A la veille du prix de St trivier de courtes, j'ai effectué une sortie de déblocage : j'ai roulé à un train constant aux alentours de 140bpm, et ai intercalé 6 petites accélérations.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
samedi 31 juillet 2010
jeudi 29 juillet 2010
Cyclist versus wild (2)
Aujourd'hui j'ai effectué une nouvelle sortie sur des petites routes tranquilles. Cette fois le cadre géographique était la plaine de l'Azergues : les routes ne serpentaient pas comme mardi mais étaient complètement rectilignes, en revanche les champs de maïs et de pommes de terre étaient très similaires.
J'ai une nouvelle fois rencontré de très près la faune :
- un écureuil à surgi d'un champ de maïs et à traversé la route une trentaine de mètre devant moi pendant que je faisais des photos (il a été trop rapide, je n'ai pas eu le temps de le photographier)
- un lapin a tenté de se suicider en se jetant sous mes roues alors que j'étais lancé à plus de 40km/h. Je l'ai vu au dernier moment et ai eu le réflexe de sauter par dessus, ma roue arrière l'a quand même effleuré mais sans conséquence ni pour lui ni pour moi
- j'ai vu un autre lapin traverser tout un pré pour aller se cacher dans son terrier (pas de photo non plus car je n'avais pas mon appareil en main à ce moment)
J'ai effectué toute la première partie vent de face, jusqu'à Ambérieux d'Azergues, en tournant les jambes tranquillement. J'ai effectué quelques courts sprints de 10 secondes afin de me dégourdir les jambes. Une fois vent dans le dos, j'ai effectué un joli numéro : j'ai enroulé du braquet sans me poser de questions, le coeur aux alentours de 170bpm ... les cuisses me brulaient un peu au début puis à la fin, mais globalement ça s'est bien passé !
J'ai ensuite effectué un retour au calme un peu particulier. Disons que le retour au calme se passait bien, le coeur redescendait rapidement jusqu'à ce que je rattrape un bus : ni une ni deux mon instinct de compétiteur a surgi et je suis parti dans une bataille pour tester le plus longtemps possible dans son aspiration ! Un retour au calme à 55km/h et 180bpm, ce n'est pas vraiment un retour au calme mais bon ...
mardi 27 juillet 2010
Cyclist versus wild
Aujourd'hui j'ai vécu une sortie en véritable communion avec la nature.
Sur le plan des cultures et de l'occupation de l'espace : j'ai roulé sur les plus petites routes possibles, serpentant entre les champs de blé, les champs de maïs, ceux de tournesols ou encore ceux de pommes de terre, passant d'un bosquet à un autre (au point de me retrouver au milieu d'un champ sur une route en terre, m'obligeant à rebrousser chemin).
Au niveau de la faune : j'ai regardé une multitude de vaches, quelques chevaux, j'ai tenté de discuter avec un âne qui marchait seul le long de la route, j'ai regardé le vol des oiseaux dans le ciel et ai eu le luxe de me faire accompagner par une grosse buse qui a volé à 5m de moi pendant 250m. Elle volait à hauteur de mon visage, juste à côté de moi : j'ai donc tendu les 2 bras à l'horizontale comme les ailes d'un avion en calant ma vitesse sur la sienne ! C'était un moment magique !
Sur le plan humain : j'ai croisé quelques bipèdes en train de travailler dans les champs, j'ai vu quelques automobilistes dont un camion de très (trop) près, j'ai traversé quelques petits villages sans voir la moindre âme qui vive ... c'était donc très calme sur ce plan là.
Je me suis régalé : j'ai roulé sans forcer, la tête relevée, en chantant à tue-tête des comptines pour enfant ... j'ai aussi hurlé quelques phrases bidon juste pour crier ma joie du moment. Ne me demandez pas pourquoi j'ai fait ça : je n'en ai aucune idée, j'avais envie de le faire alors je l'ai fait.
Sur le plan des cultures et de l'occupation de l'espace : j'ai roulé sur les plus petites routes possibles, serpentant entre les champs de blé, les champs de maïs, ceux de tournesols ou encore ceux de pommes de terre, passant d'un bosquet à un autre (au point de me retrouver au milieu d'un champ sur une route en terre, m'obligeant à rebrousser chemin).
Au niveau de la faune : j'ai regardé une multitude de vaches, quelques chevaux, j'ai tenté de discuter avec un âne qui marchait seul le long de la route, j'ai regardé le vol des oiseaux dans le ciel et ai eu le luxe de me faire accompagner par une grosse buse qui a volé à 5m de moi pendant 250m. Elle volait à hauteur de mon visage, juste à côté de moi : j'ai donc tendu les 2 bras à l'horizontale comme les ailes d'un avion en calant ma vitesse sur la sienne ! C'était un moment magique !
Sur le plan humain : j'ai croisé quelques bipèdes en train de travailler dans les champs, j'ai vu quelques automobilistes dont un camion de très (trop) près, j'ai traversé quelques petits villages sans voir la moindre âme qui vive ... c'était donc très calme sur ce plan là.
Je me suis régalé : j'ai roulé sans forcer, la tête relevée, en chantant à tue-tête des comptines pour enfant ... j'ai aussi hurlé quelques phrases bidon juste pour crier ma joie du moment. Ne me demandez pas pourquoi j'ai fait ça : je n'en ai aucune idée, j'avais envie de le faire alors je l'ai fait.
lundi 26 juillet 2010
Chasse aux cols du beaujolais
Hier je suis allé effectuer une chasse aux cols dans les monts du Beaujolais en compagnie de Rémy. Je suis allé chez lui en voiture afin de pouvoir augmenter notre rayon d'action en écourtant de 60km (30 aller + 30 retour) la sortie par rapport à la même ballade au départ de chez moi.
