Hier après-midi je suis allé rouler avec Julien par une forte chaleur : la température a oscillé entre 38 et 39° tout au long de la sortie. Par chance, il y avait également un fort vent : la transpiration était immédiatement séchée.
On a remonté les quais de Saône jusqu'à Quincieux en se faisant pousser par le vent. Les jambes tournaient toutes seules, le coeur restait bas, c'était impeccable. On a pris le vent de travers pour rejoindre Les Chères puis Marcilly d'Azergues, on avait pas beaucoup d'abri mais le vent était continu, sans rafales, donc peu dangereux et pas trop pénible.
A Marcilly, on a profité d'une fontaine pour remplir nos bidons avant de nous lancer dans l'ascension vers Limonest : j'ai choisi une montée bien à l'abri dans les bois, afin d'éviter le vent de face. Arrivé à Limonest, cette fois on a pris un fort vent de face ... tout le long de la descente en direction de Lyon. Dans les rues de Lyon, on a eu à batailler au milieu des voitures car c'était l'heure de sortie des bureaux, mais ça s'est bien passé. On est rentré chez nous sans problème.
En un peu plus d'1h30 de sortie, j'ai consommé 3 bidons complets. L'eau était chaude, j'ai presque regretté de ne pas avoir pris de sachet de thé : quand on a chaud, boire de l'eau tiède stockée dans un bidon en plastique n'a rien d'agréable.
Consultez les détails de notre sortie.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
samedi 30 juin 2012
jeudi 28 juin 2012
Trophée de l'Oisans
A partir de samedi, je serai dans la région grenobloise afin de participer au Trophée de l'Oisans. En une semaine, je vais avaler environ 11500m de dénivelé et 400km de goudron.
Pour ceux qui ne le savent pas, ce trophée est décerné au cumul de temps de 4 épreuves :
La Vaujany et (surtout) la Marmotte sont deux épreuves réputées. Pour ma première participation, j'avoue craindre la défaillance en cours de route sur la Marmotte. Les deux autres épreuves sont bien plus dans mes cordes habituelles, car elles ne dépasseront pas les 2h d'efforts.
Bien que ces épreuves soient très prisées, je vais y aller afin de les découvrir et sans objectif de temps ni de classement particulier. Un ami, habitué de la Marmotte, m'a dit que selon lui j'avais les capacités de la boucler en moins de 7h. [Un excellent temps pour ceux qui ne connaissent pas.] Si je ne doute pas de la véracité de son avis, je doute fort être en mesure de faire ce temps pour ma première participation. D'une part je ne suis pas un pur grimpeur, et d'autre part je n'ai pas l'habitude des efforts aussi longs. Me connaissant, je vais rester sur la défensive afin d'être sûr de rallier l'arrivée en me faisant plaisir.
D'autre part, je vais sur ces épreuves dans une optique de progression et d'entraînement en vue de la Haute-Route. Je les prends comme des tests, y faire une contre-performance ne serait pas une catastrophe. Bon, c'est sûr que je reste un compétiteur, et quand j'ai un dossard accroché dans le dos j'ai une furieuse envie de doubler les autres porteurs d'un dossard situés devant moi ... donc j'y irai bien pour faire la course, et j'entends y défendre ma peau.
Pour ceux qui ne le savent pas, ce trophée est décerné au cumul de temps de 4 épreuves :
- la Vaujany le 1er juillet (173km, 3850m D+)
- le prix des rousses le 4 juillet (40km, 1600m D+)
- la marmotte le 7 juillet (174km, 5000m D+)
- la grimpée de l'Alpe d'Huez le 8 juillet (13km, 1100m D+)
La Vaujany et (surtout) la Marmotte sont deux épreuves réputées. Pour ma première participation, j'avoue craindre la défaillance en cours de route sur la Marmotte. Les deux autres épreuves sont bien plus dans mes cordes habituelles, car elles ne dépasseront pas les 2h d'efforts.
Bien que ces épreuves soient très prisées, je vais y aller afin de les découvrir et sans objectif de temps ni de classement particulier. Un ami, habitué de la Marmotte, m'a dit que selon lui j'avais les capacités de la boucler en moins de 7h. [Un excellent temps pour ceux qui ne connaissent pas.] Si je ne doute pas de la véracité de son avis, je doute fort être en mesure de faire ce temps pour ma première participation. D'une part je ne suis pas un pur grimpeur, et d'autre part je n'ai pas l'habitude des efforts aussi longs. Me connaissant, je vais rester sur la défensive afin d'être sûr de rallier l'arrivée en me faisant plaisir.
D'autre part, je vais sur ces épreuves dans une optique de progression et d'entraînement en vue de la Haute-Route. Je les prends comme des tests, y faire une contre-performance ne serait pas une catastrophe. Bon, c'est sûr que je reste un compétiteur, et quand j'ai un dossard accroché dans le dos j'ai une furieuse envie de doubler les autres porteurs d'un dossard situés devant moi ... donc j'y irai bien pour faire la course, et j'entends y défendre ma peau.
mardi 26 juin 2012
Test - barres CLAK d'Aptonia
La marque Aptonia m'a proposé de tester 2 de ses nouveaux produits :
la boisson ISO et les
barres Clak (que je vais vous présenter dans cet article). Après trois mois de tests, je vous livre mon avis sur
ce produit.
Le colis que j'ai reçu contenait ni plus ni moins que 136 barres au chocolat, et une vingtaine de barres de parfums plus variés type "fruits rouges", "pomme", "abricot", ... Chapeau à l'équipe marketing d'Aptonia, qui a fait les choses en grand et ne s'est pas contentée d'expédier quelques échantillons. Avec plus de 150 barres, j'ai eu de quoi faire un test complet, dans toutes les conditions : pluie torrentielle, froid, canicule, vent, compétitions, longs entraînements ... je leur ai tout fait subir !
La grande nouveauté de la barre CLAK vient de son système d'ouverture facile. Je préciserai facile ET rapide : je ne sais pas pour vous, mais personnellement les "ouvertures faciles" des sachets de gruyère râpé et des tranches de jambon sont une véritable plaie ... ayant peu de patience, surtout quand j'ai faim, il est fréquent qu'un coup de couteau pointu bien placé vienne aider à la rapidité d'ouverture. Mais ce n'est pas le sujet.
Le système d'ouverture facile est bien fait : une zone pointillée est prédécoupée et constitue une zone de faiblesse qui romps quand on tire sur l'emballage. La pré-découpe est suffisamment solide pour ne pas s'ouvrir au moindre contact, et suffisamment friable pour qu'on ait pas à forcer à outrance. Personnellement, je prends la barre dans ma poche, je mordille la partie bleue et avec un petit coup de poignet vers l'avant l'emballage s'ouvre directement. Je n'ai plus qu'à ouvrir la bouche et à faire glisser mon pouce le long de la barre pour qu'elle remonte, la tenir dans ma bouche et ranger l'emballage dans ma poche.
Rappel civique : ce n'est pas parce que l'ouverture est rapide qu'il faut jeter rapidement dans la nature son emballage ! Le coup de poignet concerne l'ouverture du sachet, pas son jet ;-)
J'ai testé d'autres techniques d'ouverture en roulant, comme lâcher les 2 mains et tenir un bout dans chaque main, ou presser l'emballage à une main afin de le faire exploser (technique qui ne marche pas trop mal pour l'ouverture, mais qui scinde la barre en morceaux donc la rend moins facile à utiliser), ... mais la technique avec les dents est celle que je préfère. Quand je suis en course, par habitude et par simplicité j'ouvre avant le départ les emballages afin d'être sûr de ne pas perdre ma concentration. Ce serait dommage de louper une échappée parce qu'on est en train d'ouvrir un emballage ! Mais à l'entraînement, ne sachant pas vraiment combien de barres je vais consommer, je les ouvre au fur et à mesure.
Par expérience, j'évitais les barres au chocolat quand je fais des sorties de vélo : j'ai eu pas mal de soucis de chocolat fondu. Il faut dire qu'autrefois, avant l'ouverture de ce blog (il va fêter ses 6 ans !) j'étais un adepte des sorties de 8h de selle en plein mois de juillet et d'août. J'en ai vu passer un paquet de barres au chocolat complètement collées à leur emballage. J'avais fini par les proscrire sur le vélo. Là, je les ai testées sous tous les temps et pour le moment aucune n'a fondue. Pourtant j'ai fait des sorties de plus de 3h jusqu'à 36°C, j'ai fait une sortie de 7h par 25°C, ... aucun incident à signaler. J'ai fait des sorties sous une forte pluie, l'emballage restait étanche et les barres ne se transformaient pas non plus en pâte humide.
En conclusion, cette barre est assez universelle. Elle convient à la fois au compétiteur car il ne perd pas de temps à ouvrir son emballage en pleine course, et à la fois au randonneur (moins pressé d'ouvrir sa barre) car l'emballage reste en 1 seul bloc et se range facilement. Je formulerai quand même un petit reproche sur la taille de la barre, qui est un poil trop grosse en vue de la compétition : on ne peut pas la manger en un seul coup, ce qui est plus compliqué à gérer. Ca oblige à garder une demi-barre dans la main le temps de mastiquer le premier morceau. Un format réduit d'1/5ème conviendrait mieux à mon avis.
Pour en savoir plus sur ce produit, je vous invite à consulter l'article de blog d'Aptonia consacré à la barre CLAK.
Je remercie la marque Aptonia pour la confiance qu'ils m'ont accordé et leur écoute vis à vis de mes remarques (je n'ai pas du être le plus facile à gérer de leurs testeurs, avec mes nombreuses questions posées par mon éternelle envie de tout maitriser / tout savoir).
Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.
Le colis que j'ai reçu contenait ni plus ni moins que 136 barres au chocolat, et une vingtaine de barres de parfums plus variés type "fruits rouges", "pomme", "abricot", ... Chapeau à l'équipe marketing d'Aptonia, qui a fait les choses en grand et ne s'est pas contentée d'expédier quelques échantillons. Avec plus de 150 barres, j'ai eu de quoi faire un test complet, dans toutes les conditions : pluie torrentielle, froid, canicule, vent, compétitions, longs entraînements ... je leur ai tout fait subir !
La grande nouveauté de la barre CLAK vient de son système d'ouverture facile. Je préciserai facile ET rapide : je ne sais pas pour vous, mais personnellement les "ouvertures faciles" des sachets de gruyère râpé et des tranches de jambon sont une véritable plaie ... ayant peu de patience, surtout quand j'ai faim, il est fréquent qu'un coup de couteau pointu bien placé vienne aider à la rapidité d'ouverture. Mais ce n'est pas le sujet.
Le système d'ouverture facile est bien fait : une zone pointillée est prédécoupée et constitue une zone de faiblesse qui romps quand on tire sur l'emballage. La pré-découpe est suffisamment solide pour ne pas s'ouvrir au moindre contact, et suffisamment friable pour qu'on ait pas à forcer à outrance. Personnellement, je prends la barre dans ma poche, je mordille la partie bleue et avec un petit coup de poignet vers l'avant l'emballage s'ouvre directement. Je n'ai plus qu'à ouvrir la bouche et à faire glisser mon pouce le long de la barre pour qu'elle remonte, la tenir dans ma bouche et ranger l'emballage dans ma poche.
Rappel civique : ce n'est pas parce que l'ouverture est rapide qu'il faut jeter rapidement dans la nature son emballage ! Le coup de poignet concerne l'ouverture du sachet, pas son jet ;-)
J'ai testé d'autres techniques d'ouverture en roulant, comme lâcher les 2 mains et tenir un bout dans chaque main, ou presser l'emballage à une main afin de le faire exploser (technique qui ne marche pas trop mal pour l'ouverture, mais qui scinde la barre en morceaux donc la rend moins facile à utiliser), ... mais la technique avec les dents est celle que je préfère. Quand je suis en course, par habitude et par simplicité j'ouvre avant le départ les emballages afin d'être sûr de ne pas perdre ma concentration. Ce serait dommage de louper une échappée parce qu'on est en train d'ouvrir un emballage ! Mais à l'entraînement, ne sachant pas vraiment combien de barres je vais consommer, je les ouvre au fur et à mesure.
Par expérience, j'évitais les barres au chocolat quand je fais des sorties de vélo : j'ai eu pas mal de soucis de chocolat fondu. Il faut dire qu'autrefois, avant l'ouverture de ce blog (il va fêter ses 6 ans !) j'étais un adepte des sorties de 8h de selle en plein mois de juillet et d'août. J'en ai vu passer un paquet de barres au chocolat complètement collées à leur emballage. J'avais fini par les proscrire sur le vélo. Là, je les ai testées sous tous les temps et pour le moment aucune n'a fondue. Pourtant j'ai fait des sorties de plus de 3h jusqu'à 36°C, j'ai fait une sortie de 7h par 25°C, ... aucun incident à signaler. J'ai fait des sorties sous une forte pluie, l'emballage restait étanche et les barres ne se transformaient pas non plus en pâte humide.
En conclusion, cette barre est assez universelle. Elle convient à la fois au compétiteur car il ne perd pas de temps à ouvrir son emballage en pleine course, et à la fois au randonneur (moins pressé d'ouvrir sa barre) car l'emballage reste en 1 seul bloc et se range facilement. Je formulerai quand même un petit reproche sur la taille de la barre, qui est un poil trop grosse en vue de la compétition : on ne peut pas la manger en un seul coup, ce qui est plus compliqué à gérer. Ca oblige à garder une demi-barre dans la main le temps de mastiquer le premier morceau. Un format réduit d'1/5ème conviendrait mieux à mon avis.
