Je suis allé m'entrainer dans le beaujolais avec Alain, Bébert, Damien, David et Yvan. J'ai rejoint en vélo David à Neuville, puis nous avons rejoins le point de rendez-vous de Lozanne en voiture. Pour aller à Neuville, étant en retard, j'ai écrasé les pédales : le compteur affichait 34km/h en permanence !
Au départ de Lozanne, sous la brume, on remonte la vallée de l'Azergues jusqu'aux Ponts Tarrets où on bifurque afin de remonter la vallée de la Valsonne. On remonte cette vallée jusqu'à Valsonne (le village qui donne son nom au ruisseau et à l'ensemble de la vallée), puis on quitte la route principale afin de grimper jusqu'au col des Cassettes (622m d'altitude). Je fais le premier kilomètre en force sur le gros plateau, le second kilomètre en tournant les jambes, puis le 3ème kilomètre de nouveau en force, jusqu'au col. On emprunte alors la route des crêtes afin de rejoindre le col du Pilon : la route, qui serpente dans les arbres, est bordée par la neige tout le long ! On sent que l'hiver est bien installé ...
On descend jusqu'à Cublize, en passant par le Lac des Sapins qui n'était plus recouvert de glace, contrairement à la dernière fois. Dans la descente on retrouve le vent qui s'est levé afin de dégager la brume. Je retrouve mes repères : depuis ma chute j'étais crispé dans les descentes et avais du mal à chaque virage. Désormais je n'ai plus de soucis tant que les virages sont en enfilade ... j'ai encore du mal dans les virages en épingle, où je suis constamment en retard dans la trajectoire, ce qui fait que je me crispe et freine inutilement en me mettant en travers de la route ... j'ai fait des progrès aujourd'hui, mais ne suis pas encore au point ! Il va me falloir travailler tout ça ...
On rentre par le même parcours qu'il y a 15 jours : on grimpe le col de la cambuse (708m), on redescend dans la vallée de l'Azergues qu'on redescend jusqu'à Lozanne. Dans la montée du col de la Cambuse, je fais de nouveau deux fois un kilomètre en force. Je sens dès le pied que je ne suis pas bien ... j'ai du mal à pédaler et à tenir le rythme ! Dans la descente de la vallée de l'Azergues, on prend des relais vent de face. David et Alain sont largement au dessus du lot, je réussis à prendre mes relais au début, puis les prends de plus en plus difficilement ... et finis par ne plus en prendre du tout !
Voici le parcours.
Au final, j'ai fait 95km dans les cols du Beaujolais. Je n'étais pas trop en forme, mais je pense que c'est passager : ça fait 15 jours que je n'ai pas roulé, et que je suis diminué par une maladie.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
samedi 31 janvier 2009
vendredi 30 janvier 2009
Assemblée générale de l'ASBM
Ce soir s'est tenu l'Assemblée Générale de mon club : l'ASBM. Les coureurs étaient réunis au restaurant "Le jardin des Lilas" à Fontaines sur Saône, afin de faire le bilan de l'année écoulée et discuter de l'année à venir.
D'un point de vue sportif, le club a remporté 5 victoires en 2008, et a accumulé une quarantaine de places dans les 20 premiers (dont 2 grâce à moi) ! D'un point de vue financier, les chiffres sont stables, signe d'une bonne gestion ...
Au niveau de l'effectif, nous enregistrons 6 départs dont ceux de Julien, de David et d'Alain avec qui j'ai l'habitude de rouler ! Au niveau des arrivées, le club possède 3 nouveaux membres : le fils de Sébastien, le cousin de Sébastien, et le retour Vincent Riche qui est un ancien coureur du club.
Après cette présentation, nous avons mangés en discutant. Le repas était bon (bien meilleur que les années précédentes). L'année 2009 est désormais lancée ...
D'un point de vue sportif, le club a remporté 5 victoires en 2008, et a accumulé une quarantaine de places dans les 20 premiers (dont 2 grâce à moi) ! D'un point de vue financier, les chiffres sont stables, signe d'une bonne gestion ...
Au niveau de l'effectif, nous enregistrons 6 départs dont ceux de Julien, de David et d'Alain avec qui j'ai l'habitude de rouler ! Au niveau des arrivées, le club possède 3 nouveaux membres : le fils de Sébastien, le cousin de Sébastien, et le retour Vincent Riche qui est un ancien coureur du club.
Après cette présentation, nous avons mangés en discutant. Le repas était bon (bien meilleur que les années précédentes). L'année 2009 est désormais lancée ...
lundi 26 janvier 2009
Seance de Home trainer
Comme annoncé, j'ai fait un entraînement sur Home Trainer.
Je me suis échauffé 10 minutes en 39x19. J'ai ensuite enchaîné sur du fractionné long : 3 minutes en 52x17 à 175 battements de coeur par minute suivies par 3 minutes en 39x17 à 145 battements par minute, ceci étant répété 6 fois. J'ai ensuite effectué un retour au calme, de nouveau en 39x19.
Les sensations n'étaient pas terribles : j'avais du mal à faire tourner les jambes. La cadence moyenne sur l'ensemble de la séance est de 106 tr/min, la cadence maximale étant de 128 tr/min. Du point de vue cardiaque, mon coeur a effectué 158 battements chaque minute en moyenne, avec une pointe à 180. Du point de vue du temps, l'entraînement à duré 50 minutes.
Je me suis échauffé 10 minutes en 39x19. J'ai ensuite enchaîné sur du fractionné long : 3 minutes en 52x17 à 175 battements de coeur par minute suivies par 3 minutes en 39x17 à 145 battements par minute, ceci étant répété 6 fois. J'ai ensuite effectué un retour au calme, de nouveau en 39x19.
Les sensations n'étaient pas terribles : j'avais du mal à faire tourner les jambes. La cadence moyenne sur l'ensemble de la séance est de 106 tr/min, la cadence maximale étant de 128 tr/min. Du point de vue cardiaque, mon coeur a effectué 158 battements chaque minute en moyenne, avec une pointe à 180. Du point de vue du temps, l'entraînement à duré 50 minutes.
samedi 24 janvier 2009
Rester sagement au chaud
Le programme météorologique de l'après-midi était : "pluie continue et vent". J'avais prévu d'aller rouler avec Julien, mais vu les conditions climatiques (qui n'étaient certes pas apocalyptiques : on a roulés sous largement pire) nous avons choisis d'un commun accord de rester sagement dans nos chaumières.
Depuis dimanche dernier (et la sortie par gros vent) je traine une maladie qui m'affaiblit : je tousse, j'ai le nez qui coule, j'ai mal à la tête et à la gorge ... aller m'entraîner sous la pluie, dans la fraicheur et dans le vent, n'aurait pas arrangé mon cas ! Je pense que je compenserai au cours de la semaine par une ou deux séances de Home Trainer.
Depuis dimanche dernier (et la sortie par gros vent) je traine une maladie qui m'affaiblit : je tousse, j'ai le nez qui coule, j'ai mal à la tête et à la gorge ... aller m'entraîner sous la pluie, dans la fraicheur et dans le vent, n'aurait pas arrangé mon cas ! Je pense que je compenserai au cours de la semaine par une ou deux séances de Home Trainer.
jeudi 22 janvier 2009
Livre : Il n'y a pas que le vélo dans la vie
Après sa première victoire dans le tour de France, en 1999, Lance Armstrong a écrit un livre sur son combat contre le cancer.
Son livre (que mes grands parents m'ont offert à Noël, comme ils m'avaient précédemment offert le livre On a roulé sur la terre) qui est intitulé Il n'y a pas que le vélo dans la vie fait 342 pages et commence par ces mots : Je veux mourir à cent ans, le drapeau américain sur le dos et l'étoile du Texas sur mon casque, après avoir pris mon pied dans une descente alpine à plus de cent kilomètres à l'heure. A ce début de livre, on se dit "mince, il va nous parler pendant 340 pages du fait qu'il est le meilleur sur son vélo, que le Texas est le meilleur endroit du monde ...", mais en fait il n'en est rien ! Le cyclisme est présent en toile de fond tout au long du livre mais il en parle assez peu !
