Ayant quelques heures d'attente ce mardi après-midi, entre deux rendez-vous à Eurexpo (au sud de Lyon), j'ai choisi d'emporter mon vélo dans le but d'aller chasser les cols du massif du Pilat. Dans mon escarcelle, j'ai ramené 7 cols officiels et 2 points d'eau à ajouter sur mon site.
J'ai commencé par la traversée du site d'Eurexpo. Le goudron y est nickel puisque peu de véhicules sont autorisés à circuler sur les allées internes du site. Les vélos doivent y être rares. J'ai ensuite traversé des zones urbaines pour quitter l'agglomération lyonnaise. Ces zones urbaines comportaient des pistes cyclables mal pensées (comme trop souvent). Je me demande si certaines ne sont pas conçues dans le but délibéré que les cyclistes s'y blessent.
La séance du jour consistait à grimper des cols dans le vent. J'ai réalisé deux premiers blocs de travail au seuil pour me fatiguer, prévoyant un dernier bloc plus court mais plus intense lors du retour afin de simuler le "money time", la partie en fin de course où le peloton s'emballe à l'approche de la ligne d'arrivée. Le tout en découvrant de nouvelles routes dans un massif que je n'ai encore jamais exploré : je connais bien le nord et l'ouest de Lyon, assez peu l'est et pas du tout le sud. Cette sortie était l'occasion idéale pour partir à sa découverte et ainsi combler cette lacune.
Une fois sorti de Givors, après avoir traversé le Rhône sur un vieux pont de pierre, je me suis retrouvé en pleine nature bien plus vite que je ne le pensais. Alors que j'étais en pleine zone urbaine, d'un coup toutes les maisons ont disparu et ont laissé place à des arbres. Les voitures ont disparu aussi rapidement que les habitations, je me suis senti seul au monde : quelques villages au loin et des panneaux routiers aux intersections m'ont signalé qu'il y avait une trace de vie pas loin ... mais aucune trace sur mon itinéraire.
Pendant que j'effectuais mes ascensions de cols au seuil, sur des montées larges et roulantes (sauf quand le vent était de face, je trouvais ça beaucoup moins roulant), j'ai observé de superbes jeux de lumières au milieu de la grisaille. Des puits de lumière mettaient en avant tantôt un village au loin, tantôt un champ tout de jaune fleuri (probablement du colza), tantôt un petit lac. Je n'ai pas pu faire de photos dans les descentes, avec le vent ce serait trop dangereux ... je ne vous partage pas ce qu'ont vu mes yeux, tout comme je n'aurais pas partagé mes blessures si j'étais tombé. Bien que j'ai fait de gros progrès, je suis loin d'être agile comme un chat et je tiens à rester en bonne santé pour poursuivre mes aventures (et mes récits).
Les montées et les franchissements de cols se sont enchaînés. J'ai surtout été entouré par des champs et par quelques arbres, même si par moment je trouvais qu'il n'y avait pas assez d'arbres pour me protéger du vent. J'ai été encouragé par des vaches et par un écureuil pas très farouche, puisqu'il m'a regardé passer en restant au milieu de la route. Vu que sa queue était amochée, il semblerait qu'il n'en soit pas à son coup d'essai.
J'ai quitté les hauteurs et ai plongé vers le Rhône via une descente raide mais splendide. Il y avait plusieurs points de vue remarquables. En revanche, une fois en bas, pour rejoindre Vienne ça a été un ballet d'autos et de camions pas spécialement agréable. Surtout que j'avais le vent en pleine face et que les lignes droites me semblaient bien longues. Je n'ai pas eu le choix, il me fallait pédaler, affronter ce vent qui me freinait. Par règle mathématique, plus on avance vite, moins long est le calvaire. Alors j'ai appuyé avec entrain.
J'ai traversé le Rhône à Vienne, ce qui m'a remis en mémoire quelques souvenirs du Tour de Fête. Nous avions dormi au centre-ville avant de rejoindre le Mont Ventoux. J'ai poursuivi ma route via la grimpée roulante jusqu'à Chuzelles, les jambes y tournaient à la perfection malgré près de 4 heures de selle et un vent défavorable. Le bassin et la tête ne bougeaient pas, la cheville se dépliait bien. Je sens les progrès effectués ces dernières semaines : je suis plus endurant, il n'y a pas de doutes.
Dans le col de Bel Air, dernier col du jour, j'ai senti les énormes roues de la remorque d'un tracteur passer à quelques centimètres de moi. J'ai volontairement rejoint le bas-côté pour éviter le contact, les roues étant plus grandes que moi je ne tenais pas à passer dessous. Ni sous celles plus petites que moi d'ailleurs.
Le retour s'est fait avec le vent de face en zone urbaine. Ma progression a été ralentie par les nombreux feux-rouges et ronds-points, qui m'ont fait faire du fractionné en toute fin de sortie. J'y ai aussi retrouvé les pistes cyclables inutilisables de l'aller. Il est à noter que sur les rares portions bien pensées, c'était les véhicules qui gênaient leur utilisation.
Je suis super content d'avoir découvert le massif du Pilat. Ca a été une belle découverte, que je devrais inclure de temps à autre dans mes sorties. Ca m'a fait 4h30 de selle, 120km et 1350m de dénivelé.
Consultez mon parcours.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
mardi 28 avril 2015
samedi 25 avril 2015
Prix de La Ruaz
Ce samedi, j'ai effectué mon retour sur les courses FSGT à l'occasion du Prix de La Ruaz. Une épreuve à laquelle je participais pour la deuxième fois après une première expérience en 2011. En me rendant sur place, j'étais content car la route était sèche et la pluie annoncée ne semblait pas arriver.
Ma satisfaction aura été de courte durée : à peine mon dossard récupéré, quelques gouttes sont venues se déposer sur le pare-brise de mon véhicule pendant que je me changeais. Rien de bien méchant, contrairement au vent qui était bien présent et soufflait généreusement. Je me suis échauffé normalement, sous quelques gouttes de pluie. A quelques minutes du départ, la pluie s'est intensifiée : tous les coureurs ont rejoint la ligne mais se sont abrités comme ils le pouvaient sous des parapluie ou sous l'avancée de toiture des habitations.
On a pris le départ à moins de vingt. Pas à moins de vingt kilomètre/heure, mais à moins de vingt coureurs sur la course des 1ère et 2ème catégorie FSGT. Visiblement, la météo en a refroidi plus d'un. Tant pis pour les absents. Un dicton prétend que les absents ont toujours tord, mais au vu de l'état de ma tenue à l'issue de l'épreuve et du temps qu'il va me falloir demain pour nettoyer mon vélo, je ne suis pas certain que le dicton ait raison ...
Le premier tour a ressemblé à un échauffement : tout le monde a pédalé sagement. J'ai pris la tête du peloton deux fois, tranquillement, mais nous n'étions que 3 ou 4 à vouloir avancer visiblement car tous les autres restaient dans les roues et attendaient je ne sais quoi. Ca m'a gonflé, j'ai donc attendu comme les autres ... un coureur de l'ACMV s'est tapé presque une moitié de tour (faisant 9,5 kilomètres) en tête sans que personne ne vienne le relayer. Tout le monde semblait attendre la première ascension, menant jusqu'à la ligne d'arrivée, dans laquelle quelques attaques ont fusé. J'ai lissé mon effort avec intelligence, tout le monde était frais je savais que ça rentrerait sans que je n'ai à fournir d'effort violent. C'est ce qui s'est passé.
Dans le deuxième tour, une cassure a été provoquée volontairement sans que je ne m'en aperçoive. J'étais en train de discuter, quand j'ai levé la tête, surpris que d'un coupe le rythme baisse, il y avait 7 ou 8 coureurs avec une cinquantaine de mètres d'avance. Un coureur de Saint-Denis a commencé à mener la chasse mais il s'est fait engueuler par son coéquipier ... il devait avoir un ou deux (autres) équipiers à l'avant. J'ai pris son relais pour tenter de rentrer quand il s'est relevé, j'ai ensuite été relayé par un coureur du Team des Dombes ... et c'est tout. Pendant un tour, on s'est relayé à deux face aux 7 ou 8 attaquants. On s'est bien défendu, l'écart n'était pas très grand mais on n'a pas réussi à le combler.
Dans le troisième tour, alors qu'on chassait à deux depuis plus de 10 kilomètres, deux coureurs sont venus nous aider. L'un d'eux a commencé par nous faire remarquer que nous n'étions pas assez efficaces ... nous aurions préféré avoir son aide dès le début plutôt que son analyse qui était identique à la notre. D'ailleurs, dans son analyse, il a oublié de nous faire remarquer qu'à seulement deux on s'était plutôt bien débrouillé face à un groupe 4 fois plus nombreux.