Pour en savoir plus sur ce produit, je vous invite à consulter l'article de blog d'Aptonia consacré à la barre CLAK.
Je remercie la marque Aptonia pour la confiance qu'ils m'ont accordé et leur écoute vis à vis de mes remarques (je n'ai pas du être le plus facile à gérer de leurs testeurs, avec mes nombreuses questions posées par mon éternelle envie de tout maitriser / tout savoir).
Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.
dimanche 24 juin 2012
Prix de Romanèche-Thorins : 16ème
Ce dimanche se tenait le traditionnel Prix du moulin à vent, à Romanèche-Thorins. Une course que je commence à connaitre par coeur car j'ai participé aux 5 dernières éditions. Si certaines courses se déroulent toujours de la même façon année après année, je crois que c'est la seule course où je n'ai jamais vu deux fois le même scénario.
Si le déroullement change à chaque fois, ce n'est en revanche pas le cas du nombre de participants : chaque année c'est un peloton très réduit (un peu moins de trente coureurs) qui prend le départ. C'est fort dommage car le parcours est sympa. La course est-elle mal placée en terme de dates ? L'avancer de deux ou trois semaines serait une idée à creuser je pense, afin d'éviter la canicule qui règne chaque année sur ce parcours sans ombre, et pour éviter ce dernier week-end de juin plus propice à l'organisation des vacances d'été qu'à la pratique du cyclisme.
Nous étions 25 coureurs au départ cette année. J'ai pris le départ en 1ère ligne, grâce à mon dossard n°5, et n'ai pas lâché les 5 premières places dans les premiers kilomètres. J'ai accéléré dans les 200 derniers mètres de montée de la bosse afin de passer en tête sur la ligne du GPM, puis j'ai prolongé mon effort sur les 300m suivants : je savais que la portion juste après le GPM fait toujours très mal aux organismes. Mon accélération a provoqué une cassure, on est sorti à 3, mais aucun des deux autres n'a voulu me relayer dans la descente donc le peloton est revenu. Sur la fin de la descente, un mec est sorti, deux autres coureurs l'ont rejoint. Au premier passage sur la ligne, l'avance était d'une vingtaine de secondes sur ce trio.
L'écart est assez rapidement monté, peu de coureurs assuraient la poursuite : j'ai pris quelques relais, mais sans appuyer plus que ça. Ca se regardait beaucoup. On a repris un des coureurs du trio dans la montée, j'ai à nouveau accéléré sur le sommet de la bosse pour prendre les points de la 3ème place. Au passage sur la ligne, l'avance du duo était d'une minute.
Nous étions 4 à assurer la poursuite, derrière les coureurs restaient dans un fauteuil. Je me suis échappé sans le faire exprès dans la bosse : j'ai passé mon relais normalement, sauf que le coureur derrière moi a laissé un trou et personne ne l'a bouché. J'ai vite pris de l'avance, j'ai rattrapé le 2ème qui venait de lâcher prise, Rémy a attaqué et nous a rejoint. Deux coureurs de St denis les bourgs nous ont également rejoint et laissé sur place. Remy les a accompagné. J'ai explosé à 500m du sommet, tout le monde m'a doublé. Je n'arrivais plus à enrouler sur la plaque, comme si j'avais les jambes creuses.
A la fin du 3ème tour, soit à la mi-course, ils étaient 8 devant et nous étions 11 derrière dans le peloton. J'ai passé tout le 4ème tour dans les dernières positions du groupe, à subir. Je n'étais pas bien. Les coureurs de tête ont fait un gros trou, on ne les voyait plus du tout ! Pour le classement du meilleur grimpeur, c'était mort, je n'avais plus aucune chance de le remporter.
A la fin du 4ème tour et dans le 5ème tour, j'ai à nouveau pris des relais. C'était toujours autant désorganisé, on voyait clairement que certains coureurs n'avaient pas l'habitude de courir. Malgré notre mésentente et notre faible efficacité, on est revenu à une vingtaine de secondes du groupe de tête ! Ils s'étaient carrément relevé, eux aussi ne s'entendaient pas. Quand on les a eu en point de mire, le rythme s'est vraiment intensifié. Un seul coureur a réussi à faire la jonction, juste avant que le groupe de devant ne réaccélère.
Dans le 6ème et dernier tour, pour économiser mes muscles en vue du sprint, j'ai choisi de grimper sur le petit plateau au lieu du gros plateau utilisé jusqu'à présent. Ca a été une grossière erreur : à trop tourner les jambes je me suis explosé le coeur, et j'ai été légèrement lâché du groupe. 5m, ça ne semble pas grand chose ... j'ai voulu repasser la plaque, la chaine a refusé un long moment de changer de plateau ... pendant que je tentais de la forcer à passer, l'écart à grandi. J'ai pris 15m, je n'ai jamais réussi à les combler. Devant, ils ne m'ont pas attendu ! J'y ai cru pourtant, je suis revenu à quelques longueurs avec l'aide d'un coureur du VS Macon, mais c'était trop tard.
Je termine 16ème. Déçu, forcément. J'y allais pour faire bien mieux ! Je trouve que c'est assez compliqué de préparer à la fois des épreuves de longue haleine comportant de longs cols (7h à effectuer au seuil en restant régulier), et des épreuves rapides bien plus explosives (1h45 avec des à-coups violents). Je crois que pour l'année prochaine, il me faudra faire un choix : à vouloir jouer sur les deux tableaux, je me trouve moyen des deux côtés alors qu'en ne me consacrant qu'à un seul je pourrai y être bon.
Consultez les détails de la course.
Si le déroullement change à chaque fois, ce n'est en revanche pas le cas du nombre de participants : chaque année c'est un peloton très réduit (un peu moins de trente coureurs) qui prend le départ. C'est fort dommage car le parcours est sympa. La course est-elle mal placée en terme de dates ? L'avancer de deux ou trois semaines serait une idée à creuser je pense, afin d'éviter la canicule qui règne chaque année sur ce parcours sans ombre, et pour éviter ce dernier week-end de juin plus propice à l'organisation des vacances d'été qu'à la pratique du cyclisme.
Nous étions 25 coureurs au départ cette année. J'ai pris le départ en 1ère ligne, grâce à mon dossard n°5, et n'ai pas lâché les 5 premières places dans les premiers kilomètres. J'ai accéléré dans les 200 derniers mètres de montée de la bosse afin de passer en tête sur la ligne du GPM, puis j'ai prolongé mon effort sur les 300m suivants : je savais que la portion juste après le GPM fait toujours très mal aux organismes. Mon accélération a provoqué une cassure, on est sorti à 3, mais aucun des deux autres n'a voulu me relayer dans la descente donc le peloton est revenu. Sur la fin de la descente, un mec est sorti, deux autres coureurs l'ont rejoint. Au premier passage sur la ligne, l'avance était d'une vingtaine de secondes sur ce trio.
L'écart est assez rapidement monté, peu de coureurs assuraient la poursuite : j'ai pris quelques relais, mais sans appuyer plus que ça. Ca se regardait beaucoup. On a repris un des coureurs du trio dans la montée, j'ai à nouveau accéléré sur le sommet de la bosse pour prendre les points de la 3ème place. Au passage sur la ligne, l'avance du duo était d'une minute.
Nous étions 4 à assurer la poursuite, derrière les coureurs restaient dans un fauteuil. Je me suis échappé sans le faire exprès dans la bosse : j'ai passé mon relais normalement, sauf que le coureur derrière moi a laissé un trou et personne ne l'a bouché. J'ai vite pris de l'avance, j'ai rattrapé le 2ème qui venait de lâcher prise, Rémy a attaqué et nous a rejoint. Deux coureurs de St denis les bourgs nous ont également rejoint et laissé sur place. Remy les a accompagné. J'ai explosé à 500m du sommet, tout le monde m'a doublé. Je n'arrivais plus à enrouler sur la plaque, comme si j'avais les jambes creuses.
A la fin du 3ème tour, soit à la mi-course, ils étaient 8 devant et nous étions 11 derrière dans le peloton. J'ai passé tout le 4ème tour dans les dernières positions du groupe, à subir. Je n'étais pas bien. Les coureurs de tête ont fait un gros trou, on ne les voyait plus du tout ! Pour le classement du meilleur grimpeur, c'était mort, je n'avais plus aucune chance de le remporter.
A la fin du 4ème tour et dans le 5ème tour, j'ai à nouveau pris des relais. C'était toujours autant désorganisé, on voyait clairement que certains coureurs n'avaient pas l'habitude de courir. Malgré notre mésentente et notre faible efficacité, on est revenu à une vingtaine de secondes du groupe de tête ! Ils s'étaient carrément relevé, eux aussi ne s'entendaient pas. Quand on les a eu en point de mire, le rythme s'est vraiment intensifié. Un seul coureur a réussi à faire la jonction, juste avant que le groupe de devant ne réaccélère.
Dans le 6ème et dernier tour, pour économiser mes muscles en vue du sprint, j'ai choisi de grimper sur le petit plateau au lieu du gros plateau utilisé jusqu'à présent. Ca a été une grossière erreur : à trop tourner les jambes je me suis explosé le coeur, et j'ai été légèrement lâché du groupe. 5m, ça ne semble pas grand chose ... j'ai voulu repasser la plaque, la chaine a refusé un long moment de changer de plateau ... pendant que je tentais de la forcer à passer, l'écart à grandi. J'ai pris 15m, je n'ai jamais réussi à les combler. Devant, ils ne m'ont pas attendu ! J'y ai cru pourtant, je suis revenu à quelques longueurs avec l'aide d'un coureur du VS Macon, mais c'était trop tard.
Je termine 16ème. Déçu, forcément. J'y allais pour faire bien mieux ! Je trouve que c'est assez compliqué de préparer à la fois des épreuves de longue haleine comportant de longs cols (7h à effectuer au seuil en restant régulier), et des épreuves rapides bien plus explosives (1h45 avec des à-coups violents). Je crois que pour l'année prochaine, il me faudra faire un choix : à vouloir jouer sur les deux tableaux, je me trouve moyen des deux côtés alors qu'en ne me consacrant qu'à un seul je pourrai y être bon.
Consultez les détails de la course.
Libellés :
Compétition
samedi 23 juin 2012
Déblocage à la veille du prix du moulin à vent
Cet après-midi, j'ai roulé avec Rémy afin de faire un déblocage avant le traditionnel "Prix du moulin à vent" de Romanèche-Thorins, qui aura lieu demain. Il faisait encore une fois plus de 30° : les bidons sont descendus à une vitesse impressionnante.
Dans la montée du boulodrome de Neuville, on a assisté de loin à une arrestation par des gendarmes : quand on est passé devant, la personne (menottée) a tenté d'en profiter pour s'enfuir en roulant sur lui-même en s'aidant de la pente d'un champ ... il n'est pas allé bien loin.
On a poursuivi notre sortie tranquillement, on a fait 3 sprints de déblocage puis on est rentré. 1h45 de selle, ça me suffisait : je n'aime pas rouler trop longtemps la veille des courses.
Consultez les détails de notre sortie.
Dans la montée du boulodrome de Neuville, on a assisté de loin à une arrestation par des gendarmes : quand on est passé devant, la personne (menottée) a tenté d'en profiter pour s'enfuir en roulant sur lui-même en s'aidant de la pente d'un champ ... il n'est pas allé bien loin.
On a poursuivi notre sortie tranquillement, on a fait 3 sprints de déblocage puis on est rentré. 1h45 de selle, ça me suffisait : je n'aime pas rouler trop longtemps la veille des courses.
Consultez les détails de notre sortie.
mercredi 20 juin 2012
Changement professionnel
Depuis un mois, j'ai quitté la société pour laquelle je travaillais depuis près de 6ans. Pour le moment, je vole de mes propres ailes : je me suis mis à mon compte en auto-entrepreneur. Je préparais mon départ depuis le mois de février, ce qui avait perturbé quelques-uns de mes entraînements sur le mois d'avril : les dernières semaines avaient été très tendues, il me restait beaucoup de dossiers et d'instructions à transmettre.
Avec ce statut, j'espérais pouvoir moduler plus facilement mes journées afin de travailler en horaires décalés quand je le souhaite, et d'aller rouler quand je le souhaite. Pour mes clients, que le boulot soit fait le matin ou la nuit ne change rien, du moment qu'il est fait ...
Je me voyais déjà enquiller des heures de selle tous les jours, grimper quelques cols chaque semaine, ... tout en continuant à bosser d'arrache-pied pour gagner ma vie, comme je l'ai toujours fait. Sauf qu'en réalité, j'avais sous-estimé la partie de prospection et négociation commerciale. Faire le boulot en horaires décalés n'est pas le problème, le vrai problème ce sont toutes les réunions : c'est chronophage, même en tentant de les regrouper et de les optimiser ça occupe toute la journée ...
Finalement, je dispose de moins de temps pour rouler qu'avant. Et de moins de temps pour écrire aussi ! Je sais que c'est provisoire, que je débute mon activité donc que c'est le temps de me faire ma clientèle ... ça ira mieux dans quelques mois.