On s'est échauffé pendant 15 kilomètres, vent de face ou de travers, jusqu'à Vaux en Beaujolais. Et nous voilà parti dans une chasse effrénée nous conduisant à franchir 11 cols :
- Col de la Croix Montmain (737m)
- Col de Pierre Plate (593m)
- Col de la Croix Rosier (721m)
- Col de la Croix Marchampt (687m)
- Col de la Casse Froide (739m)
- Col de Patoux (910m)
- Col de Champ Juin (731m)
- Col de Crie (624m)
- Col de la Serve (708m)
- Col du Fut d'Avenas (743m)
- Col du Truges (480m)
Au début de la sortie, le soleil était radieux et nous avions trop chaud, mais petit à petit la luminosité à baissée et en fin de sortie nous avons senti quelques gouttes éparses. Au niveau des paysages c'était super : nous passions d'une forêt de pins (avec les odeurs de sève) à un champ de maïs, d'une vallée encaissée où broutent des vaches dans une prairie traversée par un ruisseau à une forêt d'arbres très feuillus, ... ces paysages diversifiés étaient un plaisir pour les yeux, dommage que la luminosité ait fait faux bond !
Du point de vue sportif, la sortie a été rude : 11 cols à franchir en 104km ! Bien sur, ce ne sont pas les plus durs des cols alpins ou pyrénéens mais il faut tout de même les grimper ! Les changements incessants de rythme provoqués par ces courtes montées et courtes descentes (dans lesquelles il est impossible de récupérer car trop roulantes) m'ont progressivement épuisées. Rémy m'a fait passer par des petites routes sans aucune circulation, mais avec des pentes atteignant régulièrement les 15 à 20% sur une centaine de mètres. J'ai régulièrement roulé sur la réserve car ne connaissant pas les routes, je ne savais pas la difficulté du prochain mur et n'avais pas envie de me retrouver planté au milieu de la route. J'ai fini la sortie fatigué mais sans jamais me désunir.
Du point de vue touristique, outre les paysages, nous avons fait un détour par la source du Mont Saint Rigaud : selon la légende cette source permet de soigner les articulations (rhumatismes, arthroses, ...) et permet aux femmes de tomber plus facilement enceinte. Assoiffés, nous y avons rempli nos bidons ... pour nous désaltérer, car aucun de nous deux ne risque de tomber enceinte ! Il est à noter que ce mont est le point culminant du département du Rhône.
Enfin, en fin de sortie, nous sommes rentrés par les quais de Saône. Faire un peu de plat en tournant les jambes m'a fait du bien et m'a permis de prendre quelques photos originales ! J'ai profité de la fin de sortie pour me dérouiller les jambes en faisant un peu d'hypervélocité : à 150rpm mon bassin ne bougeait pas, preuve que je n'ai rien perdu de ma vélocité ces derniers mois.
On s'est échauffé pendant 15 kilomètres, vent de face ou de travers, jusqu'à Vaux en Beaujolais. Et nous voilà parti dans une chasse effrénée nous conduisant à franchir 11 cols :
- Col de la Croix Montmain (737m)
- Col de Pierre Plate (593m)
- Col de la Croix Rosier (721m)
- Col de la Croix Marchampt (687m)
- Col de la Casse Froide (739m)
- Col de Patoux (910m)
- Col de Champ Juin (731m)
- Col de Crie (624m)
- Col de la Serve (708m)
- Col du Fut d'Avenas (743m)
- Col du Truges (480m)
Au début de la sortie, le soleil était radieux et nous avions trop chaud, mais petit à petit la luminosité à baissée et en fin de sortie nous avons senti quelques gouttes éparses. Au niveau des paysages c'était super : nous passions d'une forêt de pins (avec les odeurs de sève) à un champ de maïs, d'une vallée encaissée où broutent des vaches dans une prairie traversée par un ruisseau à une forêt d'arbres très feuillus, ... ces paysages diversifiés étaient un plaisir pour les yeux, dommage que la luminosité ait fait faux bond !
Du point de vue sportif, la sortie a été rude : 11 cols à franchir en 104km ! Bien sur, ce ne sont pas les plus durs des cols alpins ou pyrénéens mais il faut tout de même les grimper ! Les changements incessants de rythme provoqués par ces courtes montées et courtes descentes (dans lesquelles il est impossible de récupérer car trop roulantes) m'ont progressivement épuisées. Rémy m'a fait passer par des petites routes sans aucune circulation, mais avec des pentes atteignant régulièrement les 15 à 20% sur une centaine de mètres. J'ai régulièrement roulé sur la réserve car ne connaissant pas les routes, je ne savais pas la difficulté du prochain mur et n'avais pas envie de me retrouver planté au milieu de la route. J'ai fini la sortie fatigué mais sans jamais me désunir.
Du point de vue touristique, outre les paysages, nous avons fait un détour par la source du Mont Saint Rigaud : selon la légende cette source permet de soigner les articulations (rhumatismes, arthroses, ...) et permet aux femmes de tomber plus facilement enceinte. Assoiffés, nous y avons rempli nos bidons ... pour nous désaltérer, car aucun de nous deux ne risque de tomber enceinte ! Il est à noter que ce mont est le point culminant du département du Rhône.
Enfin, en fin de sortie, nous sommes rentrés par les quais de Saône. Faire un peu de plat en tournant les jambes m'a fait du bien et m'a permis de prendre quelques photos originales ! J'ai profité de la fin de sortie pour me dérouiller les jambes en faisant un peu d'hypervélocité : à 150rpm mon bassin ne bougeait pas, preuve que je n'ai rien perdu de ma vélocité ces derniers mois.
samedi 24 juillet 2010
Les petites histoires de la Grande Boucle
Ces derniers jours, j'ai lu un livre en plein dans l'actualité du moment : les petites histoires de la Grande Boucle.