Dans le 4ème tour, marquant la mi-course, on s'est fait logiquement fait attaquer par certains qui étaient restés à l'abri dans nos roues. L'avance de l'échappée n'était que de 40 secondes et j'hésitais sur la stratégie à adopter : fallait-il maintenir la pression et espérer que certains devant craquent, ou fallait-il se relever et se concentrer sur la 9ème place en considérant que de toute façon le podium était joué ? Un peu plus loin, un coureur de Saint-Denis a attaqué pour rejoindre son équipier qui était intercalé entre l'échappée et mon groupe. Ca nous a irrité car, ce coureur ayant loupé le départ (ce qui peut arriver à tout le monde), il a récupéré la course à l'issue du 1er tour. Il avait donc 10 kilomètres de moins que nous ... ce n'était pas très fair-play de sa part d'attaquer pour aider son coéquipier devant.
On a continué notre chasse à trois, puisque le 4ème coureur qui relayait avec nous s'est échappé en compagnie du coureur de Saint-Denis. Dans le cinquième tour, la pluie a redoublé : la pluie était constante depuis le départ, on était déjà tous trempés, mais pour le ciel ça ne semblait pas suffisant. Le vent avait beau souffler, il n'était pas suffisant pour nous sécher. En s'intensifiant, la pluie nous a imposé une double peine : les routes trempées renvoient plus d'eau quand on est dans la roue d'un coureur ... finalement, j'étais content de passer mes relais car pendant une quinzaine de secondes seul le ciel me projetait de l'eau dessus.
On a été rejoint par le peloton des coureurs de 3ème catégorie au cours du 5ème tour. On a d'abord été doublé par un coureur seul, mais il s'est relevé donc nous avons repris les devants en veillant à ne pas le prendre dans nos roues pour ne pas fausser leur course. On a été avalé par le peloton un peu plus loin, on est resté 4 ou 5 kilomètres dans leurs roues avant de les laisser filer à la demande d'un des motards de l'organisation. On a alors plutôt bien collaboré, tous les coureurs du groupe passant aux relais.
Dans le 7ème et dernier tour, les relais se sont de nouveau désorganisés. Dans les derniers kilomètres, plus personne ne voulait passer. Comme j'en avais marre de me prendre de la pluie sur le casque, j'ai assuré le train de manière normale. Après-tout, finir 8ème, 11ème ou 13ème ça ne change pas grand chose. Quelques autres coureurs ont fait de même, mais on sentait que tout le monde se réservait pour la bosse finale. Comme je m'y attendais, ceux que j'ai le moins vu de l'épreuve ont attaqué dans les 500 derniers mètres pour compléter le TOP10 de l'épreuve. Je dois terminer à la 12ème place. Bon, avec 15 coureurs à l'arrivée, cette bonne place n'a pas été la plus difficile à obtenir. Cependant, au vu des conditions climatiques et de ma participation active lors de l'épreuve, je ne cracherai pas sur cette bonne place.
Je ne regrette pas ma participation à cette épreuve : j'ai toujours apprécié les conditions météo difficiles ... mais uniquement en course. A l'entraînement je ne les aime pas, mais en course je les apprécie. C'était un temps de flandrien, avec du vent et de la pluie ... je le prends comme un clin d'oeil à ma campagne de classiques qui s'était terminée il y a précisément un an, lors de Liège-Bastogne-Liège Challenge. Je termine par un remerciement aux signaleurs qui sont restés pendant deux heures debout sous la pluie pour assurer notre sécurité. Leur présence est indispensable et si les coureurs peuvent choisir de jeter l'éponge quand leurs chaussettes sont trop trempées, les signaleurs eux se doivent de rester à leur poste jusqu'au bout.
Consultez mes données.
Les photos de cet article sont issues de l'album photo facebook https://www.facebook.com/pages/Page-officiel-Course-de-v%C3%A9lo/449290511883167
Ma satisfaction aura été de courte durée : à peine mon dossard récupéré, quelques gouttes sont venues se déposer sur le pare-brise de mon véhicule pendant que je me changeais. Rien de bien méchant, contrairement au vent qui était bien présent et soufflait généreusement. Je me suis échauffé normalement, sous quelques gouttes de pluie. A quelques minutes du départ, la pluie s'est intensifiée : tous les coureurs ont rejoint la ligne mais se sont abrités comme ils le pouvaient sous des parapluie ou sous l'avancée de toiture des habitations.
On a pris le départ à moins de vingt. Pas à moins de vingt kilomètre/heure, mais à moins de vingt coureurs sur la course des 1ère et 2ème catégorie FSGT. Visiblement, la météo en a refroidi plus d'un. Tant pis pour les absents. Un dicton prétend que les absents ont toujours tord, mais au vu de l'état de ma tenue à l'issue de l'épreuve et du temps qu'il va me falloir demain pour nettoyer mon vélo, je ne suis pas certain que le dicton ait raison ...
Le premier tour a ressemblé à un échauffement : tout le monde a pédalé sagement. J'ai pris la tête du peloton deux fois, tranquillement, mais nous n'étions que 3 ou 4 à vouloir avancer visiblement car tous les autres restaient dans les roues et attendaient je ne sais quoi. Ca m'a gonflé, j'ai donc attendu comme les autres ... un coureur de l'ACMV s'est tapé presque une moitié de tour (faisant 9,5 kilomètres) en tête sans que personne ne vienne le relayer. Tout le monde semblait attendre la première ascension, menant jusqu'à la ligne d'arrivée, dans laquelle quelques attaques ont fusé. J'ai lissé mon effort avec intelligence, tout le monde était frais je savais que ça rentrerait sans que je n'ai à fournir d'effort violent. C'est ce qui s'est passé.
Dans le deuxième tour, une cassure a été provoquée volontairement sans que je ne m'en aperçoive. J'étais en train de discuter, quand j'ai levé la tête, surpris que d'un coupe le rythme baisse, il y avait 7 ou 8 coureurs avec une cinquantaine de mètres d'avance. Un coureur de Saint-Denis a commencé à mener la chasse mais il s'est fait engueuler par son coéquipier ... il devait avoir un ou deux (autres) équipiers à l'avant. J'ai pris son relais pour tenter de rentrer quand il s'est relevé, j'ai ensuite été relayé par un coureur du Team des Dombes ... et c'est tout. Pendant un tour, on s'est relayé à deux face aux 7 ou 8 attaquants. On s'est bien défendu, l'écart n'était pas très grand mais on n'a pas réussi à le combler.
Dans le troisième tour, alors qu'on chassait à deux depuis plus de 10 kilomètres, deux coureurs sont venus nous aider. L'un d'eux a commencé par nous faire remarquer que nous n'étions pas assez efficaces ... nous aurions préféré avoir son aide dès le début plutôt que son analyse qui était identique à la notre. D'ailleurs, dans son analyse, il a oublié de nous faire remarquer qu'à seulement deux on s'était plutôt bien débrouillé face à un groupe 4 fois plus nombreux.
Dans le 4ème tour, marquant la mi-course, on s'est fait logiquement fait attaquer par certains qui étaient restés à l'abri dans nos roues. L'avance de l'échappée n'était que de 40 secondes et j'hésitais sur la stratégie à adopter : fallait-il maintenir la pression et espérer que certains devant craquent, ou fallait-il se relever et se concentrer sur la 9ème place en considérant que de toute façon le podium était joué ? Un peu plus loin, un coureur de Saint-Denis a attaqué pour rejoindre son équipier qui était intercalé entre l'échappée et mon groupe. Ca nous a irrité car, ce coureur ayant loupé le départ (ce qui peut arriver à tout le monde), il a récupéré la course à l'issue du 1er tour. Il avait donc 10 kilomètres de moins que nous ... ce n'était pas très fair-play de sa part d'attaquer pour aider son coéquipier devant.
On a continué notre chasse à trois, puisque le 4ème coureur qui relayait avec nous s'est échappé en compagnie du coureur de Saint-Denis. Dans le cinquième tour, la pluie a redoublé : la pluie était constante depuis le départ, on était déjà tous trempés, mais pour le ciel ça ne semblait pas suffisant. Le vent avait beau souffler, il n'était pas suffisant pour nous sécher. En s'intensifiant, la pluie nous a imposé une double peine : les routes trempées renvoient plus d'eau quand on est dans la roue d'un coureur ... finalement, j'étais content de passer mes relais car pendant une quinzaine de secondes seul le ciel me projetait de l'eau dessus.
On a été rejoint par le peloton des coureurs de 3ème catégorie au cours du 5ème tour. On a d'abord été doublé par un coureur seul, mais il s'est relevé donc nous avons repris les devants en veillant à ne pas le prendre dans nos roues pour ne pas fausser leur course. On a été avalé par le peloton un peu plus loin, on est resté 4 ou 5 kilomètres dans leurs roues avant de les laisser filer à la demande d'un des motards de l'organisation. On a alors plutôt bien collaboré, tous les coureurs du groupe passant aux relais.