Je vais quand même disposer de mon été pour me préparer correctement en vue de la Haute-Route, qui commencera dans 2 mois. J'ai d'ores et déjà prévu de lever le pied professionnellement sur les mois de juillet et d'août, c'est pour ça que je bosse (beaucoup) plus sur ce mois de juin : je fais en sorte de boucler un maximum de choses avant juillet, et je prépare un maximum de choses pour que la reprise fin aout se passe dans de bonnes conditions.
Avec ce statut, j'espérais pouvoir moduler plus facilement mes journées afin de travailler en horaires décalés quand je le souhaite, et d'aller rouler quand je le souhaite. Pour mes clients, que le boulot soit fait le matin ou la nuit ne change rien, du moment qu'il est fait ...
Je me voyais déjà enquiller des heures de selle tous les jours, grimper quelques cols chaque semaine, ... tout en continuant à bosser d'arrache-pied pour gagner ma vie, comme je l'ai toujours fait. Sauf qu'en réalité, j'avais sous-estimé la partie de prospection et négociation commerciale. Faire le boulot en horaires décalés n'est pas le problème, le vrai problème ce sont toutes les réunions : c'est chronophage, même en tentant de les regrouper et de les optimiser ça occupe toute la journée ...
Finalement, je dispose de moins de temps pour rouler qu'avant. Et de moins de temps pour écrire aussi ! Je sais que c'est provisoire, que je débute mon activité donc que c'est le temps de me faire ma clientèle ... ça ira mieux dans quelques mois.
Je vais quand même disposer de mon été pour me préparer correctement en vue de la Haute-Route, qui commencera dans 2 mois. J'ai d'ores et déjà prévu de lever le pied professionnellement sur les mois de juillet et d'août, c'est pour ça que je bosse (beaucoup) plus sur ce mois de juin : je fais en sorte de boucler un maximum de choses avant juillet, et je prépare un maximum de choses pour que la reprise fin aout se passe dans de bonnes conditions.
lundi 18 juin 2012
Coup d'éclat dans le beaujolais
Ce lundi après-midi je suis allé rouler dans le Beaujolais en compagnie de Rémy. Il faisait chaud, très chaud : mon compteur affichait 36° au moment du départ !
On s'est échauffé tranquillement sur les quais de Saône, en tournant les jambes vent de dos sans trop faire monter le coeur. 30km d'échauffement à 135bpm de moyenne, jusqu'au pied du beaujolais. 30km pendant lesquels j'ai bu un bidon entier !
On est monté jusqu'aux cols du cruizon et de vieille-morte, soit 12km de montée à 3,3% de moyenne sur un goudron granuleux. Une montée relativement facile en dehors d'un passage de 3,7km à 7,6% de pente moyenne : au milieu de ce passage, j'ai pris un bon coup d'éclat. D'un coup j'ai pris un point de côté et ai été obligé de lever le pied. Quand je me suis senti mieux, j'ai tenté de reprendre mon train habituel mais le point de côté est revenu immédiatement. Mon 2ème bidon a été intégralement vidé au cours de l'ascension, tant j'étais écrasé par la chaleur.
Dans la descente du col de vieille morte je me suis énervé : cette foutue route ne descend pas, le goudron granuleux associé au vent de face et à une pente faible faisait que si j’arrêtais de pédaler, le vélo s’arrêtait tout court. Les descentes qui ne descendent pas et sur lesquelles il faut pédaler sans cesse ont le don de m'énerver, donc je me suis énervé. On s'est arrêté à mi-pente pour remplir nos bidons en vue de la suite de la sortie.
Le retour a été expéditif : on a pris de bon relais, vent de travers défavorable pendant 25km. Je suis rentré en me sentant pas trop mal.
Consultez les détails de notre sortie.
On s'est échauffé tranquillement sur les quais de Saône, en tournant les jambes vent de dos sans trop faire monter le coeur. 30km d'échauffement à 135bpm de moyenne, jusqu'au pied du beaujolais. 30km pendant lesquels j'ai bu un bidon entier !
On est monté jusqu'aux cols du cruizon et de vieille-morte, soit 12km de montée à 3,3% de moyenne sur un goudron granuleux. Une montée relativement facile en dehors d'un passage de 3,7km à 7,6% de pente moyenne : au milieu de ce passage, j'ai pris un bon coup d'éclat. D'un coup j'ai pris un point de côté et ai été obligé de lever le pied. Quand je me suis senti mieux, j'ai tenté de reprendre mon train habituel mais le point de côté est revenu immédiatement. Mon 2ème bidon a été intégralement vidé au cours de l'ascension, tant j'étais écrasé par la chaleur.
Dans la descente du col de vieille morte je me suis énervé : cette foutue route ne descend pas, le goudron granuleux associé au vent de face et à une pente faible faisait que si j’arrêtais de pédaler, le vélo s’arrêtait tout court. Les descentes qui ne descendent pas et sur lesquelles il faut pédaler sans cesse ont le don de m'énerver, donc je me suis énervé. On s'est arrêté à mi-pente pour remplir nos bidons en vue de la suite de la sortie.
Le retour a été expéditif : on a pris de bon relais, vent de travers défavorable pendant 25km. Je suis rentré en me sentant pas trop mal.
Consultez les détails de notre sortie.
dimanche 17 juin 2012
Présentation de l'acte 1 de l'Etape du Tour 2012
Cette année, je n'ai pas eu le temps de faire de descriptif complet des 2 Etapes du Tour. Je vais tout de même faire un article succinct afin de présenter les différentes montées.
Acte 1 : Albertville - La Toussuire, 8 juillet 2012
Le pied du col de la Madeleine, première difficulté de cet acte 1, arrivera au bout de 23km de faux plat montant. La montée est longue de 24km à 6,3% mais il y a un long kilomètre de faux plat descendant au milieu qui permet de récupérer (ou de passer le gros plateau et d'accélérer, selon votre niveau). Le passage le plus dur se trouve autour du village de Celliers, au 35ème kilomètre : la pente avant le village et à sa sortie y est la plus rude. De même, les 4 derniers kilomètres sont assez pénibles : le paysage y est superbe, mais on aperçoit le col au loin et on a l'impression de ne jamais s'en approcher ... cette sensation est grisante.
Consultez les informations et le profil du col de la Madeleine.
Rapidement après la fin de la descente du col de la Madeleine, il faudra enchaîner avec la montée jusqu'au col du Glandon. Attention, il n'y aura que 8km de vallée entre le bas de la descente de la madeleine et le pied de l'ascension du glandon : il faudra impérativement en profiter pour manger sous peine de le payer cher en fin d'étape.
La montée du col du glandon est longue de 21km à 6,9%. La encore, le pourcentage moyen est trompeur car il y a un replat d'un bon kilomètre au milieu de l'ascension. Le final est très dur, surtout en cas de chaleur : le soleil tape très fort sur cette route exposée au coeur des alpages. Les 7 derniers kilomètres sont en longues courbes le long d'un ruisseau, c'est là aussi très joli mais je doute que les marmottes sortent de leur tanière ... pourtant, à la vitesse à laquelle vous roulerez (à part pour les meilleurs), vous auriez tout à fait eu le temps de les admirer pendant qu'elles bronzent sur leurs rochers.
Consultez les informations et le profil du col du Glandon.
Deux kilomètres de montée supplémentaire vous mènent au vrai sommet : le col de la croix de fer. Si le vent y est favorable, ils peuvent se passer relativement bien; dans le cas contraire il faudra serrer les dents un peu plus longtemps. Gare au premier kilomètre de descente une fois la croix de fer franchie : il s'agit de lacets assez prononcés, et si vous êtes dans le rouge depuis un petit moment une sortie de route y est vite arrivée. La suite de la descente est rapide.
Le col du Mollard va arriver après une portion de descente un peu plus plane et assez roulante. Je n'ai jamais grimpé ce col dans ce sens donc je ne peux pas vous donner de détails plus précis à son sujet. Je vous conseille surtout de gérer la descente de la croix de fer : si vous avez bien récupéré, ses 6km à 7,5% peuvent se passer relativement bien car l'effort ne sera pas très long. En revanche, si vous arrivez complètement entamé au pied, il est possible que vous mettiez pied à terre ! Je pense qu'il peut faire mal, mais qu'il peut aussi très bien se passer si vous gérez votre effort.
Consultez le détail et le profil du col du mollard.
La descente sur la vallée de la maurienne sera assez rapide là aussi. Enfin, il vous faudra monter à la station de La Toussuire. Je n'ai jamais faite cette montée, donc je n'ai aucun conseil précis à vous offrir. Je suppose qu'il s'agit d'une route typique de station de ski, avec une pente régulière et une route très large ...
La montée fait 19km à 6%. Faite en montée sèche, il n'y a pas de quoi s’inquiéter ... mais après 4 cols et autant de dénivelé, il est possible que vous ayez l'impression de grimper le Ventoux ! J'espère pour vous que la vue est belle, car vous risquez de passer un long (et difficile) moment dans cette ascension, et qu'un beau paysage est toujours plus agréable dans ce genre de situation.
Consultez les informations et le profil de la montée de La Toussuire.
Mon conseil : n'oubliez pas que vous êtes là avant tout pour vous faire plaisir. En faisant cette étape, vous allez chercher le dépassement de vous-même, mais pensez quand même a gérer vos efforts car l'étape sera rude. Le dépassement de soi n'est utile que si l'on va au bout : si c'est pour renoncer, à bout de forces, dans l'ultime montée et que vous ne franchissez pas la ligne d'arrivée, ça n'a pas grand intérêt.
Le point clé, à mon avis, sera la montée du glandon : restez modeste dedans et n'essayez pas d'y repousser vos limites. Ce serait le meilleur moyen d'exploser ensuite. Gérez cette montée sans vous affoler : si vous êtes vraiment bien, le col du Mollard et les 19km de montée finale vous permettront amplement de doubler les cyclistes par dizaines !
Bonne chance à tous, je ne serai pas parmi vous mais je penserai à vous notamment aux nombreux #twittcyclos qui vont y participer.
Acte 1 : Albertville - La Toussuire, 8 juillet 2012
Le pied du col de la Madeleine, première difficulté de cet acte 1, arrivera au bout de 23km de faux plat montant. La montée est longue de 24km à 6,3% mais il y a un long kilomètre de faux plat descendant au milieu qui permet de récupérer (ou de passer le gros plateau et d'accélérer, selon votre niveau). Le passage le plus dur se trouve autour du village de Celliers, au 35ème kilomètre : la pente avant le village et à sa sortie y est la plus rude. De même, les 4 derniers kilomètres sont assez pénibles : le paysage y est superbe, mais on aperçoit le col au loin et on a l'impression de ne jamais s'en approcher ... cette sensation est grisante.
Consultez les informations et le profil du col de la Madeleine.
Rapidement après la fin de la descente du col de la Madeleine, il faudra enchaîner avec la montée jusqu'au col du Glandon. Attention, il n'y aura que 8km de vallée entre le bas de la descente de la madeleine et le pied de l'ascension du glandon : il faudra impérativement en profiter pour manger sous peine de le payer cher en fin d'étape.
La montée du col du glandon est longue de 21km à 6,9%. La encore, le pourcentage moyen est trompeur car il y a un replat d'un bon kilomètre au milieu de l'ascension. Le final est très dur, surtout en cas de chaleur : le soleil tape très fort sur cette route exposée au coeur des alpages. Les 7 derniers kilomètres sont en longues courbes le long d'un ruisseau, c'est là aussi très joli mais je doute que les marmottes sortent de leur tanière ... pourtant, à la vitesse à laquelle vous roulerez (à part pour les meilleurs), vous auriez tout à fait eu le temps de les admirer pendant qu'elles bronzent sur leurs rochers.
Consultez les informations et le profil du col du Glandon.
Deux kilomètres de montée supplémentaire vous mènent au vrai sommet : le col de la croix de fer. Si le vent y est favorable, ils peuvent se passer relativement bien; dans le cas contraire il faudra serrer les dents un peu plus longtemps. Gare au premier kilomètre de descente une fois la croix de fer franchie : il s'agit de lacets assez prononcés, et si vous êtes dans le rouge depuis un petit moment une sortie de route y est vite arrivée. La suite de la descente est rapide.
Le col du Mollard va arriver après une portion de descente un peu plus plane et assez roulante. Je n'ai jamais grimpé ce col dans ce sens donc je ne peux pas vous donner de détails plus précis à son sujet. Je vous conseille surtout de gérer la descente de la croix de fer : si vous avez bien récupéré, ses 6km à 7,5% peuvent se passer relativement bien car l'effort ne sera pas très long. En revanche, si vous arrivez complètement entamé au pied, il est possible que vous mettiez pied à terre ! Je pense qu'il peut faire mal, mais qu'il peut aussi très bien se passer si vous gérez votre effort.
Consultez le détail et le profil du col du mollard.
La descente sur la vallée de la maurienne sera assez rapide là aussi. Enfin, il vous faudra monter à la station de La Toussuire. Je n'ai jamais faite cette montée, donc je n'ai aucun conseil précis à vous offrir. Je suppose qu'il s'agit d'une route typique de station de ski, avec une pente régulière et une route très large ...
