Le week-end dernier, je suis retourné au col du Galibier. La dernière fois que j’ai grimpé ce col, c’était en 2012 lors de La Marmotte. La fois précédente c’était lors de la 3ème étape de la Haute Route 2011, la toute première Haute Route de l’histoire de cette épreuve qui a depuis bien grandi, est devenu une franchise et s’est exporté dans plusieurs pays.
Revenons à samedi dernier. La température exceptionnellement douce de ce début octobre m’a incité à tenter une ascension automnale. Quel plaisir ça a été que de grimper presque sans circulation ! C’était peu fréquenté jusqu’à Valloire, puis proche du désert une fois que Valloire a été franchi. La montagne au calme est tellement plaisante, tellement apaisante, on peut rouler sans devoir regarder derrière soi si le camping-car qui nous suit ne va pas essayer de doubler sans visibilité, on n’a pas les oreilles saturées par le bruit des motos ou des voitures de collection.
Un peu après Plan Lachat
N’ayant plus beaucoup de temps pour rouler, mon niveau sportif en a pris un coup. J’ai donc grimpé le col du Galibier par pur plaisir, sans me préoccuper ni de ma vitesse ni du chronomètre. J’ai profité pleinement du paysage et me suis fait plaisir presque sans souffrir. Presque ? Oui, car sans entrainement, dans le dernier kilomètre à presque 10% au bout de 34 kilomètres d’ascension et à plus de 2500m d’altitude, j’ai commencé à souffrir. C’était juste après avoir tourné à gauche au niveau du tunnel. Même sans forcer avant, ça fait mal à cet endroit ! Heureusement, c’était le dernier kilomètre donc ça n’a pas duré longtemps et la joie d’arriver au col a vite remplacé le début de douleur.
L'entrée du tunnel en bas, le dernier kilomètre part sur la droite de l'image, la route venant de Valloire vient du centre.
Au niveau des conditions météo, j’ai eu … trop chaud. Oui, un 7 octobre ! Après Valloire, en approchant de Plan Lachat à 1800m d’altitude, j’avais 30º. Aux granges du Galibier, à 2300m d’altitude, il faisait encore 27º. J’avais pris une tenue estivale mais avais longtemps hésité pour une tenue plus chaude, craignant d’avoir froid en montagne. J’ai bien fait de partir en tenue courte car j’ai eu vraiment chaud. Sauf au col où les vents se mélangeaient et où il ne faisait « plus que » 20º. La descente a été parfaite avec ces températures et sans circulation. Un régal.
Les granges du Galibier, à 2300m
Ces dernières années, j’ai découvert la montagne en automne et je vous la recommande. On en profite bien mieux que l’été. Une chose est certaine : cher Galibier, je n’attendrai pas 11 ans pour revenir te voir. Promis, je reviendrai bientôt.
Consultez mes données sur Strava, la fiche de l’ascension sur cols-cyclisme.com, la vidéo de l’ascension sur YouTube ou sur kinomap.