Dans le 7ème et dernier tour, les relais se sont de nouveau désorganisés. Dans les derniers kilomètres, plus personne ne voulait passer. Comme j'en avais marre de me prendre de la pluie sur le casque, j'ai assuré le train de manière normale. Après-tout, finir 8ème, 11ème ou 13ème ça ne change pas grand chose. Quelques autres coureurs ont fait de même, mais on sentait que tout le monde se réservait pour la bosse finale. Comme je m'y attendais, ceux que j'ai le moins vu de l'épreuve ont attaqué dans les 500 derniers mètres pour compléter le TOP10 de l'épreuve. Je dois terminer à la 12ème place. Bon, avec 15 coureurs à l'arrivée, cette bonne place n'a pas été la plus difficile à obtenir. Cependant, au vu des conditions climatiques et de ma participation active lors de l'épreuve, je ne cracherai pas sur cette bonne place.
Je ne regrette pas ma participation à cette épreuve : j'ai toujours apprécié les conditions météo difficiles ... mais uniquement en course. A l'entraînement je ne les aime pas, mais en course je les apprécie. C'était un temps de flandrien, avec du vent et de la pluie ... je le prends comme un clin d'oeil à ma campagne de classiques qui s'était terminée il y a précisément un an, lors de Liège-Bastogne-Liège Challenge. Je termine par un remerciement aux signaleurs qui sont restés pendant deux heures debout sous la pluie pour assurer notre sécurité. Leur présence est indispensable et si les coureurs peuvent choisir de jeter l'éponge quand leurs chaussettes sont trop trempées, les signaleurs eux se doivent de rester à leur poste jusqu'au bout.
Consultez mes données.
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Compétition
jeudi 23 avril 2015
A la (re-)découverte des Monts d'Or
Ce soir, j'ai effectué une sortie tranquille dans les Monts d'Or en compagnie de Julien. Pour être tranquille, on a emprunté les routes les plus désertes du massif. On a commencé par l'ascension reliant le centre de Saint-Romain au hameau du Mont Thou, une montée déserte qui serait idéale pour organiser une course de côte ... un peu courte mais sélective (4km à 7,4%).
On est descendu en direction de Poleymieux, mais avant d'atteindre le village on a emprunté la route de la Roche permettant de rejoindre le col de la croix de presles sans passer par la civilisation. Entre le kilomètre 1 et le kilomètre 12, on est passé devant quelques maisons isolées mais peu de traces de vie. La route de la roche, c'est ni plus ni moins qu'un tronçon de 1,1km à 9,2% de moyenne sur un goudron dégradé ...
En rejoignant Limonest et sa civilisation, on a eu le droit à un refus de priorité d'une voiture. J'ai failli tomber deux fois en l'évitant. On n'est pas resté longtemps au sein de la civilisation, qu'on a de nouveau quitté au kilomètre 16 et qu'on n'a retrouvé qu'au kilomètre 25.
Ca m'a fait une sortie tranquille de 30 kilomètres, sur des routes désertes offrant de beaux points de vue.
Consultez notre parcours.
On est descendu en direction de Poleymieux, mais avant d'atteindre le village on a emprunté la route de la Roche permettant de rejoindre le col de la croix de presles sans passer par la civilisation. Entre le kilomètre 1 et le kilomètre 12, on est passé devant quelques maisons isolées mais peu de traces de vie. La route de la roche, c'est ni plus ni moins qu'un tronçon de 1,1km à 9,2% de moyenne sur un goudron dégradé ...
En rejoignant Limonest et sa civilisation, on a eu le droit à un refus de priorité d'une voiture. J'ai failli tomber deux fois en l'évitant. On n'est pas resté longtemps au sein de la civilisation, qu'on a de nouveau quitté au kilomètre 16 et qu'on n'a retrouvé qu'au kilomètre 25.
Ca m'a fait une sortie tranquille de 30 kilomètres, sur des routes désertes offrant de beaux points de vue.
Consultez notre parcours.
mardi 21 avril 2015
Tournée en Beaujolais
En ce mardi ensoleillé, j'ai accompagné un facteur du Beaujolais lors de sa tournée. Rassurez-vous, si le facteur était bien sur un vélo, la seule sacoche présente sur son véhicule ne contenait ni colis ni courrier mais de quoi réparer une crevaison. Sa tournée de distribution ayant eu lieu le matin, la tournée que nous avons effectuée ne concernait pas uniquement les communes qu'il dessert habituellement : le terrain de chasse de deux cyclistes par un après-midi ensoleillé est bien plus vaste que quelques villages.
Je l'ai rejoint à proximité de chez lui en début d'après-midi. En me rendant aux portes du beaujolais avec un petit vent de face, j'ai commencé par rattraper un cycliste d'un âge avancé mais ayant encore un sacré coup de pédale. Il s'est glissé dans ma roue, j'ai veillé sur lui comme je veille habituellement sur les enfants : j'ai veillé à ne pas trop appuyer sur les relances après les ronds-points, je lui ai signalé les différents trous dans le goudron ... en espérant que dans 50 ans, quand j'aurai son âge, un (presque) trentenaire se comportera de même avec moi. Remarquez, dans 50 ans, je ne suis pas certain d'avoir un aussi bon coup de pédale que lui.
Arrivé légèrement en avance, le vent n'étant pas aussi défavorable que ce que j'imaginais, j'ai fait un petit tour dans Chazay d'Azergues. Le centre est superbe, c'est propre et bien entretenu, les vieilles demeures sont splendides. Didier m'a rejoint à l'heure et à l'endroit convenu. On est donc parti rouler, histoire de faire connaissance tout en pédalant.
Nous avons commencé notre tournée par le Beaujolais rouge. Le Beaujolais des vignobles. Nous l'avons poursuivie dans le Beaujolais vert, le Beaujolais des arbres et des vaches. Nous l'avons terminée dans le Beaujolais bleu, le Beaujolais industriel. Il est amusant de constater que les 3 couleurs du Beaujolais correspondent aux trois couleurs des timbres postaux (le rouge "prioritaire", le bleu "normal" et le vert "sans avion").
Parler c'est bien, ça permet de passer le temps et de découvrir des choses, mais il a fallu penser à remplir les bidons. On ne les a pas remplis avec la boisson locale, la conduite d'un vélo n'étant pas recommandée avec de l'alcool, on s'est donc contenté de boire de l'eau. Didier m'a fait découvrir à la fois la fontaine de Ternand (avec robinet et toilettes publiques) et à la fois ce village médiéval aux ruelles étroites et pavées. La fontaine, en plus de l'eau fraiche et potable qu'elle délivre, offre une superbe vue sur les villages alentours : on comprend parfaitement son rôle stratégique au Moyen-Age, sa position dominante permettant de voir arriver de loin tout envahisseur.
On a poursuivi notre route en direction du col de la Croix de Thel. C'est l'un de mes cols préférés du coin, ses 3 faces (ou 4 si l'on y inclut la route forestière empruntée aujourd'hui) sont rudes mais différentes. Au col, des cyclistes lyonnais nous ont demandé si la route passait. Elle passe, mais le goudron y est tellement granuleux et gravillonneux que la descente est tout sauf agréable et reposante. On est descendu par Diemme et sa longue vallée, dans laquelle on a croisé d'autres cyclistes venant de Lyon. C'était à croire que tout le monde a eu envie de grimper ce col le même jour.
On a poursuivi notre route via Sarcey puis la route des crêtes, avant de plonger dans la vallée de l'Azergues pour rentrer sur Chazay. Didier y a terminé sa sortie, pour ma part après avoir bu un coca frais (merci Didier !), j'ai repris la route en direction des Monts d'Or pour aller y chercher les 2000 mètres de dénivelé ... et même les 2100m, car me sentant plutôt bien et la météo étant géniale j'ai ajouté une difficulté supplémentaire. Sur la course du Mont Verdun, abordée après plus de 100 kilomètres et avec 1800m de dénivelé escaladé, j'ai signé mon 5ème temps sur les 15 ascensions effectuées en 2015. Le 21ème temps sur mes 58 tentatives enregistrées dans Strava (depuis fin 2011 donc). C'est plutôt pas mal, d'autant plus que je n'ai pas cherché à forcer et que j'ai effectué l'ascension au train.
Je suis rentré chez moi après 120 kilomètres, 4h50 de selle et 2100m escaladé. J'ai bien profité de cette sortie, la météo était géniale ... presque aussi géniale que le parcours. On a été tranquilles toute la journée, c'était très sympa.
Consultez notre parcours.
