Tout comme il y a 15 jours, le but de l'entraînement de ce soir était de travailler au seuil aérobie. Même séance d'entraînement donc : je devais effectuer 3 séries de 10 minutes à 150bpm.
Dans la première série, j'avais les jambes lourdes : c'est ce qui se passe quand on se teste les jambes la veille au lieu d'effectuer une sortie de récupération ... mais tout est progressivement rentré dans l'ordre au fil des kilomètres. Je reste légèrement inquiet sur ma capacité dimanche à tenir le rythme, car à 150bpm je me sentais moins à l'aise que d'habitude ! On verra bien comment se déroule la course, en fonction des velléités offensives de chacun ...
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
vendredi 31 juillet 2009
jeudi 30 juillet 2009
Sprints et récupération
J'ai effectué un sortie de récupération, mais ayant des doutes sur ma capacité à tenir un rythme élevé et à sprinter, j'ai décidé de me tester un peu ... sans trop forcer, car sinon ce ne serait plus de la récupération ! Je n'ai effectué que 2 courses au cours du mois de Juillet, et j'ai peur d'avoir légèrement perdu le rythme ...
J'ai donc effectué 2 sprints : le 1er sur les quais (à plat donc) où je fais une accélération continue sur 100m, le second dans une courte bosse où je sprinte sur 200m après un effort soutenu près de 10 minutes ! Le premier s'est très bien passé : mon accélération était forte, ce qui me laisse penser que si je veux attaquer dimanche je devrais réussir à sortir de manière franche ... le second s'est un peu moins bien passé, sans être mauvais pour autant : après 10 minutes soutenues, j'ai réussi à sprinter mais n'ai pas réussi à accélérer de manière franche ! J'ai donc une petite inquiétude pour dimanche sur ma capacité à me mêler au sprint en fin de course.
J'ai donc effectué 2 sprints : le 1er sur les quais (à plat donc) où je fais une accélération continue sur 100m, le second dans une courte bosse où je sprinte sur 200m après un effort soutenu près de 10 minutes ! Le premier s'est très bien passé : mon accélération était forte, ce qui me laisse penser que si je veux attaquer dimanche je devrais réussir à sortir de manière franche ... le second s'est un peu moins bien passé, sans être mauvais pour autant : après 10 minutes soutenues, j'ai réussi à sprinter mais n'ai pas réussi à accélérer de manière franche ! J'ai donc une petite inquiétude pour dimanche sur ma capacité à me mêler au sprint en fin de course.
mercredi 29 juillet 2009
Travail spécifique
Mon programme prévoyait un entraînement spécifique assez bizarre aujourd'hui : je devais effectuer 4 intervalles de 6 minutes sur la plus grosse vitesse (52 x 13) ... mais en conservant un rythme cardiaque compris entre 120 et 130bpm ! Cet entraînement ressemblait un peu aux séances de travail de la force, mais sur du plat ...
Ce qui est marrant, c'est que mon rythme cardiaque est plus élevé sur les périodes de 3 minutes de récupération active que je devais faire entre chaque intervalle ... je crois bien que c'est la première fois que ma fréquence cardiaque est plus élevée sur de la récupération que sur la partie de travail pur !
Ce qui est marrant, c'est que mon rythme cardiaque est plus élevé sur les périodes de 3 minutes de récupération active que je devais faire entre chaque intervalle ... je crois bien que c'est la première fois que ma fréquence cardiaque est plus élevée sur de la récupération que sur la partie de travail pur !
Photos de mon séjour au Mont ventoux
J'ai publié les photos de mon week-end à Vaison-la-Romaine.
J'ai tenté de varier les photos : j'ai choisi de ne plus faire "seulement" une pose traditionnelle devant les panneaux, mais également des images un peu plus humoristiques, plus détendues ...
mardi 28 juillet 2009
Décrassage rapide
Je suis allé effectuer un décrassage de 35km afin d'évacuer les restes de toxines accumulées lors de mon séjour à Vaison-la-Romaine. J'ai bien tourné les jambes, mon coeur affichait un rythme normal au vu de l'effort fourni, preuve que j'ai bien récupéré des efforts réalisés en Provence.
dimanche 26 juillet 2009
Une sortie à couper le souffle
Ce matin, la température était de 20°C pendant notre petit déjeuner et le vent ne s'était pas levé. Le soleil tapait déjà très fort ce qui nous laissait penser que la journée allait être chaude, très chaude ! Nous sommes partis sur des routes en faux plat jusqu'à Mirabel aux Baronnies : chacun de nous deux prenait ses relais à intervalles réguliers ...
Nous avons alors emprunté une petite route pittoresque montant sur une pente irrégulière de 5 à 7% et menant au col de Croix Rouge après un mur de 300m à plus de 12% ! La route est très sympathique, enclavée entre 2 montagnes. La descente est identique à la montée : on descend un cours d'eau mais cette fois la route est moins enclavée. On est très bien : il ne fait pas encore trop chaud et il n'y a aucune circulation ! On retombe dans une vallée : la vue y est magnifique jusqu'au col d'Ey ! En effet, on remonte le long d'un ruisseau, la vue y est à couper le souffle par la beauté des paysages. La pente jusqu'au col est régulière, la route est bordée par des champs de lavande et d'abricotiers. La lavande dégage un arôme superbe à respirer ... surtout qu'il n'y a aucune automobile pour venir nous priver de ce parfum et le remplacer par une odeur de gasoil beaucoup moins plaisante pour nos narines !
Le vent se lève et se met à souffler de manière défavorable dans la descente sur Buis les Baronnies. La chaleur commence à se faire sentir, et un premier ravitaillement en eau est le bienvenue. On entame alors la remontée sur le col de Fontaube en compagnie d'un groupe de 4 allemands qui grimpent à bloc : je reste dans leurs roues jusqu'au col mais Bertrand lui ne peut pas suivre le rythme terrible qu'ils imposent. Au cours de la montée, la vue était encore très jolie, la route empruntant des gorges encore une fois. La descente est composée d'enfilades dans laquelle je me fais vraiment plaisir : la pente ne permet pas d'aller vite mais les enfilades de courbes me permettent de m'amuser avec une grande précision dans les trajectoires ...
Nous remontons ensuite vers Aurel : on grimpe dans des gorges avant de rentrer dans une forêt interminable qui sent bon l'odeur du pin. Bertrand faiblit, j'assure seul le rythme dans la montée mais prends un coup de chaud : il était temps que le sommet arrive car je commençais à me sentir moins bien. Après un nouveau ravitaillement en eau, nous prenons un léger faux plat descendant pour rejoindre Sault dans lequel nous ne réussissons pas à récupérer avant d'entamer le gros morceau de la journée : le Mont Ventoux.
A la sortie de Sault, nous rentrons dans le vif du sujet : on grimpe dans les champs de lavande, l'odeur qui s'en dégage est géniale, je suis conquis ! La chaleur est étouffante, suffocante, on a véritablement l'impression de manquer d'air alors que nous ne sommes qu'au pied ! Bertrand craque rapidement, je m'envole dans un premier temps en pensant que ce n'est qu'un petit coup de moins bien passager et qu'il reviendra un peu plus loin ...
Je décide de l'attendre au bout de 7km de montée : j'ai tellement connu de grosses défaillances que je connais l'importance d'un soutien physique et psychologique dans ces moments terribles. Je me place devant lui et impose un tempo, lui fournissant à boire et lui donnant les consignes "tu te mets en danseuse jusqu'au virage pour détendre tes muscles", ... j'essaye au maximum de faire ce que j'aurais aimé que quelqu'un fasse pour moi lors de mes défaillances. On rencontre un couple d'Allemands qui nous ravitaille en eau et lui donne une banane et du chocolat afin de combattre son hypoglycémie, puis on repart ... la pente étant assez facile à cet endroit, j'essaye d'imposer un tempo pas trop élevé afin de ne pas cramer le peu d'énergie qu'il vient à peine de récupérer.
Après le chalet reynard ça devient dur, de plus en plus dur : j'essaye par moments d'accélérer l'allure mais je sens que je faiblis. Mon coup de pédale est beaucoup moins rond, je me mets en danseuse sans véritable gain d'efficacité ... la pente est terrible, très raide, mais le spectacle est véritablement magique. Je suis dans le dur, quelques chaudes larmes (de joie ou de douleur ?) et une vive émotion me signalent que la légende me tend les bras ... mais qu'elle ne s'offre pas à n'importe qui sans efforts ! Je jette mes dernières forces dans l'ultime kilomètre, je me fais violence et arrive cramé mais heureux en haut. J'en ai bavé, je commençais tout doucement à craquer ... et pourtant, j'ai doublé un paquet de gars ! On fait quelques photos pour immortaliser le moment et on profite de la vue magnifique : on est tous les 2 fatigués mais heureux d'être arrivé au sommet ... surtout Bertrand qui pensait véritablement qu'il ne réussirait pas à grimper jusqu'au sommet ! J'effectue la montée en 1°47'40", à 141bpm de moyenne et 18bpm au maximum lors de mon sprint au sommet.
J'avais repéré hier 3 zones où il était possible, selon moi, d'atteindre les 90km/h. Dans la première j'atteins 80km/h mais fais exprès de ne pas aller plus vite car la portion est dangereuse en raison d'un dévers très important me poussant contre la barrière. Je joue la prudence et repousse ma tentative un peu plus loin. La 2ème zone me permet d'atteindre un nouveau record : 86.9km/h, et là encore je ne réussis pas à exploiter pleinement mon potentiel en raison des voitures et d'un léger vent de face ! Dans la 3ème zone, je décide de ne pas prendre de risques car je sais qu'au bout de 120km je suis fatigué et que mes réflexes sont altérés ... j'ai eu ma dose d'adrénaline pour la journée et ne souhaite pas finir dans le fossé. Mon compteur affiche tout de même 58km/h de moyenne sur les 21km de descente ...
Nous effectuons les 10 derniers kilomètres dans la vallée afin de rentrer chez mon compagnon de route. Le petit vent favorable est fort apprécié et nous permet d'effectuer un retour tranquille ... nous sommes tous les deux heureux à la fois de ce que nous venons de réaliser et à la fois heureux d'enfin en terminer !
Nous avons alors emprunté une petite route pittoresque montant sur une pente irrégulière de 5 à 7% et menant au col de Croix Rouge après un mur de 300m à plus de 12% ! La route est très sympathique, enclavée entre 2 montagnes. La descente est identique à la montée : on descend un cours d'eau mais cette fois la route est moins enclavée. On est très bien : il ne fait pas encore trop chaud et il n'y a aucune circulation ! On retombe dans une vallée : la vue y est magnifique jusqu'au col d'Ey ! En effet, on remonte le long d'un ruisseau, la vue y est à couper le souffle par la beauté des paysages. La pente jusqu'au col est régulière, la route est bordée par des champs de lavande et d'abricotiers. La lavande dégage un arôme superbe à respirer ... surtout qu'il n'y a aucune automobile pour venir nous priver de ce parfum et le remplacer par une odeur de gasoil beaucoup moins plaisante pour nos narines !