La montée fait 19km à 6%. Faite en montée sèche, il n'y a pas de quoi s’inquiéter ... mais après 4 cols et autant de dénivelé, il est possible que vous ayez l'impression de grimper le Ventoux ! J'espère pour vous que la vue est belle, car vous risquez de passer un long (et difficile) moment dans cette ascension, et qu'un beau paysage est toujours plus agréable dans ce genre de situation.
Consultez les informations et le profil de la montée de La Toussuire.
Mon conseil : n'oubliez pas que vous êtes là avant tout pour vous faire plaisir. En faisant cette étape, vous allez chercher le dépassement de vous-même, mais pensez quand même a gérer vos efforts car l'étape sera rude. Le dépassement de soi n'est utile que si l'on va au bout : si c'est pour renoncer, à bout de forces, dans l'ultime montée et que vous ne franchissez pas la ligne d'arrivée, ça n'a pas grand intérêt.
Le point clé, à mon avis, sera la montée du glandon : restez modeste dedans et n'essayez pas d'y repousser vos limites. Ce serait le meilleur moyen d'exploser ensuite. Gérez cette montée sans vous affoler : si vous êtes vraiment bien, le col du Mollard et les 19km de montée finale vous permettront amplement de doubler les cyclistes par dizaines !
Bonne chance à tous, je ne serai pas parmi vous mais je penserai à vous notamment aux nombreux #twittcyclos qui vont y participer.
samedi 16 juin 2012
Les cols du tour de france 2012
Voici la liste des cols qu'auront à franchir les coureurs du Tour de France 2012. Pour chacun de ces cols, j'ai mis un lien permettant de consulter les informations et le profil.
6 cols Hors Catégorie
11 montées de 1ère catégorie
8 montées de 2ème catégorie
11 montées de 3ème catégorie
23 côtes de 4ème catégorie
6 cols Hors Catégorie
- Col du Grand Colombier - étape 10
- Col de la Madeleine - étape 11
- Col de la Croix de Fer - étape 11
- Col d'Aubisque - étape 16
- Col du Tourmalet - étape 16
- Port de Bales - étape 17
11 montées de 1ère catégorie
- La Planche des Belles Filles - étape 7
- Col de la Croix - étape 8
- La Toussuire - étape 11
- Col du Grand Cucheron - étape 12
- Col du Granier - étape 12
- Port de Lers - étape 14
- Mur de Péguère - étape 14
- Col d'Aspin - étape 16
- Col de Peyresourde - étape 16
- Col de Menté - étape 17
- Peyragudes - étape 17
8 montées de 2ème catégorie
- Côte de Maison-Rouge - étape 8
- Côte de Saignelégier - étape 8
- Côte de Saulcy - étape 8
- Côte de la Caquerelle - étape 8
- Côte de Corlier - étape 10
- Col du Mollard - étape 11
- Col du Portel - étape 14
- Col des Ares - étape 17
11 montées de 3ème catégorie
- Côte de Mont Violette - étape 3
- Côte du Mont Lambert - étape 3
- Col de Grosse Pierre - étape 7
- Col du Mont de Fourche - étape 7
- Côte du Passage de la Douleur - étape 8
- Col de Richemond - étape 10
- Côte d'Ardoix - étape 12
- Mont Saint-Clair - étape 13
- Côte de Simacourbe - étape 15
- Côte de Burs - étape 17
- Côte de Saint-Georges - étape 18
23 côtes de 4ème catégorie
- Côte de Cokaifagne - étape 1
- Côte de Francorchamps - étape 1
- Côte de Lierneux - étape 1
- Côte de Barvaux - étape 1
- Côte de Seraing - étape 1
- Côte de la Citadelle de Namur - étape 2
- Côte de L'Éperche - étape 3
- Côte de Herquelingue - étape 3
- Côte de Quéhen - étape 3
- Boulogne-sur-Mer - étape 3
- Côte du Mont Huon - étape 4
- Côte de Dieppe - étape 4
- Côte de Pourville-sur-Mer - étape 4
- Côte de Toussaint - étape 4
- Côte de Buxières - étape 6
- Côte de Bondeval - étape 8
- Côte de Lahitte-Toupière - étape 15
- Côte de Monassut-Audiracq - étape 15
- Côte de Cahors - étape 18
- Côte de Souillac - étape 18
- Côte de Lissac-sur-Couze - étape 18
- Côte de Saint-Rémy-lès-Chevreuse - étape 20
- Côte de Châteaufort - étape 20
vendredi 15 juin 2012
Sortie venteuse avec Julien G
Ce soir, je suis allé rouler avec un Julien, mais pas le même Julien que d'habitude. J'avais prévu de me reposer, mais quand il m'a appelé pour me proposer de faire une sortie je n'ai pas pu refuser : depuis le temps que je ne l'avais pas vu, je me suis dit que faire 1h en sa compagnie ne me ferait pas de mal.
On a bien roulé, à tenter de s'abriter du fort vent qui soufflait. On a essayé de prendre des routes le plus à l'abri possible sur les portions où il était défavorable, et le plus exposé possible sur les portions où il était favorable.
La sortie s'est bien passée, mais j'ai de nouveau une petite inquiétude concernant mes genoux : j'ai à nouveau ressenti une petite gêne ... il va vite falloir que je consulte un ostéo, afin d'en déterminer la cause.
Consultez le parcours de notre sortie.
On a bien roulé, à tenter de s'abriter du fort vent qui soufflait. On a essayé de prendre des routes le plus à l'abri possible sur les portions où il était défavorable, et le plus exposé possible sur les portions où il était favorable.
La sortie s'est bien passée, mais j'ai de nouveau une petite inquiétude concernant mes genoux : j'ai à nouveau ressenti une petite gêne ... il va vite falloir que je consulte un ostéo, afin d'en déterminer la cause.
Consultez le parcours de notre sortie.
jeudi 14 juin 2012
Sortie de décontraction
Ce soir j'ai effectué une sortie de décontraction avec Julien. Après une grosse journée de boulot, je n'avais pas envie de forcer : je voulais juste profiter du soleil et me dégourdir les jambes, sans penser à quoi que ce soit.
On a remonté les quais de Saône jusqu'aux portes de Anse, en profitant d'un petit vent favorable. On roulait sans forcer : j'ai 115bpm en moyenne sur les 37 premières minutes de la sortie, à un peu plus de 30km/h de moyenne. C'était relax !
Le retour, avec vent défavorable, a été un peu plus intensif mais pas tant que ça : plutôt que forcer face au vent, on a préféré lever le pied. Les 38 dernières minutes ont été faites à 129bpm de moyenne (ce qui est loin d'être soutenu) pour une moyenne légèrement inférieure à 27km/h.
La sortie s'est bien passée, ça m'a fait du bien de me détendre et de rouler en dedans. Je n'éprouvais pas spécialement le besoin de souffler, je n'ai aucune lassitude vis à vis de ma pratique cycliste. J'ai juste apprécié le moment, sans l'avoir recherché.
Consultez le détail de notre sortie.
On a remonté les quais de Saône jusqu'aux portes de Anse, en profitant d'un petit vent favorable. On roulait sans forcer : j'ai 115bpm en moyenne sur les 37 premières minutes de la sortie, à un peu plus de 30km/h de moyenne. C'était relax !
Le retour, avec vent défavorable, a été un peu plus intensif mais pas tant que ça : plutôt que forcer face au vent, on a préféré lever le pied. Les 38 dernières minutes ont été faites à 129bpm de moyenne (ce qui est loin d'être soutenu) pour une moyenne légèrement inférieure à 27km/h.
La sortie s'est bien passée, ça m'a fait du bien de me détendre et de rouler en dedans. Je n'éprouvais pas spécialement le besoin de souffler, je n'ai aucune lassitude vis à vis de ma pratique cycliste. J'ai juste apprécié le moment, sans l'avoir recherché.
Consultez le détail de notre sortie.
mercredi 13 juin 2012
Sortie avec Julien et Bertrand
Ce soir je suis allé rouler avec Julien : on avait prévu une sortie d'une heure et demi après le boulot afin de nous décontracter.
On est descendu en direction de Lyon, puis on a remonté les quais de Saône. Par le plus grand des hasards, on a rencontré Bertrand qui partait également s'entraîner : ça devait faire 2ans qu'on a pas roulé tous les 3 ensemble ! Il s'est joint à nous pour la suite de la sortie.
On a grimpé 2 fois la bosse des gorges d'enfer, dont une fois à bloc du pied jusqu'au sommet et l'autre fois sur un rythme plus décontracté. Après un passage éclair sur les quais de Saône, à sprinter au milieu des voitures et à prendre l'aspiration d'un bus, on a à nouveau bataillé sur le faux plat montant sur les hauteurs de Cailloux. On est ensuite rentré tranquillement, je les ai raccompagné jusque chez eux avant de rentrer chez moi.
Cette sortie était sympa, ça m'a fait très plaisir de rouler avec deux de mes plus vieux amis. On s'est bien amusé : la lutte était intense mais très bon enfant. On s'est tous les trois bien amusés.
Consultez les détails de notre sortie.
On est descendu en direction de Lyon, puis on a remonté les quais de Saône. Par le plus grand des hasards, on a rencontré Bertrand qui partait également s'entraîner : ça devait faire 2ans qu'on a pas roulé tous les 3 ensemble ! Il s'est joint à nous pour la suite de la sortie.
On a grimpé 2 fois la bosse des gorges d'enfer, dont une fois à bloc du pied jusqu'au sommet et l'autre fois sur un rythme plus décontracté. Après un passage éclair sur les quais de Saône, à sprinter au milieu des voitures et à prendre l'aspiration d'un bus, on a à nouveau bataillé sur le faux plat montant sur les hauteurs de Cailloux. On est ensuite rentré tranquillement, je les ai raccompagné jusque chez eux avant de rentrer chez moi.
Cette sortie était sympa, ça m'a fait très plaisir de rouler avec deux de mes plus vieux amis. On s'est bien amusé : la lutte était intense mais très bon enfant. On s'est tous les trois bien amusés.
Consultez les détails de notre sortie.
dimanche 10 juin 2012
Time Megève Mont-Blanc : 249ème après une double crevaison
Ce dimanche se tenait la 8ème édition de la Time Megève Mont-Blanc. Pour ma part, il s'agissait de ma première participation à cette épreuve réputée dans le monde du cyclosport. Après une semaine dans les alpes en compagnie de Florian (et Stéphane à partir du vendredi), au cours de laquelle on a fait 364km pour 8570m de dénivelé, le parcours de 116km pour 2900m de D+ me semblait idéal dans le cadre de ma préparation pour la Haute-Route.
Je suis arrivé dans le sas 25 minutes avant le départ. Je suis déjà entre la 800ème et la 1000ème position. Par le plus grand des hasards, je rencontre Sébastien M avec qui j'échange quelques mots et prends quelques infos. Il fait frais mais le ciel se dégage et le soleil réchauffe rapidement l'atmosphère.
Une fois la ligne de départ franchie, environ 6 minutes après les premiers, j'effectue une belle chasse sans me mettre dans le rouge. Je remonte plusieurs groupes de coureurs, on est 2/3 coureurs du même niveau à tourner proprement nos relais. Un peu avant Flumet, un coup de cul provoque un bouchon mais je me faufile sur la gauche sans perdre trop de temps. Dans le col des aravis je gère la première partie en faux-plat montant, puis augmente l'intensité au fur et à mesure de la montée. Je double une file continue de coureurs, un long serpentin qui s'étend sur plusieurs lacets : les cyclistes sont comme une file de chenilles processionnaires.
J'ai grimpé les 8,2km à 5,8% en 28'31", soit 17,3km/h de moyenne pour 161bpm.
J'effectue une descente propre et rapide. La traversée de La Clusaz, que je craignais car il y a souvent beaucoup de circulation, s'est passée sans soucis. Sur le faux plat descendant menant à Thônes je tire un groupe d'une dizaine de coureurs, avec l'aide d'un seul gars qui me prends de gros relais. Un type flingue pour rejoindre le groupe de devant, je l'ai vite rattrapé et lui ai fait remarquer que son comportement n'était pas correct. Il ne m'a même pas regardé.
En pleine descente, un peu avant Thônes, il y a eu des travaux non signalés : ça a été un gros bordel. Il y avait des voitures de partout, complètement bloquées car la route était réduite de moitié. Les coureurs devaient se faufiler comme ils le pouvaient au milieu de tout ça. A pieds, en sautant un muret en béton, je me suis râpé le mollet. Par chance le manchon que je portais m'a en partie protégé, ça ne m'a pas dérangé pour la suite de la course en dehors des premières minutes après l'incident. J'ai de nouveau chassé comme un mort de faim pour revenir sur le groupe de devant.
Le groupe a explosé au fur et à mesure de l'ascension du col de la croix fry. La reconnaissance effectuée mardi m'a bien aidé à gérer mon effort et j'avais un grand nombre de repères. J'ai grimpé à un rythme un peu moins soutenu car je craignais un retour de baton dans les derniers km. Au milieu de la montée, 2 supporters sur une moto ont montré leurs fesses peintes avec les initiales "JOJO" pour encourager leur copain. C'était amusant, ça a fait rigoler tous les coureurs du groupe. J'ai accéléré dans les 2 derniers km car je me sentais bien.
J'ai grimpé les 11,2km à 7,2% en 47'27", soit 14,1km/h de moyenne pour 157bpm.