Ce livre, publié en juin, a été rédigé par Jean-Paul Brouchon. Pour tous ceux qui, comme moi avant la lecture de cet ouvrage, ne savent pas qui est cet auteur : il a couvert 44 éditions du tour de France à la radio sur les ondes de France Info et France Inter. Forcément, ayant 23ans, j'ai toujours regardé le Tour de France à la télévision et donc le nom des intervenants sur les radios ne me parle pas, mais quand un journaliste a couvert 44 fois le tour, qu'il a obtenu pour ses écrits le Prix Henri Desgrange, le Prix Pierre Chany, le Prix du Sénat, et le Micro d’Or ... je ne peux que me dire que l'auteur est un fin connaisseur et qu'il mérite du crédit !
Le livre fait 150 pages et est divisé en petites histoires de 5 à 10 pages chacune. Il s'agit à chaque fois de récits courts de faits s'étant déroulé soit en dehors de la course (comme la création de la caravane publicitaire), soit pendant la course mais lors de faits peu connus (il n'est pas question ici de la réparation de la fourche d'Eugène Christophe dans la descente du Tourmalet, ni du coup de poing reçu par Merckx dans la montée du Puy de Dôme).
J'y ai découvert des histoires très intéressantes comme :
1 - Léon Scieur a fait 300km (l'étape en faisait 433 !) avec une roue sur le dos, le règlement lui interdisant de se séparer de son matériel d'origine, afin de ralier l'arrivée sans être mis hors course ... les pignons de la roue lui sont rentrés dans la chair, lui procurant une grosse cicatrice dans le dos ! Malgré cet incident, il remporte le Tour de France en 1921.
2 - L'abandon de Louison Bobet en haut de l'Iseran en 1959, après avoir eu toutes les peines du monde pour se hisser au col, mais refusant d'abandonner à un endroit où la foule pouvait le voir. Comme quoi, le public en montagne permet de transcender les coureurs !
3 - La manière avec laquelle Alphonse Steines imposa les Pyrénées dans le tour 1910, à une époque où les routes étaient des chemins de berger et où les dangers (animaux comme mauvais temps) pouvaient survenir à tout moment. Il a été obligé de faire ses reconnaissances dans une tempête de neige terrible.
Je trouve que les histoires sont intéressantes : il n'y a pas de blabla superflu, le contexte est à chaque fois minimaliste (parfois même un peu trop à mon goût) ce qui permet de ne pas sortir de l'histoire racontée par l'auteur. Dans chaque histoire racontée, il aurait pu ajouter des notes du genre "cette année là le tour fut remporté par xx, après avoir gagné telle et telle étape", mais comme ça n'apporterai rien à l'histoire il passe sous silence les "à côtés". C'est une bonne idée car ça évite la dispersion lors de la lecture.
Tout n'est pas parfait dans ce livre : je trouve que certaines histoires sont déplacées et n'apportent pas grand chose à l'histoire du Tour de France. Je trouve que le chapitre 8, traitant des débuts de la radio sur le Tour de France, n'a pas sa place dans un tel livre : en pur passionné de cyclisme, je me moque de savoir le matériel utilisé pour les premières émissions de radio du Tour de France ! Ce chapitre m'a paru très (trop) technique et très (trop) détaillé sur l'évolution des pratiques de la radio au cours du temps. Ce sentiment de "trop" est vérifiable quantitativement : il s'agit du 2ème récit le plus long du livre ! J'ai senti dans ce chapitre une volonté de l'auteur de parler de la radio, domaine qui lui tient à coeur ce qui se comprend, mais que j'ai trouvé mal placé car on n'y parle pas des coureurs.
De même, il y a un chapitre sur l'histoire des femmes dans le Tour : on y apprends qu'autrefois les femmes étaient interdites mais que quelques coureurs se faisaient tout de même suivre par leur compagne (et un se faisait faire à manger par sa mère !) ... cette histoire sur les femmes du Tour n'apporte rien de particulier à mon goût !
Bien sûr, pour ces deux critiques, il s'agit de mon avis personnel. Chacun étant différent, d'autres personnes les trouveront peut-être intéressants.
Ma conclusion sur ce livre ? J'avoue rester un peu sur ma faim : les histoires sont intéressantes, mais je trouve qu'il manque un petit quelque-chose au livre pour rendre cet ouvrage vraiment vivant ! Je pense que le style d'écriture y est pour beaucoup dans mon ressenti : le livre est écrit avec une vue extérieure et froide, alors que je préfère les récits écrits du point de vue de l'intérieur de la course car ils sont plus chauds, plus excitants, plus vivants. Je pense tout de même que son format en fait un bon livre de plage grâce au faible nombre de pages de chaque chapitre, et grâce à l'intérêt des histoires qui y sont racontées.
Vous pouvez consulter ici toutes mes critiques de livres et BD liées au cyclisme.
Ce livre, publié en juin, a été rédigé par Jean-Paul Brouchon. Pour tous ceux qui, comme moi avant la lecture de cet ouvrage, ne savent pas qui est cet auteur : il a couvert 44 éditions du tour de France à la radio sur les ondes de France Info et France Inter. Forcément, ayant 23ans, j'ai toujours regardé le Tour de France à la télévision et donc le nom des intervenants sur les radios ne me parle pas, mais quand un journaliste a couvert 44 fois le tour, qu'il a obtenu pour ses écrits le Prix Henri Desgrange, le Prix Pierre Chany, le Prix du Sénat, et le Micro d’Or ... je ne peux que me dire que l'auteur est un fin connaisseur et qu'il mérite du crédit !