Le premier chapitre traite de la manière dont il a découvert qu'il avait le cancer des testicules ... alors qu'il pensait qu'il avait juste une petite inflammation liée aux frottements sur sa selle ! On y apprend sa lente descente aux enfers, les signes de son corps qu'il n'a pas voulu écouter (des vertiges, de la fatigue, des points de côté, ...), la sympathie du corps médical qui l'a pris en charge très rapidement vu l'urgence de son cas, ...
Le deuxième chapitre traite de son enfance et de sa venue au monde du cyclisme : son vélo lui permettait d'aller faire ses entraînements de natation (et d'échapper à la violence de son père adoptif), puis il s'est mis à en faire de plus en plus, ce qui l'a conduit à faire du triathlon (sport dans lequel il a brillé), puis à se présenter aux courses cyclistes locales (où il a tout gagné !).
Le troisième chapitre traite de son arrivée en Europe et de ses débuts dans le cyclisme professionnel. Il raconte comment il a perdu des courses en attaquant comme un boeuf en solitaire à 100km de l'arrivée, de sa première course professionnelle qui est une véritable débandade (il termine dernier à 30 minutes du vainqueur, lâché dès le début), de son titre de champion du monde, du trou qu'il s'est fait petit à petit dans le peloton, de la mort de son équipier Fabio Casartelli, ...
Le quatrième chapitre traite de son ablation d'un testicule et de sa première chimiothérapie. Il nous explique comme d'un coup sa vie a basculé : il n'avait jamais ressenti le besoin d'avoir des enfants, et d'un coup il se rend compte que ça va lui manquer ! On y apprend qu'il a du vendre de nombreux objets pour faire face aux coûts des soins : il n'avait pas d'assurance maladie ... et que malgré sa maladie beaucoup de ses sponsors lui sont restés fidèles !
Le cinquième et le sixième chapitre traitent de sa descente aux enfers. Il parle du fait que la chimiothérapie lui a fait perdre ses cheveux et le mettait à genoux, qu'il pouvait tout juste marcher dans le couloir de l'hôpital, et qu'entre deux séances faire des sorties de 30km de vélo à très faible allure était un calvaire : il s'est fait doubler une fois dans une côte par une fille en jupe sur un vieux vélo, une autre fois il a eu un malaise et s'est allongé dans le fossé ... mais que ses coéquipiers les plus fidèles (Georges Hincapie et Kevin Livingston entre-autres) sont restés à ses côtés et continuaient à sacrifier certains de leurs entraînements pour rouler avec lui !
Le septième chapitre traite de son après-cancer : une fois guéri il a décidé de créer une fondation de lutte contre le cancer. Le vélo n'était plus sa priorité, il ne roulait presque plus par dégout et parce qu'il voulait désormais profiter de la vie ... qu'il venait de conserver ! Il raconte les circonstances de la rencontre avec sa femme, qui était la personne en charge des relations presse de sa fondation.
Le huitième chapitre traite de son difficile retour dans le monde du cyclisme : il a connu des hauts et des bas. Il raconte comment il a eu l'idée de remporter le Tour de France "sur un coup de tête", alors que plus personne ne croyait en lui : aucune équipe ne voulait l'engager, car tout le monde pensait qu'il était incapable de revenir à haut niveau. Il a fini par décrocher un contrat avec l'US Postal, avec un salaire ridicule ...
Le neuvième chapitre parle du Tour de France 1999 et raconte comment il s'est entraîné afin d'arriver en forme pour l'épreuve. Il y raconte ce qu'il a ressenti en divers moments, mais sans trop rentrer dans les détails : il n'a pas écrit un livre sur "comment s'entraîner" mais bien un livre sur sa vie ! Il parle ensuite de la renommée que ça lui a apporté, et de l'hystérie qui s'est emparée de l'Amérique.
Le dernier chapitre traite de son enfant. Grâce à un don de sperme qu'il a fait au moment de son ablation du testicule, il a pu avoir un enfant avec sa femme. Son fils est né après le Tour de France, et il nous explique la joie que tout ceci lui procure. Le chapitre commence ainsi : Honnêtement, si on me demandait de quoi je suis le plus fier, avoir gagné contre le cancer ou gagné le Tour de France, je dirai le cancer et se termine par la naissance de son fils : plus il pleure fort, plus je souris.
J'ai beaucoup aimé ce livre, qui parle de l'homme et non pas du champion. Etant donné que le livre a été écrit juste après sa première victoire dans le Tour, il n'est pas encore "le plus grand champion de tous les temps" et n'a pas la grosse tête. Le livre ne nous embête pas avec des termes cyclistes (entraînement en fartlek, bordures et braquet ou cadence ne sont jamais évoqués) ce qui le rend compréhensible et intéressant pour tout le monde, du cycliste le plus passionné jusqu'à l'être qui n'a jamais enfourché de vélo ! Les cyclistes remarqueront que les noms de certains de ses équipiers sont évoqués tout le long du livre : je pense que le fait que certains d'entre-eux l'ont vu souffrir lors de sa chimiothérapie, l'ont accompagné quand il réussissait péniblement à faire quelques tours de roue, ... a permis de renforcer les liens entre eux, ce qui permet de mieux comprendre pourquoi ils étaient capable de se mettre sur les rotules comme personne d'autre ne l'avait fait avant eux, afin d'aider leur ami à gagner !
Vous pouvez consulter ici toutes mes critiques de livres et BD liées au cyclisme.
Son livre (que mes grands parents m'ont offert à Noël, comme ils m'avaient précédemment offert le livre On a roulé sur la terre) qui est intitulé Il n'y a pas que le vélo dans la vie fait 342 pages et commence par ces mots : Je veux mourir à cent ans, le drapeau américain sur le dos et l'étoile du Texas sur mon casque, après avoir pris mon pied dans une descente alpine à plus de cent kilomètres à l'heure. A ce début de livre, on se dit "mince, il va nous parler pendant 340 pages du fait qu'il est le meilleur sur son vélo, que le Texas est le meilleur endroit du monde ...", mais en fait il n'en est rien ! Le cyclisme est présent en toile de fond tout au long du livre mais il en parle assez peu !
Le premier chapitre traite de la manière dont il a découvert qu'il avait le cancer des testicules ... alors qu'il pensait qu'il avait juste une petite inflammation liée aux frottements sur sa selle ! On y apprend sa lente descente aux enfers, les signes de son corps qu'il n'a pas voulu écouter (des vertiges, de la fatigue, des points de côté, ...), la sympathie du corps médical qui l'a pris en charge très rapidement vu l'urgence de son cas, ...
Le deuxième chapitre traite de son enfance et de sa venue au monde du cyclisme : son vélo lui permettait d'aller faire ses entraînements de natation (et d'échapper à la violence de son père adoptif), puis il s'est mis à en faire de plus en plus, ce qui l'a conduit à faire du triathlon (sport dans lequel il a brillé), puis à se présenter aux courses cyclistes locales (où il a tout gagné !).
Le troisième chapitre traite de son arrivée en Europe et de ses débuts dans le cyclisme professionnel. Il raconte comment il a perdu des courses en attaquant comme un boeuf en solitaire à 100km de l'arrivée, de sa première course professionnelle qui est une véritable débandade (il termine dernier à 30 minutes du vainqueur, lâché dès le début), de son titre de champion du monde, du trou qu'il s'est fait petit à petit dans le peloton, de la mort de son équipier Fabio Casartelli, ...
Le quatrième chapitre traite de son ablation d'un testicule et de sa première chimiothérapie. Il nous explique comme d'un coup sa vie a basculé : il n'avait jamais ressenti le besoin d'avoir des enfants, et d'un coup il se rend compte que ça va lui manquer ! On y apprend qu'il a du vendre de nombreux objets pour faire face aux coûts des soins : il n'avait pas d'assurance maladie ... et que malgré sa maladie beaucoup de ses sponsors lui sont restés fidèles !
Le cinquième et le sixième chapitre traitent de sa descente aux enfers. Il parle du fait que la chimiothérapie lui a fait perdre ses cheveux et le mettait à genoux, qu'il pouvait tout juste marcher dans le couloir de l'hôpital, et qu'entre deux séances faire des sorties de 30km de vélo à très faible allure était un calvaire : il s'est fait doubler une fois dans une côte par une fille en jupe sur un vieux vélo, une autre fois il a eu un malaise et s'est allongé dans le fossé ... mais que ses coéquipiers les plus fidèles (Georges Hincapie et Kevin Livingston entre-autres) sont restés à ses côtés et continuaient à sacrifier certains de leurs entraînements pour rouler avec lui !