Selon le pointage intermédiaire réalisé au col de la croix fry, j'étais en 74ème position du "petit" parcours en 2h08'45". Sur le parcours de 116km, j'aurais été en 107ème position. J'estime en gros être aux alentours de la 350ème place au global, ce qui veut dire que j'ai du remonter plus de 500 coureurs depuis le départ ! La descente est rapide et facile, j'en profite pour me ravitailler.
J'ai fait la montée des Aravis sur un gros tempo : je double des coureurs, encore et encore ... je me sens bien, j'ai des sensations incroyables ! Je visais un temps global entre 4h45 et 5h, en ayant en espoir "fou" de faire 4h30. En passant en haut des Aravis en 2h30, et vu mes sensations, je sentais que j'étais capable de le faire ! 2h pour grimper le col des saisies puis rentrer sur Megève, ça me semblait faisable.
J'ai grimpé les 4,4km à 5,9% en 16'33", soit 15,8km/h de moyenne pour 160bpm.
Je me lance dans la descente en me ravitaillant dans les premiers lacets. Quelques coureurs plus à l'aise me doublent proprement, je ne cherche pas à m'accrocher dans leurs roues : je cherche essentiellement à rester efficace pour ne pas perdre de trop de temps sans perdre la moindre énergie. A mi-pente, je crève. Je m'arrête et répare sans m'affoler. 5 minutes et 20 secondes plus tard (l'arrêt a été assez long pour un simple changement de chambre à air) je repars au moment où Florian passe et me crie qu'il va se contenter du parcours de 88km au lieu du parcours de 116km. Je chasse pour rentrer dans son groupe, et au moment de la jonction je crève à nouveau.
N'ayant qu'une chambre à air, je regonfle en espérant que ça ne se dégonfle pas trop vite. Ca tiendra 1km, je re-regonfle, ça tiendra un autre km. Après plusieurs regonflages, Stéphane me rattrape : je lui demande une chambre à air. Il s'arrête, désabusé lui aussi car il avait de bonnes sensations mais un problème de dérailleur l'embêtait dans les montées. On répare tranquillement en discutant : pour protéger la chambre à air j'ai mis des feuilles d'arbre aux endroits où le pneu était abimé.
On a fait un retour peinard sur Megève : on s'est fait doubler par des groupes. On était trop dépité pour s'accrocher. J'ai vu tant de monde passer et me doubler pendant mes arrêts que le coeur n'y était plus. J'ai tourné les jambes et veillé au goudron afin de ménager ma chambre et ne pas risquer un pincement.
Je suis classé à la 249ème place mais ça ne veut rien dire. Les coureurs avec qui j'ai basculé en haut de la croix fry ou des aravis ont terminé entre la 90ème et la 110ème place. J'aurai donc pu terminer dans les 100 premiers. C'est rageant de crever, mais je ne peux m'en prendre qu'à moi-même : mon pneu était usé et j'aurai du le changer depuis 200km ! J'ai hésité à le faire hier soir mais comme ils annoncaient de la pluie je n'ai pas voulu prendre le risque de mettre un pneu neuf sur chaussée humide : ca se transforme en patinoire à cause de la petite couche grasse mise sur la gomme du pneu.
Stéphane termine à la 248ème place, Florian à la 87ème.
Le bilan de cette cyclo est mitigé : d'un côté j'ai eu de très bonnes jambes et je sens que la forme est là, et de l'autre je l'ai trouvé très mal organisée. Le parcours est dangereux, mal sécurisé, mal signalisé, et son prix me semble injustifié par rapport aux prestations proposées.
Consultez les détails de la course.
Je suis arrivé dans le sas 25 minutes avant le départ. Je suis déjà entre la 800ème et la 1000ème position. Par le plus grand des hasards, je rencontre Sébastien M avec qui j'échange quelques mots et prends quelques infos. Il fait frais mais le ciel se dégage et le soleil réchauffe rapidement l'atmosphère.
Une fois la ligne de départ franchie, environ 6 minutes après les premiers, j'effectue une belle chasse sans me mettre dans le rouge. Je remonte plusieurs groupes de coureurs, on est 2/3 coureurs du même niveau à tourner proprement nos relais. Un peu avant Flumet, un coup de cul provoque un bouchon mais je me faufile sur la gauche sans perdre trop de temps. Dans le col des aravis je gère la première partie en faux-plat montant, puis augmente l'intensité au fur et à mesure de la montée. Je double une file continue de coureurs, un long serpentin qui s'étend sur plusieurs lacets : les cyclistes sont comme une file de chenilles processionnaires.
J'ai grimpé les 8,2km à 5,8% en 28'31", soit 17,3km/h de moyenne pour 161bpm.
J'effectue une descente propre et rapide. La traversée de La Clusaz, que je craignais car il y a souvent beaucoup de circulation, s'est passée sans soucis. Sur le faux plat descendant menant à Thônes je tire un groupe d'une dizaine de coureurs, avec l'aide d'un seul gars qui me prends de gros relais. Un type flingue pour rejoindre le groupe de devant, je l'ai vite rattrapé et lui ai fait remarquer que son comportement n'était pas correct. Il ne m'a même pas regardé.
En pleine descente, un peu avant Thônes, il y a eu des travaux non signalés : ça a été un gros bordel. Il y avait des voitures de partout, complètement bloquées car la route était réduite de moitié. Les coureurs devaient se faufiler comme ils le pouvaient au milieu de tout ça. A pieds, en sautant un muret en béton, je me suis râpé le mollet. Par chance le manchon que je portais m'a en partie protégé, ça ne m'a pas dérangé pour la suite de la course en dehors des premières minutes après l'incident. J'ai de nouveau chassé comme un mort de faim pour revenir sur le groupe de devant.
Le groupe a explosé au fur et à mesure de l'ascension du col de la croix fry. La reconnaissance effectuée mardi m'a bien aidé à gérer mon effort et j'avais un grand nombre de repères. J'ai grimpé à un rythme un peu moins soutenu car je craignais un retour de baton dans les derniers km. Au milieu de la montée, 2 supporters sur une moto ont montré leurs fesses peintes avec les initiales "JOJO" pour encourager leur copain. C'était amusant, ça a fait rigoler tous les coureurs du groupe. J'ai accéléré dans les 2 derniers km car je me sentais bien.
J'ai grimpé les 11,2km à 7,2% en 47'27", soit 14,1km/h de moyenne pour 157bpm.
Selon le pointage intermédiaire réalisé au col de la croix fry, j'étais en 74ème position du "petit" parcours en 2h08'45". Sur le parcours de 116km, j'aurais été en 107ème position. J'estime en gros être aux alentours de la 350ème place au global, ce qui veut dire que j'ai du remonter plus de 500 coureurs depuis le départ ! La descente est rapide et facile, j'en profite pour me ravitailler.
J'ai fait la montée des Aravis sur un gros tempo : je double des coureurs, encore et encore ... je me sens bien, j'ai des sensations incroyables ! Je visais un temps global entre 4h45 et 5h, en ayant en espoir "fou" de faire 4h30. En passant en haut des Aravis en 2h30, et vu mes sensations, je sentais que j'étais capable de le faire ! 2h pour grimper le col des saisies puis rentrer sur Megève, ça me semblait faisable.
J'ai grimpé les 4,4km à 5,9% en 16'33", soit 15,8km/h de moyenne pour 160bpm.
Je me lance dans la descente en me ravitaillant dans les premiers lacets. Quelques coureurs plus à l'aise me doublent proprement, je ne cherche pas à m'accrocher dans leurs roues : je cherche essentiellement à rester efficace pour ne pas perdre de trop de temps sans perdre la moindre énergie. A mi-pente, je crève. Je m'arrête et répare sans m'affoler. 5 minutes et 20 secondes plus tard (l'arrêt a été assez long pour un simple changement de chambre à air) je repars au moment où Florian passe et me crie qu'il va se contenter du parcours de 88km au lieu du parcours de 116km. Je chasse pour rentrer dans son groupe, et au moment de la jonction je crève à nouveau.
N'ayant qu'une chambre à air, je regonfle en espérant que ça ne se dégonfle pas trop vite. Ca tiendra 1km, je re-regonfle, ça tiendra un autre km. Après plusieurs regonflages, Stéphane me rattrape : je lui demande une chambre à air. Il s'arrête, désabusé lui aussi car il avait de bonnes sensations mais un problème de dérailleur l'embêtait dans les montées. On répare tranquillement en discutant : pour protéger la chambre à air j'ai mis des feuilles d'arbre aux endroits où le pneu était abimé.
On a fait un retour peinard sur Megève : on s'est fait doubler par des groupes. On était trop dépité pour s'accrocher. J'ai vu tant de monde passer et me doubler pendant mes arrêts que le coeur n'y était plus. J'ai tourné les jambes et veillé au goudron afin de ménager ma chambre et ne pas risquer un pincement.
Je suis classé à la 249ème place mais ça ne veut rien dire. Les coureurs avec qui j'ai basculé en haut de la croix fry ou des aravis ont terminé entre la 90ème et la 110ème place. J'aurai donc pu terminer dans les 100 premiers. C'est rageant de crever, mais je ne peux m'en prendre qu'à moi-même : mon pneu était usé et j'aurai du le changer depuis 200km ! J'ai hésité à le faire hier soir mais comme ils annoncaient de la pluie je n'ai pas voulu prendre le risque de mettre un pneu neuf sur chaussée humide : ca se transforme en patinoire à cause de la petite couche grasse mise sur la gomme du pneu.
Stéphane termine à la 248ème place, Florian à la 87ème.
Le bilan de cette cyclo est mitigé : d'un côté j'ai eu de très bonnes jambes et je sens que la forme est là, et de l'autre je l'ai trouvé très mal organisée. Le parcours est dangereux, mal sécurisé, mal signalisé, et son prix me semble injustifié par rapport aux prestations proposées.
Consultez les détails de la course.
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Compétition,
Cyclosportive
samedi 9 juin 2012
Haute-Route étape 1 : reconnaissance
Ce samedi, avec Florian et Stéphane, nous avons effectué une reconnaissance du parcours de la 1ère étape de la Haute-Route. Au programme : 110km via les cols de Romme, de la Colombière et des Aravis avant la remontée finale sur Megève.
Au départ de St Gervais, nous nous sommes échauffés dans la vallée de l'Arve : 30km de faux plat descendant qui nous ont permis de simuler les 50km que nous aurons à parcourir entre le départ réel (Genève) et le pied du col de Romme lors de la 1ère étape de la Haute-Route.
Le col de Romme a été grimpé au train, Florian et Stéphane m'ont progressivement lâché dans le dernier quart de la montée. L'ascension est rude : 9km à 9,2% ! Je l'ai relativement bien passée, à 162bpm de moyenne, en faisant des photos et en gérant mon effort afin de ne pas exploser ensuite dans la Colombière ou les Aravis.
Une fois au col, la route ne descend pas immédiatement : on continue sur un faux plat montant sur un peu plus de 2km. La descente a été faite prudemment car la route était en cours de réfection et qu'elle était couverte de gravillons. De plus, à cause des fortes pluies tombées la veille, des zones humides persistaient et rendaient les virages encore plus dangereux.
Au reposoir, on a enchaîné avec la grimpée du col de la Colombière. On a doublé un certain nombre de cyclistes (dont un certain nombre d'étrangers, principalement anglais et hollandais) qui grimpaient jusqu'au col pour voir le passage des coureurs du Critérium du Dauphiné. On a profité de la dernière portion pour faire une série de photos, sur lesquelles j'apparais cette fois.
La descente sur le hameau du Chinaillon a été rapide, mais perturbée par la présence de spectateurs lâchant chiens et enfants en plein milieu de la route, et par certains cyclistes se croyant tout permis. J'ai failli me prendre de pleine fouet un groupe de cyclistes qui montaient à 4 de front en discutant sur toute la largeur de la route et sans regarder devant eux ... j'étais en pleine ligne droite, j'ai crié de loin, et plutôt que de se serrer sur leur droite ils se sont serrés sur leur gauche ! J'ai pu me faufiler entre eux après de grands coups de freins, mais heureusement que je n'étais pas en voiture sinon je faisais un strike complet. NB : la route n'était pas encore fermée à la circulation.
On a été arrêté par la gendarmerie à la sortie du hameau du Chinaillon : c'était l'heure à laquelle ils devaient fermer la route, ils nous ont donc stoppé. On a attendu un peu plus d'une heure avant de pouvoir repartir et finir la descente.
La montée du col des Aravis s'est bien passée. Nous avions un léger vent favorable, on l'a grimpé sans soucis. Dans le dernier kilomètre, nous avions un cycliste d'un niveau équivalent au notre en point de mire : Florian et Stéphane m'ont proposé de me lancer ... Florian a fait le boulot pour lui revenir dessus, Stéphane a accéléré dès qu'on l'a rejoint et j'ai lancé mon sprint d'un peu loin. Ils m'ont semblé longs, très longs, les 400 derniers mètres ! A 188bpm au cardio en plein sprint, j'ai explosé quelques décamètres avant la pancarte.
On a fait une belle descente en direction de Flumet. Dans un virage en fin de descente mes roues sont tombées dans une rainure du goudron qui m'a embarquée à quelques centimètres du parapet en béton. A quelques centimètres du ravin. Je me suis fait une belle frayeur, et je pense que demain sur la Time Megève quelqu'un tombera à cet endroit ! La trajectoire idéale est impossible à tenir dans cette courbe car le goudron y est trop défoncé, et les autres trajectoires nous ramènent forcément le long du parapet. Il faudra être lucide et prudent au moment de l'aborder.