Le livre fait 150 pages et est divisé en petites histoires de 5 à 10 pages chacune. Il s'agit à chaque fois de récits courts de faits s'étant déroulé soit en dehors de la course (comme la création de la caravane publicitaire), soit pendant la course mais lors de faits peu connus (il n'est pas question ici de la réparation de la fourche d'Eugène Christophe dans la descente du Tourmalet, ni du coup de poing reçu par Merckx dans la montée du Puy de Dôme).
J'y ai découvert des histoires très intéressantes comme :
1 - Léon Scieur a fait 300km (l'étape en faisait 433 !) avec une roue sur le dos, le règlement lui interdisant de se séparer de son matériel d'origine, afin de ralier l'arrivée sans être mis hors course ... les pignons de la roue lui sont rentrés dans la chair, lui procurant une grosse cicatrice dans le dos ! Malgré cet incident, il remporte le Tour de France en 1921.
2 - L'abandon de Louison Bobet en haut de l'Iseran en 1959, après avoir eu toutes les peines du monde pour se hisser au col, mais refusant d'abandonner à un endroit où la foule pouvait le voir. Comme quoi, le public en montagne permet de transcender les coureurs !
3 - La manière avec laquelle Alphonse Steines imposa les Pyrénées dans le tour 1910, à une époque où les routes étaient des chemins de berger et où les dangers (animaux comme mauvais temps) pouvaient survenir à tout moment. Il a été obligé de faire ses reconnaissances dans une tempête de neige terrible.
Je trouve que les histoires sont intéressantes : il n'y a pas de blabla superflu, le contexte est à chaque fois minimaliste (parfois même un peu trop à mon goût) ce qui permet de ne pas sortir de l'histoire racontée par l'auteur. Dans chaque histoire racontée, il aurait pu ajouter des notes du genre "cette année là le tour fut remporté par xx, après avoir gagné telle et telle étape", mais comme ça n'apporterai rien à l'histoire il passe sous silence les "à côtés". C'est une bonne idée car ça évite la dispersion lors de la lecture.
Tout n'est pas parfait dans ce livre : je trouve que certaines histoires sont déplacées et n'apportent pas grand chose à l'histoire du Tour de France. Je trouve que le chapitre 8, traitant des débuts de la radio sur le Tour de France, n'a pas sa place dans un tel livre : en pur passionné de cyclisme, je me moque de savoir le matériel utilisé pour les premières émissions de radio du Tour de France ! Ce chapitre m'a paru très (trop) technique et très (trop) détaillé sur l'évolution des pratiques de la radio au cours du temps. Ce sentiment de "trop" est vérifiable quantitativement : il s'agit du 2ème récit le plus long du livre ! J'ai senti dans ce chapitre une volonté de l'auteur de parler de la radio, domaine qui lui tient à coeur ce qui se comprend, mais que j'ai trouvé mal placé car on n'y parle pas des coureurs.
De même, il y a un chapitre sur l'histoire des femmes dans le Tour : on y apprends qu'autrefois les femmes étaient interdites mais que quelques coureurs se faisaient tout de même suivre par leur compagne (et un se faisait faire à manger par sa mère !) ... cette histoire sur les femmes du Tour n'apporte rien de particulier à mon goût !
Bien sûr, pour ces deux critiques, il s'agit de mon avis personnel. Chacun étant différent, d'autres personnes les trouveront peut-être intéressants.
Ma conclusion sur ce livre ? J'avoue rester un peu sur ma faim : les histoires sont intéressantes, mais je trouve qu'il manque un petit quelque-chose au livre pour rendre cet ouvrage vraiment vivant ! Je pense que le style d'écriture y est pour beaucoup dans mon ressenti : le livre est écrit avec une vue extérieure et froide, alors que je préfère les récits écrits du point de vue de l'intérieur de la course car ils sont plus chauds, plus excitants, plus vivants. Je pense tout de même que son format en fait un bon livre de plage grâce au faible nombre de pages de chaque chapitre, et grâce à l'intérêt des histoires qui y sont racontées.
Vous pouvez consulter ici toutes mes critiques de livres et BD liées au cyclisme.
Libellés :
Livres
vendredi 23 juillet 2010
Photos de la course de st denis les bourgs
J'ai trouvé quelques photos de la course de St denis les bourgs sur le site cran-cycles.
J'en ai trouvé quelques unes sur lesquelles j'apparais (je suis le maillot jaune, facile à reconnaitre) :
J'en ai trouvé quelques unes sur lesquelles j'apparais (je suis le maillot jaune, facile à reconnaitre) :
jeudi 22 juillet 2010
Tour de France : résumé de la deuxième semaine
Comme je l'avais fait lors de mon article "Tour de France : résumé de la première semaine", je vous propose à nouveau le lien vers le résumé de la deuxième semaine du tour proposé par le site VeloChrono.
Je tiens une nouvelle fois à féliciter le (ou les) créateur(s) de cette idée, il(s) mérite(nt) un grand bravo pour :
- leur originalité
- leur sens de l'humour
- leur connaissance du milieu cycliste et du sport en général
- la qualité de leur rédaction
- leur sens pointilleux du détail (poussé jusque dans les publicités et images illustratives)
Je vais également tirer un grand coup de chapeau au journaliste de vélo101 qui a rédigé le compte-rendu de l'étape du jour : son article est truffé de petites piques acerbes que je trouve magnifiques.