Le vent se lève et se met à souffler de manière défavorable dans la descente sur Buis les Baronnies. La chaleur commence à se faire sentir, et un premier ravitaillement en eau est le bienvenue. On entame alors la remontée sur le col de Fontaube en compagnie d'un groupe de 4 allemands qui grimpent à bloc : je reste dans leurs roues jusqu'au col mais Bertrand lui ne peut pas suivre le rythme terrible qu'ils imposent. Au cours de la montée, la vue était encore très jolie, la route empruntant des gorges encore une fois. La descente est composée d'enfilades dans laquelle je me fais vraiment plaisir : la pente ne permet pas d'aller vite mais les enfilades de courbes me permettent de m'amuser avec une grande précision dans les trajectoires ...
Nous remontons ensuite vers Aurel : on grimpe dans des gorges avant de rentrer dans une forêt interminable qui sent bon l'odeur du pin. Bertrand faiblit, j'assure seul le rythme dans la montée mais prends un coup de chaud : il était temps que le sommet arrive car je commençais à me sentir moins bien. Après un nouveau ravitaillement en eau, nous prenons un léger faux plat descendant pour rejoindre Sault dans lequel nous ne réussissons pas à récupérer avant d'entamer le gros morceau de la journée : le Mont Ventoux.
A la sortie de Sault, nous rentrons dans le vif du sujet : on grimpe dans les champs de lavande, l'odeur qui s'en dégage est géniale, je suis conquis ! La chaleur est étouffante, suffocante, on a véritablement l'impression de manquer d'air alors que nous ne sommes qu'au pied ! Bertrand craque rapidement, je m'envole dans un premier temps en pensant que ce n'est qu'un petit coup de moins bien passager et qu'il reviendra un peu plus loin ...
Je décide de l'attendre au bout de 7km de montée : j'ai tellement connu de grosses défaillances que je connais l'importance d'un soutien physique et psychologique dans ces moments terribles. Je me place devant lui et impose un tempo, lui fournissant à boire et lui donnant les consignes "tu te mets en danseuse jusqu'au virage pour détendre tes muscles", ... j'essaye au maximum de faire ce que j'aurais aimé que quelqu'un fasse pour moi lors de mes défaillances. On rencontre un couple d'Allemands qui nous ravitaille en eau et lui donne une banane et du chocolat afin de combattre son hypoglycémie, puis on repart ... la pente étant assez facile à cet endroit, j'essaye d'imposer un tempo pas trop élevé afin de ne pas cramer le peu d'énergie qu'il vient à peine de récupérer.
Après le chalet reynard ça devient dur, de plus en plus dur : j'essaye par moments d'accélérer l'allure mais je sens que je faiblis. Mon coup de pédale est beaucoup moins rond, je me mets en danseuse sans véritable gain d'efficacité ... la pente est terrible, très raide, mais le spectacle est véritablement magique. Je suis dans le dur, quelques chaudes larmes (de joie ou de douleur ?) et une vive émotion me signalent que la légende me tend les bras ... mais qu'elle ne s'offre pas à n'importe qui sans efforts ! Je jette mes dernières forces dans l'ultime kilomètre, je me fais violence et arrive cramé mais heureux en haut. J'en ai bavé, je commençais tout doucement à craquer ... et pourtant, j'ai doublé un paquet de gars ! On fait quelques photos pour immortaliser le moment et on profite de la vue magnifique : on est tous les 2 fatigués mais heureux d'être arrivé au sommet ... surtout Bertrand qui pensait véritablement qu'il ne réussirait pas à grimper jusqu'au sommet ! J'effectue la montée en 1°47'40", à 141bpm de moyenne et 18bpm au maximum lors de mon sprint au sommet.
J'avais repéré hier 3 zones où il était possible, selon moi, d'atteindre les 90km/h. Dans la première j'atteins 80km/h mais fais exprès de ne pas aller plus vite car la portion est dangereuse en raison d'un dévers très important me poussant contre la barrière. Je joue la prudence et repousse ma tentative un peu plus loin. La 2ème zone me permet d'atteindre un nouveau record : 86.9km/h, et là encore je ne réussis pas à exploiter pleinement mon potentiel en raison des voitures et d'un léger vent de face ! Dans la 3ème zone, je décide de ne pas prendre de risques car je sais qu'au bout de 120km je suis fatigué et que mes réflexes sont altérés ... j'ai eu ma dose d'adrénaline pour la journée et ne souhaite pas finir dans le fossé. Mon compteur affiche tout de même 58km/h de moyenne sur les 21km de descente ...
Nous effectuons les 10 derniers kilomètres dans la vallée afin de rentrer chez mon compagnon de route. Le petit vent favorable est fort apprécié et nous permet d'effectuer un retour tranquille ... nous sommes tous les deux heureux à la fois de ce que nous venons de réaliser et à la fois heureux d'enfin en terminer !
samedi 25 juillet 2009
Visite du Mont Ventoux
Bertrand et ses parents m'ont accueillis fort chaleureusement hier soir dans leur résidence située à Vaison la Romaine. Après une nuit de repos passée au pied du géant de Provence, Bertrand et moi sommes partis pour gravir le Mont Ventoux par Bédoin. La température au moment de notre départ était de 23°C et un fort vent soufflait en plaine : environ 50km/h en continu !
Nous avons bénéficié de l'aide du vent pour nous rendre rapidement à Maulaucène (sans croiser le moindre cycliste, ce qui nous a surpris) via un long faux plat montant, puis avons emprunté une route casse pattes (via le col de la Madeleine à 448m d'altitude et 2 autres petits cols non répertoriés sur les cartes) afin de rejoindre Bédoin. Le cardio m'a affiché une moyenne de 128bpm sur cette phase d'approche, ce qui m'a laissé présager d'une bonne montée ...
Peu avant Bédoin, je franchis comme prévu le cap des 40000km soit ... le tour de la terre ! Cette barre symbolique se franchit assez facilement quand on y pense : je n'ai ressenti aucune différence entre le "avant" et le "après" ... a part une certaine fierté car quand j'ai commencé le cyclisme j'étais vraiment loin de me douter que j'effectuerai un jour autant de kilomètres, surtout au vu de mes antécédents médicaux ! Ayant déjà consacré un article hier sur ce sujet, je ne m'étendrai pas plus.
Revenons à Bédoin où j'avais terminé mon précédent paragraphe : dès l'entrée dans le village on sent qu'il se passe quelque chose car le village est complètement embouteillé, qu'on entends parler un peu toutes les langues, et qu'un parfum particulier flotte dans l'air. Depuis plusieurs kilomètres nous étions sans cesse en train de rouler avec des cyclistes de tous horizons : Belges, Allemands, Néerlandais, Anglais, Américains, Norvégiens, Australiens, Croates, ... juste en lisant les noms écrits sur les maillots on traverse le monde ! Je sais à présent à quoi ressemble le maillot de l'équipe de Cambridge, celui de l'équipe universitaire du Colorado, du club de Figueres en Espagne, ...
Nous nous frayons tant bien que mal un passage au milieu d'une marrée humaine mouvante : des milliers de cyclistes (1500 cyclistes par heure selon les personnes en charge du pointage) se mêlaient à la foule des gens à pieds et des gens ayant campé cette nuit sur les pentes (entre 500 000 et 800 000 personnes sur les 21km d'ascension) dans une ambiance festive (ou presque). Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, personne (ou presque) ne nous encourage : ça discute entre amis, ça crie dans tous les sens, ça boit de la bière ou autres boissons au choix, ça joue de la musique, ça marche le plus vite possible vers le sommet, ça prends des photos dans tous les sens pour immortaliser le moment, ... mais ça ne fait nullement attention ni encourage les cyclistes qui grimpent ! On se sent un peu comme une bête dans un troupeau, mais une bête qui avance plus vite que les autres !
J'effectue la montée en 1°36'40", Betrand finissant juste dans ma roue. Il a bien tenté des attaques : une première au bout de 5km, qui m'a forcée à effectuer une grosse accélération sur 300m afin de le rejoindre, puis une seconde après le chalet reynard qui lui a permis de prendre une vingtaine de seconde d'avance pendant 3km avant que je ne mettre la machine en route et que je lui revienne dessus comme une fusée, atteignant par moment 25km/h ! Au sommet, nous avons fait quelques photos mais nous ne nous sommes pas attardés en raison d'un fort vent, soufflant en rafales à 110km/h, et en raison du monde présent là haut. Tout le monde piétinait, les gens restant agglutinés au milieu de la route sans respecter nullement les futurs arrivants ...
La descente sur Malaucène fut très rapide : 80.2km/h en pointe pour ma part ! La route étant bloquée par les gendarmes afin de permettre une descente express des coureurs après l'étape, nous étions presque seul et pouvions choisir nos trajectoires sans aucun problème. La pente est continue et forte, il y a peu de virages, le goudron est excellent ... toutes les conditions sont réunies pour effectuer une descente propre et fluide ! Nous sommes ensuite rentré au "camp de base" tranquillement en subissant les effets du vent soufflant de face désormais.
Je suis extrêmement content d'avoir pu grimper ce mont mythique, mais suis déçu par le manque d'ambiance qu'il y avait ! J'imaginais une grande fête du cyclisme, ce ne fut qu'une lente procession de gens indisciplinés et ne s'intéressant non pas au cyclisme mais uniquement au Tour de France ...
Nous avons bénéficié de l'aide du vent pour nous rendre rapidement à Maulaucène (sans croiser le moindre cycliste, ce qui nous a surpris) via un long faux plat montant, puis avons emprunté une route casse pattes (via le col de la Madeleine à 448m d'altitude et 2 autres petits cols non répertoriés sur les cartes) afin de rejoindre Bédoin. Le cardio m'a affiché une moyenne de 128bpm sur cette phase d'approche, ce qui m'a laissé présager d'une bonne montée ...
Peu avant Bédoin, je franchis comme prévu le cap des 40000km soit ... le tour de la terre ! Cette barre symbolique se franchit assez facilement quand on y pense : je n'ai ressenti aucune différence entre le "avant" et le "après" ... a part une certaine fierté car quand j'ai commencé le cyclisme j'étais vraiment loin de me douter que j'effectuerai un jour autant de kilomètres, surtout au vu de mes antécédents médicaux ! Ayant déjà consacré un article hier sur ce sujet, je ne m'étendrai pas plus.
Revenons à Bédoin où j'avais terminé mon précédent paragraphe : dès l'entrée dans le village on sent qu'il se passe quelque chose car le village est complètement embouteillé, qu'on entends parler un peu toutes les langues, et qu'un parfum particulier flotte dans l'air. Depuis plusieurs kilomètres nous étions sans cesse en train de rouler avec des cyclistes de tous horizons : Belges, Allemands, Néerlandais, Anglais, Américains, Norvégiens, Australiens, Croates, ... juste en lisant les noms écrits sur les maillots on traverse le monde ! Je sais à présent à quoi ressemble le maillot de l'équipe de Cambridge, celui de l'équipe universitaire du Colorado, du club de Figueres en Espagne, ...