Je l'ai rejoint à proximité de chez lui en début d'après-midi. En me rendant aux portes du beaujolais avec un petit vent de face, j'ai commencé par rattraper un cycliste d'un âge avancé mais ayant encore un sacré coup de pédale. Il s'est glissé dans ma roue, j'ai veillé sur lui comme je veille habituellement sur les enfants : j'ai veillé à ne pas trop appuyer sur les relances après les ronds-points, je lui ai signalé les différents trous dans le goudron ... en espérant que dans 50 ans, quand j'aurai son âge, un (presque) trentenaire se comportera de même avec moi. Remarquez, dans 50 ans, je ne suis pas certain d'avoir un aussi bon coup de pédale que lui.
Arrivé légèrement en avance, le vent n'étant pas aussi défavorable que ce que j'imaginais, j'ai fait un petit tour dans Chazay d'Azergues. Le centre est superbe, c'est propre et bien entretenu, les vieilles demeures sont splendides. Didier m'a rejoint à l'heure et à l'endroit convenu. On est donc parti rouler, histoire de faire connaissance tout en pédalant.
Nous avons commencé notre tournée par le Beaujolais rouge. Le Beaujolais des vignobles. Nous l'avons poursuivie dans le Beaujolais vert, le Beaujolais des arbres et des vaches. Nous l'avons terminée dans le Beaujolais bleu, le Beaujolais industriel. Il est amusant de constater que les 3 couleurs du Beaujolais correspondent aux trois couleurs des timbres postaux (le rouge "prioritaire", le bleu "normal" et le vert "sans avion").
Parler c'est bien, ça permet de passer le temps et de découvrir des choses, mais il a fallu penser à remplir les bidons. On ne les a pas remplis avec la boisson locale, la conduite d'un vélo n'étant pas recommandée avec de l'alcool, on s'est donc contenté de boire de l'eau. Didier m'a fait découvrir à la fois la fontaine de Ternand (avec robinet et toilettes publiques) et à la fois ce village médiéval aux ruelles étroites et pavées. La fontaine, en plus de l'eau fraiche et potable qu'elle délivre, offre une superbe vue sur les villages alentours : on comprend parfaitement son rôle stratégique au Moyen-Age, sa position dominante permettant de voir arriver de loin tout envahisseur.
On a poursuivi notre route en direction du col de la Croix de Thel. C'est l'un de mes cols préférés du coin, ses 3 faces (ou 4 si l'on y inclut la route forestière empruntée aujourd'hui) sont rudes mais différentes. Au col, des cyclistes lyonnais nous ont demandé si la route passait. Elle passe, mais le goudron y est tellement granuleux et gravillonneux que la descente est tout sauf agréable et reposante. On est descendu par Diemme et sa longue vallée, dans laquelle on a croisé d'autres cyclistes venant de Lyon. C'était à croire que tout le monde a eu envie de grimper ce col le même jour.
On a poursuivi notre route via Sarcey puis la route des crêtes, avant de plonger dans la vallée de l'Azergues pour rentrer sur Chazay. Didier y a terminé sa sortie, pour ma part après avoir bu un coca frais (merci Didier !), j'ai repris la route en direction des Monts d'Or pour aller y chercher les 2000 mètres de dénivelé ... et même les 2100m, car me sentant plutôt bien et la météo étant géniale j'ai ajouté une difficulté supplémentaire. Sur la course du Mont Verdun, abordée après plus de 100 kilomètres et avec 1800m de dénivelé escaladé, j'ai signé mon 5ème temps sur les 15 ascensions effectuées en 2015. Le 21ème temps sur mes 58 tentatives enregistrées dans Strava (depuis fin 2011 donc). C'est plutôt pas mal, d'autant plus que je n'ai pas cherché à forcer et que j'ai effectué l'ascension au train.
Je suis rentré chez moi après 120 kilomètres, 4h50 de selle et 2100m escaladé. J'ai bien profité de cette sortie, la météo était géniale ... presque aussi géniale que le parcours. On a été tranquilles toute la journée, c'était très sympa.
Consultez notre parcours.
dimanche 19 avril 2015
Sortie en Dombes en bonne compagnie
Dimanche matin, je voulais effectuer une sortie vallonnée en compagnie de Stéphane et de Julien. Si je m'attendais à un parcours vallonné samedi à Fleurie, je ne m'attendais pas à ce qu'il le soit autant. Du coup, pour la sortie du jour, je me suis reporté sur un parcours au milieu des étangs de la Dombes : les quelques insignifiantes bosses qui ont émaillé notre circuit m'ont confirmé que j'ai bien fait de ne pas vouloir m'engager dans le Beaujolais avec mes compères, car j'aurai fini en miettes.
Pendant la première moitié de la sortie, j'ai discuté en première ligne avec Stéphane. Les sujets allant d'une idée à une autre, nous avons abordé le sujet des plateaux ovales : en 2012, porté par un ambassadeur tout de jaune vêtu au mois de juillet, ils constituaient un objet de convoitise ... 3 ans plus tard, j'ai l'impression que plus personne n'en utilise. Cette ellipse devait révolutionner le pédalage mais visiblement elle n'a fait qu'un tour de plateau avant de dérailler ! Le cyclisme étant régi par une succession de modes, et les plateaux ovales n'en étant pas à leur première percée, nul doute qu'on les reverra surgir au premier plan dans quelques années avec un nouvel ambassadeur, avant de disparaître à nouveau une décennie tel Nessie (le monstre du Loch Ness).
Notre parcours a été globalement bucolique, à travers les étangs de la Dombes qui reprennent une vie agitée après un hiver très calme. On n'a pourtant pas échappé à quelques longues lignes droites dont la monotonie n'avait d'égale que la grisaille du ciel. Quand on est en gros groupe et qu'on tourne des relais, ces lignes droites sont géniales puisque rien ne vient rompre la cohésion du groupe ... quand on est à trois, c'est beaucoup moins drôle. J'ai remarqué que Julien, Stéphane et moi-même tenions chacun notre cintre d'une manière différente : Stéphane pose sa paume sur la pointe des cocotes, Julien tient son cintre par le plat sous le creux du cintre, tandis que ma paume enserre les cocotes, mon pouce et mon index reposant sur le levier de dérailleur.
Au cours de notre sortie, plutôt bien rythmée (près de 30km/h de moyenne sur 3 heures), nous avons aperçu de nombreux animaux : hérons, canards, cygnes, rats musqués ou castors, daims, chiens, vaches, chevaux ... certains citadins s'offrent des safaris très loin pour observer des animaux, alors qu'aux portes de Lyon un safari européen est disponible gratuitement. Certes, un lion ou un éléphant est plus atypique qu'un héron, mais combien de lyonnais en ont approché d'aussi près que nous aujourd'hui ?
Je termine avec un bon mal de jambes, 85 kilomètres et 3 heures de selle supplémentaire. Les dernières côtes du parcours m'ont mis dans le dur, m'obligeant à puiser dans mes réserves, ce qui sera bénéfique dans quelques semaines sur des sorties plus longues.
Consultez notre parcours.
Pendant la première moitié de la sortie, j'ai discuté en première ligne avec Stéphane. Les sujets allant d'une idée à une autre, nous avons abordé le sujet des plateaux ovales : en 2012, porté par un ambassadeur tout de jaune vêtu au mois de juillet, ils constituaient un objet de convoitise ... 3 ans plus tard, j'ai l'impression que plus personne n'en utilise. Cette ellipse devait révolutionner le pédalage mais visiblement elle n'a fait qu'un tour de plateau avant de dérailler ! Le cyclisme étant régi par une succession de modes, et les plateaux ovales n'en étant pas à leur première percée, nul doute qu'on les reverra surgir au premier plan dans quelques années avec un nouvel ambassadeur, avant de disparaître à nouveau une décennie tel Nessie (le monstre du Loch Ness).
Notre parcours a été globalement bucolique, à travers les étangs de la Dombes qui reprennent une vie agitée après un hiver très calme. On n'a pourtant pas échappé à quelques longues lignes droites dont la monotonie n'avait d'égale que la grisaille du ciel. Quand on est en gros groupe et qu'on tourne des relais, ces lignes droites sont géniales puisque rien ne vient rompre la cohésion du groupe ... quand on est à trois, c'est beaucoup moins drôle. J'ai remarqué que Julien, Stéphane et moi-même tenions chacun notre cintre d'une manière différente : Stéphane pose sa paume sur la pointe des cocotes, Julien tient son cintre par le plat sous le creux du cintre, tandis que ma paume enserre les cocotes, mon pouce et mon index reposant sur le levier de dérailleur.