Du titre "Guerre froide" jusqu'à la conclusion "La réponse reste aussi opaque que le brouillard qui a gagné le sommet du Tourmalet, comme pour gommer la déception du col du centenaire de n'avoir pas vu sur ses pentes, le duel acharné tant annoncé" en passant par "Sur ce Tour, même les Russes ne veulent pas faire la révolution" et par "La voici, cette attaque qu'il promet depuis des jours et qui lui a valu tant d'économie sur les flancs d'Ax-3 Domaines" ... chaque phrase est parfaite ! Je crois qu'il s'agit d'un des meilleurs articles que j'ai lu sur leur site depuis 5 ou 6 ans. Une oeuvre d'art à mon goût !
Je tiens une nouvelle fois à féliciter le (ou les) créateur(s) de cette idée, il(s) mérite(nt) un grand bravo pour :
- leur originalité
- leur sens de l'humour
- leur connaissance du milieu cycliste et du sport en général
- la qualité de leur rédaction
- leur sens pointilleux du détail (poussé jusque dans les publicités et images illustratives)
Je vais également tirer un grand coup de chapeau au journaliste de vélo101 qui a rédigé le compte-rendu de l'étape du jour : son article est truffé de petites piques acerbes que je trouve magnifiques.
Du titre "Guerre froide" jusqu'à la conclusion "La réponse reste aussi opaque que le brouillard qui a gagné le sommet du Tourmalet, comme pour gommer la déception du col du centenaire de n'avoir pas vu sur ses pentes, le duel acharné tant annoncé" en passant par "Sur ce Tour, même les Russes ne veulent pas faire la révolution" et par "La voici, cette attaque qu'il promet depuis des jours et qui lui a valu tant d'économie sur les flancs d'Ax-3 Domaines" ... chaque phrase est parfaite ! Je crois qu'il s'agit d'un des meilleurs articles que j'ai lu sur leur site depuis 5 ou 6 ans. Une oeuvre d'art à mon goût !
mercredi 21 juillet 2010
Afterwork, before-rain
Ce soir, je suis allé rouler comme d'habitude après ma journée de boulot. L'idéal aurait été de faire un décrassage lundi ou mardi soir pour évacuer les toxines de la course de dimanche, malheureusement je n'ai pas pu.
Ce soir, je voulais donc faire un long échauffement qui aurait également valeur de décrassage, suivi par quelques petits sprints tranquilles histoire de travailler un peu. C'est que chaque occasion de faire du spécifique doit être exploitée si je ne veux pas continuer la descente aux enfers vécue dimanche dernier. Poussé par le vent du sud, l'échauffement a été réduit à 7km avant que je ne me retrouve dans la montée des gorges d'enfer : cette bosse est un de mes meilleurs tests, je la connais par coeur et m'en sers de repère pour voir où j'en suis dans ma préparation physique.
Aujourd'hui je voulais la grimper tranquillement afin de poursuivre mon échauffement, mais vexé par la faible vitesse et le petit braquet utilisé sur les 200 premiers mètres, j'ai violemment accéléré. La bosse s'est subitement transformée en champ de bataille comme aux plus grands jours : mes courbes étaient tendues, la partie gauche de la route était ma propriété du moment que je pouvais y gagner une petite seconde, la sueur dégoulinait à toute vitesse le long de mon visage, la chaine était tendue, le coup de pédale était rageur et le coeur montait allégrement dans les tours ... le chrono au final n'est pas extraordinaire, loin de mes meilleurs temps, mais l'envie était au rendez-vous !
J'ai récupéré sur le plat jusqu'à Marcilly avant de me lancer dans une séance d'accélérations en côte. Dans la montée rejoignant Limonest j'ai placé 7 accélérations dans chacun de petits coups de culs qui se sont présentés sur le parcours. Je faisais des démarrages les plus forts possibles jusqu'au sommet soit un effort d'environ 10 secondes à chaque fois, puis reprenais un rythme normal pour récupérer.
Après Limonest, j'ai pris la route rejoignant St fortunat : j'ai cette fois amélioré mon exercice. Sur chacune des 6 petites bosses : j'accélérais à fond jusqu'au sommet, une fois en haut je passais une vitesse supplémentaire et recommençais de même dans la bosse suivante. Je suis ainsi monté progressivement en pression, ma vitesse (et mon pouls) était en constante accélération pendant près d'un kilomètre !
J'ai récupéré dans la descente jusqu'à Vaise, puis suis rentré chez moi rentré en bataillant contre le vent. Ce fourbe de vent avait tourné : au lieu de me pousser comme je m'y attendais, celui-ci me freinait à ma grande surprise. Quand on s'attend à rentrer paisiblement en se laissant porter par le vent, et qu'on se retrouve couché sur son vélo, mains en bas du guidon, le cardio à 160bpm, c'est déstabilisant. Surtout que les premières gouttes de pluie se sont fait sentir dès le début de ma remontée des quais, j'ai donc lutté contre le vent dans le but de me faire mouiller le moins possible.
Je suis tout de même content de ma sortie : j'ai eu de bonnes sensations, mes accélérations étaient franches, mon coup de pédale était plutôt fluide. Bien sur, le rythme n'était pas celui d'une course, il était donc plus facile d'accélérer franchement en étant frais par rapport à une course où je serais arrivé à moitié cramé dans la bosse et n'aurais donc pas pu placer mon accélération, mais c'est tout de même satisfaisant.
Ce soir, je voulais donc faire un long échauffement qui aurait également valeur de décrassage, suivi par quelques petits sprints tranquilles histoire de travailler un peu. C'est que chaque occasion de faire du spécifique doit être exploitée si je ne veux pas continuer la descente aux enfers vécue dimanche dernier. Poussé par le vent du sud, l'échauffement a été réduit à 7km avant que je ne me retrouve dans la montée des gorges d'enfer : cette bosse est un de mes meilleurs tests, je la connais par coeur et m'en sers de repère pour voir où j'en suis dans ma préparation physique.