Le septième chapitre traite de son après-cancer : une fois guéri il a décidé de créer une fondation de lutte contre le cancer. Le vélo n'était plus sa priorité, il ne roulait presque plus par dégout et parce qu'il voulait désormais profiter de la vie ... qu'il venait de conserver ! Il raconte les circonstances de la rencontre avec sa femme, qui était la personne en charge des relations presse de sa fondation.
Le huitième chapitre traite de son difficile retour dans le monde du cyclisme : il a connu des hauts et des bas. Il raconte comment il a eu l'idée de remporter le Tour de France "sur un coup de tête", alors que plus personne ne croyait en lui : aucune équipe ne voulait l'engager, car tout le monde pensait qu'il était incapable de revenir à haut niveau. Il a fini par décrocher un contrat avec l'US Postal, avec un salaire ridicule ...
Le neuvième chapitre parle du Tour de France 1999 et raconte comment il s'est entraîné afin d'arriver en forme pour l'épreuve. Il y raconte ce qu'il a ressenti en divers moments, mais sans trop rentrer dans les détails : il n'a pas écrit un livre sur "comment s'entraîner" mais bien un livre sur sa vie ! Il parle ensuite de la renommée que ça lui a apporté, et de l'hystérie qui s'est emparée de l'Amérique.
Le dernier chapitre traite de son enfant. Grâce à un don de sperme qu'il a fait au moment de son ablation du testicule, il a pu avoir un enfant avec sa femme. Son fils est né après le Tour de France, et il nous explique la joie que tout ceci lui procure. Le chapitre commence ainsi : Honnêtement, si on me demandait de quoi je suis le plus fier, avoir gagné contre le cancer ou gagné le Tour de France, je dirai le cancer et se termine par la naissance de son fils : plus il pleure fort, plus je souris.
J'ai beaucoup aimé ce livre, qui parle de l'homme et non pas du champion. Etant donné que le livre a été écrit juste après sa première victoire dans le Tour, il n'est pas encore "le plus grand champion de tous les temps" et n'a pas la grosse tête. Le livre ne nous embête pas avec des termes cyclistes (entraînement en fartlek, bordures et braquet ou cadence ne sont jamais évoqués) ce qui le rend compréhensible et intéressant pour tout le monde, du cycliste le plus passionné jusqu'à l'être qui n'a jamais enfourché de vélo ! Les cyclistes remarqueront que les noms de certains de ses équipiers sont évoqués tout le long du livre : je pense que le fait que certains d'entre-eux l'ont vu souffrir lors de sa chimiothérapie, l'ont accompagné quand il réussissait péniblement à faire quelques tours de roue, ... a permis de renforcer les liens entre eux, ce qui permet de mieux comprendre pourquoi ils étaient capable de se mettre sur les rotules comme personne d'autre ne l'avait fait avant eux, afin d'aider leur ami à gagner !
Vous pouvez consulter ici toutes mes critiques de livres et BD liées au cyclisme.
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dimanche 18 janvier 2009
Du vent et des averses
Après le froid subi ces derniers temps, après la neige, après le verglas, voilà la pluie et le vent ! Et quand je parle de vent, je ne parle pas du petit vent gentillet mais du gros vent : 35km/h de moyenne avec des rafales à 75km/h !
Je descends à Fontaines où je rejoins Lionel. On remonte les quais de Saône jusqu'à Albigny, le vent nous pousse et quelques gouttes éparses tombent, mais rien de méchant ! On traverse le pont afin de rejoindre Neuville : l'enfer commence ! Le fort vent de côté vient taper dans mes cosmic (mes roues profilées en carbone) et me force à traverser complètement la chaussée sous l'effet de la pression contre les roues ! Je suis complètement penché sur le côté, et crains de me retrouver sur le goudron à tout moment étant donné mon inclinaison latérale et le fait que la chaussée soit trempée ...
Une fois de retour sur la terre ferme, on effectue la montée du boulodrome : le vent est favorable donc on grimpe vite. En haut on file sur Civrieux, puis on s'enfonce dans les bois afin de faire une traversée du plateau de la Dombes protégés par le vent. Avec Lionel on met en place de courts relais (20 secondes environ) afin d'atténuer les effets du vent qui réussit faiblement à passer à travers les arbres. Les averses se transforment en une petite pluie continue, plutôt faible ce qui fait qu'on est à peine humide. 500m avant d'arriver sur St andré de corcy, on sort de la forêt et on se retrouve au milieu de champs balayés par le vent. Je suis de nouveau incapable de résister à la force du vent qui vient taper dans mes roues et me remets à traverser la route sur toute sa largeur à chaque rafale de vent ! Heureusement qu'il s'agissait de petites routes sans circulation ...
Je décide de rentrer directement, Lionel choisit de poursuivre la sortie initiale. Je traverse St andré de corcy puis prends la route qui mène à Neuville : la route est en creux et bosses et possède régulièrement des arbres le long de la route ... je pensais donc y être relativement à l'abri ! Malheureusement, le vent est plus malin et réussissait sans encombre à passer à travers le faible rideau d'arbres (quand il y en avait un) et à s'engouffrer dans les trous ... Je vis donc un cauchemar : quant j'ai le vent de face je suis scotché, quand j'ai le vent de travers je fais de grands zigzags sur la route et suis complètement penché sur le côté ... c'est un véritable enfer !
Je finis par atteindre la descente empruntée dans le sens de la montée plus tôt dans la sortie : cette fois j'ai le vent de face, et je découvre avec stupeur que dans les parties peu pentues j'avance moins vite en descendant que quand je montais ! Une fois de retour sur les quais je décide de rentrer par la piste cyclable car je serai plus protégé des voitures en cas de zigzags. Le vent y est beaucoup plus faible et est constamment de face, il ne me dérange donc pas trop. Je rentre par Bocuse et effectue ainsi la remontée jusque chez moi avec l'aide d'un léger vent dans le dos.
Au final j'ai effectué 44km. Je suis rentré humide et sale, mais pas trempé. Les jambes n'étaient pas trop mal au vu de la longue sortie de la veille, mais avec ce fort vent j'ai du mal à déterminer la part liée "au vent de face" de la part liée à la fatigue dans le fait que j'avais du mal à avancer par moments.
samedi 17 janvier 2009
127km en Beaujolais
Je suis parti en retard avec Julien et Florian : nous avions rendez-vous avec nos équipiers à 13h à Neuville ... nous sommes partis à 13h de Collonges ! Une fois sur les quais de Saône, Florian se met à rouler à 45km/h sur son vélo de chrono (il est fou d'avoir pris un vélo de contre-la-montre !). Je déteste rouler à fond à froid, et me retrouve asphyxié dès le début : je sens que la sortie va être joyeuse !
A Albigny, Bébert nous double en voiture et décide de nous remorquer afin de nous faire gagner du temps. On se colle à l'arrière de la voiture : on roule à 40km/h sans forcer, c'est vraiment génial ! En haut de la bosse de St Germain, Florian nous quitte et rentre. Julien et moi continuons derrière la voiture de Bébert à la poursuite de nos coéquipiers ... la poursuite dure ainsi jusqu'à Lozanne ! On retrouve Alain, Damien, David et Marco : on va donc rouler à 7 aujourd'hui.
On remonte la vallée de l'Azergues jusqu'aux Ponts Tarrets où on bifurque afin de remonter la vallée de la Valsonne. On grimpe encore et encore, jusqu'au col du Pilon (728m d'altitude). La pente n'est jamais raide mais le col est long ... on a l'impression qu'il ne se termine jamais ! Julien attaque à 5km du but et fait cavalier seul en tête, pour ma part je pars en solitaire à sa poursuite à 2km du sommet (que j'atteins 1minute après lui), le reste de la troupe arrivant groupée un peu plus tard.
