Vous l'avez probablement remarqué : le covid-19 (ou tout autre nom que vous préférez utiliser) perturbe la pratique du cyclisme depuis deux semaines. Je ne vais pas vous dire de ne pas aller tourner en rond autour de chez vous, ni que vous pouvez aller le faire. Que chacun fasse en son âme et conscience.
Mon objectif majeur de l'année, c'est le Tour du Mont Blanc. J'ai fait un hiver sérieux, j'ai une base intéressante, je comptais sur les mois de mars / avril / mai pour passer à l'étape supérieure et enchaîner les heures de selle ainsi que le dénivelé. Ca va être compliqué de tenir mon programme avec le confinement, j'essaie donc simplement de garder la forme. Je cherche à trouver le meilleur compromis entre ma détestation du home-trainer et mon envie de rester en forme pour pouvoir reprendre le plus vite possible lorsque la situation permettra de rouler à nouveau loin de chez soi.
J'ai des doutes sur la tenue de l'épreuve cet été. Mi juillet c'est certes dans 3 mois et demi, ça semble loin, mais du point de vue administratif c'est demain. L'épreuve traverse 3 pays et 2 départements français. Les préfectures de Savoie et Haute-Savoie donneront-elles leur accord pour la tenue de l'événement ? Les autorités italiennes et suisses seront-elles d'accord elles-aussi ? Et la FFC ? Sachant que les administrations ne traitent pas en ce moment les demandes, que quand elles ré-ouvriront elles auront surement d'autres choses à gérer en priorité, j'ai un gros doute sur la tenue de l'épreuve.
Puisque je déteste le home-trainer, je préfère néanmoins rester fixé sur cet objectif en me disant qu'il aura lieu. Si je me dis que le Tour du Mont Blanc n'aura pas lieu, il y a fort à parier que je ne toucherai pas mon vélo avant la fin du confinement ... s'il a lieu au moins j'aurais conservé une partie de mes espoirs de réussite. Si c'est annulé, je trouverais une autre belle chose à faire au cours de l'été.
Cette question de la tenue ou non d'une épreuve sportive est en même temps bien futile en ce moment. La priorité c'est de rester en bonne santé. De belles épreuves il y en aura l'année prochaine et l'année d'après et les suivantes.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
samedi 28 mars 2020
Adaptation des entrainements
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Tour du Mont Blanc
dimanche 1 mars 2020
Objectif 2020 : le Tour du Mont Blanc
En 2019, j'ai eu une année creuse sur le plan sportif. L'arrivée d'un enfant en décembre 2018 ne m'a pas incité à me lancer dans un projet sportif, ne sachant pas comment j'allais pouvoir organiser mes journées ni de combien de temps je disposerai pour m'entraîner.
Sans objectif pour me motiver et m'inciter à rouler lorsque les conditions météo étaient difficiles, avec une série de blessures et maladies qui se sont enchaînées à chaque fois que je revenais en forme, je n'ai parcouru que 8 000 kilomètres au lieu de mes 12 000 kilomètres habituels.
Au cours de l'année 2019, j'ai pris mes marques au niveau de la paternité et j'ai trouvé un équilibre entre la vie familiale, mon travail et mes activités sportives. A présent je maitrise mieux mon planning, même si des aléas viennent parfois perturber mes plans.
J'ai décidé de me fixer pour objectif de réussir le Tour du Mont Blanc 2020, une épreuve de 338 kilomètres pour 8500 mètres de dénivelé. Si la distance ne me fait pas peur, le dénivelé et les barrières horaires me mettent en revanche sous pression. Sur le plat, quand on est cuit, on peut toujours avancer ... certes à vitesse très modeste, mais on avance quand même. Au lieu de rouler à 30km/h on roule à 15 ou 18km/h, l'arrivée se rapproche plus doucement mais elle se rapproche quand même. En revanche, que ce soit dans le Grand Saint-Bernard ou le Cormet de Roselend, ou même la remontée vers Les Saisies à la fin du parcours, quand on est cuit on reste totalement sur place.