Aujourd'hui je voulais la grimper tranquillement afin de poursuivre mon échauffement, mais vexé par la faible vitesse et le petit braquet utilisé sur les 200 premiers mètres, j'ai violemment accéléré. La bosse s'est subitement transformée en champ de bataille comme aux plus grands jours : mes courbes étaient tendues, la partie gauche de la route était ma propriété du moment que je pouvais y gagner une petite seconde, la sueur dégoulinait à toute vitesse le long de mon visage, la chaine était tendue, le coup de pédale était rageur et le coeur montait allégrement dans les tours ... le chrono au final n'est pas extraordinaire, loin de mes meilleurs temps, mais l'envie était au rendez-vous !
J'ai récupéré sur le plat jusqu'à Marcilly avant de me lancer dans une séance d'accélérations en côte. Dans la montée rejoignant Limonest j'ai placé 7 accélérations dans chacun de petits coups de culs qui se sont présentés sur le parcours. Je faisais des démarrages les plus forts possibles jusqu'au sommet soit un effort d'environ 10 secondes à chaque fois, puis reprenais un rythme normal pour récupérer.
Après Limonest, j'ai pris la route rejoignant St fortunat : j'ai cette fois amélioré mon exercice. Sur chacune des 6 petites bosses : j'accélérais à fond jusqu'au sommet, une fois en haut je passais une vitesse supplémentaire et recommençais de même dans la bosse suivante. Je suis ainsi monté progressivement en pression, ma vitesse (et mon pouls) était en constante accélération pendant près d'un kilomètre !
J'ai récupéré dans la descente jusqu'à Vaise, puis suis rentré chez moi rentré en bataillant contre le vent. Ce fourbe de vent avait tourné : au lieu de me pousser comme je m'y attendais, celui-ci me freinait à ma grande surprise. Quand on s'attend à rentrer paisiblement en se laissant porter par le vent, et qu'on se retrouve couché sur son vélo, mains en bas du guidon, le cardio à 160bpm, c'est déstabilisant. Surtout que les premières gouttes de pluie se sont fait sentir dès le début de ma remontée des quais, j'ai donc lutté contre le vent dans le but de me faire mouiller le moins possible.
Je suis tout de même content de ma sortie : j'ai eu de bonnes sensations, mes accélérations étaient franches, mon coup de pédale était plutôt fluide. Bien sur, le rythme n'était pas celui d'une course, il était donc plus facile d'accélérer franchement en étant frais par rapport à une course où je serais arrivé à moitié cramé dans la bosse et n'aurais donc pas pu placer mon accélération, mais c'est tout de même satisfaisant.
dimanche 18 juillet 2010
Prix de St denis les bourgs : un manque physique
Aujourd'hui j'ai couru au Prix de St denis les bourgs sous une température un peu chaude (mais sans excès) et un bon vent du nord. Le parcours comporte 3 petites bosses pas méchantes, ce qui le classe dans les parcours roulant.
Je prends le départ au milieu du paquet et garde sans trop de problèmes ma position lors du premier tour. Devant les attaques se succèdent mais c'est désorganisé donc le vent ramène à la raison tous les déserteurs. Je reste au chaud dans le paquet : les jambes tournent sans soucis et le coeur semble tenir le coup sans sourcilier. Dans le deuxième, le troisième tour et le quatrième tour, le scénario est identique mais je note une évolution dans le comportement des attaquants : les attaques sont beaucoup plus stratégiques, mieux organisées, et les gars se servent du vent pour créer des bordures.
Dans le 5ème tour, une bataille rangée se prépare : les accélérations sont beaucoup plus vives donc je rétrograde en fin de peloton et ai de plus en plus de mal à tenir les roues. Je réussis à récupérer grâce à des ralentissements qui me permettent de souffler et de remonter me mettre à l'abri ... jusqu'à l'accélération suivante.
Dans le 6ème tour la bataille se déclenche : le peloton vole en morceaux, tout le monde est en file indienne sur 400m ! Des petits groupes de 5 ou 10 coureurs se forment et se livrent bataille à quelques mètres de distance. Je m'accroche dans les roues, tête baissée, en dernière position du dernier groupe ... j'aurai bien aimé être en moto au milieu pour mieux voir le combat tellement le peu que j'en ai vu à chaque fois que je levais les yeux semblait intense.
Mon groupe finit par revenir, sans aucune aide de ma part, dans le 7ème tour. Je remonte aussi vite que je peux dans le peloton, sentant une nouvelle bagarre se déclencher pile au moment de notre retour. Mon intuition était bonne : un nouveau combat s'engage, mais sans moi cette fois. Je reste complètement collé au goudron dans une bosse ! Un rapide coup d'oeil à mon compteur m'indique que je grimpe à 22km/h ... aouch, pour un grimpeur, ça me file une sacré claque ! Je tente de chasser pendant 3km, à une centaine de mètres du peloton, mais mes jambes ne répondent plus du tout : je suis cuit et suis obligé de me faire une raison.
Dans le 8ème et 9ème tour je roule dans un petit groupe de 4. J'arrive sans trop de problèmes à rouler sur le plat en tournant les jambes, mais dès que ça grimpe un petit peu je suis presque à l'arrêt, incapable d'écraser les pédales ! Je m'accroche un peu dans le peloton des 3ème catégorie lorsqu'ils me doublent mais me fais logiquement décramponner dans la première bosse. Dans le 10ème (et dernier) tour je craque définitivement, même sur le plat je ne réussis plus à tourner les jambes. Je roule tète baissée jusqu'à l'arrivée, m'arrache pour sprinter seul sur les cent derniers mètres dans un ultime sursaut d'orgueil.