Au cours de notre sortie, plutôt bien rythmée (près de 30km/h de moyenne sur 3 heures), nous avons aperçu de nombreux animaux : hérons, canards, cygnes, rats musqués ou castors, daims, chiens, vaches, chevaux ... certains citadins s'offrent des safaris très loin pour observer des animaux, alors qu'aux portes de Lyon un safari européen est disponible gratuitement. Certes, un lion ou un éléphant est plus atypique qu'un héron, mais combien de lyonnais en ont approché d'aussi près que nous aujourd'hui ?
Je termine avec un bon mal de jambes, 85 kilomètres et 3 heures de selle supplémentaire. Les dernières côtes du parcours m'ont mis dans le dur, m'obligeant à puiser dans mes réserves, ce qui sera bénéfique dans quelques semaines sur des sorties plus longues.
Consultez notre parcours.
samedi 18 avril 2015
Prix de Fleurie
Samedi a eu lieu le Prix de Fleurie, une compétition organisée sur les pentes du Beaujolais rouge ... la partie du Beaujolais qui produit du vin (contrairement au Beaujolais vert qui produit de la viande, du textile et des arbres). Le Beaujolais rouge, comme très souvent quand il y a des vignobles, ne propose que très peu d'arbres : les vignes ont besoin de soleil donc tout ce qui leur fait de l'ombre a été coupé il y a plusieurs centenaires ... sauf que ces arbres peuvent aussi couper le vent qui freine la progression des cyclistes. Samedi, en l'absence d'arbres, il a fallu courber l'échine et se faire tout petit face au vent qui balayait tout sur son passage.
Si j'ai pu prendre le départ de l'épreuve aujourd'hui, c'est en partie grâce à Rémy qui m'a prêté un pédalier. Le mien est retenu pour une durée indéterminée par le SAV de SRM : le capteur de puissance de la marque a beau coûter plus de 3000€, il a subi sa 2ème casse en moins de 3ans. Si, en simple coureur Pass'cyclisme je suis capable de fracturer leur système, comment font les professionnels qui développent une puissance nettement supérieure à la mienne ? En parlant de puissance supérieure, Rémy m'a donné un accès aux fichiers issus de son capteur sur ses dernières séances. A l'entraînement, sur 1h45 il obtient un rapport poids/puissance identique à mon record sur ... 17 minutes ! Sur 17 minutes, son rapport poids/puissance sur un simple entraînement est supérieur à mon record d'environ 15%. C'est fou de se dire qu'on évolue dans la même catégorie.
Puisque le sujet qui nous concerne aujourd'hui est le prix de Fleurie, commençons par l'échauffement. J'ai fait un premier tour seul pour découvrir le circuit, puis un second tour en compagnie de Stéphane et Rémy, tous deux au club de Tarare. Sur ce second tour, effectué pendant que la course des cadets avait lieu, j'ai remarqué la présence de deux tubes de gels sur le sol ... ils étaient partis depuis un peu moins de 40 minutes et pourtant certains ont déjà consommé un gel et s'en sont débarrassé comme des sauvages. Il reste encore du boulot à faire concernant les écoles de vélo (et du côté des parents !) pour leur apprendre à ne pas jeter les choses dans la nature. Si un des gamins que j'encadre le mercredi faisait un truc pareil, ça ne me ferait pas rigoler.
Les épreuves précédentes ayant pris du retard, notre course a été réduite d'un tour. 9 boucles ont été couvertes au lieu des 10 prévues ... et croyez-moi, vu le dénivelé, ces 9 tours étaient largement suffisants. Le circuit était vallonné, difficile mais pas insurmontable. Un tracé pour costauds, comportant plusieurs bosses dont 3 principales. Avec 145m de dénivelé par tour de 6,3 kilomètre, ça changeait des (trop nombreux) circuits tracés en Zone Industrielle. Ce tracé était nouveau et j'espère qu'il sera maintenu pour les prochaines éditions.
Une fois le départ donné, je suis remonté dans les premières positions d'où j'ai observé l'attaque attendue de David Rabot avant le pied de la première ascension. Dans les derniers hectomètres de l'ascension, j'ai attaqué à mon tour pour le rejoindre : au sommet on prenait le vent de pleine face (alors que la montée nous en protégeait) et en général quand le vent est défavorable personne ne veut rouler à l'avant du peloton. C'est ce qui s'est passé, je suis donc parti seul à la poursuite du futur vainqueur pendant que le peloton tergiversait ... mais l'équipe de Lyon 7 a pris la poursuite en main et a ramené tout le peloton sur mes basques.
Je suis resté dans les premières positions dans la descente, puis dans la 2ème bosse du circuit, avant de rétrograder progressivement lors de la 3ème bosse menant vers la ligne d'arrivée. Dans le deuxième tour, je suis remonté me placer au milieu du peloton mais j'ai souffert sur les différentes accélérations et j'ai lâché prise au moment de franchir la ligne pour la deuxième fois. Le rythme entre mon attaque et le moment où j'ai lâché n'a jamais baissé, j'étais en prise tout le long et je n'ai jamais pu récupérer.
J'ai essayé de limiter les dégâts, restant à portée de fusil du paquet en espérant qu'il se relève. Il ne s'est pas relevé, où s'il l'a fait ce n'était pas à un moment où j'étais encore suffisamment proche pour le rejoindre. En revanche, j'ai récupéré des coureurs qui lâchaient. On s'est retrouvé à 4, puis 5, puis 6 ... notre groupe a grossi au fil des kilomètres, jusqu'à compter près de 20 unités. Le peloton, lui aussi, a perdu des unités. Par l'avant, via les attaques répétées de David Rabot qui a passé toute la course à l'avant en se faisant accompagner par d'autres coureurs qui changeaient à tour de rôle. Par l'arrière, la répétition des ascensions combinée à l'usure du vent faisant craquer les coureurs les uns après les autres.
Dans mon groupe, devenu "deuxième peloton", les relais étaient toujours assurés par les mêmes coureurs. Cela n'a pas empêché les simples suiveurs d'accélérer dans la dernière ascension, celle menant jusqu'à la ligne d'arrivée, pour griller la politesse à ceux qui ont fait tout le boulot. J'ai laissé filer ceux qui sont partis chercher une 25ème place dès le pied de cette ultime ascension. De toute façon, j'étais au bord des crampes et je n'avais plus rien dans les jambes. Cependant, je me suis fait violence pour aller cueillir ceux qui avaient sur-estimé leurs forces (car seul dans la montée, ce n'est plus pareil que bien à l'abri dans les roues !). Je termine à la 28ème place.
Je suis déçu de ne pas avoir pu m'échapper plus longtemps, et de ne pas avoir pu rester plus longuement dans le peloton. Cependant, je suis content d'avoir participé à cette belle épreuve, sur un parcours exigeant et sous un beau soleil printanier.
Vous pouvez consulter les photos de la course des cadets et celle de la course Pass'cyclisme prises par ma compagne.
Consultez mes données.
Si j'ai pu prendre le départ de l'épreuve aujourd'hui, c'est en partie grâce à Rémy qui m'a prêté un pédalier. Le mien est retenu pour une durée indéterminée par le SAV de SRM : le capteur de puissance de la marque a beau coûter plus de 3000€, il a subi sa 2ème casse en moins de 3ans. Si, en simple coureur Pass'cyclisme je suis capable de fracturer leur système, comment font les professionnels qui développent une puissance nettement supérieure à la mienne ? En parlant de puissance supérieure, Rémy m'a donné un accès aux fichiers issus de son capteur sur ses dernières séances. A l'entraînement, sur 1h45 il obtient un rapport poids/puissance identique à mon record sur ... 17 minutes ! Sur 17 minutes, son rapport poids/puissance sur un simple entraînement est supérieur à mon record d'environ 15%. C'est fou de se dire qu'on évolue dans la même catégorie.
Puisque le sujet qui nous concerne aujourd'hui est le prix de Fleurie, commençons par l'échauffement. J'ai fait un premier tour seul pour découvrir le circuit, puis un second tour en compagnie de Stéphane et Rémy, tous deux au club de Tarare. Sur ce second tour, effectué pendant que la course des cadets avait lieu, j'ai remarqué la présence de deux tubes de gels sur le sol ... ils étaient partis depuis un peu moins de 40 minutes et pourtant certains ont déjà consommé un gel et s'en sont débarrassé comme des sauvages. Il reste encore du boulot à faire concernant les écoles de vélo (et du côté des parents !) pour leur apprendre à ne pas jeter les choses dans la nature. Si un des gamins que j'encadre le mercredi faisait un truc pareil, ça ne me ferait pas rigoler.
Les épreuves précédentes ayant pris du retard, notre course a été réduite d'un tour. 9 boucles ont été couvertes au lieu des 10 prévues ... et croyez-moi, vu le dénivelé, ces 9 tours étaient largement suffisants. Le circuit était vallonné, difficile mais pas insurmontable. Un tracé pour costauds, comportant plusieurs bosses dont 3 principales. Avec 145m de dénivelé par tour de 6,3 kilomètre, ça changeait des (trop nombreux) circuits tracés en Zone Industrielle. Ce tracé était nouveau et j'espère qu'il sera maintenu pour les prochaines éditions.