On fait une descente prudente en direction du Lac des sapins (qui était magnifique : complètement recouvert par la glace, on aurait pu rouler dessus !), on passe Cublize, puis on se lance à l'assaut du col de la cambuse (708m d'altitude). Julien nous impose une épreuve de force : on fait 2km sur le grand plateau. J'ai un peu du mal au début : rouler dans une bosse sur le 52x17 n'est pas habituel donc je pédalais carré. La descente est fraiche : le soleil se cache de l'autre côté de la montagne et les arbres retiennent l'humidité ...
Une fois de retour dans la vallée de l'Azergues, le groupe se scinde : Alain, David, Julien et moi nous mettons à rouler fort afin de rentrer chez nous avant la nuit, les autres sont moins pressés donc ne forcent pas l'allure et rentrent plus tranquillement. Nous prenons nos relais entre 38 et 45km/h tout le long de la descente de la vallée de l'Azergues, malgré un léger vent de face. Je commence à coincer et saute régulièrement des relais. Les kilomètres augmentent à toute vitesse, contrairement à mes forces qui diminuent à chaque fois que je prends un relais ! Alain et Julien sont impressionnants physiquement !
A Neuville, Alain et David rentrent chez eux ... ils nous gratifient d'une chute dans le rond point en guise d'au-revoir ! J'entends un grand bruit dans mon dos, je me retourne : je vois Alain allongé sur le sol tandis que David est en apesanteur ... puis finit par choir à son tour au sol. Ils se relèvent sans bobo : il y a eu plus de peur que de mal. Avec Julien on rentre chez nous sans encombre.
Le compteur m'affiche 127km : ça fait un peu long pour la saison, surtout quand la sortie est effectuée dans les cols du beaujolais et qu'on roule à cette vitesse ! Je n'avais pas fait de sortie aussi longue depuis le 18 août. Il faisait beau, alors même si je suis cassé physiquement par la longueur de la sortie, je suis heureux car j'étais dans mon élément : des cols et un vélo, du beau temps, que demander de plus ?
Voici la carte et le graphique de la sortie :
A Albigny, Bébert nous double en voiture et décide de nous remorquer afin de nous faire gagner du temps. On se colle à l'arrière de la voiture : on roule à 40km/h sans forcer, c'est vraiment génial ! En haut de la bosse de St Germain, Florian nous quitte et rentre. Julien et moi continuons derrière la voiture de Bébert à la poursuite de nos coéquipiers ... la poursuite dure ainsi jusqu'à Lozanne ! On retrouve Alain, Damien, David et Marco : on va donc rouler à 7 aujourd'hui.
On remonte la vallée de l'Azergues jusqu'aux Ponts Tarrets où on bifurque afin de remonter la vallée de la Valsonne. On grimpe encore et encore, jusqu'au col du Pilon (728m d'altitude). La pente n'est jamais raide mais le col est long ... on a l'impression qu'il ne se termine jamais ! Julien attaque à 5km du but et fait cavalier seul en tête, pour ma part je pars en solitaire à sa poursuite à 2km du sommet (que j'atteins 1minute après lui), le reste de la troupe arrivant groupée un peu plus tard.
On fait une descente prudente en direction du Lac des sapins (qui était magnifique : complètement recouvert par la glace, on aurait pu rouler dessus !), on passe Cublize, puis on se lance à l'assaut du col de la cambuse (708m d'altitude). Julien nous impose une épreuve de force : on fait 2km sur le grand plateau. J'ai un peu du mal au début : rouler dans une bosse sur le 52x17 n'est pas habituel donc je pédalais carré. La descente est fraiche : le soleil se cache de l'autre côté de la montagne et les arbres retiennent l'humidité ...
Une fois de retour dans la vallée de l'Azergues, le groupe se scinde : Alain, David, Julien et moi nous mettons à rouler fort afin de rentrer chez nous avant la nuit, les autres sont moins pressés donc ne forcent pas l'allure et rentrent plus tranquillement. Nous prenons nos relais entre 38 et 45km/h tout le long de la descente de la vallée de l'Azergues, malgré un léger vent de face. Je commence à coincer et saute régulièrement des relais. Les kilomètres augmentent à toute vitesse, contrairement à mes forces qui diminuent à chaque fois que je prends un relais ! Alain et Julien sont impressionnants physiquement !
A Neuville, Alain et David rentrent chez eux ... ils nous gratifient d'une chute dans le rond point en guise d'au-revoir ! J'entends un grand bruit dans mon dos, je me retourne : je vois Alain allongé sur le sol tandis que David est en apesanteur ... puis finit par choir à son tour au sol. Ils se relèvent sans bobo : il y a eu plus de peur que de mal. Avec Julien on rentre chez nous sans encombre.
Le compteur m'affiche 127km : ça fait un peu long pour la saison, surtout quand la sortie est effectuée dans les cols du beaujolais et qu'on roule à cette vitesse ! Je n'avais pas fait de sortie aussi longue depuis le 18 août. Il faisait beau, alors même si je suis cassé physiquement par la longueur de la sortie, je suis heureux car j'étais dans mon élément : des cols et un vélo, du beau temps, que demander de plus ?
Voici la carte et le graphique de la sortie :
mardi 13 janvier 2009
La Race Across AMerica
Le fait de vous parler hier de La Grande Odyssée me donne envie de vous parler d'une course cycliste méconnue, alors que c'est probablement la plus dure qui puisse exister : la RAAM.
Qu'est-ce que la RAAM ? La Race Across AMerica est une course cycliste amateur qui se déroule aux Etats-Unis. Le but est de rouler d'une ville de la côte Ouest (l'océan Pacifique) jusqu'à une ville de la côte Est (l'océan Atlantique) ... soit une distance d'environ 4800km à parcourir en 12jours maximum ! Les meilleurs mettent 8 à 9 jours, au delà du 12ème jour la course est arrêtée. Le parcours change toutes les années afin de varier les routes et les difficultés : seuls les immenses déserts et les montagnes sont au programme chaque année.
En 1982, lors de la première édition, ils sont 4 fous furieux à s'élancer ... de nos jours, ils sont une bonne centaine à tenter la traversée chaque année ! Quand je vois des personnes qui trouvent que le Tour de France (3500km répartis en 23 jours de course, dont 2 jours de repos) est une épreuve très dure, que pensent-elles d'une course de 4800km en moins de 12 jours (sans repos) ? Personnellement, je trouve une telle épreuve magique : les coureurs qui s'élancent dans l'aventure sont de simples cyclistes comme moi (ou presque), ils ont un travail classique et s'entraînent sur leur temps de loisir ...
La principale assistance qu'ils ont pendant la course se compose d'une voiture conduite par leur famille et/ou des amis, afin de les ravitailler en eau et en nourriture, afin d'éclairer la route la nuit (ils roulent en moyenne 22h par jour !), de transporter les pommades contre les ampoules (je vous laisse imaginer l'état de leurs fesses et de leurs pieds après 10 jours de pédalage continu), de leur diffuser de la musique, de les réconforter ...
Une telle aventure me donne envie : j'adore l'endurance. Mais je sais pertinemment que je serais incapable, physiquement comme mentalement, de venir à bout d'une telle épreuve !
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la RAAM.
Qu'est-ce que la RAAM ? La Race Across AMerica est une course cycliste amateur qui se déroule aux Etats-Unis. Le but est de rouler d'une ville de la côte Ouest (l'océan Pacifique) jusqu'à une ville de la côte Est (l'océan Atlantique) ... soit une distance d'environ 4800km à parcourir en 12jours maximum ! Les meilleurs mettent 8 à 9 jours, au delà du 12ème jour la course est arrêtée. Le parcours change toutes les années afin de varier les routes et les difficultés : seuls les immenses déserts et les montagnes sont au programme chaque année.
En 1982, lors de la première édition, ils sont 4 fous furieux à s'élancer ... de nos jours, ils sont une bonne centaine à tenter la traversée chaque année ! Quand je vois des personnes qui trouvent que le Tour de France (3500km répartis en 23 jours de course, dont 2 jours de repos) est une épreuve très dure, que pensent-elles d'une course de 4800km en moins de 12 jours (sans repos) ? Personnellement, je trouve une telle épreuve magique : les coureurs qui s'élancent dans l'aventure sont de simples cyclistes comme moi (ou presque), ils ont un travail classique et s'entraînent sur leur temps de loisir ...