On est remonté sur Megève tranquillement en tournant les jambes : je tenais à récupérer et me décontracter car demain la Time Megève sera difficile, et la débuter avec les jambes lourdes n'est pas la meilleure des préparations.
La sortie a été très instructive : l'enchaînement des cols de Romme et de la Colombière sera redoutable lors de la 1ère étape de la Haute-Route. Le col des Aravis sera donc plus compliqué à passer car on sera moins frais que l'an passé.
Consultez les détails de notre parcours.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.
Au départ de St Gervais, nous nous sommes échauffés dans la vallée de l'Arve : 30km de faux plat descendant qui nous ont permis de simuler les 50km que nous aurons à parcourir entre le départ réel (Genève) et le pied du col de Romme lors de la 1ère étape de la Haute-Route.
Le col de Romme a été grimpé au train, Florian et Stéphane m'ont progressivement lâché dans le dernier quart de la montée. L'ascension est rude : 9km à 9,2% ! Je l'ai relativement bien passée, à 162bpm de moyenne, en faisant des photos et en gérant mon effort afin de ne pas exploser ensuite dans la Colombière ou les Aravis.
Une fois au col, la route ne descend pas immédiatement : on continue sur un faux plat montant sur un peu plus de 2km. La descente a été faite prudemment car la route était en cours de réfection et qu'elle était couverte de gravillons. De plus, à cause des fortes pluies tombées la veille, des zones humides persistaient et rendaient les virages encore plus dangereux.
Au reposoir, on a enchaîné avec la grimpée du col de la Colombière. On a doublé un certain nombre de cyclistes (dont un certain nombre d'étrangers, principalement anglais et hollandais) qui grimpaient jusqu'au col pour voir le passage des coureurs du Critérium du Dauphiné. On a profité de la dernière portion pour faire une série de photos, sur lesquelles j'apparais cette fois.
La descente sur le hameau du Chinaillon a été rapide, mais perturbée par la présence de spectateurs lâchant chiens et enfants en plein milieu de la route, et par certains cyclistes se croyant tout permis. J'ai failli me prendre de pleine fouet un groupe de cyclistes qui montaient à 4 de front en discutant sur toute la largeur de la route et sans regarder devant eux ... j'étais en pleine ligne droite, j'ai crié de loin, et plutôt que de se serrer sur leur droite ils se sont serrés sur leur gauche ! J'ai pu me faufiler entre eux après de grands coups de freins, mais heureusement que je n'étais pas en voiture sinon je faisais un strike complet. NB : la route n'était pas encore fermée à la circulation.
On a été arrêté par la gendarmerie à la sortie du hameau du Chinaillon : c'était l'heure à laquelle ils devaient fermer la route, ils nous ont donc stoppé. On a attendu un peu plus d'une heure avant de pouvoir repartir et finir la descente.
La montée du col des Aravis s'est bien passée. Nous avions un léger vent favorable, on l'a grimpé sans soucis. Dans le dernier kilomètre, nous avions un cycliste d'un niveau équivalent au notre en point de mire : Florian et Stéphane m'ont proposé de me lancer ... Florian a fait le boulot pour lui revenir dessus, Stéphane a accéléré dès qu'on l'a rejoint et j'ai lancé mon sprint d'un peu loin. Ils m'ont semblé longs, très longs, les 400 derniers mètres ! A 188bpm au cardio en plein sprint, j'ai explosé quelques décamètres avant la pancarte.
On a fait une belle descente en direction de Flumet. Dans un virage en fin de descente mes roues sont tombées dans une rainure du goudron qui m'a embarquée à quelques centimètres du parapet en béton. A quelques centimètres du ravin. Je me suis fait une belle frayeur, et je pense que demain sur la Time Megève quelqu'un tombera à cet endroit ! La trajectoire idéale est impossible à tenir dans cette courbe car le goudron y est trop défoncé, et les autres trajectoires nous ramènent forcément le long du parapet. Il faudra être lucide et prudent au moment de l'aborder.
On est remonté sur Megève tranquillement en tournant les jambes : je tenais à récupérer et me décontracter car demain la Time Megève sera difficile, et la débuter avec les jambes lourdes n'est pas la meilleure des préparations.
La sortie a été très instructive : l'enchaînement des cols de Romme et de la Colombière sera redoutable lors de la 1ère étape de la Haute-Route. Le col des Aravis sera donc plus compliqué à passer car on sera moins frais que l'an passé.
Consultez les détails de notre parcours.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.
vendredi 8 juin 2012
Reconnaissance du Dauphiné Libéré
Hier, Florian et moi avons effectué une deuxième sortie d'entraînement dans les Alpes. Cette fois nous n'avons pas roulé sur les routes empruntées par la Haute-Route, mais sur les routes qu'emprunteront ce samedi les coureurs du Dauphiné Libéré.
On s'est rendu en voiture à proximité de Cluses, afin d'éviter un long bout de vallée peu intéressant entre Saint-gervais et Cluses. On s'est échauffé en traversant la ville, puis on s'est attaqué au col de Chatillon sur Cluses. Contrairement aux coureurs du Dauphiné qui grimperont ce col sur le gros plateau, nous avons mis le petit plateau. Habituellement j'effectue cette montée en août et le flux de voiture est continu ... là il n'y avait pas grand monde, on y a été tranquille.
On a pris une averse sur le casque sur la route pour rejoindre Samoëns. Nous n'avions pas pris de vêtement de pluie, car Météo France avait annoncé une journée ensoleillée. On a continué notre route malgré tout : le ciel ne semblait pas menaçant, et l'averse était légère. Elle s'est arrêtée dans les premières pentes du col de Joux Plane.
La montée jusqu'au col de joux-plane s'est bien passée : on a mis 1h03, sachant qu'on a ralenti plusieurs fois pour faire des photos et que dans les 2 derniers kilomètres on a ralenti pour discuter avec 2 autres cyclistes (Mike & Vicky). La montée a été rythmée par les clarines des vaches et les chants des oiseaux. On en a pris plein les yeux car le paysage est sympa même quand il y a des nuages, on en a pris plein les narines entre l'odeur de l'herbe fraichement coupée et l'odeur des vaches, et on en a pris plein les oreilles avec le concerto de clarines. Quand on vit ce genre de choses, comment ne pas aimer la montagne ?
J'ai pu discuter en anglais en plein effort à 1700m d'altitude avec ce couple d'hôteliers de Chamonix, Mike et Vicky, lui venant d'Angleterre et elle étant originaire de Suisse. La montagne est internationale, ça fait aussi partie de sa beauté.
Après avoir fait quelques photos au col de joux-plane, on a filé sur Morzine en passant dans le col de ranfolly. Sur la route, on a vu le personnel de Morzine peindre la route afin de faire leur pub en vue du passage du Dauphiné. Personnellement, je trouve que la zone à peindre est particulièrement mal choisie : dans cette descente les coureurs seront à plus de 60km/h et le tag de 70cm de large par 35 cm de hauteur passera trop vite dans le champ de la caméra.
La descente est superbe, j'ai laissé filer mon vélo en me laissant guider par mes sens. J'ai été très propre et très fluide, un vrai régal. Par contre, je conseille aux coureurs du Dauphiné d'être prudent dans les derniers kilomètres : il y a une zone de travaux dans une sortie de virage, et le goudron est bien défoncé ... un peu plus loin un virage en dévers est gravillonneux et on se laisse facilement embarquer vers le parapet en béton.
Après Morzine, on a enchaîné sur le col de l'encrenaz. Ce col n'est pas très connu, mais c'est un col rude : 6km à 8,4% de moyenne, avec une fin très irrégulière alternant les passages à 5% avec ceux à 12% ! Dans un petit village au milieu de la montée, on a fait une courte pause afin de remplir nos bidons. J'avais voulu tester une nouvelle poudre énergétique "bio" dont j'avais eu un échantillon dans le sac "cadeau" d'un cyclosportive. Sur le sachet ils annonçaient un gout "goyave papaye" ... le goût ressemblait plutôt à du concombre. Au bout de quelques gorgées, j'ai préféré vider mon bidon et le remplir avec de l'eau normale.
On est descendu en direction de Tanninges, mais au milieu de la descente on a bifurqué afin de monter au col de la Ramaz. Les premiers kilomètres de montée, jusqu'à la station des Praz de Lys, ont été difficiles : j'ai coincé et ne me sentais pas très bien. J'ai géré ce coup de moins bien, et je me suis repris quand la pente s'est adoucie. Une fois sorti des bois, on a pris le vent de travers mais il ne nous a pas trop gêné.
La descente après le col a été superbe, je m'y suis à nouveau régalé. Le goudron est impeccable, les courbes s'enchainent rapidement, les épingles se sentent bien. J'ai juste eu une petite frayeur dans la partie dans la falaise : une rafale de vent m'a fait dévier de ma trajectoire et m'a envoyé très proche de la paroi rocheuse.
Un long faux plat descendant avec un fort vent défavorable, le long d'une rivière, nous a ramené à Thiez. On a pris de gros relais tout le long. On a rejoint Cluses, en nous relâchant dans les derniers kilomètres.
La sortie a été intéressante : l'enchaînement Joux-plane + Encrenaz + Ramaz est difficile car il n'y a pas de temps mort entre chacun. On monte, on descend, on remonte ... et les pentes sont souvent entre 7 et 10%. Je regrette de ne pas m'être senti très bien, et d'avoir un peu coincé dans la première partie de la Ramaz.
Consultez le détail de notre sortie.
On s'est rendu en voiture à proximité de Cluses, afin d'éviter un long bout de vallée peu intéressant entre Saint-gervais et Cluses. On s'est échauffé en traversant la ville, puis on s'est attaqué au col de Chatillon sur Cluses. Contrairement aux coureurs du Dauphiné qui grimperont ce col sur le gros plateau, nous avons mis le petit plateau. Habituellement j'effectue cette montée en août et le flux de voiture est continu ... là il n'y avait pas grand monde, on y a été tranquille.
On a pris une averse sur le casque sur la route pour rejoindre Samoëns. Nous n'avions pas pris de vêtement de pluie, car Météo France avait annoncé une journée ensoleillée. On a continué notre route malgré tout : le ciel ne semblait pas menaçant, et l'averse était légère. Elle s'est arrêtée dans les premières pentes du col de Joux Plane.
La montée jusqu'au col de joux-plane s'est bien passée : on a mis 1h03, sachant qu'on a ralenti plusieurs fois pour faire des photos et que dans les 2 derniers kilomètres on a ralenti pour discuter avec 2 autres cyclistes (Mike & Vicky). La montée a été rythmée par les clarines des vaches et les chants des oiseaux. On en a pris plein les yeux car le paysage est sympa même quand il y a des nuages, on en a pris plein les narines entre l'odeur de l'herbe fraichement coupée et l'odeur des vaches, et on en a pris plein les oreilles avec le concerto de clarines. Quand on vit ce genre de choses, comment ne pas aimer la montagne ?
J'ai pu discuter en anglais en plein effort à 1700m d'altitude avec ce couple d'hôteliers de Chamonix, Mike et Vicky, lui venant d'Angleterre et elle étant originaire de Suisse. La montagne est internationale, ça fait aussi partie de sa beauté.
Après avoir fait quelques photos au col de joux-plane, on a filé sur Morzine en passant dans le col de ranfolly. Sur la route, on a vu le personnel de Morzine peindre la route afin de faire leur pub en vue du passage du Dauphiné. Personnellement, je trouve que la zone à peindre est particulièrement mal choisie : dans cette descente les coureurs seront à plus de 60km/h et le tag de 70cm de large par 35 cm de hauteur passera trop vite dans le champ de la caméra.
La descente est superbe, j'ai laissé filer mon vélo en me laissant guider par mes sens. J'ai été très propre et très fluide, un vrai régal. Par contre, je conseille aux coureurs du Dauphiné d'être prudent dans les derniers kilomètres : il y a une zone de travaux dans une sortie de virage, et le goudron est bien défoncé ... un peu plus loin un virage en dévers est gravillonneux et on se laisse facilement embarquer vers le parapet en béton.
Après Morzine, on a enchaîné sur le col de l'encrenaz. Ce col n'est pas très connu, mais c'est un col rude : 6km à 8,4% de moyenne, avec une fin très irrégulière alternant les passages à 5% avec ceux à 12% ! Dans un petit village au milieu de la montée, on a fait une courte pause afin de remplir nos bidons. J'avais voulu tester une nouvelle poudre énergétique "bio" dont j'avais eu un échantillon dans le sac "cadeau" d'un cyclosportive. Sur le sachet ils annonçaient un gout "goyave papaye" ... le goût ressemblait plutôt à du concombre. Au bout de quelques gorgées, j'ai préféré vider mon bidon et le remplir avec de l'eau normale.
On est descendu en direction de Tanninges, mais au milieu de la descente on a bifurqué afin de monter au col de la Ramaz. Les premiers kilomètres de montée, jusqu'à la station des Praz de Lys, ont été difficiles : j'ai coincé et ne me sentais pas très bien. J'ai géré ce coup de moins bien, et je me suis repris quand la pente s'est adoucie. Une fois sorti des bois, on a pris le vent de travers mais il ne nous a pas trop gêné.