Voici les temps réalisé chaque tour :
1er tour : 12'16"
2ème tour : 11'49"
3ème tour : 12'19"
4ème tour : 12'08"
5ème tour : 12'02"
6ème tour : 11'43"
7ème tour : 13'07"
8ème tour : 15'02"
9ème tour : 15'03"
10ème tour : 17'55"
Forcément, je suis déçu : je suis compétiteur et je n'aime pas me prendre de telles claques dans la figure ! Je suis touché mais loin d'être coulé : mon comportement était bon, il me suffit de retrouver une bonne condition physique pour pouvoir de nouveau jouer les premiers rôles.
Je prends le départ au milieu du paquet et garde sans trop de problèmes ma position lors du premier tour. Devant les attaques se succèdent mais c'est désorganisé donc le vent ramène à la raison tous les déserteurs. Je reste au chaud dans le paquet : les jambes tournent sans soucis et le coeur semble tenir le coup sans sourcilier. Dans le deuxième, le troisième tour et le quatrième tour, le scénario est identique mais je note une évolution dans le comportement des attaquants : les attaques sont beaucoup plus stratégiques, mieux organisées, et les gars se servent du vent pour créer des bordures.
Dans le 5ème tour, une bataille rangée se prépare : les accélérations sont beaucoup plus vives donc je rétrograde en fin de peloton et ai de plus en plus de mal à tenir les roues. Je réussis à récupérer grâce à des ralentissements qui me permettent de souffler et de remonter me mettre à l'abri ... jusqu'à l'accélération suivante.
Dans le 6ème tour la bataille se déclenche : le peloton vole en morceaux, tout le monde est en file indienne sur 400m ! Des petits groupes de 5 ou 10 coureurs se forment et se livrent bataille à quelques mètres de distance. Je m'accroche dans les roues, tête baissée, en dernière position du dernier groupe ... j'aurai bien aimé être en moto au milieu pour mieux voir le combat tellement le peu que j'en ai vu à chaque fois que je levais les yeux semblait intense.
Mon groupe finit par revenir, sans aucune aide de ma part, dans le 7ème tour. Je remonte aussi vite que je peux dans le peloton, sentant une nouvelle bagarre se déclencher pile au moment de notre retour. Mon intuition était bonne : un nouveau combat s'engage, mais sans moi cette fois. Je reste complètement collé au goudron dans une bosse ! Un rapide coup d'oeil à mon compteur m'indique que je grimpe à 22km/h ... aouch, pour un grimpeur, ça me file une sacré claque ! Je tente de chasser pendant 3km, à une centaine de mètres du peloton, mais mes jambes ne répondent plus du tout : je suis cuit et suis obligé de me faire une raison.
Dans le 8ème et 9ème tour je roule dans un petit groupe de 4. J'arrive sans trop de problèmes à rouler sur le plat en tournant les jambes, mais dès que ça grimpe un petit peu je suis presque à l'arrêt, incapable d'écraser les pédales ! Je m'accroche un peu dans le peloton des 3ème catégorie lorsqu'ils me doublent mais me fais logiquement décramponner dans la première bosse. Dans le 10ème (et dernier) tour je craque définitivement, même sur le plat je ne réussis plus à tourner les jambes. Je roule tète baissée jusqu'à l'arrivée, m'arrache pour sprinter seul sur les cent derniers mètres dans un ultime sursaut d'orgueil.
Voici les temps réalisé chaque tour :
1er tour : 12'16"
2ème tour : 11'49"
3ème tour : 12'19"
4ème tour : 12'08"
5ème tour : 12'02"
6ème tour : 11'43"
7ème tour : 13'07"
8ème tour : 15'02"
9ème tour : 15'03"
10ème tour : 17'55"
Forcément, je suis déçu : je suis compétiteur et je n'aime pas me prendre de telles claques dans la figure ! Je suis touché mais loin d'être coulé : mon comportement était bon, il me suffit de retrouver une bonne condition physique pour pouvoir de nouveau jouer les premiers rôles.
samedi 17 juillet 2010
Voies sans issues
Cet après-midi j'ai effectué un déblocage à la veille du prix de St denis les bourgs.
Je suis monté au siège du club saluer ma directrice sportive en passant par le raidard de la montée de la ruelle de Fontaines Saint Martin : la pente entre 15 et 20% m'a fortement fait monter le coeur. En guise d'échauffement c'est raide ! Après le passage au club, je suis allé dans la Dombes emprunter des petites routes qui montent et descendent sans arrêt ... c'est casse-pattes mais ça permet de se protéger du vent !
Je m'étais prévu un itinéraire sympa, malheureusement les travaux de construction de la nouvelle autoroute en ont décidé autrement. Je me suis retrouvé face à des panneaux "route barrée à 2km" (qui ne m'ont pas empêché de continuer, ne sachant pas ce qui bloquait je me suis dit que peut-être en vélo ça passerait) ... puis une rangée de barrières bloquant la route (que j'ai tout de même franchies) ... puis face à un tas de terre placé juste devant un trou béant de 5m de profondeur sur une cinquantaine de mètres de longueur (cf ma photo sur twitpic). Première voie sans issue.
Je rebrousse chemin, je décide de prendre une petite route que je ne connaissais pas, le panneau de signalisation annonçait "ferme XXX, voiesans issue" avec le mot ". Le mot "sans" étant barré, je me suis dit que j'allais tenter ma chance : j'ai donc roulé un kilomètre avant de me retrouver devant une ferme et un chemin de graviers ... Deuxième voie sans issue ! Re-demi tour sur une vingtaine de mètre, je prends un petit chemin qui semble lui aussi partir au milieu des champs, mais qui finit par retomber sur une grosse route. OUF.
