun charme, m'a donné un sourire jusqu'aux oreilles. Certes, je n'avais aucun charme, mais j'étais heureux comme un gamin qui déballe ses cadeaux de Noël.
Quand je me suis retrouvé dans le froid, avec le nez qui coule et les oreilles glacées (j'avais oublié de mettre un bonnet sous mon casque), j'ai un peu moins souri. J'ai retrouvé Julien sur les quais de Saône : il m'a servi de lièvre toute la sortie. En dehors de quelques hésitations dans le changement des vitesses (je n'étais plus très certain de la main qui permettait d'utiliser le dérailleur arrière) et dans la manipulation des boutons de mon compteur, j'ai retrouvé instinctivement toutes mes habitudes. Enclencher et déclencher mes cales n'a pas été un soucis, m'abriter du vent selon sa direction, rouler à 5cm de la roue arrière de mon ami, tendre mes trajectoires dans les ronds points, me faire frôler par des voitures, frôler les trottoirs, éviter les trous dans le goudron, ... tout me semblait naturel.
Physiquement parlant, je me suis rendu compte de l'étendue des dégâts. Mon coup de pédale n'était pas très rond, et j'ai rapidement eu mal aux fesses. Habituellement, je suis capable de rester plusieurs heures assis sur ma selle sans le moindre problème ... là, au bout de 10km, il fallait régulièrement que je me mette en danseuse pour soulager mes fessiers. Il va falloir que je me reconstitue le cuir de cette zone. De même, au niveau des avants-bras et des poignets, j'ai senti rapidement que j'avais perdu l'habitude de rester dans cette position pas très naturelle. J'ai fini la sortie en ayant plus aucune force dans les cuisses (il faut dire que j'ai perdu près de 30% de la masse musculaire de mes cuisses).
Au niveau cardiaque, le premier pont que j'ai eu à passer m'a fait monter le coeur à 180. En haut du premier faux-plat montant j'étais à 186 ... et en haut de la 1ère bosse j'étais à 189bpm ! J'étais complètement à la rue cardiaquement, c'était horrible. Dans la bosse, j'ai failli me faire doubler par une fille (qu'on a doublé et qui s'est accroché une bonne partie de la sortie dans nos roues) ... finalement, elle est juste montée à ma hauteur avant de retourner se ranger derrière.
J'avoue que la fin de sortie a été un peu difficile, plus difficile que ce que je pensais. Mais la sortie a été rapide (29km/h de moyenne sur 40km), un peu trop rapide d'ailleurs pour une reprise.
Consultez les données de la sortie.
Mais avant de passer devant cette maison de retraite, il m'a d'abord fallu gérer toute la partie matérielle : sortir le vélo et les roues de leurs housses respectives, gonfler les roues, vérifier les freins, trouver mon compteur et mon cardio, trouver mon casque, un bidon et mes accessoires ...
Puis ensuite je suis passé à la tenue. La dernière fois que je suis monté sur un vélo, il faisait 36° ... il en faisait 30 de moins cet après-midi. Habituellement, pour chaque température, je sais quelle tenue mettre, mais là j'étais perdu. Quelle paire de gants choisir ? Quels sur-chaussures mettre ? Avec ou sans veste thermique ?
J'avoue que j'ai pris un plaisir énorme à gonfler mes roues, puis à m'habiller. Me regarder dans une glace, emmitouflé dans une tenue d'hiver au sein de laquelle même Miss France n'aurait aucun charme, m'a donné un sourire jusqu'aux oreilles. Certes, je n'avais aucun charme, mais j'étais heureux comme un gamin qui déballe ses cadeaux de Noël.
Quand je me suis retrouvé dans le froid, avec le nez qui coule et les oreilles glacées (j'avais oublié de mettre un bonnet sous mon casque), j'ai un peu moins souri. J'ai retrouvé Julien sur les quais de Saône : il m'a servi de lièvre toute la sortie. En dehors de quelques hésitations dans le changement des vitesses (je n'étais plus très certain de la main qui permettait d'utiliser le dérailleur arrière) et dans la manipulation des boutons de mon compteur, j'ai retrouvé instinctivement toutes mes habitudes. Enclencher et déclencher mes cales n'a pas été un soucis, m'abriter du vent selon sa direction, rouler à 5cm de la roue arrière de mon ami, tendre mes trajectoires dans les ronds points, me faire frôler par des voitures, frôler les trottoirs, éviter les trous dans le goudron, ... tout me semblait naturel.
Physiquement parlant, je me suis rendu compte de l'étendue des dégâts. Mon coup de pédale n'était pas très rond, et j'ai rapidement eu mal aux fesses. Habituellement, je suis capable de rester plusieurs heures assis sur ma selle sans le moindre problème ... là, au bout de 10km, il fallait régulièrement que je me mette en danseuse pour soulager mes fessiers. Il va falloir que je me reconstitue le cuir de cette zone. De même, au niveau des avants-bras et des poignets, j'ai senti rapidement que j'avais perdu l'habitude de rester dans cette position pas très naturelle. J'ai fini la sortie en ayant plus aucune force dans les cuisses (il faut dire que j'ai perdu près de 30% de la masse musculaire de mes cuisses).
Au niveau cardiaque, le premier pont que j'ai eu à passer m'a fait monter le coeur à 180. En haut du premier faux-plat montant j'étais à 186 ... et en haut de la 1ère bosse j'étais à 189bpm ! J'étais complètement à la rue cardiaquement, c'était horrible. Dans la bosse, j'ai failli me faire doubler par une fille (qu'on a doublé et qui s'est accroché une bonne partie de la sortie dans nos roues) ... finalement, elle est juste montée à ma hauteur avant de retourner se ranger derrière.