Une fois le départ donné, je suis remonté dans les premières positions d'où j'ai observé l'attaque attendue de David Rabot avant le pied de la première ascension. Dans les derniers hectomètres de l'ascension, j'ai attaqué à mon tour pour le rejoindre : au sommet on prenait le vent de pleine face (alors que la montée nous en protégeait) et en général quand le vent est défavorable personne ne veut rouler à l'avant du peloton. C'est ce qui s'est passé, je suis donc parti seul à la poursuite du futur vainqueur pendant que le peloton tergiversait ... mais l'équipe de Lyon 7 a pris la poursuite en main et a ramené tout le peloton sur mes basques.
Je suis resté dans les premières positions dans la descente, puis dans la 2ème bosse du circuit, avant de rétrograder progressivement lors de la 3ème bosse menant vers la ligne d'arrivée. Dans le deuxième tour, je suis remonté me placer au milieu du peloton mais j'ai souffert sur les différentes accélérations et j'ai lâché prise au moment de franchir la ligne pour la deuxième fois. Le rythme entre mon attaque et le moment où j'ai lâché n'a jamais baissé, j'étais en prise tout le long et je n'ai jamais pu récupérer.
J'ai essayé de limiter les dégâts, restant à portée de fusil du paquet en espérant qu'il se relève. Il ne s'est pas relevé, où s'il l'a fait ce n'était pas à un moment où j'étais encore suffisamment proche pour le rejoindre. En revanche, j'ai récupéré des coureurs qui lâchaient. On s'est retrouvé à 4, puis 5, puis 6 ... notre groupe a grossi au fil des kilomètres, jusqu'à compter près de 20 unités. Le peloton, lui aussi, a perdu des unités. Par l'avant, via les attaques répétées de David Rabot qui a passé toute la course à l'avant en se faisant accompagner par d'autres coureurs qui changeaient à tour de rôle. Par l'arrière, la répétition des ascensions combinée à l'usure du vent faisant craquer les coureurs les uns après les autres.
Dans mon groupe, devenu "deuxième peloton", les relais étaient toujours assurés par les mêmes coureurs. Cela n'a pas empêché les simples suiveurs d'accélérer dans la dernière ascension, celle menant jusqu'à la ligne d'arrivée, pour griller la politesse à ceux qui ont fait tout le boulot. J'ai laissé filer ceux qui sont partis chercher une 25ème place dès le pied de cette ultime ascension. De toute façon, j'étais au bord des crampes et je n'avais plus rien dans les jambes. Cependant, je me suis fait violence pour aller cueillir ceux qui avaient sur-estimé leurs forces (car seul dans la montée, ce n'est plus pareil que bien à l'abri dans les roues !). Je termine à la 28ème place.
Je suis déçu de ne pas avoir pu m'échapper plus longtemps, et de ne pas avoir pu rester plus longuement dans le peloton. Cependant, je suis content d'avoir participé à cette belle épreuve, sur un parcours exigeant et sous un beau soleil printanier.
Vous pouvez consulter les photos de la course des cadets et celle de la course Pass'cyclisme prises par ma compagne.
Consultez mes données.
Libellés :
Compétition
mercredi 15 avril 2015
Fractionné sur vélo de chrono
En fin d'après-midi, j'ai effectué une séance de fractionné avec le vélo de chrono. J'ai du mal à trouver des exercices faciles à utiliser sur ce type de vélo, sur lequel la danseuse n'est pas très pratique (ni efficace) et sur lequel en bosse j'ai une forte tendance à me déhancher. Il est également compliqué de faire de longues sorties en endurance, la position et les bidons n'étant pas vraiment étudiés pour cela.
Pour la deuxième fois (après la sortie de lundi) j'ai utilisé une nouvelle selle parfaitement assortie avec mon vélo. Mon matériel y gagne clairement en harmonie, l'ancienne selle était blanche ce qui dénotait avec le reste. Bon, j'avoue qu'en général mon cuissard la recouvre donc que personne ne la remarque. Cette selle, vous ne trouverez pas dans le commerce puisqu'il s'agit d'une édition spéciale qui n'est pas vendue.
Revenons à la sortie du jour. J'ai voulu essayer un exercice de fractionné réalisable sur le vélo de chrono ... et concordant avec les qualités que je veux travailler. Ou plutôt, avec mes lacunes que je souhaite améliorer. Au menu du jour : un premier bloc de 6 accélérations sur 30 secondes avec 2'30" de récupération, puis un second bloc de 6 accélérations sur 2 minutes avec 3 minutes de récupération.
J'ai commencé par m'échauffer en compagnie de Julien. On a remonté les quais de Saône avec une facilité étonnante, le vent nous étant favorable. J'ai gardé le petit plateau malgré la vitesse, ce qui m'a permis de faire de la vélocité. C'est bénéfique aussi bien musculairement que cardiaquement. Une fois sur des routes plus calmes, (presque) sans gênes liés à la circulation, j'ai attaqué ma première série. Elle s'est bien passée, tellement bien que je me suis trompé dans mes comptes et ai effectué une septième accélération alors que seulement 6 étaient prévues.
On s'est abrité dans les bois pendant 15 minutes pendant la transition entre les deux séries. Trois voitures qui se collaient nous ont doublé : si la première s'est écartée à une distance convenable (mais sans clignotant), la seconde est passé à une distance plus réduite et la troisième s'est faite surprendre et nous a klaxonné en nous frôlant. C'est fou qu'il manifeste son mécontentement avec son avertisseur sonore, car c'est lui le danger (rouler à 90km/h à 5m de la voiture qui le précède) ... ça aurait du être à nous de faire du bruit pour nous plaindre de son comportement.
La deuxième série, avec le vent dans la figure, a été moins drôle. Ca a été d'autant moins drôle que 2 minutes d'effort c'est long, bien plus long que les 30 secondes du premier exercice. En revanche, 3 minutes de récupération ça passe vite, bien trop vite. Julien s'est placé devant moi pour me couper le vent sur mes phases de récupération, me permettant de conserver mes forces pour les exercices. J'ai eu un peu du mal à finir, ce qui me laisse penser que je n'ai pas intérêt à multiplier les attaques en course sous peine de me vider de mes forces bien trop vite. Il me faudra sentir le bon moment et utiliser mes cartouches avec parcimonie.
On est ensuite rentré calmement, en profitant du calme d'un début de soirée de vacances, du soleil qui tombait à l'horizon et d'une température très douce. Ca m'a fait une soixantaine de kilomètres en deux heures. Ca m'a surtout fait deux bonnes séries d'exercices, qui j'espère me permettront d'améliorer mes performances sur les courses dans les prochaines semaines.
Consultez notre parcours.
Pour la deuxième fois (après la sortie de lundi) j'ai utilisé une nouvelle selle parfaitement assortie avec mon vélo. Mon matériel y gagne clairement en harmonie, l'ancienne selle était blanche ce qui dénotait avec le reste. Bon, j'avoue qu'en général mon cuissard la recouvre donc que personne ne la remarque. Cette selle, vous ne trouverez pas dans le commerce puisqu'il s'agit d'une édition spéciale qui n'est pas vendue.
Revenons à la sortie du jour. J'ai voulu essayer un exercice de fractionné réalisable sur le vélo de chrono ... et concordant avec les qualités que je veux travailler. Ou plutôt, avec mes lacunes que je souhaite améliorer. Au menu du jour : un premier bloc de 6 accélérations sur 30 secondes avec 2'30" de récupération, puis un second bloc de 6 accélérations sur 2 minutes avec 3 minutes de récupération.
J'ai commencé par m'échauffer en compagnie de Julien. On a remonté les quais de Saône avec une facilité étonnante, le vent nous étant favorable. J'ai gardé le petit plateau malgré la vitesse, ce qui m'a permis de faire de la vélocité. C'est bénéfique aussi bien musculairement que cardiaquement. Une fois sur des routes plus calmes, (presque) sans gênes liés à la circulation, j'ai attaqué ma première série. Elle s'est bien passée, tellement bien que je me suis trompé dans mes comptes et ai effectué une septième accélération alors que seulement 6 étaient prévues.
On s'est abrité dans les bois pendant 15 minutes pendant la transition entre les deux séries. Trois voitures qui se collaient nous ont doublé : si la première s'est écartée à une distance convenable (mais sans clignotant), la seconde est passé à une distance plus réduite et la troisième s'est faite surprendre et nous a klaxonné en nous frôlant. C'est fou qu'il manifeste son mécontentement avec son avertisseur sonore, car c'est lui le danger (rouler à 90km/h à 5m de la voiture qui le précède) ... ça aurait du être à nous de faire du bruit pour nous plaindre de son comportement.