A cause des barrières horaires, je ne vais pas pouvoir partir doucement et garder mes forces pour les dernières ascensions ... il me faudra trouver le parfait dosage entre ne pas partir trop vite pour ne pas utiliser trop de forces au départ, et ne pas partir trop lentement pour ne pas me faire éliminer en cours d'épreuve.
Depuis janvier, je m'entraîne donc dans l'optique de cette échéance estivale. Il me faudra être au top de ma forme si je veux atteindre mon objectif. Il me faudra également être bien préparé du point de vue de la logistique, afin de m'éviter tout stress mental qui bouffe de l'énergie et parasite la concentration. Un bidon qui tombe ou se perce, une cale qui a du jeu, ... l'organisation permet d'avoir deux sacs en deux endroits distincts du parcours : à moi d'y placer des éléments utiles en cas de problème (une paire de cales, un pneu, des chambres à air, quelques outils de base, des lampes de rechange, ...) afin qu'en cas de problème je n'ai qu'à pédaler pour rejoindre le point où je trouverai ce qu'il me faut pour retrouver un matériel pleinement opérationnel.
A 4 mois et demi de l'épreuve, la préparation s'intensifie. Je vais devoir multiplier les sorties longues et difficiles afin d'élever mon niveau et de retrouver les jambes de mes plus belles années.
Sans objectif pour me motiver et m'inciter à rouler lorsque les conditions météo étaient difficiles, avec une série de blessures et maladies qui se sont enchaînées à chaque fois que je revenais en forme, je n'ai parcouru que 8 000 kilomètres au lieu de mes 12 000 kilomètres habituels.
Au cours de l'année 2019, j'ai pris mes marques au niveau de la paternité et j'ai trouvé un équilibre entre la vie familiale, mon travail et mes activités sportives. A présent je maitrise mieux mon planning, même si des aléas viennent parfois perturber mes plans.
J'ai décidé de me fixer pour objectif de réussir le Tour du Mont Blanc 2020, une épreuve de 338 kilomètres pour 8500 mètres de dénivelé. Si la distance ne me fait pas peur, le dénivelé et les barrières horaires me mettent en revanche sous pression. Sur le plat, quand on est cuit, on peut toujours avancer ... certes à vitesse très modeste, mais on avance quand même. Au lieu de rouler à 30km/h on roule à 15 ou 18km/h, l'arrivée se rapproche plus doucement mais elle se rapproche quand même. En revanche, que ce soit dans le Grand Saint-Bernard ou le Cormet de Roselend, ou même la remontée vers Les Saisies à la fin du parcours, quand on est cuit on reste totalement sur place.
A cause des barrières horaires, je ne vais pas pouvoir partir doucement et garder mes forces pour les dernières ascensions ... il me faudra trouver le parfait dosage entre ne pas partir trop vite pour ne pas utiliser trop de forces au départ, et ne pas partir trop lentement pour ne pas me faire éliminer en cours d'épreuve.
Depuis janvier, je m'entraîne donc dans l'optique de cette échéance estivale. Il me faudra être au top de ma forme si je veux atteindre mon objectif. Il me faudra également être bien préparé du point de vue de la logistique, afin de m'éviter tout stress mental qui bouffe de l'énergie et parasite la concentration. Un bidon qui tombe ou se perce, une cale qui a du jeu, ... l'organisation permet d'avoir deux sacs en deux endroits distincts du parcours : à moi d'y placer des éléments utiles en cas de problème (une paire de cales, un pneu, des chambres à air, quelques outils de base, des lampes de rechange, ...) afin qu'en cas de problème je n'ai qu'à pédaler pour rejoindre le point où je trouverai ce qu'il me faut pour retrouver un matériel pleinement opérationnel.
A 4 mois et demi de l'épreuve, la préparation s'intensifie. Je vais devoir multiplier les sorties longues et difficiles afin d'élever mon niveau et de retrouver les jambes de mes plus belles années.
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