Nous nous frayons tant bien que mal un passage au milieu d'une marrée humaine mouvante : des milliers de cyclistes (1500 cyclistes par heure selon les personnes en charge du pointage) se mêlaient à la foule des gens à pieds et des gens ayant campé cette nuit sur les pentes (entre 500 000 et 800 000 personnes sur les 21km d'ascension) dans une ambiance festive (ou presque). Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, personne (ou presque) ne nous encourage : ça discute entre amis, ça crie dans tous les sens, ça boit de la bière ou autres boissons au choix, ça joue de la musique, ça marche le plus vite possible vers le sommet, ça prends des photos dans tous les sens pour immortaliser le moment, ... mais ça ne fait nullement attention ni encourage les cyclistes qui grimpent ! On se sent un peu comme une bête dans un troupeau, mais une bête qui avance plus vite que les autres !
J'effectue la montée en 1°36'40", Betrand finissant juste dans ma roue. Il a bien tenté des attaques : une première au bout de 5km, qui m'a forcée à effectuer une grosse accélération sur 300m afin de le rejoindre, puis une seconde après le chalet reynard qui lui a permis de prendre une vingtaine de seconde d'avance pendant 3km avant que je ne mettre la machine en route et que je lui revienne dessus comme une fusée, atteignant par moment 25km/h ! Au sommet, nous avons fait quelques photos mais nous ne nous sommes pas attardés en raison d'un fort vent, soufflant en rafales à 110km/h, et en raison du monde présent là haut. Tout le monde piétinait, les gens restant agglutinés au milieu de la route sans respecter nullement les futurs arrivants ...
La descente sur Malaucène fut très rapide : 80.2km/h en pointe pour ma part ! La route étant bloquée par les gendarmes afin de permettre une descente express des coureurs après l'étape, nous étions presque seul et pouvions choisir nos trajectoires sans aucun problème. La pente est continue et forte, il y a peu de virages, le goudron est excellent ... toutes les conditions sont réunies pour effectuer une descente propre et fluide ! Nous sommes ensuite rentré au "camp de base" tranquillement en subissant les effets du vent soufflant de face désormais.
Je suis extrêmement content d'avoir pu grimper ce mont mythique, mais suis déçu par le manque d'ambiance qu'il y avait ! J'imaginais une grande fête du cyclisme, ce ne fut qu'une lente procession de gens indisciplinés et ne s'intéressant non pas au cyclisme mais uniquement au Tour de France ...
vendredi 24 juillet 2009
Le tour de la Terre en vélo ...
Il ne me reste plus que 19,9km à effectuer avant que mon compteur ne m'affiche une distance cumulée de 40000km, soit la distance du tour de la Terre ! J'ai roulé pendant 60 jours, 18h et 52 minutes pour effectuer cette distance ... soit une vitesse moyenne de 27.4 km/h.
Réellement, j'ai effectué ma première sortie "comptabilisée" le 23 octobre 2004 ... et vais terminer le tour de la Terre demain matin (25 juillet 2009) à proximité de Bédoin (pied du Mont Ventoux). Ceci fait un total de 1736 jours, ce qui donne une moyenne journalière de 23km/jour ...
J'ai volontairement choisi ces derniers jours de réduire les distances effectuées afin de pouvoir commencer mon deuxième tour du Monde sur les pentes mythiques du seigneur des seigneurs : le Mont Ventoux ! L'occasion d'aller me confronter à ses pentes terribles, par le plus noble des côtés, est un symbole fort pour moi : je suis venu au cyclisme pour grimper les plus grands cols, pour rouler sur les traces de la légende ... et le géant de provence est un des piliers de la légende du cyclisme en France ! En quelque sorte, je boucle une première boucle et me lance dans une seconde boucle, avec toujours autant de motivation pour grimper des cols légendaires en posant mes roues au même endroit que les plus grands champions, mais en prenant le temps de lever la tête et de regarder les paysages que la nature voudra bien m'offrir en spectacle.
Je tiens à remercier tous ceux qui m'ont permis d'en arriver là :
- mes compagnons de route, les habituels (Julien, Bertrand, David, ...) comme les occasionnels (il y en a tellement que je ne peux pas en faire la liste), qui me motivent et m'aident quand je ne suis pas bien ... et me poussent à me surpasser quand je suis bien !
- ma famille qui supporte mes besoins particuliers et mes sautes d'humeur : manger des pâtes "en permanence", avoir plusieurs paires de roues dans le garage, ne pas me voir les soirs et les week-end car je suis à l'entrainement, devoir partir en vacances avec un vélo dans le coffre, ...
- mes collègues de travail qui ne me font pas de réflexions quand je suis tout courbaturé et ai l'air fatigué ...
- tous ceux qui me poussent à continuer mon aventure dans le cyclisme (famille éloignée, gens dans la rue, lecteurs de ce blog, ...) ...
Merci à tous, tout au long de ce tour du monde j'ai vécu des moments magiques (et des "drames" malheureusement) mais ne regrette vraiment pas ce que j'ai fait ni ce que j'ai vu ! Toutes les rencontres que j'ai faite, tous les moments grandioses que j'ai vécu, toute la beauté des paysages que j'ai vus, ... ces choses que des mots ou des photos ne peuvent pas décrire, RESTERONT A JAMAIS GRAVE DANS MA VIE !
Réellement, j'ai effectué ma première sortie "comptabilisée" le 23 octobre 2004 ... et vais terminer le tour de la Terre demain matin (25 juillet 2009) à proximité de Bédoin (pied du Mont Ventoux). Ceci fait un total de 1736 jours, ce qui donne une moyenne journalière de 23km/jour ...
J'ai volontairement choisi ces derniers jours de réduire les distances effectuées afin de pouvoir commencer mon deuxième tour du Monde sur les pentes mythiques du seigneur des seigneurs : le Mont Ventoux ! L'occasion d'aller me confronter à ses pentes terribles, par le plus noble des côtés, est un symbole fort pour moi : je suis venu au cyclisme pour grimper les plus grands cols, pour rouler sur les traces de la légende ... et le géant de provence est un des piliers de la légende du cyclisme en France ! En quelque sorte, je boucle une première boucle et me lance dans une seconde boucle, avec toujours autant de motivation pour grimper des cols légendaires en posant mes roues au même endroit que les plus grands champions, mais en prenant le temps de lever la tête et de regarder les paysages que la nature voudra bien m'offrir en spectacle.
Je tiens à remercier tous ceux qui m'ont permis d'en arriver là :
- mes compagnons de route, les habituels (Julien, Bertrand, David, ...) comme les occasionnels (il y en a tellement que je ne peux pas en faire la liste), qui me motivent et m'aident quand je ne suis pas bien ... et me poussent à me surpasser quand je suis bien !
- ma famille qui supporte mes besoins particuliers et mes sautes d'humeur : manger des pâtes "en permanence", avoir plusieurs paires de roues dans le garage, ne pas me voir les soirs et les week-end car je suis à l'entrainement, devoir partir en vacances avec un vélo dans le coffre, ...
- mes collègues de travail qui ne me font pas de réflexions quand je suis tout courbaturé et ai l'air fatigué ...
- tous ceux qui me poussent à continuer mon aventure dans le cyclisme (famille éloignée, gens dans la rue, lecteurs de ce blog, ...) ...
Merci à tous, tout au long de ce tour du monde j'ai vécu des moments magiques (et des "drames" malheureusement) mais ne regrette vraiment pas ce que j'ai fait ni ce que j'ai vu ! Toutes les rencontres que j'ai faite, tous les moments grandioses que j'ai vécu, toute la beauté des paysages que j'ai vus, ... ces choses que des mots ou des photos ne peuvent pas décrire, RESTERONT A JAMAIS GRAVE DANS MA VIE !
mercredi 22 juillet 2009
Fractionné court au verdun
Le programme de ce soir prévoyait une séance de fractionné court au Mont Verdun : je devais effectuer 3 séries de 3 accélérations de 10 secondes sur le petit plateau.
Le fort vent qui soufflait m'a permis de grimper rapidement jusqu'au col, sans forcer outre mesure en dehors des accélérations de 10 secondes ... que j'ai effectué sans aucun souci. La descente, vent de dos, a également été très rapide malgré le faible nombre de coups de pédale que j'ai eu à mettre ! Enfin, le retour a été moins drôle mais j'ai réussi à trouver des petites routes plutôt bien abritées ... et j'en ai été bien content, car les rares moments où je n'étais plus abrité le vent était vraiment gênant !
Consultez le parcours.
Le fort vent qui soufflait m'a permis de grimper rapidement jusqu'au col, sans forcer outre mesure en dehors des accélérations de 10 secondes ... que j'ai effectué sans aucun souci. La descente, vent de dos, a également été très rapide malgré le faible nombre de coups de pédale que j'ai eu à mettre ! Enfin, le retour a été moins drôle mais j'ai réussi à trouver des petites routes plutôt bien abritées ... et j'en ai été bien content, car les rares moments où je n'étais plus abrité le vent était vraiment gênant !
Consultez le parcours.
mardi 21 juillet 2009
Lancement du nouveau site AeroTech
Ca y est, le nouveau site de la société AeroTech a été mis en ligne samedi soir !
Le site a été volontairement épuré afin de laisser une place importante aux différents produits :
- les roues en carbone
- les cadres en carbone
Chaque produit y est présenté avec de multiples photos et des informations à la fois techniques (nombre de rayons sur chaque roue, type de la fibre de carbone, ..) et à la fois pratiques (durée de la garantie, poids, ...).
Le site sera progressivement étoffé au fur et à mesure du temps : j'ai réalisé le site sur mon (rare) temps libre, certaines pages sont encore incomplètes mais seront progressivement remplies afin de donner plus de consistance au site. Celui-ci sera également complété lors de l'ajout du matériel spécialement prévu pour le cyclocross et du matériel dédié à la piste, matériel qui est actuellement en cours d'étude selon mes sources ...
Le site a été volontairement épuré afin de laisser une place importante aux différents produits :
- les roues en carbone
- les cadres en carbone
Chaque produit y est présenté avec de multiples photos et des informations à la fois techniques (nombre de rayons sur chaque roue, type de la fibre de carbone, ..) et à la fois pratiques (durée de la garantie, poids, ...).
Le site sera progressivement étoffé au fur et à mesure du temps : j'ai réalisé le site sur mon (rare) temps libre, certaines pages sont encore incomplètes mais seront progressivement remplies afin de donner plus de consistance au site. Celui-ci sera également complété lors de l'ajout du matériel spécialement prévu pour le cyclocross et du matériel dédié à la piste, matériel qui est actuellement en cours d'étude selon mes sources ...
lundi 20 juillet 2009
Décrassage avec Bertrand et Julien
Les conditions météo étaient vraiment idéales hier pour aller rouler : une température de 27°C, absolument pas de vent, et un grand ciel bleu ... la circulation automobile était très réduite en cette soirée estivale. Ce décor idéal étant planté, il ne me reste plus qu'à choisir de bons acteurs ...