La deuxième série, avec le vent dans la figure, a été moins drôle. Ca a été d'autant moins drôle que 2 minutes d'effort c'est long, bien plus long que les 30 secondes du premier exercice. En revanche, 3 minutes de récupération ça passe vite, bien trop vite. Julien s'est placé devant moi pour me couper le vent sur mes phases de récupération, me permettant de conserver mes forces pour les exercices. J'ai eu un peu du mal à finir, ce qui me laisse penser que je n'ai pas intérêt à multiplier les attaques en course sous peine de me vider de mes forces bien trop vite. Il me faudra sentir le bon moment et utiliser mes cartouches avec parcimonie.
On est ensuite rentré calmement, en profitant du calme d'un début de soirée de vacances, du soleil qui tombait à l'horizon et d'une température très douce. Ca m'a fait une soixantaine de kilomètres en deux heures. Ca m'a surtout fait deux bonnes séries d'exercices, qui j'espère me permettront d'améliorer mes performances sur les courses dans les prochaines semaines.
Consultez notre parcours.
lundi 13 avril 2015
Shooting photo au Verdun
Aujourd'hui je comptais me reposer, aucune sortie n'était au programme. Mais ma copine, enfermée depuis de longues semaines dans d'harassantes révisions, souhaitait se changer les idées et voulait ressortir l'appareil photo. C'était l'occasion de retrouver son réflex et ses réflexes avant de revenir faire des photographies sur les courses.
J'ai donc passé trente minutes à pédaler en souplesse dans la course de côte du Verdun. Je n'y effectuais que les derniers virages, histoire de multiplier les passages et les prises de vue. Ca m'a permis d'étrenner du nouveau matériel reçu cette semaine et de le photographier tant qu'il est neuf et beau.
Lors de ma première ascension, j'ai croisé Mathias qui terminait son Conquistador, un défi que j'ai lancé il y a 2 ans. 4000m de dénivelé si tôt dans l'année, c'est un gros morceau à avaler ... j'ai l'intention de refaire ce défi mais j'attends des températures plus agréables et plus stables.
D'autres photos sont disponibles sur facebook : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.794985407244061.1073741846.570395766369694&type=1
Consultez mon tracé.
J'ai donc passé trente minutes à pédaler en souplesse dans la course de côte du Verdun. Je n'y effectuais que les derniers virages, histoire de multiplier les passages et les prises de vue. Ca m'a permis d'étrenner du nouveau matériel reçu cette semaine et de le photographier tant qu'il est neuf et beau.
Lors de ma première ascension, j'ai croisé Mathias qui terminait son Conquistador, un défi que j'ai lancé il y a 2 ans. 4000m de dénivelé si tôt dans l'année, c'est un gros morceau à avaler ... j'ai l'intention de refaire ce défi mais j'attends des températures plus agréables et plus stables.
D'autres photos sont disponibles sur facebook : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.794985407244061.1073741846.570395766369694&type=1
Consultez mon tracé.
dimanche 12 avril 2015
Triple verdun pour travailler la force
Le but de la séance d'entraînement de dimanche après-midi était de travailler la force. La puissance étant la multiplication de la force par la cadence, pour gagner en puissance il faut donc améliorer l'une de ces deux composantes. Ou les deux, c'est encore mieux. Si la cadence ne peut pas être augmentée indéfiniment (qui pourrait tenir 3 heures à 180tr/min ?), la force est la composante la plus facile à travailler.
Toujours sur le vélo de chrono, mon vélo de route n'ayant temporairement plus de pédalier, je me suis échauffé sur la route menant au circuit de la course de côte du Verdun. Cette montée a l'avantage d'être en excellent état et d'être fermée à la circulation motorisée le dimanche. Comme j'y effectue régulièrement mes exercices, je connais chaque courbe et la position de chaque cailloux sur le bitume par coeur. Je n'ai qu'à me concentrer sur mon coup de pédale, le guidon étant dirigé par le cerveau en mode "pilote automatique".
J'ai effectué mes 3 ascensions en étant au calme. Trop au calme même : j'ai vu 2 cyclistes dans la première montée, 2 autres cyclistes dans la 2ème montée et 3 cyclistes dans la 3ème. Pour un dimanche ensoleillé, avec 20° et un vent faible, c'était surprenant car cette route est très empruntée habituellement. En revanche, j'ai vu beaucoup de piétons ... un seul m'a encouragé, tous les autres avaient les yeux rivés sur les nombreux chevaux. Tous les chevaux étant pris par différents groupes, j'ai vu certaines personnes reporter leur affection sur des ânes (je n'avais jamais remarqué qu'il y en avait dans le virage n°8 !).
En fin de séance, j'ai profité du soleil et d'un terrain sec pour faire une reconnaissance d'un futur parcours de VTT/Cyclocross. Les quelques promeneurs qui m'ont vu me faufiler sur les chemins avec mon vélo de chrono ont fait une drôle de tête ... pour ma part, je n'ai pas regardé s'ils avaient tous des chaussures de trekking. Ils peuvent porter des baskets même en l'absence de panier, des tennis même sans filet ou des tongs si ça leur plait !
En rentrant chez moi après la séance, je me suis rendu compte que la majorité de mes entraînements tournaient autour des deux heures et que j'effectuais peu de sorties longues. Le problème de fringale m'ayant handicapé lundi à Villette sur Ain n'est probablement pas qu'une question de perte de poids, mais il est probable que mon corps n'ayant pas l'habitude d'utiliser mes réserves il n'a plus l'habitude de mettre en route le processus de transformation de graisse en énergie utilisable par les muscles. Du moins, pas de manière aussi efficace qu'il le faudrait dans ces moments la. Il faudra que je réfléchisse à cette hypothèse et que j'adapte quelques séances d'entraînement pour travailler cette capacité.
Consultez mon parcours.
Toujours sur le vélo de chrono, mon vélo de route n'ayant temporairement plus de pédalier, je me suis échauffé sur la route menant au circuit de la course de côte du Verdun. Cette montée a l'avantage d'être en excellent état et d'être fermée à la circulation motorisée le dimanche. Comme j'y effectue régulièrement mes exercices, je connais chaque courbe et la position de chaque cailloux sur le bitume par coeur. Je n'ai qu'à me concentrer sur mon coup de pédale, le guidon étant dirigé par le cerveau en mode "pilote automatique".
J'ai effectué mes 3 ascensions en étant au calme. Trop au calme même : j'ai vu 2 cyclistes dans la première montée, 2 autres cyclistes dans la 2ème montée et 3 cyclistes dans la 3ème. Pour un dimanche ensoleillé, avec 20° et un vent faible, c'était surprenant car cette route est très empruntée habituellement. En revanche, j'ai vu beaucoup de piétons ... un seul m'a encouragé, tous les autres avaient les yeux rivés sur les nombreux chevaux. Tous les chevaux étant pris par différents groupes, j'ai vu certaines personnes reporter leur affection sur des ânes (je n'avais jamais remarqué qu'il y en avait dans le virage n°8 !).
En fin de séance, j'ai profité du soleil et d'un terrain sec pour faire une reconnaissance d'un futur parcours de VTT/Cyclocross. Les quelques promeneurs qui m'ont vu me faufiler sur les chemins avec mon vélo de chrono ont fait une drôle de tête ... pour ma part, je n'ai pas regardé s'ils avaient tous des chaussures de trekking. Ils peuvent porter des baskets même en l'absence de panier, des tennis même sans filet ou des tongs si ça leur plait !
En rentrant chez moi après la séance, je me suis rendu compte que la majorité de mes entraînements tournaient autour des deux heures et que j'effectuais peu de sorties longues. Le problème de fringale m'ayant handicapé lundi à Villette sur Ain n'est probablement pas qu'une question de perte de poids, mais il est probable que mon corps n'ayant pas l'habitude d'utiliser mes réserves il n'a plus l'habitude de mettre en route le processus de transformation de graisse en énergie utilisable par les muscles. Du moins, pas de manière aussi efficace qu'il le faudrait dans ces moments la. Il faudra que je réfléchisse à cette hypothèse et que j'adapte quelques séances d'entraînement pour travailler cette capacité.
Consultez mon parcours.
samedi 11 avril 2015
Sortie sur le vélo de chrono
Ayant renvoyé mon SRM pour en faire changer la batterie, mon vélo de route n'a pas de pédalier ce week-end. C'est l'occasion de sortir le vélo de chrono, ce que j'ai fait dès ce samedi matin. En compagnie de Julien, j'ai effectué quelques tours de pédale sur les routes du plateau de la Dombes.