La descente après le col a été superbe, je m'y suis à nouveau régalé. Le goudron est impeccable, les courbes s'enchainent rapidement, les épingles se sentent bien. J'ai juste eu une petite frayeur dans la partie dans la falaise : une rafale de vent m'a fait dévier de ma trajectoire et m'a envoyé très proche de la paroi rocheuse.
Un long faux plat descendant avec un fort vent défavorable, le long d'une rivière, nous a ramené à Thiez. On a pris de gros relais tout le long. On a rejoint Cluses, en nous relâchant dans les derniers kilomètres.
La sortie a été intéressante : l'enchaînement Joux-plane + Encrenaz + Ramaz est difficile car il n'y a pas de temps mort entre chacun. On monte, on descend, on remonte ... et les pentes sont souvent entre 7 et 10%. Je regrette de ne pas m'être senti très bien, et d'avoir un peu coincé dans la première partie de la Ramaz.
Consultez le détail de notre sortie.
mercredi 6 juin 2012
Sortie alpestre en vue de la Haute-Route
Hier, je suis allé rouler dans les Alpes avec Florian (mon équipier pour la Haute-Route). Nous sommes arrivé lundi après-midi à Saint-gervais, où nous allons passer toute la semaine dans le but de nous entraîner en montagne et de reconnaitre les 1ères étapes de la Haute-Route. En bonus, pour bien finir la semaine, nous participerons à la Time Megève Mont-Blanc.
Le parcours que j'avais tracé pour la sortie d'hier était costaud : 150km pour 3600m de dénivelé. Nous devions escalader le col des Saisies en entrée, les cols de la Forclaz de Queige, de l'Epine et du Marais en plat principal, et les cols de la Froix Fry et des Aravis en dessert. Un sacré repas !
On est parti sous l'oeil bienveillant du Mont Blanc. On s'est échauffé pour rejoindre Megève via une pente douce et régulière. Le faux plat descendant sur Flumet s'est bien passé, mis à part qu'il fallait slalomer pour éviter les trous dans la chaussée ... c'était un peu pénible et ça demandait une grande vigilance.
Un peu avant Flumet, on a bifurqué pour grimper au col des saisies en passant par Crest-Voland : nous connaissions tous les deux la montée classique par Arcanières, mais nous n'avions jamais pris cette variante qu'il nous faudra emprunter aussi bien ce dimanche sur la Time Megève Mont-Blanc que dans 2 mois lors de la Haute-Route. La pente y est assez irrégulière, on a du mal à y prendre un vrai tempo, mais je ne l'ai pas trouvée beaucoup plus dure que la montée classique. Au cours de la montée on a récupéré un gars du coin, très sympa, qui a bavardé tout le long de la montée.
La descente via la route de Bisanne est assez technique : il y a pas mal de virages dont quelques-uns en dévers, beaucoup d'enfilades de courbe, des petites ruptures de pente ... je m'y suis fait plaisir mais sans prendre de risques. Florian a profité du paysage, il est arrivé en bas 5 minutes après moi. Un petit morceau de vallée plus tard, et nous nous attaquions au col de la forclaz de queige.
Le col de la forclaz de queige est peu connu mais il est rude : 4,3km à 7,4% de pente moyenne. La route étant exposée au soleil, il y fait chaud ce qui n'arrange rien à sa difficulté. Comme le col n'est pas trop long, il se passe sans soucis. En aout 2008, je l'avais grimpé en 22 minutes tandis que cette année je l'ai grimpé en un peu moins de 21 minutes (au cours d'une sortie sensiblement identique). Je suis donc constant.
Après la descente du col, on a emprunté une partie de la voie verte reliant Ugine à Annecy : le goudron y est impeccable, il y a peu de monde en pleine semaine, on alterne les zones en sous-bois et les zones avec une visibilité dégagée ... cette piste cyclable est top !
A Marlens, on s'est attaqué au col de l'épine : 7km à 7,1%. Encore un joli morceau à affronter car la pente y est constante tout au long des 7 kilomètres. Là, il a vraiment fait chaud : sur la fin du col, j'étais souvent à gauche de la route afin de bénéficier de l'ombre des arbres qui s'y trouvaient. Là encore, j'ai été constant par rapport à ma sortie d'août 2008 puisque j'ai mis le même temps à une poignée de secondes près.
On s'est arrêté dans la descente afin de ravitailler : l'eau commençait à manquer, et la route à effectuer était encore longue. On a demandé de l'eau à une employée municipale, qui nous a proposé de remplir nos bidons dans la salle des fêtes. En face il y avait l'école du village : une dizaine d'élèves, une seule classe, une seule maitresse. Je suis resté interloqué par le comportement des enfants : ils faisaient un jeu dans la cour, une sorte de bowling, avec des bouteilles de lait remplies d'eau et un ballon de volley. Ils écoutaient la maitresse dans un silence religieux et un calme déconcertant. Ils attendaient chacun que ce soit leur tour de lancer le ballon, sans s'impatienter, sans critiquer ceux qui se loupaient, sans parler ... même notre présence ne les a pas déconcentrés !
Le col du Marais a été franchi sans encombre : c'est un simple faux plat montant. La descente sur le pied du col de la Croix Fry s'est également bien passée pour moi. Florian, très fluide jusqu'à présent, à commencé à montrer des signes de fatigue dans cette portion.
Le col de la Croix Fry a été très dur : avec 100km dans les jambes et 4 cols franchis, il m'a fait mal. Florian y a explosé : il a un bon coup de pédale mais manque un peu d'endurance, nul doute qu'après quelques sorties du même genre il sera en mesure de faire très mal sur la Haute-Route. J'ai grimpé à mon rythme sans l'attendre : j'avais déjà du mal à tenir mon tempo, alors rouler dans un col à un rythme différent du sien quand on est pas bien c'est encore plus compliqué. 1h03 de montée, au lieu de 58 minutes il y a 4ans ... là j'ai un peu perdu de temps ! Il faut que je m'améliore sur l'endurance.
Après une courte descente en direction de La Clusaz, nous nous sommes attaqué au col des Aravis. Florian ayant repris du poil de la bête, nous avons fait ensemble la montée en discutant. Dans le dernier kilomètre, j'ai accéléré pour rattraper un coureur qui venait de nous doubler. J'ai fini les Aravis sur le gros plateau, à 175bpm, j'en avais donc encore sous la pédale !
Après la descente sur Flumet, on s'est attaqué à la longue montée sur Megève : 10km de faux plat montant. Sentant l'écurie se rapprocher, on a pris de très gros relais. Le compteur oscillait entre 30 et 35km/h. Avec 140km de selle et autant de dénivelé, j'étais surpris de rouler encore à ce niveau. Je m'attendais à être plus mal en point. J'ai insisté à un bon niveau pendant la descente sur St-gervais tandis que Florian s'est relevé et est rentré tranquillement.
Je suis satisfait de cette sortie. On a eu beau temps et tout s'est relativement bien passé. J'ai géré mes efforts afin de ne pas exploser, et je n'ai pas eu de douleurs aux genoux. On a franchi 8 cols : Megève, les Saisies, la Forclaz de Queige, l'Epine, le Marais, la Croix Fry, les Aravis et Megève à nouveau.
Consultez les détails de la sortie.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.
Le parcours que j'avais tracé pour la sortie d'hier était costaud : 150km pour 3600m de dénivelé. Nous devions escalader le col des Saisies en entrée, les cols de la Forclaz de Queige, de l'Epine et du Marais en plat principal, et les cols de la Froix Fry et des Aravis en dessert. Un sacré repas !
On est parti sous l'oeil bienveillant du Mont Blanc. On s'est échauffé pour rejoindre Megève via une pente douce et régulière. Le faux plat descendant sur Flumet s'est bien passé, mis à part qu'il fallait slalomer pour éviter les trous dans la chaussée ... c'était un peu pénible et ça demandait une grande vigilance.
Un peu avant Flumet, on a bifurqué pour grimper au col des saisies en passant par Crest-Voland : nous connaissions tous les deux la montée classique par Arcanières, mais nous n'avions jamais pris cette variante qu'il nous faudra emprunter aussi bien ce dimanche sur la Time Megève Mont-Blanc que dans 2 mois lors de la Haute-Route. La pente y est assez irrégulière, on a du mal à y prendre un vrai tempo, mais je ne l'ai pas trouvée beaucoup plus dure que la montée classique. Au cours de la montée on a récupéré un gars du coin, très sympa, qui a bavardé tout le long de la montée.
La descente via la route de Bisanne est assez technique : il y a pas mal de virages dont quelques-uns en dévers, beaucoup d'enfilades de courbe, des petites ruptures de pente ... je m'y suis fait plaisir mais sans prendre de risques. Florian a profité du paysage, il est arrivé en bas 5 minutes après moi. Un petit morceau de vallée plus tard, et nous nous attaquions au col de la forclaz de queige.
Le col de la forclaz de queige est peu connu mais il est rude : 4,3km à 7,4% de pente moyenne. La route étant exposée au soleil, il y fait chaud ce qui n'arrange rien à sa difficulté. Comme le col n'est pas trop long, il se passe sans soucis. En aout 2008, je l'avais grimpé en 22 minutes tandis que cette année je l'ai grimpé en un peu moins de 21 minutes (au cours d'une sortie sensiblement identique). Je suis donc constant.
Après la descente du col, on a emprunté une partie de la voie verte reliant Ugine à Annecy : le goudron y est impeccable, il y a peu de monde en pleine semaine, on alterne les zones en sous-bois et les zones avec une visibilité dégagée ... cette piste cyclable est top !
A Marlens, on s'est attaqué au col de l'épine : 7km à 7,1%. Encore un joli morceau à affronter car la pente y est constante tout au long des 7 kilomètres. Là, il a vraiment fait chaud : sur la fin du col, j'étais souvent à gauche de la route afin de bénéficier de l'ombre des arbres qui s'y trouvaient. Là encore, j'ai été constant par rapport à ma sortie d'août 2008 puisque j'ai mis le même temps à une poignée de secondes près.
On s'est arrêté dans la descente afin de ravitailler : l'eau commençait à manquer, et la route à effectuer était encore longue. On a demandé de l'eau à une employée municipale, qui nous a proposé de remplir nos bidons dans la salle des fêtes. En face il y avait l'école du village : une dizaine d'élèves, une seule classe, une seule maitresse. Je suis resté interloqué par le comportement des enfants : ils faisaient un jeu dans la cour, une sorte de bowling, avec des bouteilles de lait remplies d'eau et un ballon de volley. Ils écoutaient la maitresse dans un silence religieux et un calme déconcertant. Ils attendaient chacun que ce soit leur tour de lancer le ballon, sans s'impatienter, sans critiquer ceux qui se loupaient, sans parler ... même notre présence ne les a pas déconcentrés !
Le col du Marais a été franchi sans encombre : c'est un simple faux plat montant. La descente sur le pied du col de la Croix Fry s'est également bien passée pour moi. Florian, très fluide jusqu'à présent, à commencé à montrer des signes de fatigue dans cette portion.
Le col de la Croix Fry a été très dur : avec 100km dans les jambes et 4 cols franchis, il m'a fait mal. Florian y a explosé : il a un bon coup de pédale mais manque un peu d'endurance, nul doute qu'après quelques sorties du même genre il sera en mesure de faire très mal sur la Haute-Route. J'ai grimpé à mon rythme sans l'attendre : j'avais déjà du mal à tenir mon tempo, alors rouler dans un col à un rythme différent du sien quand on est pas bien c'est encore plus compliqué. 1h03 de montée, au lieu de 58 minutes il y a 4ans ... là j'ai un peu perdu de temps ! Il faut que je m'améliore sur l'endurance.
Après une courte descente en direction de La Clusaz, nous nous sommes attaqué au col des Aravis. Florian ayant repris du poil de la bête, nous avons fait ensemble la montée en discutant. Dans le dernier kilomètre, j'ai accéléré pour rattraper un coureur qui venait de nous doubler. J'ai fini les Aravis sur le gros plateau, à 175bpm, j'en avais donc encore sous la pédale !
Après la descente sur Flumet, on s'est attaqué à la longue montée sur Megève : 10km de faux plat montant. Sentant l'écurie se rapprocher, on a pris de très gros relais. Le compteur oscillait entre 30 et 35km/h. Avec 140km de selle et autant de dénivelé, j'étais surpris de rouler encore à ce niveau. Je m'attendais à être plus mal en point. J'ai insisté à un bon niveau pendant la descente sur St-gervais tandis que Florian s'est relevé et est rentré tranquillement.
Je suis satisfait de cette sortie. On a eu beau temps et tout s'est relativement bien passé. J'ai géré mes efforts afin de ne pas exploser, et je n'ai pas eu de douleurs aux genoux. On a franchi 8 cols : Megève, les Saisies, la Forclaz de Queige, l'Epine, le Marais, la Croix Fry, les Aravis et Megève à nouveau.
Consultez les détails de la sortie.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.
dimanche 3 juin 2012
Championnat rhone-alpes ufolep : abandon
Ce dimanche, à Chomérac dans l'Ardèche, se tenait le championnat Rhône-Alpes Ufolep.