De bons acteurs, il est encore possible d'en trouver : pour la représentation de ce soir, Bertrand et Julien ont répondu présent au moment du lever de rideau ... nous voilà partis, dans ce décor idéal, pour jouer une pièce longue de 38km entrecoupée par un petit entracte de 5 minutes au 2/3 de la pièce afin de séparer les 2 actes.
Dès le lever de rideau, Bertrand et moi entamons de longs dialogues très rythmés et sans temps morts, Julien restant tapis dans l'ombre des projecteurs. Les kilomètres défilent les uns après les autres, comme autant de scènes d'une bonne pièce ... nous tournons inlassablement les jambes tout comme un lecteur tourne les pages du manuscrit. Les dialogues continuent à n'en plus finir : tout y passe du travail aux loisirs, de la politique aux conneries, en passant bien évidement par l'actualité brulante du cyclisme ... le Tour de France ! A mi-parcours, j'éprouve le besoin de souffler un peu et laisse Julien venir sur le devant afin de réciter un monologue, avant de revenir lui donner la réplique afin de permettre à Bertrand de souffler à son tour.
Au 2/3 de la pièce, un entracte improvisé s'est tenu suite à la rencontre inattendue de 2 amis communs perdus de vue ces dernières années ... 5 minutes de réjouissances afin de prendre des nouvelles des uns et des autres, et nous voilà tous les 3 de retour sur le macadam afin de réciter le second acte. Bertrand et moi avons repris nos dialogues sur un rythme soutenu, laissant de plus en plus souvent Julien venir réciter des monologues seul devant ... jusqu'au dénouement joué à la perfection par mes 2 compagnons du jour dans la bosse finale, faisant monter d'un cran l'intensité de l'intrigue jusqu'au baisser de rideau !
Les 3 acteurs du jour ont récités leurs textes sans le moindre balbutiement ! Je les remercie vivement pour ce grand moment de détente et de bonheur ... et leur donne rendez-vous prochainement pour une nouvelle représentation.
Consultez le parcours.
De bons acteurs, il est encore possible d'en trouver : pour la représentation de ce soir, Bertrand et Julien ont répondu présent au moment du lever de rideau ... nous voilà partis, dans ce décor idéal, pour jouer une pièce longue de 38km entrecoupée par un petit entracte de 5 minutes au 2/3 de la pièce afin de séparer les 2 actes.
Dès le lever de rideau, Bertrand et moi entamons de longs dialogues très rythmés et sans temps morts, Julien restant tapis dans l'ombre des projecteurs. Les kilomètres défilent les uns après les autres, comme autant de scènes d'une bonne pièce ... nous tournons inlassablement les jambes tout comme un lecteur tourne les pages du manuscrit. Les dialogues continuent à n'en plus finir : tout y passe du travail aux loisirs, de la politique aux conneries, en passant bien évidement par l'actualité brulante du cyclisme ... le Tour de France ! A mi-parcours, j'éprouve le besoin de souffler un peu et laisse Julien venir sur le devant afin de réciter un monologue, avant de revenir lui donner la réplique afin de permettre à Bertrand de souffler à son tour.
Au 2/3 de la pièce, un entracte improvisé s'est tenu suite à la rencontre inattendue de 2 amis communs perdus de vue ces dernières années ... 5 minutes de réjouissances afin de prendre des nouvelles des uns et des autres, et nous voilà tous les 3 de retour sur le macadam afin de réciter le second acte. Bertrand et moi avons repris nos dialogues sur un rythme soutenu, laissant de plus en plus souvent Julien venir réciter des monologues seul devant ... jusqu'au dénouement joué à la perfection par mes 2 compagnons du jour dans la bosse finale, faisant monter d'un cran l'intensité de l'intrigue jusqu'au baisser de rideau !
Les 3 acteurs du jour ont récités leurs textes sans le moindre balbutiement ! Je les remercie vivement pour ce grand moment de détente et de bonheur ... et leur donne rendez-vous prochainement pour une nouvelle représentation.
Consultez le parcours.
dimanche 19 juillet 2009
Prix de St denis les bourg - une course quasi parfaite
C'était pour moi la troisième fois que j'effectuais cette course : en 2007 je m'étais fait lâcher à la fin du premier tiers de la course (car j'étais malade), en 2008 j'avais tenu dans les roues jusqu'à l'arrivée (mais sans briller) ... en 2009 j'ai effectué une course splendide et ai manqué d'un peu de lucidité sur la fin pour pouvoir décrocher une belle place ! Tant pis, je recommencerai l'année prochaine !
La stratégie que j'avais prévue était simple : attendre la mi-course sagement dans le peloton, durcir progressivement la course, et tenter le tout pour le tout dans le final (sprint ou attaque). J'ai respecté à la lettre cette stratégie :
- j'ai passé les 5 premiers tours dans le peloton sans mettre le moindre coup de pédale superflu
- j'ai ensuite effectué 1 tour à l'avant en accompagnant certaines échappées afin de voir comment je me sentais
- j'ai ensuite passé la vitesse supérieur les 2 tours suivant en étant actif à l'avant de la course mais sans en faire trop
- dans le dernier tour j'ai été très actif, me suis propulsé seul en tête de course à 3.5km de l'arrivée ... mais toutes les équipes ont mis des équipiers pour faire la chasse et j'ai été repris à 800m de la ligne d'arrivée !
Je termine en 28ème position, n'ayant plus la force de m'accrocher dans les premières positions après mon baroud final. Dommage.
Voici le temps que j'ai mis à chaque tour ainsi que mes données cardiaques :
tour 1 : 11'58" (38,60km/h), 166bpm moy, 179bpm max
tour 2 : 11'22" (40,63km/h), 166bpm moy, 178bpm max
tour 3 : 11'33" (40,00km/h), 166bpm moy, 177bpm max
tour 4 : 11'34" (39,94km/h), 165bpm moy, 177bpm max
tour 5 : 11'28" (40,27km/h), 165bpm moy, 178bpm max
tour 6 : 11'32" (40,06km/h), 163bpm moy, 178bpm max
tour 7 : 11'43" (39,43km/h), 168bpm moy, 182bpm max
tour 8 : 11'48" (39,15km/h), 167bpm moy, 180bpm max
tour 9 : 11'21" (40,70km/h), 175bpm moy, 189bpm max
On se rend compte que sur mes 5 premiers tours passé dans le peloton j'ai une régularité cardiaque déconcertante. Quand j'ai commencé à remuer les choses, à partir du tour 6, le coeur est remonté légèrement (mais pas tant que ça) ... jusqu'au tour final où on voit apparaitre mon échappée solitaire ! Et encore, au vu des valeurs cardiaques on se rend bien compte que mon coeur était encore parfaitement opérationnel : ce sont mes jambes qui ont lâchées (j'avais des débuts de crampe).
Ce qui m'a manqué pour aller au bout ? La principale chose c'est que je n'ai pas cru en moi (et en mes chances) ... quand on est convaincu qu'on va se faire reprendre, on se fait reprendre ! La seconde chose c'est que j'ai trop réfléchi : au lieu d'écraser les pédales comme un con, je me suis mis à hésiter entre couper mon effort pour pouvoir me glisser à l'avant du peloton en vue du sprint, et entre continuer seul ma route vers l'arrivée malgré la chasse du peloton ! Je n'aurais pas du me poser la question et écraser les pédales ... là, du coup, j'hésitais en permanence et au final je n'ai choisi aucune des 2 solutions et ai fait les 2 à moitié ! Dommage.
Consultez le parcours.
La stratégie que j'avais prévue était simple : attendre la mi-course sagement dans le peloton, durcir progressivement la course, et tenter le tout pour le tout dans le final (sprint ou attaque). J'ai respecté à la lettre cette stratégie :
- j'ai passé les 5 premiers tours dans le peloton sans mettre le moindre coup de pédale superflu
- j'ai ensuite effectué 1 tour à l'avant en accompagnant certaines échappées afin de voir comment je me sentais
- j'ai ensuite passé la vitesse supérieur les 2 tours suivant en étant actif à l'avant de la course mais sans en faire trop
- dans le dernier tour j'ai été très actif, me suis propulsé seul en tête de course à 3.5km de l'arrivée ... mais toutes les équipes ont mis des équipiers pour faire la chasse et j'ai été repris à 800m de la ligne d'arrivée !
Je termine en 28ème position, n'ayant plus la force de m'accrocher dans les premières positions après mon baroud final. Dommage.
Voici le temps que j'ai mis à chaque tour ainsi que mes données cardiaques :
tour 1 : 11'58" (38,60km/h), 166bpm moy, 179bpm max
tour 2 : 11'22" (40,63km/h), 166bpm moy, 178bpm max
tour 3 : 11'33" (40,00km/h), 166bpm moy, 177bpm max
tour 4 : 11'34" (39,94km/h), 165bpm moy, 177bpm max
tour 5 : 11'28" (40,27km/h), 165bpm moy, 178bpm max
tour 6 : 11'32" (40,06km/h), 163bpm moy, 178bpm max
tour 7 : 11'43" (39,43km/h), 168bpm moy, 182bpm max
tour 8 : 11'48" (39,15km/h), 167bpm moy, 180bpm max
tour 9 : 11'21" (40,70km/h), 175bpm moy, 189bpm max
On se rend compte que sur mes 5 premiers tours passé dans le peloton j'ai une régularité cardiaque déconcertante. Quand j'ai commencé à remuer les choses, à partir du tour 6, le coeur est remonté légèrement (mais pas tant que ça) ... jusqu'au tour final où on voit apparaitre mon échappée solitaire ! Et encore, au vu des valeurs cardiaques on se rend bien compte que mon coeur était encore parfaitement opérationnel : ce sont mes jambes qui ont lâchées (j'avais des débuts de crampe).
Ce qui m'a manqué pour aller au bout ? La principale chose c'est que je n'ai pas cru en moi (et en mes chances) ... quand on est convaincu qu'on va se faire reprendre, on se fait reprendre ! La seconde chose c'est que j'ai trop réfléchi : au lieu d'écraser les pédales comme un con, je me suis mis à hésiter entre couper mon effort pour pouvoir me glisser à l'avant du peloton en vue du sprint, et entre continuer seul ma route vers l'arrivée malgré la chasse du peloton ! Je n'aurais pas du me poser la question et écraser les pédales ... là, du coup, j'hésitais en permanence et au final je n'ai choisi aucune des 2 solutions et ai fait les 2 à moitié ! Dommage.
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samedi 18 juillet 2009
Béblocage à la veille du Prix de St denis les bourgs
A la veille du Prix de St denis les bourgs, je suis allé effectuer une traditionnelle sortie de déblocage. J'ai tourné les jambes pendant 50km, veillant à conserver un rythme cardiaque assez bas afin de conserver le maximum d'énergie pour demain.
J'ai effectué 2 sprints de déblocage en tombant les pignons au fur et à mesure du sprint afin de me familiariser avec ce geste nécessaire dans un sprint massif sinueux ... comme ce sera justement le cas demain !