La principale assistance qu'ils ont pendant la course se compose d'une voiture conduite par leur famille et/ou des amis, afin de les ravitailler en eau et en nourriture, afin d'éclairer la route la nuit (ils roulent en moyenne 22h par jour !), de transporter les pommades contre les ampoules (je vous laisse imaginer l'état de leurs fesses et de leurs pieds après 10 jours de pédalage continu), de leur diffuser de la musique, de les réconforter ...
Une telle aventure me donne envie : j'adore l'endurance. Mais je sais pertinemment que je serais incapable, physiquement comme mentalement, de venir à bout d'une telle épreuve !
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la RAAM.
lundi 12 janvier 2009
La grande odyssée
Grâce au blog de Pascal Stotz consacré aux montagnes, j'ai pu découvrir une course par étapes de chiens de traineaux se déroulant en France : La Grande Odyssée. La course a commencée dimanche et se terminera mercredi prochain.
Personnellement, je pensais que les courses de chiens de traineaux se déroulaient uniquement dans les pays nordiques : Canada (il suffit de lire Jack London), Alaska, Russie, Norvège, ... et bien il y en a également en France ! La Grande Odyssée est non seulement un course de chiens de traineaux par étapes (ce qui n'est pas courant en France), mais elle connait une grande renommée européenne : les concurrents (nommés mushers) viennent de Norvège, de Suisse, de Suède, de République Tchèque, d'Espagne, d'Italie, de Pologne, de Croatie, ou de ... Belgique ! Le parcours de 800km pour un dénivelé de 25000m, est réparti sur 10 jours dans les alpes !
Vous me direz, en quoi ça concerne le cyclisme tout ça ? En pas grand chose ! Mais si vous cherchez dans votre mémoire, que vous remplacez la meute de chiens par des coureurs cyclistes, que vous remplacez les pistes de neige par de l'asphalte ... ça ne vous rappelle rien si je vous parle d'une course cycliste effectuant 800km en 10 jours dans les alpes ? Tous ceux qui ont pensés au Dauphiné Libéré ont vus justes ! Ce n'est déjà pas facile à faire en vélo avec de grandes roues, mais alors en chien de traineaux, quelle galère ça doit être !
Chapeau à eux, aux chiens comme aux mushers !
Personnellement, je pensais que les courses de chiens de traineaux se déroulaient uniquement dans les pays nordiques : Canada (il suffit de lire Jack London), Alaska, Russie, Norvège, ... et bien il y en a également en France ! La Grande Odyssée est non seulement un course de chiens de traineaux par étapes (ce qui n'est pas courant en France), mais elle connait une grande renommée européenne : les concurrents (nommés mushers) viennent de Norvège, de Suisse, de Suède, de République Tchèque, d'Espagne, d'Italie, de Pologne, de Croatie, ou de ... Belgique ! Le parcours de 800km pour un dénivelé de 25000m, est réparti sur 10 jours dans les alpes !
Vous me direz, en quoi ça concerne le cyclisme tout ça ? En pas grand chose ! Mais si vous cherchez dans votre mémoire, que vous remplacez la meute de chiens par des coureurs cyclistes, que vous remplacez les pistes de neige par de l'asphalte ... ça ne vous rappelle rien si je vous parle d'une course cycliste effectuant 800km en 10 jours dans les alpes ? Tous ceux qui ont pensés au Dauphiné Libéré ont vus justes ! Ce n'est déjà pas facile à faire en vélo avec de grandes roues, mais alors en chien de traineaux, quelle galère ça doit être !
Chapeau à eux, aux chiens comme aux mushers !
dimanche 11 janvier 2009
68km en Dombes
C'est sous un soleil timide et légèrement voilé que je suis parti m'entraîner. J'avais prévu d'aller faire des bosses dans le beaujolais, mais les températures fortement négatives m'ont incités à me rabattre sur les petites bosses des contreforts de la Dombes : je me serai gelé dans chaque descente ...
Je me gèle dans la descente (à froid) jusqu'à Bocuse, puis me réchauffe en montant les quais de Saône. Je roule à 30km/h sans forcer jusqu'à Albigny : je me sens vraiment bien, les jambes tournent sans soucis, j'ai l'impression d'être en forme ... alors j'en profite pour accélérer le train. Comme hier, j'alterne les passages où je mouline et les passages sur le gros plateau avec les mains en bas du guidon.
A Anse, je traverse la Saône et attaque la partie un peu vallonnée : St bernard, Ste euphémie, Misérieux, Rancé, St jean de Thurigneux ... j'alterne : des fois je monte en moulinant et j'accélère en haut de la bosse, d'autres fois je monte en force sur le gros plateau. Le timide soleil se remplace petit à petit par des nappes de brouillard, puis par un brouillard continu ! Je rejoins St andré de corcy : plus j'avance, plus la visibilité se réduit : 100m - 50m - 30m - 20m ... je vois tout juste les arbres et les poteaux électriques le long de la route ! Mon bidon est inutilisable depuis de nombreux kilomètres : la tétine commençait à geler (mais ca, j'en ai l'habitude et sait la dégeler), puis le contenu du bidon s'est progressivement transformé en un gros bloc de glace.
Après St andré de corcy, je continue dans cet épais brouillard pour rentrer jusqu'à la maison. Mes forces commencent à faiblir et j'éprouve du mal à maintenir l'allure. Mes doigts et mon nez sont complètements gelés, la longue descente de Cailloux à Fontaines (ou un thermomètre public affiche -3°C) n'arrangeant pas les choses ! Je rentre par Bocuse et ai du mal tout le long de la montée. Je sens que je suis fatigué et que le froid m'engourdit complètement ! Vivement les beaux jours ...
Je me gèle dans la descente (à froid) jusqu'à Bocuse, puis me réchauffe en montant les quais de Saône. Je roule à 30km/h sans forcer jusqu'à Albigny : je me sens vraiment bien, les jambes tournent sans soucis, j'ai l'impression d'être en forme ... alors j'en profite pour accélérer le train. Comme hier, j'alterne les passages où je mouline et les passages sur le gros plateau avec les mains en bas du guidon.
A Anse, je traverse la Saône et attaque la partie un peu vallonnée : St bernard, Ste euphémie, Misérieux, Rancé, St jean de Thurigneux ... j'alterne : des fois je monte en moulinant et j'accélère en haut de la bosse, d'autres fois je monte en force sur le gros plateau. Le timide soleil se remplace petit à petit par des nappes de brouillard, puis par un brouillard continu ! Je rejoins St andré de corcy : plus j'avance, plus la visibilité se réduit : 100m - 50m - 30m - 20m ... je vois tout juste les arbres et les poteaux électriques le long de la route ! Mon bidon est inutilisable depuis de nombreux kilomètres : la tétine commençait à geler (mais ca, j'en ai l'habitude et sait la dégeler), puis le contenu du bidon s'est progressivement transformé en un gros bloc de glace.
Après St andré de corcy, je continue dans cet épais brouillard pour rentrer jusqu'à la maison. Mes forces commencent à faiblir et j'éprouve du mal à maintenir l'allure. Mes doigts et mon nez sont complètements gelés, la longue descente de Cailloux à Fontaines (ou un thermomètre public affiche -3°C) n'arrangeant pas les choses ! Je rentre par Bocuse et ai du mal tout le long de la montée. Je sens que je suis fatigué et que le froid m'engourdit complètement ! Vivement les beaux jours ...
samedi 10 janvier 2009
75km dans la Dombes
Avec mes équipiers, nous nous sommes donné rendez-vous à 13h30 aux échets afin d'aller pédaler ensemble. J'ai rejoint Julien chez lui, et nous sommes allés au lieu de rendez-vous : j'avais de très bonnes sensations autant dans la montée de Cailloux que sur le plat ! J'étais vraiment bien physiquement ...