La route pour rejoindre ce petit village vers Privas a été longue et fatigante : le périphérique nord de Lyon étant fermé pour travaux, j'ai été obligé de prendre des routes au coeur de la ville ... routes qui étaient relativement embouteillées car tous les usagers habituels du périphérique y étaient dirigés. Une fois sur l'autoroute, les conditions de circulations n'ont pas été bien meilleures : l'autoroute reliant Lyon à Saint-Étienne était coupée, du coup c'était le bazar puisque les personnes comptant prendre cette autoroute étaient mal dirigées et les sorties étaient surpeuplées. La pluie intense qui tombait n'arrangeait rien du tout à la situation, c'était particulièrement pénible de conduire dans de telles conditions.
Enfin je suis arrivé en vie, ce qui n'a malheureusement pas été le cas de tout le monde ce week-end : j'ai vu des pompiers pratiquer un massage cardiaque, sur la bande d'arrêt d'urgence, aux occupants d'un véhicule ayant fait des tonneaux sur la voie de gauche ... je suis certes arrivé lassé mentalement par la conduite, mais je suis arrivé en vie et dans les temps. C'était le principal.
Au vu de la pluie qui tombait, et du fait que les 5 premiers kilomètres étaient neutralisés, l'échauffement a été réduit au strict minimum : 200m pour me rendre sur la ligne de départ, et voilà. J'ai fait toute la partie neutralisée en tête : je voulais éviter les erreurs de trajectoire des autres, et je ne voulais pas me prendre dans le visage les projections de leurs roues. L'ambiance était détendue : je discutais avec quelques coureurs que je connaissais, on rigolait, c'était fun. Au bas de la descente, nous avons été arrêté par les commissaires. Après une minute d'attente, nous avons été lâchés : j'ai attaqué d'entrée avec Alexis Sicard (dont vous pouvez lire le récit de sa 3ème place sur son blog, illustré par de belles photos) mais il s'est rapidement relevé. J'ai insisté seul, 2 coureurs de la Drôme m'ont repris, puis tout le peloton est rentré. A peine repris, déjà reparti : un gars de l'Isère a attaqué, j'ai sauté dans sa roue ... on s'est retrouvé à 4 mais impossible de prendre du champ car d'autres coureurs de l'Isère chassaient derrière nous.
La montée vers la ligne d'arrivée a alors débutée : 9km d'ascension à 2% de moyenne, avec un vent défavorable et sous la pluie. Ayant fait pas mal d'efforts sur les premiers kilomètres, j'ai choisi de récupérer et me suis calé dans les roues vers la 15ème position. Des coureurs tentaient de sortir, mais ils étaient à chaque fois repris. Les coureurs de l'Isère, en surnombre, se faisaient la guerre entre eux et le seul qui a réellement réussi à sortir est un coureur de l'Ain. Dans la montée je n'étais pas trop mal, j'ai même pu discuter avec un autre coureur du Rhône, un de coureurs de Limas avec qui j'avais déjà discuté lors du championnat du Rhône.
Un peu après la ligne d'arrivée, à la faveur d'un léger ralentissement, j'ai placé un démarrage : j'étais en 7ème position, je suis parti de manière nette et sans bavure. J'ai de suite fait le trou, un coureur de l'Ain et un autre de l'Isère me sont revenus dessus et m'ont demandé de les attendre. Le peloton était à quelques encablures derrière. J'ai attaqué car je voulais prendre un peu d'avance avant la descente : elle était glissante et je ne voulais pas prendre de risques. En l'abordant avec de l'avance, j'étais sur de la finir avec le peloton sans être mis sous pression. Ma roue arrière a chassée dans 2 virages, ce qui m'a déconcentré et calmé. Quelques coureurs m'ont dépassés, un groupe d'une dizaine de coureurs s'est constitué devant, et je me suis retrouvé à chasser dans le peloton. J'ai tiré de longs bouts droits en tête de groupe.
La pluie a redoublée, et sous l'impulsion des coureurs de l'Isère qui ont mené une chasse extrêmement rapide, je me suis fait légèrement décrocher. Je suis rentré, j'ai de nouveau décroché, je me suis fait rattraper par un duo composé d'un coureur de l'Ain et de l'autre coureur du Rhône qui m'ont ramené à 50m du peloton (lui-même revenu sur les échappés), avant que je ne décide de me relever.
La descente étant dangereuse, étant donné qu'il y avait déjà eu plusieurs gamelles, j'ai préféré ne pas prendre de risques. Je ne tenais pas à la faire une fois de plus : à quoi bon risquer de me blesser alors que dans 1 mois je dois participer au trophée de l'Oisans et dans 2 mois je serai sur la Haute-Route ? Je ne peux pas me permettre de prendre du retard dans ma préparation à cette période de l'année, un simple arrêt même de 15 jours pour soigner des brulures ne serait pas bon. La pluie ne me dérangeait pas spécialement : je ne la crains pas, surtout qu'il s'agissait d'une pluie chaude. J'ai surtout craint la blessure.
Après avoir franchi 20 fois la ligne d'arrivée cette saison, ma 21ème course aura marqué mon 1er abandon. Je suis évidemment déçu car le circuit était superbe et me convenait à merveille ! Sur un temps sec, j'aurai très bien pu y tirer mon épingle du jeu.
Je tiens à saluer et remercier les organisateurs et les bénévoles qui ont participer à l'organisation de cette épreuve : elle était très bien fléchée pour s'y rendre (ce qui est rarement le cas), et les signaleurs ont attendu plus de 2h sous une pluie battante afin de sécuriser les différents carrefours. Les motards qui sécurisaient la course ont eux aussi été trempés jusqu'aux os, et l'équipe de médecins a eu beaucoup de boulot pour soigner les différents coureurs blessés. Un grand bravo à tous, car sans eux et sans leur motivation y compris les jours de mauvais temps, cette épreuve n'aurait pas pu se dérouler.
Consultez les détails de la course.
La route pour rejoindre ce petit village vers Privas a été longue et fatigante : le périphérique nord de Lyon étant fermé pour travaux, j'ai été obligé de prendre des routes au coeur de la ville ... routes qui étaient relativement embouteillées car tous les usagers habituels du périphérique y étaient dirigés. Une fois sur l'autoroute, les conditions de circulations n'ont pas été bien meilleures : l'autoroute reliant Lyon à Saint-Étienne était coupée, du coup c'était le bazar puisque les personnes comptant prendre cette autoroute étaient mal dirigées et les sorties étaient surpeuplées. La pluie intense qui tombait n'arrangeait rien du tout à la situation, c'était particulièrement pénible de conduire dans de telles conditions.
Enfin je suis arrivé en vie, ce qui n'a malheureusement pas été le cas de tout le monde ce week-end : j'ai vu des pompiers pratiquer un massage cardiaque, sur la bande d'arrêt d'urgence, aux occupants d'un véhicule ayant fait des tonneaux sur la voie de gauche ... je suis certes arrivé lassé mentalement par la conduite, mais je suis arrivé en vie et dans les temps. C'était le principal.
Au vu de la pluie qui tombait, et du fait que les 5 premiers kilomètres étaient neutralisés, l'échauffement a été réduit au strict minimum : 200m pour me rendre sur la ligne de départ, et voilà. J'ai fait toute la partie neutralisée en tête : je voulais éviter les erreurs de trajectoire des autres, et je ne voulais pas me prendre dans le visage les projections de leurs roues. L'ambiance était détendue : je discutais avec quelques coureurs que je connaissais, on rigolait, c'était fun. Au bas de la descente, nous avons été arrêté par les commissaires. Après une minute d'attente, nous avons été lâchés : j'ai attaqué d'entrée avec Alexis Sicard (dont vous pouvez lire le récit de sa 3ème place sur son blog, illustré par de belles photos) mais il s'est rapidement relevé. J'ai insisté seul, 2 coureurs de la Drôme m'ont repris, puis tout le peloton est rentré. A peine repris, déjà reparti : un gars de l'Isère a attaqué, j'ai sauté dans sa roue ... on s'est retrouvé à 4 mais impossible de prendre du champ car d'autres coureurs de l'Isère chassaient derrière nous.
La montée vers la ligne d'arrivée a alors débutée : 9km d'ascension à 2% de moyenne, avec un vent défavorable et sous la pluie. Ayant fait pas mal d'efforts sur les premiers kilomètres, j'ai choisi de récupérer et me suis calé dans les roues vers la 15ème position. Des coureurs tentaient de sortir, mais ils étaient à chaque fois repris. Les coureurs de l'Isère, en surnombre, se faisaient la guerre entre eux et le seul qui a réellement réussi à sortir est un coureur de l'Ain. Dans la montée je n'étais pas trop mal, j'ai même pu discuter avec un autre coureur du Rhône, un de coureurs de Limas avec qui j'avais déjà discuté lors du championnat du Rhône.
Un peu après la ligne d'arrivée, à la faveur d'un léger ralentissement, j'ai placé un démarrage : j'étais en 7ème position, je suis parti de manière nette et sans bavure. J'ai de suite fait le trou, un coureur de l'Ain et un autre de l'Isère me sont revenus dessus et m'ont demandé de les attendre. Le peloton était à quelques encablures derrière. J'ai attaqué car je voulais prendre un peu d'avance avant la descente : elle était glissante et je ne voulais pas prendre de risques. En l'abordant avec de l'avance, j'étais sur de la finir avec le peloton sans être mis sous pression. Ma roue arrière a chassée dans 2 virages, ce qui m'a déconcentré et calmé. Quelques coureurs m'ont dépassés, un groupe d'une dizaine de coureurs s'est constitué devant, et je me suis retrouvé à chasser dans le peloton. J'ai tiré de longs bouts droits en tête de groupe.
La pluie a redoublée, et sous l'impulsion des coureurs de l'Isère qui ont mené une chasse extrêmement rapide, je me suis fait légèrement décrocher. Je suis rentré, j'ai de nouveau décroché, je me suis fait rattraper par un duo composé d'un coureur de l'Ain et de l'autre coureur du Rhône qui m'ont ramené à 50m du peloton (lui-même revenu sur les échappés), avant que je ne décide de me relever.
La descente étant dangereuse, étant donné qu'il y avait déjà eu plusieurs gamelles, j'ai préféré ne pas prendre de risques. Je ne tenais pas à la faire une fois de plus : à quoi bon risquer de me blesser alors que dans 1 mois je dois participer au trophée de l'Oisans et dans 2 mois je serai sur la Haute-Route ? Je ne peux pas me permettre de prendre du retard dans ma préparation à cette période de l'année, un simple arrêt même de 15 jours pour soigner des brulures ne serait pas bon. La pluie ne me dérangeait pas spécialement : je ne la crains pas, surtout qu'il s'agissait d'une pluie chaude. J'ai surtout craint la blessure.
Après avoir franchi 20 fois la ligne d'arrivée cette saison, ma 21ème course aura marqué mon 1er abandon. Je suis évidemment déçu car le circuit était superbe et me convenait à merveille ! Sur un temps sec, j'aurai très bien pu y tirer mon épingle du jeu.
Je tiens à saluer et remercier les organisateurs et les bénévoles qui ont participer à l'organisation de cette épreuve : elle était très bien fléchée pour s'y rendre (ce qui est rarement le cas), et les signaleurs ont attendu plus de 2h sous une pluie battante afin de sécuriser les différents carrefours. Les motards qui sécurisaient la course ont eux aussi été trempés jusqu'aux os, et l'équipe de médecins a eu beaucoup de boulot pour soigner les différents coureurs blessés. Un grand bravo à tous, car sans eux et sans leur motivation y compris les jours de mauvais temps, cette épreuve n'aurait pas pu se dérouler.
Consultez les détails de la course.
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Compétition
samedi 2 juin 2012
Sortie de déblocage avant le championnat rhone-alpes
A la veille du championnat Rhône-Alpes Ufolep, j'ai effectué ma traditionnelle sortie de déblocage. Il faisait grand beau, la température était de 32°, et il y avait un léger vent.
Je devais monter déposer des affaires au siège de mon club, donc je suis parti avec les poches chargées et me suis attaqué à la montée de l'épinette. J'y ai de nouveau ressenti des douleurs aux genoux : j'ai consulté hier mon dentiste, pensant avoir une carie qui provoquait cette tendinite ... mais les radios de mes dents n'ont rien montré. Il va falloir que j'explore d'autres pistes afin de régler ce problème.
Après avoir déposé les affaires, j'ai poursuivi ma séance dans l'ain et ai inclus un déblocage : 3 sprints intenses sur 20 secondes, avec 40 secondes de récupération. Ca s'est bien passé, le coeur et les jambes répondaient plutôt bien.
Je suis rentré chez moi sans soucis.
Consultez le détail de ma sortie.
Je devais monter déposer des affaires au siège de mon club, donc je suis parti avec les poches chargées et me suis attaqué à la montée de l'épinette. J'y ai de nouveau ressenti des douleurs aux genoux : j'ai consulté hier mon dentiste, pensant avoir une carie qui provoquait cette tendinite ... mais les radios de mes dents n'ont rien montré. Il va falloir que j'explore d'autres pistes afin de régler ce problème.
Après avoir déposé les affaires, j'ai poursuivi ma séance dans l'ain et ai inclus un déblocage : 3 sprints intenses sur 20 secondes, avec 40 secondes de récupération. Ca s'est bien passé, le coeur et les jambes répondaient plutôt bien.
Je suis rentré chez moi sans soucis.
Consultez le détail de ma sortie.
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