Je pense que demain je veillerai à rester placé dans les premières positions du peloton tout le long de la course, et tenterais le tout pour le tout dans les 3 derniers kilomètres : soit dans un style de poursuiteur (que j'aime bien et qui peut être efficace dans ce final tortueux), soit dans le style du sprinteur (dans lequel je me débrouille pas trop mal, à condition que j'ai un voir deux équipiers pour me préparer le terrain dans le final) ... on verra bien comment se déroule la course : si une grosse échappée de 10 coureurs se développe je tenterai tout de même de les accompagner !
Consultez le parcours.
J'ai effectué 2 sprints de déblocage en tombant les pignons au fur et à mesure du sprint afin de me familiariser avec ce geste nécessaire dans un sprint massif sinueux ... comme ce sera justement le cas demain !
Je pense que demain je veillerai à rester placé dans les premières positions du peloton tout le long de la course, et tenterais le tout pour le tout dans les 3 derniers kilomètres : soit dans un style de poursuiteur (que j'aime bien et qui peut être efficace dans ce final tortueux), soit dans le style du sprinteur (dans lequel je me débrouille pas trop mal, à condition que j'ai un voir deux équipiers pour me préparer le terrain dans le final) ... on verra bien comment se déroule la course : si une grosse échappée de 10 coureurs se développe je tenterai tout de même de les accompagner !
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vendredi 17 juillet 2009
Entrainement au seuil aérobie
Le but de l'entrainement de ce soir était de travailler au seuil aérobie afin de relever celui-ci. Contrairement à d'habitude, je ne devais non pas regarder ma fréquence de pédalage mais ma fréquence cardiaque et (tenter) de la maintenir constamment à 150bpm sur 3 séries de 10 minutes.
Je suis parti rouler avec Julien : à peine arrivés sur les quais, nous sommes tombés sur 2 coureurs UFOLEP qui ont imposé un tempo à 35km/h ... je suis resté dans les roues et n'ai pas pris de relais car j'étais en pleine phase d'échauffement avant une séquence de travail, et que par conséquent je ne voulais pas me griller avant cette phase de travail ! Nos routes se sont séparées à Albigny.
J'ai commencé ma séquence de travail après St germain : la première série s'est bien déroulée, dans la seconde j'ai commencé à avoir quelques contractures ... dans la dernière les contractures sont arrivées assez rapidement mais ne m'ont pas gênées. Je suis tout de même satisfait du travail effectué.
Consultez le parcours.
Je suis parti rouler avec Julien : à peine arrivés sur les quais, nous sommes tombés sur 2 coureurs UFOLEP qui ont imposé un tempo à 35km/h ... je suis resté dans les roues et n'ai pas pris de relais car j'étais en pleine phase d'échauffement avant une séquence de travail, et que par conséquent je ne voulais pas me griller avant cette phase de travail ! Nos routes se sont séparées à Albigny.
J'ai commencé ma séquence de travail après St germain : la première série s'est bien déroulée, dans la seconde j'ai commencé à avoir quelques contractures ... dans la dernière les contractures sont arrivées assez rapidement mais ne m'ont pas gênées. Je suis tout de même satisfait du travail effectué.
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mercredi 15 juillet 2009
Décrassage au lendemain de la course de Charvieu
Ce soir je suis allé effectuer un décrassage en tournant les jambes. J'ai effectué 2 courts sprints (250m) ainsi qu'une longue accélération soutenue (3km environ à 40km/h).
J'ai été agréablement surpris par ma récupération : mon pouls redescendait bas, plus bas que d'habitude, en peu de temps ! C'est vraiment bon signe.
Consultez le parcours.
J'ai été agréablement surpris par ma récupération : mon pouls redescendait bas, plus bas que d'habitude, en peu de temps ! C'est vraiment bon signe.
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mardi 14 juillet 2009
Grand Prix de Charvieu
Ce matin je suis allé courir au Grand Prix de Charvieu, en 3ème catégorie, sur un parcours tout plat. Sur les 154 coureurs présents au départ, j'étais le seul représentant de mon club.
J'ai sauté à la fin du premier tour : le compteur affichant 51km/h de moyenne sur ce premier tour de 8.4km ! J'ai effectué deux kilomètres seul avant de me faire rattraper par un groupe de 5 coureurs : à 6, nous avons tournés des relais pendant près de la moitié de la course. J'ai effectué ma part de relais mais pas plus : mon objectif était de garder des forces et d'attendre paisiblement le retour du peloton pour finir la course dans les roues, je ne souhaitais donc pas laisser de plumes dans une poursuite vaine.
On s'est fait prendre un tour à 5 tours de l'arrivée : je me suis lentement laissé glisser à l'arrière du paquet. Dans les 2 derniers tours j'avais des crampes et avais de plus en plus de mal à boucher le trou lorsque le peloton était en file indienne et qu'un gars devant moi sautait ... les aléas classiques du coureur de fin de peloton ! J'ai serré fort mon guidon et me suis accroché pour toujours rester au contact, ce qui m'a permis de rallier l'arrivée sans encombre. Le peloton termine avec une moyenne de 44km/h.
Je suis satisfait de ma course : certes j'ai pris un tour d'entrée, mais j'étais ici pour retrouver du rythme et non pas jouer la gagne ! Je suis content de mon final où, malgré les crampes et les fortes accélérations, je me suis accroché et n'ai pas baissé les bras.
J'ai en revanche ressenti un cruel manque de puissance : si j'avais été un peu plus puissant, j'aurais largement pu rester dans les roues à la fin du premier tour, car je n'étais pas si mal que ça mais étais déjà à plus de 100 tr/min sur mon plus gros braquet ... impossible pour moi de rouler plus vite ! Dans le final, j'ai eu le même problème : quand l'explication a vraiment démarrée entre les coureurs, j'étais déjà à fond en terme de braquet mais pas en terme cardiaque ...
Consultez le parcours.
J'ai sauté à la fin du premier tour : le compteur affichant 51km/h de moyenne sur ce premier tour de 8.4km ! J'ai effectué deux kilomètres seul avant de me faire rattraper par un groupe de 5 coureurs : à 6, nous avons tournés des relais pendant près de la moitié de la course. J'ai effectué ma part de relais mais pas plus : mon objectif était de garder des forces et d'attendre paisiblement le retour du peloton pour finir la course dans les roues, je ne souhaitais donc pas laisser de plumes dans une poursuite vaine.
On s'est fait prendre un tour à 5 tours de l'arrivée : je me suis lentement laissé glisser à l'arrière du paquet. Dans les 2 derniers tours j'avais des crampes et avais de plus en plus de mal à boucher le trou lorsque le peloton était en file indienne et qu'un gars devant moi sautait ... les aléas classiques du coureur de fin de peloton ! J'ai serré fort mon guidon et me suis accroché pour toujours rester au contact, ce qui m'a permis de rallier l'arrivée sans encombre. Le peloton termine avec une moyenne de 44km/h.
Je suis satisfait de ma course : certes j'ai pris un tour d'entrée, mais j'étais ici pour retrouver du rythme et non pas jouer la gagne ! Je suis content de mon final où, malgré les crampes et les fortes accélérations, je me suis accroché et n'ai pas baissé les bras.
J'ai en revanche ressenti un cruel manque de puissance : si j'avais été un peu plus puissant, j'aurais largement pu rester dans les roues à la fin du premier tour, car je n'étais pas si mal que ça mais étais déjà à plus de 100 tr/min sur mon plus gros braquet ... impossible pour moi de rouler plus vite ! Dans le final, j'ai eu le même problème : quand l'explication a vraiment démarrée entre les coureurs, j'étais déjà à fond en terme de braquet mais pas en terme cardiaque ...
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dimanche 12 juillet 2009
Beaujolais et mont Verdun
J'ai effectué une nouvelle sortie escarpée, cette fois dans le Beaujolais puis au mont Verdun.
J'ai remonté les quais jusqu'à Anse en profitant d'un vent favorable. J'ai ensuite effectué la difficile montée de Pommiers, que j'ai grimpée au train sur le petit plateau afin de ne pas trop m'épuiser. Une fois en haut j'ai emprunté la route des crêtes jusqu'à Charnay, en roulant à un bon train afin de tester mes jambes. Je fais une nouvelle descente très fluide et très propre afin de rejoindre Chazay d'Azergues puis Marcilly.
Je m'attaque alors à la longue montée du mont Verdun : jusqu'à Limonest, la pente est très irrégulière et ressemble plus à un long faux plat montant entrecoupé de quelques courtes côtes qu'à une vraie montée. Une fois à Limonest, je décide de lâcher les chevaux dans la montée jusqu'au col du Verdun : je grimpe en 08'36", en tournant les jambes, le cardio affichant une valeur moyenne de 168pbm et une valeur maximale de 183bpm ! Je suis redescendu directement chez moi, en effectuant un long retour au calme dans la descente.
Consultez le parcours.
J'ai remonté les quais jusqu'à Anse en profitant d'un vent favorable. J'ai ensuite effectué la difficile montée de Pommiers, que j'ai grimpée au train sur le petit plateau afin de ne pas trop m'épuiser. Une fois en haut j'ai emprunté la route des crêtes jusqu'à Charnay, en roulant à un bon train afin de tester mes jambes. Je fais une nouvelle descente très fluide et très propre afin de rejoindre Chazay d'Azergues puis Marcilly.
Je m'attaque alors à la longue montée du mont Verdun : jusqu'à Limonest, la pente est très irrégulière et ressemble plus à un long faux plat montant entrecoupé de quelques courtes côtes qu'à une vraie montée. Une fois à Limonest, je décide de lâcher les chevaux dans la montée jusqu'au col du Verdun : je grimpe en 08'36", en tournant les jambes, le cardio affichant une valeur moyenne de 168pbm et une valeur maximale de 183bpm ! Je suis redescendu directement chez moi, en effectuant un long retour au calme dans la descente.
Consultez le parcours.
Photos de mon séjour dans les alpes
Je viens de mettre en ligne les photos prises au cours de mon séjour dans les alpes.
Je remercie Pascal pour certaines d'entre-elles, notamment celles des moutons dans la montée du Granon et celles de nuit dans la montée de l'Izoard !
Je remercie Pascal pour certaines d'entre-elles, notamment celles des moutons dans la montée du Granon et celles de nuit dans la montée de l'Izoard !
samedi 11 juillet 2009
Grimpées dans le Beaujolais avec Julien
Je suis allé rouler dans le Beaujolais en compagnie de Julien. Nous sommes descendus sur les quais où on a retrouvé Sébastien. Ils se sont mis en tête tous les deux, je suis sagement resté dans leurs roues ... Sébastien courant demain, il nous a quitté à St Germain après avoir effectué une petite accélération.
J'ai continué ma route avec Julien : nous sommes montés jusqu'à Charnay en passant par St Pierre : le compteur a affiché plus de 20km/h tout le long de la montée, malgré une pente soutenue ! Je craque à 400m du sommet, et effectue ces 400 derniers mètres en regardant la belle vue sur les Mont du Lyonnais. On descend ensuite sur Alix avant de nous confronter à la rudesse de la bosse de Lachassagne ... qu'on a grimpé au train.