Nous avons rejoins Alain, Bébert, Bernard et Damien, puis nous sommes partis en direction de St andré de corcy. Les relais se mettent rapidement en place, nous sommes 4 à les assurer : Julien, Alain, Damien et moi tournons à tour de rôle, à 33km/h. Le rythme est tranquille, on ne force pas : il fait beau et on profite de la vue sur les étangs recouverts de glace ! Après St andré de corcy, le rythme s'accélère sous l'impulsion de Julien et d'Alain ... jusqu'à ce qu'un de ces fameux automobilistes pas très courtois ne vienne nous embêter. Oui monsieur, les cyclistes ont le droit de rouler à deux de front ... non monsieur, vous n'avez pas le droit de doubler en franchissant une bande blanche dans un virage sans visibilité ... non monsieur, vous n'étiez pas obligés de klaxonner ni de tendre votre majeur vers le haut alors que nous ne vous avions rien dit et que nous étions restés sans voix face à cette prise de risque inutile !
On continue notre route : Ambérieux, Ste Olive, Villars les Dombes ... Julien prends quelques longueurs d'avance, je le rattrape et engage le duel, en venant me placer juste à côté de lui. Il accélère progressivement le rythme, je réponds, il attaque franchement ... je ne suis pas en mesure d'accélérer autant que lui ! Je me force à rester au contact et reviens sur lui au train. Je réaccélère, il reste dans ma roue "pour me faire plaisir", et non pas par incapacité physique.
On file à Birieux, Cordieux puis La saulsaie : je me place en tête avec Alain et fais le travail. Sous les conseils de Julien, j'alterne les périodes où je mouline et celles où j'enroule du braquet. Un nouveau duel s'engage avec Julien dans le long faux plat montant vers La saulsaie : il accélère progressivement, j'accélère à mon tour, il attaque ... je me lève de ma selle pour répondre mais me rassois immédiatement. C'est con car je ne me sentais pas mal et j'aurais du faire l'effort de répondre à l'attaque !
On rentre (presque) tranquillement à la maison : j'ai 77km au compteur. Les jambes et le coeur vont bien.
Nous avons rejoins Alain, Bébert, Bernard et Damien, puis nous sommes partis en direction de St andré de corcy. Les relais se mettent rapidement en place, nous sommes 4 à les assurer : Julien, Alain, Damien et moi tournons à tour de rôle, à 33km/h. Le rythme est tranquille, on ne force pas : il fait beau et on profite de la vue sur les étangs recouverts de glace ! Après St andré de corcy, le rythme s'accélère sous l'impulsion de Julien et d'Alain ... jusqu'à ce qu'un de ces fameux automobilistes pas très courtois ne vienne nous embêter. Oui monsieur, les cyclistes ont le droit de rouler à deux de front ... non monsieur, vous n'avez pas le droit de doubler en franchissant une bande blanche dans un virage sans visibilité ... non monsieur, vous n'étiez pas obligés de klaxonner ni de tendre votre majeur vers le haut alors que nous ne vous avions rien dit et que nous étions restés sans voix face à cette prise de risque inutile !
On continue notre route : Ambérieux, Ste Olive, Villars les Dombes ... Julien prends quelques longueurs d'avance, je le rattrape et engage le duel, en venant me placer juste à côté de lui. Il accélère progressivement le rythme, je réponds, il attaque franchement ... je ne suis pas en mesure d'accélérer autant que lui ! Je me force à rester au contact et reviens sur lui au train. Je réaccélère, il reste dans ma roue "pour me faire plaisir", et non pas par incapacité physique.
On file à Birieux, Cordieux puis La saulsaie : je me place en tête avec Alain et fais le travail. Sous les conseils de Julien, j'alterne les périodes où je mouline et celles où j'enroule du braquet. Un nouveau duel s'engage avec Julien dans le long faux plat montant vers La saulsaie : il accélère progressivement, j'accélère à mon tour, il attaque ... je me lève de ma selle pour répondre mais me rassois immédiatement. C'est con car je ne me sentais pas mal et j'aurais du faire l'effort de répondre à l'attaque !
On rentre (presque) tranquillement à la maison : j'ai 77km au compteur. Les jambes et le coeur vont bien.
mardi 6 janvier 2009
Violence ?
Hier soir mes parents m'ont reproché la "violence" de certains de mes propos tenus sur mon blog. On m'a notamment fait la remarque "en ce moment, le ton se relâche, tu te permets même d'insulter une automobiliste" ... en réaction à mon article Premiers tours de roue de l'année 2009 publié le 2 janvier.
Si certains d'entre vous sont choqués par de tels propos à l'encontre "d'une pauvre automobiliste", je pense qu'ils ne vivent pas au quotidien la guerre de la route. Je vous reparlerai plus en détails de ce concept que j'appelle "guerre de la route" dans quelques jours, mais vais tout de même brièvement l'expliquer : certains automobilistes (pas tous heureusement) considèrent que la route leur appartient et leur est dédiée, et que toute personne (cycliste, piéton, roller, ...) présente sur la chaussée mérite d'être châtiée sévèrement par n'importe quel moyen !
Je vais citer les propos de la première page de l'autobiographie de Lance Armstrong :
Je me suis toujours dit que si je mourais avant l'âge, ce serait parce qu'un rancher m'aurait envoyé valdinguer tête la première dans un fossé avec son 4x4. Croyez-moi, ces choses là ca arrive. Les cyclistes vivent dans un état de guerre culturelle permanente avec les types au volant des gros camions. Je ne compte plus le nombre de fois ni de pays ou je me suis fait faucher par un véhicule. J'ai appris à m'enlever moi-même mes fils [ndlr : des points de suture].
Vous pouvez aimer ou détester ce gars, ces propos font l'unanimité chez tous les cyclistes, même les plus pacifistes comme moi !
Cette violence routière, qui reste heureusement le fait d'une minorité, j'en ai déjà fait les frais à de nombreuses reprises :
- à chaque sortie je me fais klaxonner sans raison
- à chaque sortie je me fais serrer contre un trottoir ou dans le fossé, et mon guidon passe à quelques centimètres du capot de la voiture
- à chaque sortie un type me double et freine juste après s'être rabattu devant moi
- une fois un automobiliste à ouvert sa portière volontairement devant nous, à 40km/h, et à pilé ... j'ai évité la portière de justesse, mon coéquipier l'a pris dans l'épaule et a été projeté dans le fossé
- une fois un automobiliste à sorti une pelle de son coffre et nous a couru derrière à pieds, sa pelle à la main
- je ne compte plus le nombre de jet de projectiles en tous genre (des cailloux, des livres, des tubes de colle, ...) que j'ai subi
- je ne compte pas non plus le nombre de personnes qui ont simplement ouvert leur fenêtre et m'ont hurlés des propos idiots du genre "pédale plus vite, ta seringue t'attends", ... certains m'ayant même tapés dans le dos !
- ...
Je peux vous en citer des milliers d'exemples comme ceci ! Dans 99% des cas je ne dis rien car je sais que la personne dans sa grosse voiture n'en tiendra pas compte (derrière ses vitres, et avec de la musique, elle ne m'entendra pas) et tentera de nouveau de m'assassiner la prochaine fois que l'occasion se présentera. Oui, j'ai bien utilisé le terme assassiner, car c'est bien ça que cherchent certains automobilistes !
Alors à l'avenir, merci de ne plus me dire que je suis violent, lorsque j'utilise le terme "connasse", car pour le moment je subis énormément et continue de tendre la joue ... jusqu'à ce qu'une personne m'écrase ! Mes chers parents, ce jour là peut-être que vos propos seront largement plus agressifs que le mot que j'ai utilisé moi, et ce jour là vous comprendrez que si je répondais plus souvent aux automobilistes ils se rendraient compte que moi aussi j'ai le droit de profiter du goudron ... sans y finir ma vie !
Si certains d'entre vous sont choqués par de tels propos à l'encontre "d'une pauvre automobiliste", je pense qu'ils ne vivent pas au quotidien la guerre de la route. Je vous reparlerai plus en détails de ce concept que j'appelle "guerre de la route" dans quelques jours, mais vais tout de même brièvement l'expliquer : certains automobilistes (pas tous heureusement) considèrent que la route leur appartient et leur est dédiée, et que toute personne (cycliste, piéton, roller, ...) présente sur la chaussée mérite d'être châtiée sévèrement par n'importe quel moyen !
Je vais citer les propos de la première page de l'autobiographie de Lance Armstrong :
Je me suis toujours dit que si je mourais avant l'âge, ce serait parce qu'un rancher m'aurait envoyé valdinguer tête la première dans un fossé avec son 4x4. Croyez-moi, ces choses là ca arrive. Les cyclistes vivent dans un état de guerre culturelle permanente avec les types au volant des gros camions. Je ne compte plus le nombre de fois ni de pays ou je me suis fait faucher par un véhicule. J'ai appris à m'enlever moi-même mes fils [ndlr : des points de suture].