J'avoue que la fin de sortie a été un peu difficile, plus difficile que ce que je pensais. Mais la sortie a été rapide (29km/h de moyenne sur 40km), un peu trop rapide d'ailleurs pour une reprise.
Consultez les données de la sortie.
samedi 8 décembre 2012
Un an de plus
Et voilà, j'en termine avec ma 26ème année. Une année pleine de rebondissements, de très hauts et de très bas, j'y reviendrai à la fin du mois quand je ferai le bilan de l'année 2012.
J'avais annoncé que je reprendrai le vélo aujourd'hui. Finalement, je ne l'ai pas fait. Les personnes que j'avais vraiment envie de voir à mes côtés ce jour là n'étaient pas disponible et la météo n'était pas terrible. J'ai préféré passer la journée et la soirée en famille. Le vélo attendra une météo plus favorable demain.
La journée a été rythmée par les sms, appels, tweets, messages via facebook, mails ... dont certains m'ont particulièrement ému. Plus les années passent, et plus je me rends compte que certaines personnes de mon entourage valent de l'or. Un an après, je trouve que mon article écrit l'an dernier pour mes 25ans est encore à 200% d'actualité : http://blog.ligney.com/2011/12/25ans-un-grand-merci.html
Allez, demain, retour surscène selle. Plus qu'une nuit à attendre avant de retrouver la liberté ...
J'avais annoncé que je reprendrai le vélo aujourd'hui. Finalement, je ne l'ai pas fait. Les personnes que j'avais vraiment envie de voir à mes côtés ce jour là n'étaient pas disponible et la météo n'était pas terrible. J'ai préféré passer la journée et la soirée en famille. Le vélo attendra une météo plus favorable demain.
La journée a été rythmée par les sms, appels, tweets, messages via facebook, mails ... dont certains m'ont particulièrement ému. Plus les années passent, et plus je me rends compte que certaines personnes de mon entourage valent de l'or. Un an après, je trouve que mon article écrit l'an dernier pour mes 25ans est encore à 200% d'actualité : http://blog.ligney.com/2011/12/25ans-un-grand-merci.html
Allez, demain, retour sur
mercredi 5 décembre 2012
Visite virtuelle fun de magasin
Ce week-end, le photographe pour qui j'avais posé aux côtés d'un mouflon sur la Haute-Route m'a envoyé un message pour me faire part de sa dernière série de photos décalées : il a réalisé les photos de la visite virtuelle d'une boutique de Briançon.
A l'image de la majorité de ses travaux, cette visite virtuelle est particulière et originale. Je vous laisse découvrir vous-même les images : visite virtuelle de krakatoa à briançon. Sur chacune des 9 prises de vues, il y a quelque-chose d'insolite. J'ai trouvé sur 7 d'entre-elles ... saurez-vous trouver les 2 qui me manquent ?
En tout cas, c'est agréable de tomber sur des gens (talentueux) qui osent l'humour et n'ont pas peur de faire des choses décalées. Quand on connait la rigidité des règles pour intégrer des images dans Google Street View, il fallait oser le faire car il y avait peu de chances pour que les clichés soient validés et diffusés en ligne ...
lundi 3 décembre 2012
100ème jour de captivité
Aujourd'hui, je (ne) fête (pas) mon 100ème jour de captivité. Cela fait 100 jours que je n'ai pas mis le moindre coup de pédale.
Samedi après-midi, j'ai sorti pour la première fois mon vélo de sa housse depuis que je l'y ai rangé pour rentrer de Nice. Je voulais le nettoyer afin qu'il soit nickel pour ma reprise dans quelques jours. Je vous rassure, si je ne l'ai pas nettoyé plus tôt c'est qu'il était (relativement) propre car je l'avais (relativement bien) nettoyé à l'hôtel la veille de ma dernière sortie. L'étape ayant été faite sur des routes sèches, il n'avait pas été (trop) sali.
Quand j'ai ouvert la housse, un détail m'a frappé : la plaque de cadre était toujours accrochée et la fiche de course (avec la distance de l'étape, les infos d'altitude et de pourcentage sur les cols, ...) était encore scotchée. Le plus long a nettoyer, finalement, ça a été les marques laissées par le scotch de cette fiche de course : ça faisait plus de 3 mois qu'elle était en place, et elle n'avait pas envie de partir.
Demain après-midi, j'irai faire une étude posturale et régler mon vélo à mes mesures. Une fois ceci fait, je pourrai remonter sur selle et retrouver la liberté de ma vie de cycliste. J'ai hâte !
Samedi après-midi, j'ai sorti pour la première fois mon vélo de sa housse depuis que je l'y ai rangé pour rentrer de Nice. Je voulais le nettoyer afin qu'il soit nickel pour ma reprise dans quelques jours. Je vous rassure, si je ne l'ai pas nettoyé plus tôt c'est qu'il était (relativement) propre car je l'avais (relativement bien) nettoyé à l'hôtel la veille de ma dernière sortie. L'étape ayant été faite sur des routes sèches, il n'avait pas été (trop) sali.
Quand j'ai ouvert la housse, un détail m'a frappé : la plaque de cadre était toujours accrochée et la fiche de course (avec la distance de l'étape, les infos d'altitude et de pourcentage sur les cols, ...) était encore scotchée. Le plus long a nettoyer, finalement, ça a été les marques laissées par le scotch de cette fiche de course : ça faisait plus de 3 mois qu'elle était en place, et elle n'avait pas envie de partir.
Demain après-midi, j'irai faire une étude posturale et régler mon vélo à mes mesures. Une fois ceci fait, je pourrai remonter sur selle et retrouver la liberté de ma vie de cycliste. J'ai hâte !
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