De retour sur les quais de Saône, nous avons pris des relais à 38km/h jusqu'à ce que j'ai des débuts de crampes et que je laisse Julien rouler seul en tête ... et accélérer progressivement l'allure jusqu'à 43km/h ! Après Albigny, on est rentré tranquillement ... je l'ai quitté à Couzon afin d'aller récupérer mon programme d'entraînement pour les 15 jours à venir, puis suis rentré chez moi sans forcer.
Etant donné que je souhaite cibler les Championnats Rhone-Alpes de CLM, le 26 septembre, j'ai de la récupération active à effectuer jusqu'au 20 juillet. Après cette date, le programme de travail est moins intensif que lors de ma préparation de la course de Romanèche : c'est moi qui ai effectué cette demande car lors des dernières semaines avant l'objectif j'étais épuisé par la répétition des séances et ne réussissais plus à récupérer convenablement. Cette fois le travail va être mieux réparti car je dispose de plus de temps pour me préparer ...
Mon entraineur m'a également conseillé, au vu de ma morphologie et de mes caractéristiques physiques, de mettre des pédales de 175mm au lieu des pédales standards de 172.5mm. Je pense que je changerai en fin de saison afin de ne pas perturber mon organisme et mes habitudes en pleine saison !
Consultez le parcours.
J'ai continué ma route avec Julien : nous sommes montés jusqu'à Charnay en passant par St Pierre : le compteur a affiché plus de 20km/h tout le long de la montée, malgré une pente soutenue ! Je craque à 400m du sommet, et effectue ces 400 derniers mètres en regardant la belle vue sur les Mont du Lyonnais. On descend ensuite sur Alix avant de nous confronter à la rudesse de la bosse de Lachassagne ... qu'on a grimpé au train.
De retour sur les quais de Saône, nous avons pris des relais à 38km/h jusqu'à ce que j'ai des débuts de crampes et que je laisse Julien rouler seul en tête ... et accélérer progressivement l'allure jusqu'à 43km/h ! Après Albigny, on est rentré tranquillement ... je l'ai quitté à Couzon afin d'aller récupérer mon programme d'entraînement pour les 15 jours à venir, puis suis rentré chez moi sans forcer.
Etant donné que je souhaite cibler les Championnats Rhone-Alpes de CLM, le 26 septembre, j'ai de la récupération active à effectuer jusqu'au 20 juillet. Après cette date, le programme de travail est moins intensif que lors de ma préparation de la course de Romanèche : c'est moi qui ai effectué cette demande car lors des dernières semaines avant l'objectif j'étais épuisé par la répétition des séances et ne réussissais plus à récupérer convenablement. Cette fois le travail va être mieux réparti car je dispose de plus de temps pour me préparer ...
Mon entraineur m'a également conseillé, au vu de ma morphologie et de mes caractéristiques physiques, de mettre des pédales de 175mm au lieu des pédales standards de 172.5mm. Je pense que je changerai en fin de saison afin de ne pas perturber mon organisme et mes habitudes en pleine saison !
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mercredi 8 juillet 2009
Sortie à l'alpe d'huez et aux 2 alpes
Au lendemain de ma sortie au col de Granon puis de ma grimpée nocturne du col de l'Izoard, je suis allé réaliser une courte chevauchée en montagne. Non pas une longue chevauchée marathon comme j'ai l'habitude d'en réaliser chaque année (cf mon récit des 260km du BRA 2005, des 220km au Mont Aigoual en 2005, des 205km en Suisse en 2008, ...) mais une sortie de 80km en enchainant les montées !
Je suis parti de Rochetaillée, au pied du col de la Croix de Fer, et ai remonté paisiblement la vallée de la Romanche jusqu'à Bourg d'Oisans. Je tourne bien les jambes afin de décrasser des sorties de la veille : les sensations sont bonnes, je ne sens pas de fatigue musculaire, c'est bon signe !
La route se cabre d'un coup : c'est parti pour la grimpée de l'Alpe d'Huez ! Je monte au train, par une grosse chaleur ... et double déjà quelques gars plantés dans ces premiers lacets. Ce n'est que le début d'une longue série de cyclistes doublés. Au bout de 5km je rattrape un cycliste portant le maillot de l'équipe nationale d'Australie : je discute un moment avec lui, en anglais ... il a 58ans et parcoure chaque année le monde à vélo ! Il prend chaque année un mois de vacances dans l'hémisphère Nord et parcoure les montagnes des différents pays (Europe, USA, Canada, Mexique) quand c'est l'été chez nous ... et il passe un autre mois à rouler sur les routes de l'hémisphère Sud (principalement en Amérique du Sud) quand c'est l'été de l'autre côté du globe ... le reste du temps, il roule en Australie. Je roule pendant près de 2km à ses côtés, le gars est vraiment super sympa et très humble : il ne se vante absolument pas de ce parcours atypique et répond presque gêné à mes questions ... après 2km passés à ses côtés (c'est long 2km dans l'Alpe d'Huez !), je le quitte et reprends mon rythme de croisière.
La veille, grâce à la traduction de Pascal, nous avions pu converser avec un Autrichien de 63ans parti 13 jours plus tôt d'Autriche avec son vélo et ses sacoches, et qui réalisait la traversée complète des Alpes ! Le cyclisme permet des rencontres incroyables !
Je grimpe sans forcer en 1h07, jusqu'à la ligne d'arrivée du Tour de France, tout en haut de la station. Au cours de la montée, je plaisante avec les photographes en tirant la langue, en levant le pouce, ... Dans les derniers kilomètres, je me sens vraiment bien et des larmes coulent sur mes joues : ce ne sont pas des larmes de douleur ni de déception, mais bien des larmes de bonheur ! Pourtant, bien que cette montée soit réputée, ce n'est pas ma première montée légendaire ...
J'ai ensuite poursuivi ma route jusqu'au col de Sarenne. Ce col n'est pas connu et est vraiment paisible : la route est goudronnée mais présente quelques passages en cyclocross ... qui font fuir les cyclistes et les automobiles ! Tant mieux, la montagne est bien plus belle quand on y est seul et tranquille. La vue est vraiment magnifique tout le long. Le contraste avec la montée de l'Alpe d'Huez est saisissant : la bande de goudron était très large et des murs en béton ou en pierre soutenaient la terre le long du bitume, l'arrivée dans les grands immeubles faisait très urbain ... la route du col de Sarenne, elle, est étroite et serpente au milieu des alpages tandis qu'en haut il n'y a qu'un petit chalet en bois !
La descente entre le col de Sarenne et le lac du chambon est très technique et pas évidente dans les 6 premiers kilomètres, jusqu'à Clavans. La pente est très forte, le goudron est mauvais et il y a beaucoup de graviers ! Après Clavans, le goudron est super et la route est toute en courbes avec très peu d'épingles ... un vrai régal ! Je vous recommande de faire un arrêt à Mizoën afin d'admirer la vue sur le barrage du chambon.
Mon périple m'a ensuite guidé jusqu'aux 2 alpes. La montée est plutôt facile, je me sens vraiment bien. La route est très large, les 11 virages en épingles sont numérotés ici aussi ... mais la vue n'est jamais au rendez-vous car on grimpe en permanence dans la forêt. En toute honnêteté, la montée des 2 alpes ne présente pas d'intérêt, ni sportif ni en terme de paysages : si vous n'avez pas de raison particulière d'y grimper, je vous conseille de passer votre chemin ! En haut, une stèle en hommage à Marco Pantani marque la fin de la montée et nous permet de nous souvenir de ce champion trop rapidement disparu ...
Le bilan de ces 2 jours est extrêmement positif. Je suis heureux : j'ai eu de super sensation dans les montées et j'ai effectué des descentes incroyablement propres et efficaces. Aucun virage loupé, ne serait-ce que très légèrement ... et pourtant j'ai choisi des descentes vraiment pas faciles !
Consultez le parcours.
Je suis parti de Rochetaillée, au pied du col de la Croix de Fer, et ai remonté paisiblement la vallée de la Romanche jusqu'à Bourg d'Oisans. Je tourne bien les jambes afin de décrasser des sorties de la veille : les sensations sont bonnes, je ne sens pas de fatigue musculaire, c'est bon signe !
La route se cabre d'un coup : c'est parti pour la grimpée de l'Alpe d'Huez ! Je monte au train, par une grosse chaleur ... et double déjà quelques gars plantés dans ces premiers lacets. Ce n'est que le début d'une longue série de cyclistes doublés. Au bout de 5km je rattrape un cycliste portant le maillot de l'équipe nationale d'Australie : je discute un moment avec lui, en anglais ... il a 58ans et parcoure chaque année le monde à vélo ! Il prend chaque année un mois de vacances dans l'hémisphère Nord et parcoure les montagnes des différents pays (Europe, USA, Canada, Mexique) quand c'est l'été chez nous ... et il passe un autre mois à rouler sur les routes de l'hémisphère Sud (principalement en Amérique du Sud) quand c'est l'été de l'autre côté du globe ... le reste du temps, il roule en Australie. Je roule pendant près de 2km à ses côtés, le gars est vraiment super sympa et très humble : il ne se vante absolument pas de ce parcours atypique et répond presque gêné à mes questions ... après 2km passés à ses côtés (c'est long 2km dans l'Alpe d'Huez !), je le quitte et reprends mon rythme de croisière.
La veille, grâce à la traduction de Pascal, nous avions pu converser avec un Autrichien de 63ans parti 13 jours plus tôt d'Autriche avec son vélo et ses sacoches, et qui réalisait la traversée complète des Alpes ! Le cyclisme permet des rencontres incroyables !
Je grimpe sans forcer en 1h07, jusqu'à la ligne d'arrivée du Tour de France, tout en haut de la station. Au cours de la montée, je plaisante avec les photographes en tirant la langue, en levant le pouce, ... Dans les derniers kilomètres, je me sens vraiment bien et des larmes coulent sur mes joues : ce ne sont pas des larmes de douleur ni de déception, mais bien des larmes de bonheur ! Pourtant, bien que cette montée soit réputée, ce n'est pas ma première montée légendaire ...
J'ai ensuite poursuivi ma route jusqu'au col de Sarenne. Ce col n'est pas connu et est vraiment paisible : la route est goudronnée mais présente quelques passages en cyclocross ... qui font fuir les cyclistes et les automobiles ! Tant mieux, la montagne est bien plus belle quand on y est seul et tranquille. La vue est vraiment magnifique tout le long. Le contraste avec la montée de l'Alpe d'Huez est saisissant : la bande de goudron était très large et des murs en béton ou en pierre soutenaient la terre le long du bitume, l'arrivée dans les grands immeubles faisait très urbain ... la route du col de Sarenne, elle, est étroite et serpente au milieu des alpages tandis qu'en haut il n'y a qu'un petit chalet en bois !
La descente entre le col de Sarenne et le lac du chambon est très technique et pas évidente dans les 6 premiers kilomètres, jusqu'à Clavans. La pente est très forte, le goudron est mauvais et il y a beaucoup de graviers ! Après Clavans, le goudron est super et la route est toute en courbes avec très peu d'épingles ... un vrai régal ! Je vous recommande de faire un arrêt à Mizoën afin d'admirer la vue sur le barrage du chambon.