Vous pouvez aimer ou détester ce gars, ces propos font l'unanimité chez tous les cyclistes, même les plus pacifistes comme moi !
Cette violence routière, qui reste heureusement le fait d'une minorité, j'en ai déjà fait les frais à de nombreuses reprises :
- à chaque sortie je me fais klaxonner sans raison
- à chaque sortie je me fais serrer contre un trottoir ou dans le fossé, et mon guidon passe à quelques centimètres du capot de la voiture
- à chaque sortie un type me double et freine juste après s'être rabattu devant moi
- une fois un automobiliste à ouvert sa portière volontairement devant nous, à 40km/h, et à pilé ... j'ai évité la portière de justesse, mon coéquipier l'a pris dans l'épaule et a été projeté dans le fossé
- une fois un automobiliste à sorti une pelle de son coffre et nous a couru derrière à pieds, sa pelle à la main
- je ne compte plus le nombre de jet de projectiles en tous genre (des cailloux, des livres, des tubes de colle, ...) que j'ai subi
- je ne compte pas non plus le nombre de personnes qui ont simplement ouvert leur fenêtre et m'ont hurlés des propos idiots du genre "pédale plus vite, ta seringue t'attends", ... certains m'ayant même tapés dans le dos !
- ...
Je peux vous en citer des milliers d'exemples comme ceci ! Dans 99% des cas je ne dis rien car je sais que la personne dans sa grosse voiture n'en tiendra pas compte (derrière ses vitres, et avec de la musique, elle ne m'entendra pas) et tentera de nouveau de m'assassiner la prochaine fois que l'occasion se présentera. Oui, j'ai bien utilisé le terme assassiner, car c'est bien ça que cherchent certains automobilistes !
Alors à l'avenir, merci de ne plus me dire que je suis violent, lorsque j'utilise le terme "connasse", car pour le moment je subis énormément et continue de tendre la joue ... jusqu'à ce qu'une personne m'écrase ! Mes chers parents, ce jour là peut-être que vos propos seront largement plus agressifs que le mot que j'ai utilisé moi, et ce jour là vous comprendrez que si je répondais plus souvent aux automobilistes ils se rendraient compte que moi aussi j'ai le droit de profiter du goudron ... sans y finir ma vie !
lundi 5 janvier 2009
Montée de Charnay par Morance
Je vous parlais hier de la grimpée de Charnay depuis Morancé, via St pierre.
Voici le profil :
Et voici la carte :
On constate que la route devient plus pentue à partir de St Pierre : c'est à cet endroit que j'ai accéléré le rythme lors de mon entrainement hier. On se rend également compte que la fin présente un pourcentage entre 7% et 10% !
J'aime bien cette montée, qui propose une vue intéressante à la fois sur les Monts d'Or et sur les Monts du Lyonnais quand il fait beau.
Voici le profil :
Et voici la carte :
On constate que la route devient plus pentue à partir de St Pierre : c'est à cet endroit que j'ai accéléré le rythme lors de mon entrainement hier. On se rend également compte que la fin présente un pourcentage entre 7% et 10% !
J'aime bien cette montée, qui propose une vue intéressante à la fois sur les Monts d'Or et sur les Monts du Lyonnais quand il fait beau.
dimanche 4 janvier 2009
Entrainement du 4 janvier
Ajourd'hui je suis allé rouler seul, en direction du Beaujolais.
A ma grande surprise les jambes ne tournaient pas trop mal malgré le vent de face sur les quais de Saône, que j'ai remonté de Bocuse jusqu'à St germain. A St germain j'ai grimpé en direction de Chasselay, Les chères puis Morancé.
A Morancé, je me suis attaqué à la montée de Charnay, via la route montant par St Pierre. La pente y est raide par endroits, c'était donc un bon test ! Je fais la première partie au train, puis j'accélère le rythme à mi-pente à l'endroit où la pente est la plus sévère. Je relâche un peu sur la fin car je commence à avoir mal aux jambes et que mon coeur éprouve le besoin de souffler.
En haut, j'embraye de suite sur la route des crêtes, que je fais presque à bloc. Je passe à toute vitesse dans les rues de Marcy, Lachassagne puis Pommiers. A Pommiers je plonge en direction d'Anse. J'effectue une descente assez prudente car la route est pleine de gravillons.
De retour sur les quais de Saône, j'effectue un entrainement en fractionné jusqu'à Couzon : par moments j'accélère (plus ou moins) fortement l'allure et la maintiens sur 500m avant de revenir à ma vitesse de croisière. Sur la fin, j'ai les jambes qui tirent ...
Je rentre fatigué, avec 60km au compteur et la satisfaction d'avoir grimpé jusqu'à Charnay et d'avoir été capable d'en remettre une couche en haut !
A ma grande surprise les jambes ne tournaient pas trop mal malgré le vent de face sur les quais de Saône, que j'ai remonté de Bocuse jusqu'à St germain. A St germain j'ai grimpé en direction de Chasselay, Les chères puis Morancé.
A Morancé, je me suis attaqué à la montée de Charnay, via la route montant par St Pierre. La pente y est raide par endroits, c'était donc un bon test ! Je fais la première partie au train, puis j'accélère le rythme à mi-pente à l'endroit où la pente est la plus sévère. Je relâche un peu sur la fin car je commence à avoir mal aux jambes et que mon coeur éprouve le besoin de souffler.
En haut, j'embraye de suite sur la route des crêtes, que je fais presque à bloc. Je passe à toute vitesse dans les rues de Marcy, Lachassagne puis Pommiers. A Pommiers je plonge en direction d'Anse. J'effectue une descente assez prudente car la route est pleine de gravillons.
De retour sur les quais de Saône, j'effectue un entrainement en fractionné jusqu'à Couzon : par moments j'accélère (plus ou moins) fortement l'allure et la maintiens sur 500m avant de revenir à ma vitesse de croisière. Sur la fin, j'ai les jambes qui tirent ...
Je rentre fatigué, avec 60km au compteur et la satisfaction d'avoir grimpé jusqu'à Charnay et d'avoir été capable d'en remettre une couche en haut !
samedi 3 janvier 2009
Entrainement du 3 janvier
Aujourd'hui je suis allé rouler avec Julien et Florian. Julien m'a rejoins chez moi, puis on est montés à St cyr chercher Florian. On redescend tous les 3 sur Vaise : la descente est très fraiche au début, surtout quand on vient de suer pour grimper à St cyr !
On remonte les quais de Saône : de Vaise à Bocuse, Julien et Florian se mettent devant et discutent. Ils me coupent le vent, ce qui me convient bien car je sens que j'ai encore des courbatures de la sortie du 1er janvier ! Les jambes tournent mais j'ai l'impression que mes muscles sont creux !
Après Bocuse, on remonte les quais jusqu'à Anse en prenant de longs relais chacun à notre tour. Je prends les plus longs relais, car Florian qui est derrière moi tarde à chaque fois à passer. De plus, il accélère le rythme à chaque fois ... ce qui fait que j'ai du mal à récupérer après mes relais !
A Anse, on file à Lozanne : je commence à fatiguer mais continue de prendre ma part de relais. J'ai les jambes qui tirent, je commets donc l'erreur classique du débutant : je mets un peu plus de braquet ... erreur qu'on paie toujours quelques kilomètres plus loin ! Sur le retour de Lozanne, je commence à avoir du mal à prendre mes relais mais continue "comme si de rien était" : pour avoir de bons résultats, il faut bosser dur et ne pas s'arrêter quand on va moins bien.
J'assure mes relais jusqu'à Couzon (enfin, j'en saute quelques uns à partir de Chasselay) où je craque. J'ai du mal à rester dans leurs roues, à 38km/h sur les quais. Je les quitte à Bocuse et remonte tranquillement à la maison. La sortie m'aura fait faire 67km.
On remonte les quais de Saône : de Vaise à Bocuse, Julien et Florian se mettent devant et discutent. Ils me coupent le vent, ce qui me convient bien car je sens que j'ai encore des courbatures de la sortie du 1er janvier ! Les jambes tournent mais j'ai l'impression que mes muscles sont creux !