Dès l'échauffement, j'ai retrouvé sans le moindre problème la position spécifique à adopter sur ce vélo. Les réglages, que j'ai mis beaucoup de temps à trouver il y a 2 ans, me vont comme un gant : je me sens bien, je n'ai pas de douleur (ni aux avant-bras, ni au dos, ni à la nuque, ni ailleurs), mon champ de vision reste large ... ça a vraiment été naturel de remonter dessus, je n'ai pas cherché mes repères. J'en ai profité pour enfiler pour la première fois de nouveaux gants spécifiquement conçus pour le chrono. 3 doigts y sont liés, un peu comme dans une moufle très serrée, ce qui est assez perturbant : je me suis rendu compte que j'effectuais régulièrement le geste d'écarter les 5 doigts de la main (geste que j'effectue régulièrement par réflexe, y compris en dehors du vélo) ... mais la, c'était impossible. Il faudra que je les ré-utilise plusieurs fois à l'entraînement avant de les utiliser en compétition, car ce genre de chose est susceptible de me perturber, ce qui n'est jamais bon en compétition.
J'ai effectué une séance plutôt tournée vers la récupération d'efforts soutenus. J'ai effectué plusieurs phases particulièrement intenses, d'une durée de 3 à 5 minutes, entrecoupées par autant de temps (ou presque) de récupération. Julien a profité d'une des phases rapides pour se tester sur un sprint : j'étais lancé à 55km/h sur du faux-plat descendant avec vent dans le dos ... je ne comprends même pas comment il a pu accélérer, certes sur 5 secondes, en me donnant l'impression de rester sur place ! Une chose est sure : je ne serai jamais sprinteur ! Je suis incapable de telles accélérations, surtout en étant déjà à vive allure.
Une fois la séance terminée, on est rentré tranquillement. Ca m'a fait quarante kilomètres avec du travail spécifique. La qualité étant complémentaire de la quantité, les 1h30 passées sur selle devraient avoir un impact positif, plus positif qu'une séance plus longue mais sans objectif particulier.
Consultez notre parcours.
Dès l'échauffement, j'ai retrouvé sans le moindre problème la position spécifique à adopter sur ce vélo. Les réglages, que j'ai mis beaucoup de temps à trouver il y a 2 ans, me vont comme un gant : je me sens bien, je n'ai pas de douleur (ni aux avant-bras, ni au dos, ni à la nuque, ni ailleurs), mon champ de vision reste large ... ça a vraiment été naturel de remonter dessus, je n'ai pas cherché mes repères. J'en ai profité pour enfiler pour la première fois de nouveaux gants spécifiquement conçus pour le chrono. 3 doigts y sont liés, un peu comme dans une moufle très serrée, ce qui est assez perturbant : je me suis rendu compte que j'effectuais régulièrement le geste d'écarter les 5 doigts de la main (geste que j'effectue régulièrement par réflexe, y compris en dehors du vélo) ... mais la, c'était impossible. Il faudra que je les ré-utilise plusieurs fois à l'entraînement avant de les utiliser en compétition, car ce genre de chose est susceptible de me perturber, ce qui n'est jamais bon en compétition.
J'ai effectué une séance plutôt tournée vers la récupération d'efforts soutenus. J'ai effectué plusieurs phases particulièrement intenses, d'une durée de 3 à 5 minutes, entrecoupées par autant de temps (ou presque) de récupération. Julien a profité d'une des phases rapides pour se tester sur un sprint : j'étais lancé à 55km/h sur du faux-plat descendant avec vent dans le dos ... je ne comprends même pas comment il a pu accélérer, certes sur 5 secondes, en me donnant l'impression de rester sur place ! Une chose est sure : je ne serai jamais sprinteur ! Je suis incapable de telles accélérations, surtout en étant déjà à vive allure.
Une fois la séance terminée, on est rentré tranquillement. Ca m'a fait quarante kilomètres avec du travail spécifique. La qualité étant complémentaire de la quantité, les 1h30 passées sur selle devraient avoir un impact positif, plus positif qu'une séance plus longue mais sans objectif particulier.
Consultez notre parcours.
mercredi 8 avril 2015
Des bosses et du soleil
Pour le dernier mercredi avant les vacances de Pâques, le soleil et une température agréable nous ont accompagné tout au long de l'après-midi. J'ai encadré un groupe des 8 minimes et cadets en compagnie de Sébastien, sur un parcours comportant plusieurs ascensions.
Après avoir rejoint le vélodrome de la Tête d'Or en compagnie d'Olivier, comme d'habitude, j'ai retrouvé les éléments de mon groupe. Le soleil étant de la partie, le nombre d'enfants présent était légèrement plus élevé que lors des entraînements froids et pluvieux du mois de décembre ...
On a commencé par s'échauffer pendant 10 kilomètres sur les quais de Saône. On s'est mis en file indienne pour faciliter le dépassement des véhicules, le principe de partage de la route étant justement que chacun puisse circuler sur le goudron sans le monopoliser à son usage exclusif et sans gêner les autres.
On a ensuite enchaîné plusieurs ascensions très différentes, tantôt courtes mais raides, tantôt douces et régulières, ou par paliers. Si j'ai mené tout le long des quais de Saône pour imprimer le rythme de l'échauffement, je me suis placé en observateur dans les ascensions pour observer leur comportement : braquet, stratégie, position par rapport aux autres, ... j'ai aussi joué les trouble-fête en attaquant pour voir qui réagissait rapidement, qui tardait à réagir et qui s'en foutait. Certains de mon groupe sont sur le point de passer dans le groupe de niveau supérieur, mais avant de valider leur passage il fallait valider leur comportement autant que leur niveau sportif.
Pour terminer la séance, on a fait un sprint à un endroit habituel. J'ouvrais la route, comme je le fais toujours pour les lancer, mais certains ont voulu anticiper l'explication finale ... ou plutôt, ont très mal jaugé la distance restante. Le sprint a été emmené de loin, de très loin, de beaucoup trop loin. Même pour moi qui préfère les sprints longs (car ma puissance n'est pas très élevée sur 5 secondes par rapport aux autres, mais l'est beaucoup plus sur 15 ou 20 secondes), je ne lance jamais d'aussi loin. C'est en faisant des erreurs qu'ils apprennent, je verrai dans les semaines à venir s'ils ont retenu la leçon.
Le retour chez moi, après le débriefing de la séance (et des premières compétitions) s'est fait sans heurt. Ca m'a fait près de 60 kilomètres, avec quelques vives accélérations (à cet âge, en bosse, quand ils attaquent c'est violent !) mais pas mal de récupération.
Consultez notre parcours.
Après avoir rejoint le vélodrome de la Tête d'Or en compagnie d'Olivier, comme d'habitude, j'ai retrouvé les éléments de mon groupe. Le soleil étant de la partie, le nombre d'enfants présent était légèrement plus élevé que lors des entraînements froids et pluvieux du mois de décembre ...
On a commencé par s'échauffer pendant 10 kilomètres sur les quais de Saône. On s'est mis en file indienne pour faciliter le dépassement des véhicules, le principe de partage de la route étant justement que chacun puisse circuler sur le goudron sans le monopoliser à son usage exclusif et sans gêner les autres.
On a ensuite enchaîné plusieurs ascensions très différentes, tantôt courtes mais raides, tantôt douces et régulières, ou par paliers. Si j'ai mené tout le long des quais de Saône pour imprimer le rythme de l'échauffement, je me suis placé en observateur dans les ascensions pour observer leur comportement : braquet, stratégie, position par rapport aux autres, ... j'ai aussi joué les trouble-fête en attaquant pour voir qui réagissait rapidement, qui tardait à réagir et qui s'en foutait. Certains de mon groupe sont sur le point de passer dans le groupe de niveau supérieur, mais avant de valider leur passage il fallait valider leur comportement autant que leur niveau sportif.
Pour terminer la séance, on a fait un sprint à un endroit habituel. J'ouvrais la route, comme je le fais toujours pour les lancer, mais certains ont voulu anticiper l'explication finale ... ou plutôt, ont très mal jaugé la distance restante. Le sprint a été emmené de loin, de très loin, de beaucoup trop loin. Même pour moi qui préfère les sprints longs (car ma puissance n'est pas très élevée sur 5 secondes par rapport aux autres, mais l'est beaucoup plus sur 15 ou 20 secondes), je ne lance jamais d'aussi loin. C'est en faisant des erreurs qu'ils apprennent, je verrai dans les semaines à venir s'ils ont retenu la leçon.
Le retour chez moi, après le débriefing de la séance (et des premières compétitions) s'est fait sans heurt. Ca m'a fait près de 60 kilomètres, avec quelques vives accélérations (à cet âge, en bosse, quand ils attaquent c'est violent !) mais pas mal de récupération.
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