Mon périple m'a ensuite guidé jusqu'aux 2 alpes. La montée est plutôt facile, je me sens vraiment bien. La route est très large, les 11 virages en épingles sont numérotés ici aussi ... mais la vue n'est jamais au rendez-vous car on grimpe en permanence dans la forêt. En toute honnêteté, la montée des 2 alpes ne présente pas d'intérêt, ni sportif ni en terme de paysages : si vous n'avez pas de raison particulière d'y grimper, je vous conseille de passer votre chemin ! En haut, une stèle en hommage à Marco Pantani marque la fin de la montée et nous permet de nous souvenir de ce champion trop rapidement disparu ...
Le bilan de ces 2 jours est extrêmement positif. Je suis heureux : j'ai eu de super sensation dans les montées et j'ai effectué des descentes incroyablement propres et efficaces. Aucun virage loupé, ne serait-ce que très légèrement ... et pourtant j'ai choisi des descentes vraiment pas faciles !
Consultez le parcours.
Grimpée nocturne du col de l'izoard : la tête dans les étoiles
Nous sommes 320 cyclistes au départ de cette première grimpée nocturne du col de l'Izoard. Afin de faire patienter tout ce peloton, un groupe de folklore musical est chargé de mettre l'ambiance jusqu'à 21h ... heure du départ de Briançon.
Au départ de Briançon, le soleil est en train de se coucher derrière les montagnes mais la visibilité est encore bonne. Je grimpe en discutant avec les autres cyclistes, en rigolant avec les spectateurs "Vous faites du stop ? Montez, il me reste une place !" ... jusqu'à ce que Pascal ne déclenche les hostilités à la faveur d'un kilomètre à plat, avalé à 40km/h. On s'arrête 5 minutes à Cervières afin de profiter du ravitaillement, puis on repart en profitant de la lueur des derniers rayons de soleil de la journée. Pascal fait quelques photos du village éclairé puis on plonge au coeur de la nuit.
La montée se durcit une fois passé le village de Cervières. Malgré la pente, je déconne avec la voiture de l'organisation puis la moto du photographe : je fais 800m à plus de 30km/h dans l'aspiration de la voiture en criant au chauffeur "Plus vite ! Je m'ennuie moi !" ... sous le regard amusé des passagères de la voiture et le regard ébahi des autres cyclistes qui m'ont pris pour un fou à grimper si vite.
La route s'est ensuite mise à serpenter au milieu de la forêt : on ne voyait plus rien, la pente était raide mais comme on ne voyait pas la déclivité de la route ni la vitesse affichée par notre compteur, on ne s'en rendait pas vraiment compte. C'est vraiment marrant de rouler sans voir la pente car notre cerveau ne peut pas nous dire "attention, dans 150m la route va se cabrer alors gardes-en sous la pédale" ... on ne distingue pas la route à plus de 10m devant soi ! Je ne parle même pas de l'affichage du compteur : j'ai bien essayé de me pencher le plus près possible afin de voir des chiffres, mais tout était noir comme s'il était éteint.
Dans le dernier kilomètre, les organisateurs ont eu la bonne idée de poser au sol des lampions tous les 5m. Ils ont appelés ceci "la montée jusqu'aux étoiles" ... original et très joli ! A 400m du sommet, pendant que je me faisais photographier et que j'étais complètement aveuglé par le flash, Pascal a placé une attaque ... le temps de me rendre compte qu'il n'était plus là, je me lance à sa poursuite, le rattrape puis le déborde et en remet une couche afin d'arriver en haut du col au sprint ! La température la haut, à 2361m d'altitude, était très froide (même négative) : mon court sprint m'a fait mal en raison de l'altitude et de l'air froid qui a pénétré dans mes poumons en brulant tout sur son passage ... j'avoue qu'il m'a fallu pas loin de 5 minutes pour récupérer de ces 400m d'efforts soutenus !
En haut du col, il y avait des animations : des télescopes étaient installés afin de permettre aux cyclistes de regarder les étoiles en bénéficiant des commentaires des astronomes de la région ... des ballons lumineux étaient disposés sur la montagne un peu comme un troupeau de moutons ... des vidéoprojecteurs projetaient des images sur les pierres ... le seul problème venait de la température et du vent qui ne donnaient vraiment pas envie de rester au sommet ! On est descendu au refuge napoléon, à 1km du col, afin de manger un repas champêtre : soupe à l'oignon, charcuteries, fromage, tarte aux myrtilles ... et ceci bien au chaud dans le refuge ! On aurait pu y rester plusieurs heures assis à discuter avec des gens venus des 4 coins de la France.
Pour la descente, j'avais prévu la grande fraicheur donc m'étais équipé en conséquence : sous-maillot manches longues, maillot manches longues, cuissard long, veste thermique (polaire), gants longs, sur-chaussures de 1mm ... et malgré tout ceci je n'avais vraiment pas chaud ! La première moitié de la descente, dans la forêt, était sinueuse mais s'est super bien passée : j'avais un bon feeling et malgré une très faible visibilité j'arrivais à prendre de très belles trajectoires. A la sortie de la forêt, nous avons rattrapé une moto et avons ainsi pu profiter de sa trainée lumineuse pour descendre très rapidement : il nous suffisait de suivre la lueur rouge 100m devant nous et de prendre exactement la même trajectoire que lui ! On a ainsi rattrapé puis doublé un paquet de cyclistes ... sans prendre le moindre risque. C'était vraiment géant, j'ai même pu atteindre les 65km/h sans aucune appréhension alors que je n'avais pratiquement aucune visibilité !
Je suis super content et ne regrette vraiment pas d'être venu ! La soirée restera longtemps gravée dans ma mémoire, surtout la descente de nuit qui m'a vraiment marquée. C'est un évènement à refaire l'année prochaine ... sur un autre col.
Consultez le parcours.
Au départ de Briançon, le soleil est en train de se coucher derrière les montagnes mais la visibilité est encore bonne. Je grimpe en discutant avec les autres cyclistes, en rigolant avec les spectateurs "Vous faites du stop ? Montez, il me reste une place !" ... jusqu'à ce que Pascal ne déclenche les hostilités à la faveur d'un kilomètre à plat, avalé à 40km/h. On s'arrête 5 minutes à Cervières afin de profiter du ravitaillement, puis on repart en profitant de la lueur des derniers rayons de soleil de la journée. Pascal fait quelques photos du village éclairé puis on plonge au coeur de la nuit.
La montée se durcit une fois passé le village de Cervières. Malgré la pente, je déconne avec la voiture de l'organisation puis la moto du photographe : je fais 800m à plus de 30km/h dans l'aspiration de la voiture en criant au chauffeur "Plus vite ! Je m'ennuie moi !" ... sous le regard amusé des passagères de la voiture et le regard ébahi des autres cyclistes qui m'ont pris pour un fou à grimper si vite.
La route s'est ensuite mise à serpenter au milieu de la forêt : on ne voyait plus rien, la pente était raide mais comme on ne voyait pas la déclivité de la route ni la vitesse affichée par notre compteur, on ne s'en rendait pas vraiment compte. C'est vraiment marrant de rouler sans voir la pente car notre cerveau ne peut pas nous dire "attention, dans 150m la route va se cabrer alors gardes-en sous la pédale" ... on ne distingue pas la route à plus de 10m devant soi ! Je ne parle même pas de l'affichage du compteur : j'ai bien essayé de me pencher le plus près possible afin de voir des chiffres, mais tout était noir comme s'il était éteint.
Dans le dernier kilomètre, les organisateurs ont eu la bonne idée de poser au sol des lampions tous les 5m. Ils ont appelés ceci "la montée jusqu'aux étoiles" ... original et très joli ! A 400m du sommet, pendant que je me faisais photographier et que j'étais complètement aveuglé par le flash, Pascal a placé une attaque ... le temps de me rendre compte qu'il n'était plus là, je me lance à sa poursuite, le rattrape puis le déborde et en remet une couche afin d'arriver en haut du col au sprint ! La température la haut, à 2361m d'altitude, était très froide (même négative) : mon court sprint m'a fait mal en raison de l'altitude et de l'air froid qui a pénétré dans mes poumons en brulant tout sur son passage ... j'avoue qu'il m'a fallu pas loin de 5 minutes pour récupérer de ces 400m d'efforts soutenus !
En haut du col, il y avait des animations : des télescopes étaient installés afin de permettre aux cyclistes de regarder les étoiles en bénéficiant des commentaires des astronomes de la région ... des ballons lumineux étaient disposés sur la montagne un peu comme un troupeau de moutons ... des vidéoprojecteurs projetaient des images sur les pierres ... le seul problème venait de la température et du vent qui ne donnaient vraiment pas envie de rester au sommet ! On est descendu au refuge napoléon, à 1km du col, afin de manger un repas champêtre : soupe à l'oignon, charcuteries, fromage, tarte aux myrtilles ... et ceci bien au chaud dans le refuge ! On aurait pu y rester plusieurs heures assis à discuter avec des gens venus des 4 coins de la France.
Pour la descente, j'avais prévu la grande fraicheur donc m'étais équipé en conséquence : sous-maillot manches longues, maillot manches longues, cuissard long, veste thermique (polaire), gants longs, sur-chaussures de 1mm ... et malgré tout ceci je n'avais vraiment pas chaud ! La première moitié de la descente, dans la forêt, était sinueuse mais s'est super bien passée : j'avais un bon feeling et malgré une très faible visibilité j'arrivais à prendre de très belles trajectoires. A la sortie de la forêt, nous avons rattrapé une moto et avons ainsi pu profiter de sa trainée lumineuse pour descendre très rapidement : il nous suffisait de suivre la lueur rouge 100m devant nous et de prendre exactement la même trajectoire que lui ! On a ainsi rattrapé puis doublé un paquet de cyclistes ... sans prendre le moindre risque. C'était vraiment géant, j'ai même pu atteindre les 65km/h sans aucune appréhension alors que je n'avais pratiquement aucune visibilité !
Je suis super content et ne regrette vraiment pas d'être venu ! La soirée restera longtemps gravée dans ma mémoire, surtout la descente de nuit qui m'a vraiment marquée. C'est un évènement à refaire l'année prochaine ... sur un autre col.
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mardi 7 juillet 2009
Grimpée du Granon en compagnie de Pascal
Comme prévu, je suis parti grimper le col de Granon ... en compagnie de Pascal STOTZ (la personne qui tient un blog sur la montagne) que j'ai enfin rencontré. Etant donné qu'il était malade et que j'étais en sortie "détente / plaisir", nous avons effectué la montée tranquillement, sans nous soucier du chronomètre ni de la vitesse.
Nous avons eu beaucoup de circulation pour sortir de Briançon, jusqu'à ce que notre route quitte la nationale afin de grimper dans la montagne. Le col était constamment pentu, et ne présentait aucune zone permettant la récupération : nous l'avons monté tranquillement donc nous n'avons pas eu de soucis pour arriver en haut, mais celui qui veut le grimper en chrono a intérêt à être costaud, car la pente est vraiment rude !