Après Bocuse, on remonte les quais jusqu'à Anse en prenant de longs relais chacun à notre tour. Je prends les plus longs relais, car Florian qui est derrière moi tarde à chaque fois à passer. De plus, il accélère le rythme à chaque fois ... ce qui fait que j'ai du mal à récupérer après mes relais !
A Anse, on file à Lozanne : je commence à fatiguer mais continue de prendre ma part de relais. J'ai les jambes qui tirent, je commets donc l'erreur classique du débutant : je mets un peu plus de braquet ... erreur qu'on paie toujours quelques kilomètres plus loin ! Sur le retour de Lozanne, je commence à avoir du mal à prendre mes relais mais continue "comme si de rien était" : pour avoir de bons résultats, il faut bosser dur et ne pas s'arrêter quand on va moins bien.
J'assure mes relais jusqu'à Couzon (enfin, j'en saute quelques uns à partir de Chasselay) où je craque. J'ai du mal à rester dans leurs roues, à 38km/h sur les quais. Je les quitte à Bocuse et remonte tranquillement à la maison. La sortie m'aura fait faire 67km.
vendredi 2 janvier 2009
Premiers tours de roue de l'année 2009
Hier, pour le premier janvier, j'ai effectué mes premiers tours de roue de l'année. Il faisait froid (0°C au thermomètre, donc avec la vitesse ...). Je me gèle dans la descente sur les quais : mon visage est brulé par le froid !
Une fois sur les quais, un petit vent du nord vient freiner ma progression. Je tourne les jambes et fais monter le coeur, je roule à 30km/h seul dans le vent. A Neuville, je rejoins Alain puis David, avec qui j'avais rendez-vous pour aller rouler.
On retourne sur les quais, on monte à St germain où on récupère Damien. On roule un bon moment deux par deux en discutant : on passe par Chasselay, Marcilly, Les chères puis de nouveau Chasselay. On remonte en direction de Quincieux et on met en place les relais afin d'atténuer les effets du vent de face : ça tourne parfaitement bien, chacun fait sa part de boulot sans heurts, la machine semble rodée ... ça fait plaisir ! On traverse Quincieux puis on file à Trévoux.
A Trévoux, un bus nous rattrape juste avant la montée sur le plateau de la Dombes. Je ne sais pas si David voulait simplement tester ses jambes ou s'il sentait la pression du bus sur sa roue arrière, mais il a mené grand train (33 à 35 km/h) tout le long de la montée ! Ca débouche les artères, ça dilate les veines et ça fait fortement suer ! A mi-pente, on quitte la route principale et on emprunte une route que je ne connaissais pas (ce qui est plutôt rare dans le coin !) : la montée est assez rude sur la fin. Avec mes cosmic je me retrouve planté dans la bosse ...
En haut, on redescends à St Didier sur Fromans, on remonte sur le plateau de la Dombes en direction d'Ars, on redescend à Ste Euphémie (ou Damien nous quitte), on remonte dans la zone industrielle de Reyrieux, puis on redescends sur Trévoux. Dans la bosse entre Sainte Euphémie et Reyrieux, une voiture avançant à peine plus vite que nous nous double (très) péniblement puis nous déverse dans le nez un très grand nombre de cochonneries dans un nuage de fumée noire ! POLLUEUR !
Dans la descente sur Trévoux, une voiture nous rattrape et nous klaxonne. Je regarde mon compteur : je suis à 50km/h, et sachant qu'on est en ville elle n'a pas le droit d'aller plus vite que nous. La voiture derrière nous s'excite, fait de grands appels de phares, fait hurler le moteur : je continue de rouler sans m'en préoccuper. En bas de la descente, on freine pour quitter la route principale : la conductrice en profite pour nous doubler par la droite et nous hurle (fenêtre ouverte, elle ne devait pas avoir trop chaud) "Vous devez rouler à droite" ! Quand une conne me double par la droite en excès de vitesse, et râle, ça à le don de m'énerver : elle a récolté en échange quelques insultes. CONNASSE ! Comme me dit David quelques minutes plus tard "on a beau changer d'année, les gens sont toujours aussi cons !" ...
On rentre vent dans le dos en direction de Neuville. Les relais sont pris à 40km/h, la mécanique est vraiment bien huilée, les gestes sont millimétrés, c'est un ballet magnifique à voir (et à faire !). Après Neuville, je rentre seul en maintenant un gros rythme : la nuit est en train de tomber ...
J'ai ainsi effectué mes 63 premiers kilomètres de l'année.
Une fois sur les quais, un petit vent du nord vient freiner ma progression. Je tourne les jambes et fais monter le coeur, je roule à 30km/h seul dans le vent. A Neuville, je rejoins Alain puis David, avec qui j'avais rendez-vous pour aller rouler.
On retourne sur les quais, on monte à St germain où on récupère Damien. On roule un bon moment deux par deux en discutant : on passe par Chasselay, Marcilly, Les chères puis de nouveau Chasselay. On remonte en direction de Quincieux et on met en place les relais afin d'atténuer les effets du vent de face : ça tourne parfaitement bien, chacun fait sa part de boulot sans heurts, la machine semble rodée ... ça fait plaisir ! On traverse Quincieux puis on file à Trévoux.
A Trévoux, un bus nous rattrape juste avant la montée sur le plateau de la Dombes. Je ne sais pas si David voulait simplement tester ses jambes ou s'il sentait la pression du bus sur sa roue arrière, mais il a mené grand train (33 à 35 km/h) tout le long de la montée ! Ca débouche les artères, ça dilate les veines et ça fait fortement suer ! A mi-pente, on quitte la route principale et on emprunte une route que je ne connaissais pas (ce qui est plutôt rare dans le coin !) : la montée est assez rude sur la fin. Avec mes cosmic je me retrouve planté dans la bosse ...
En haut, on redescends à St Didier sur Fromans, on remonte sur le plateau de la Dombes en direction d'Ars, on redescend à Ste Euphémie (ou Damien nous quitte), on remonte dans la zone industrielle de Reyrieux, puis on redescends sur Trévoux. Dans la bosse entre Sainte Euphémie et Reyrieux, une voiture avançant à peine plus vite que nous nous double (très) péniblement puis nous déverse dans le nez un très grand nombre de cochonneries dans un nuage de fumée noire ! POLLUEUR !
Dans la descente sur Trévoux, une voiture nous rattrape et nous klaxonne. Je regarde mon compteur : je suis à 50km/h, et sachant qu'on est en ville elle n'a pas le droit d'aller plus vite que nous. La voiture derrière nous s'excite, fait de grands appels de phares, fait hurler le moteur : je continue de rouler sans m'en préoccuper. En bas de la descente, on freine pour quitter la route principale : la conductrice en profite pour nous doubler par la droite et nous hurle (fenêtre ouverte, elle ne devait pas avoir trop chaud) "Vous devez rouler à droite" ! Quand une conne me double par la droite en excès de vitesse, et râle, ça à le don de m'énerver : elle a récolté en échange quelques insultes. CONNASSE ! Comme me dit David quelques minutes plus tard "on a beau changer d'année, les gens sont toujours aussi cons !" ...
On rentre vent dans le dos en direction de Neuville. Les relais sont pris à 40km/h, la mécanique est vraiment bien huilée, les gestes sont millimétrés, c'est un ballet magnifique à voir (et à faire !). Après Neuville, je rentre seul en maintenant un gros rythme : la nuit est en train de tomber ...
J'ai ainsi effectué mes 63 premiers kilomètres de l'année.
jeudi 1 janvier 2009
Bonne année 2009
Je vous souhaite une bonne année 2009, que vos rêves se réalisent, que vous conserviez une bonne santé, ... et que le bonheur vous accompagne tout au long de l'année à venir !
Pour ma part, j'espère :
- continuer à me faire plaisir dans mon travail
- accumuler les kilomètres, et enfin boucler mon "tour du monde sur 2 roues" (il me manque 6393 km)
- faire de bons résultats sur les courses, et monter sur mon premier podium
- compléter ma collection de cols
- trouver un appartement et devenir indépendant
- ne pas avoir de pépin physique
- ...
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