Au cours de la montée, nous avons vu une marmotte à 3m de nous ! Celle-ci ne nous avait pas vu ni entendu arriver, mais a couru très vite jusqu'à son trou dès que nous sommes arrivés. Ce n'est pas courant de voir des marmottes en vélo (c'est plus courant en marche à pied), mais d'aussi près c'est incroyable ! Je ne pensais pas que c'était aussi gros. Au cours de la montée, nous sommes également tombés au milieu d'un troupeau de moutons qui se promenait dans les alpages. Ils étaient en plein milieu de la route et n'étaient pas très pressés de nous libérer la voie.
La descente fut lente, très lente : je n'ai jamais descendu un col aussi lentement ! Ce n'est pas en raison de la peur ou d'un quelconque manque de confiance en moi, mais en raison de la dangerosité de la route : celle-ci était très étroite, très sinueuse et pleine de pièges. Il y avait des trous dans le goudron, de très nombreux sauts (rupture de pente), des gravillons et des pierres parfois, et une pente soutenue. J'ai été obligé de faire un arrêt afin de soulager mes mains qui criaient de douleur à être ainsi crispées sur les freins sans aucun moment de répit !
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lundi 6 juillet 2009
Sortie de décontraction
Je suis allé faire une sortie de décontraction avec Julien : le but pour moi était d'éliminer les toxines accumulées ces 2 derniers jours sans en créer de nouvelles ! On a donc roulé tranquillement sur les quais, en tournant les jambes et sans forcer. Ma fréquence cardiaque moyenne sur la sortie a été de 118 battements par minute !
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Programme de mon séjour à Briançon
Voici le programme de mon séjour à Briançon, demain et après-demain :
Mardi 07 juillet :
- 10h : départ de Lyon en voiture
- 14h : arrivée à l'hôtel, après un pause pique-nique dans la montée du col du Lautaret
- 15h : départ de l'hôtel en direction du col du Granon (voir parcours ci-dessous)
- 17h30 : retour à l'hôtel, douche et repos en regardant le résumé de l'étape du Tour de France
- 19h : retrait du dossard en vue de la grimpée nocturne, retour à l'hôtel
- 21h : départ en direction du col de l'Izoard ... éclairé par les derniers rayons de soleil
- 22h30 : arrivée au col de l'izoard, repas champêtre composé de produits locaux ... et animations diverses (observation des étoiles au télescope, parcours type "son et lumière", ...)
- 23h30 : descente (fraiche à mon avis) du col
- 00h00 : retour à l'hôtel, une douche et au lit !
Mercredi 08 juillet :
- 10h : réveil puis petit déjeuner
- 11h : départ de l'hôtel, direction Bourg d'Oisans
- 13h : repas à bourg d'Oisans
- 13h30 : départ en direction de l'Alpe d'Huez (voir parcours ci-dessous)
- 17h : retour à la voiture, changement de tenue et ravitaillement avant le retour
- 19h : retour à Lyon
Parcours du mardi
Parcours du mercredi
Mardi 07 juillet :
- 10h : départ de Lyon en voiture
- 14h : arrivée à l'hôtel, après un pause pique-nique dans la montée du col du Lautaret
- 15h : départ de l'hôtel en direction du col du Granon (voir parcours ci-dessous)
- 17h30 : retour à l'hôtel, douche et repos en regardant le résumé de l'étape du Tour de France
- 19h : retrait du dossard en vue de la grimpée nocturne, retour à l'hôtel
- 21h : départ en direction du col de l'Izoard ... éclairé par les derniers rayons de soleil
- 22h30 : arrivée au col de l'izoard, repas champêtre composé de produits locaux ... et animations diverses (observation des étoiles au télescope, parcours type "son et lumière", ...)
- 23h30 : descente (fraiche à mon avis) du col
- 00h00 : retour à l'hôtel, une douche et au lit !
Mercredi 08 juillet :
- 10h : réveil puis petit déjeuner
- 11h : départ de l'hôtel, direction Bourg d'Oisans
- 13h : repas à bourg d'Oisans
- 13h30 : départ en direction de l'Alpe d'Huez (voir parcours ci-dessous)
- 17h : retour à la voiture, changement de tenue et ravitaillement avant le retour
- 19h : retour à Lyon
Parcours du mardi
Parcours du mercredi
dimanche 5 juillet 2009
95km dans les monts du lyonnais
Nouvelle sortie matinale dans les Monts du lyonnais. Aujourd'hui je suis allé rouler en compagnie de Rémy et de Mickael ... ou plutôt devrais-je dire que j'ai "suivi" car je n'ai pris quasiment aucun relais !
Je les ai retrouvé vers Quincieux : étant en retard sur l'horaire, j'ai été obligé d'imprimer un tempo élevé tout le long de la remontée des quais de Saône afin d'arriver à l'heure au point de RDV. Une fois que je les ai retrouvé, il ont imprimé un fort tempo pendant près de 10km avant de relâcher l'allure. Ouf.
On est monté au col de la Luère en passant par St pierre la palud. La montée est longue et pentue : Rémy a eu du mal avec ses roues en carbone "Aero-Tech 850" qui sont conçues pour le Contre-La-Montre en non pas pour la montagne ... Il m'a confirmé peu avant le col que ces roues n'étaient vraiment pas faites pour les cols ! Dans la descente, j'ai confirmé l'impression que j'ai eu hier : je réussis de nouveau à prendre les bonnes trajectoires aussi bien dans les courbes que dans les épingles !
Sur la route en creux en bosses jusqu'à Lentilly, j'ai laissé mes 2 compagnons de route se disputer les sprints en côte sans moi car mes jambes commençaient à tirer. On est rentré par Lozanne, Chasselay puis les quais. J'ai fini fatigué et avec les jambes lourdes, mais pas cramé malgré ces 2 journées chaudes, longues et bien vallonnées.
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Je les ai retrouvé vers Quincieux : étant en retard sur l'horaire, j'ai été obligé d'imprimer un tempo élevé tout le long de la remontée des quais de Saône afin d'arriver à l'heure au point de RDV. Une fois que je les ai retrouvé, il ont imprimé un fort tempo pendant près de 10km avant de relâcher l'allure. Ouf.
On est monté au col de la Luère en passant par St pierre la palud. La montée est longue et pentue : Rémy a eu du mal avec ses roues en carbone "Aero-Tech 850" qui sont conçues pour le Contre-La-Montre en non pas pour la montagne ... Il m'a confirmé peu avant le col que ces roues n'étaient vraiment pas faites pour les cols ! Dans la descente, j'ai confirmé l'impression que j'ai eu hier : je réussis de nouveau à prendre les bonnes trajectoires aussi bien dans les courbes que dans les épingles !
Sur la route en creux en bosses jusqu'à Lentilly, j'ai laissé mes 2 compagnons de route se disputer les sprints en côte sans moi car mes jambes commençaient à tirer. On est rentré par Lozanne, Chasselay puis les quais. J'ai fini fatigué et avec les jambes lourdes, mais pas cramé malgré ces 2 journées chaudes, longues et bien vallonnées.
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samedi 4 juillet 2009
85km dans les monts du lyonnais
Je suis allé rouler dans les Monts du lyonnais ce matin. Pas d'objectif de performance, juste l'envie de me faire plaisir et de rouler tranquillement en regardant le paysage ...
Le ciel était sans nuages, les paysages dans ce coin sont toujours magnifiques ... le soleil cognait fort, les températures étaient chaudes : les mousses de mon casque ont eu fort à faire afin d'éponger la sueur de mon front.
Sur la fin, j'avais mal aux jambes malgré le fait que j'ai roulé sans forcer. Ca faisait longtemps que je n'ai pas fait autant de bornes, qui plus est sur un parcours exigeant. Je suis bien content de ma sortie.
Consultez le parcours.
Le ciel était sans nuages, les paysages dans ce coin sont toujours magnifiques ... le soleil cognait fort, les températures étaient chaudes : les mousses de mon casque ont eu fort à faire afin d'éponger la sueur de mon front.
Sur la fin, j'avais mal aux jambes malgré le fait que j'ai roulé sans forcer. Ca faisait longtemps que je n'ai pas fait autant de bornes, qui plus est sur un parcours exigeant. Je suis bien content de ma sortie.
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jeudi 2 juillet 2009
Suite de la semaine de récupération
Nouvelle sortie de récupération au sein de cette semaine dédiée complètement à la récupération, afin de recharger complètement les batteries avant les prochaines grosses séances de travail et de finir d'assimiler les séances effectuées au cours de ces 2 mois de travail intensif.
Je suis allé rouler en compagnie de Bertrand, de Julien et de Romain (que nous avons retrouvés sur les quais de Saône). On a remonté les quais jusqu'aux gorges d'enfer où Julien à imposé un tempo élevé sous la menace de Bertrand. Ne souhaitant pas faire la guerre (et surtout pas en bosse) au cours de cette semaine de récupération, je les ai laissé filer dès le pied et ai monté à un rythme tranquille. Dans la phase de descente, j'ai effectué des exercices d'hypervélocité : même à 135tr/min mon bassin ne bouge pas, ce qui prouve que j'ai un coup de pédale très souple ! C'est bon signe.
Sur les quais, j'ai servi de première fusée à Julien pour qu'il effectue un sprint. Bertrand lui a servi de seconde fusée une fois mon travail terminé. On a roulé jusqu'à Fontaines puis on a grimpé jusqu'à Cailloux : je suis monté à un train tranquille, une nouvelle fois, en laissant filer tout le monde. On a filé sur Sathonay afin que j'apporte à mon entraîneur les documents nécessaires à l'élaboration de la prochaine phase de travail ... puis on est rentré.
Je suis satisfait de ma sortie. Je retrouve du plaisir et des sensations ... c'est le plus important !
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Je suis allé rouler en compagnie de Bertrand, de Julien et de Romain (que nous avons retrouvés sur les quais de Saône). On a remonté les quais jusqu'aux gorges d'enfer où Julien à imposé un tempo élevé sous la menace de Bertrand. Ne souhaitant pas faire la guerre (et surtout pas en bosse) au cours de cette semaine de récupération, je les ai laissé filer dès le pied et ai monté à un rythme tranquille. Dans la phase de descente, j'ai effectué des exercices d'hypervélocité : même à 135tr/min mon bassin ne bouge pas, ce qui prouve que j'ai un coup de pédale très souple ! C'est bon signe.
Sur les quais, j'ai servi de première fusée à Julien pour qu'il effectue un sprint. Bertrand lui a servi de seconde fusée une fois mon travail terminé. On a roulé jusqu'à Fontaines puis on a grimpé jusqu'à Cailloux : je suis monté à un train tranquille, une nouvelle fois, en laissant filer tout le monde. On a filé sur Sathonay afin que j'apporte à mon entraîneur les documents nécessaires à l'élaboration de la prochaine phase de travail ... puis on est rentré.
Je suis satisfait de ma sortie. Je retrouve du plaisir et des sensations ... c'est le plus important !
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