Malgré un petit détour qui m'aura fait faire 7 ou 8 kilomètres supplémentaires, je retombe à l'endroit que je souhaitais. Tout est bien qui finit bien. Au niveau des sensations, j'ai roulé en tournant moins les jambes qu'hier : c'est logique car dans les bosses on force un peu plus. La fréquence cardiaque est un peu plus élevé qu'hier 135bpm de moyenne, mais l'effort d'hier était très régulier alors que là je faisais en permanence le yoyo entre 150 et 120. Demain je ne sais pas dans quel état physique je serai, mais je sais que j'aurai l'avantage de la fraicheur et de l'envie ! J'ai retrouvé la gnac, j'espère avoir les jambes sinon ma gnac ne me servira pas à grand chose.
Je suis monté au siège du club saluer ma directrice sportive en passant par le raidard de la montée de la ruelle de Fontaines Saint Martin : la pente entre 15 et 20% m'a fortement fait monter le coeur. En guise d'échauffement c'est raide ! Après le passage au club, je suis allé dans la Dombes emprunter des petites routes qui montent et descendent sans arrêt ... c'est casse-pattes mais ça permet de se protéger du vent !
Je m'étais prévu un itinéraire sympa, malheureusement les travaux de construction de la nouvelle autoroute en ont décidé autrement. Je me suis retrouvé face à des panneaux "route barrée à 2km" (qui ne m'ont pas empêché de continuer, ne sachant pas ce qui bloquait je me suis dit que peut-être en vélo ça passerait) ... puis une rangée de barrières bloquant la route (que j'ai tout de même franchies) ... puis face à un tas de terre placé juste devant un trou béant de 5m de profondeur sur une cinquantaine de mètres de longueur (cf ma photo sur twitpic). Première voie sans issue.
Je rebrousse chemin, je décide de prendre une petite route que je ne connaissais pas, le panneau de signalisation annonçait "ferme XXX, voie
Malgré un petit détour qui m'aura fait faire 7 ou 8 kilomètres supplémentaires, je retombe à l'endroit que je souhaitais. Tout est bien qui finit bien. Au niveau des sensations, j'ai roulé en tournant moins les jambes qu'hier : c'est logique car dans les bosses on force un peu plus. La fréquence cardiaque est un peu plus élevé qu'hier 135bpm de moyenne, mais l'effort d'hier était très régulier alors que là je faisais en permanence le yoyo entre 150 et 120. Demain je ne sais pas dans quel état physique je serai, mais je sais que j'aurai l'avantage de la fraicheur et de l'envie ! J'ai retrouvé la gnac, j'espère avoir les jambes sinon ma gnac ne me servira pas à grand chose.
vendredi 16 juillet 2010
Récupération tranquille
Ce soir j'ai effectué une sortie de récupération, non pas parce que j'étais fatigué (vu le peu de sorties en ce moment, ce ne serait pas compréhensible) mais parce que je ressentais des douleurs musculaires aux jambes et articulaires aux genoux. Ces derniers temps j'ai passé mon temps changer ma position sur le vélo ! Mon corps ne s'est pas encore habitué aux nouveaux réglages et me le fait savoir ...
J'ai donc roulé une petite heure, dans des conditions similaires à celles d'hier (pas de vent, température de 31°, grand ciel bleu, peu de circulation) mais à une allure modérée. Je me suis calé cardiaquement aux alentours de 130bpm, à 100rpm, puis ai profité de la vue sur les champs de blé et de maïs, sur la Saône, sur les oiseaux et autres animaux que mon regard croisait.
J'ai donc roulé une petite heure, dans des conditions similaires à celles d'hier (pas de vent, température de 31°, grand ciel bleu, peu de circulation) mais à une allure modérée. Je me suis calé cardiaquement aux alentours de 130bpm, à 100rpm, puis ai profité de la vue sur les champs de blé et de maïs, sur la Saône, sur les oiseaux et autres animaux que mon regard croisait.
jeudi 15 juillet 2010
Coucher de soleil dans le Beaujolais
Ce soir je suis allé rouler 2h dans le Beaujolais, jusqu'au coucher du soleil. C'est un de mes moments favori, d'autant plus que pour une fois la température était agréable, qu'il n'y avait pas de vent et peu de circulation ... des conditions parfaites pour la pratique du cyclisme !
Je me suis échauffé en tournant les jambes sur les quais jusqu'à Anse. J'ai profité pendant 200m de l'aspiration d'un tracteur remorquant une grosse remorque de blé : l'odeur du blé mélangée à celle du mazout, à 40km/h, était surprenante mais je n'ai pas eu le temps d'en profiter longtemps car nos routes se sont séparées rapidement.
Après Anse je me suis attaqué à la montée de Lachassagne. Plutôt qu'attaquer la montée, je devrais plutôt dire chevaucher la montée tant j'étais à l'aise ! J'étais vraiment surpris de monter aussi vite et je crois avoir réalisé un de mes meilleurs chronos ... il faut dire que je n'ai pas fait semblant d'appuyer sur les pédales (172bpm de moyenne) mais la vitesse était tout de même plus élevée que d'habitude au même rythme cardiaque. Je craque légèrement dans les 100 derniers mètres et suis obligé de me rasseoir sur ma selle, mais rien d'inquiétant.
J'ai récupéré un peu sur la route des crêtes jusqu'à Charnay puis dans la descente jusqu'à Chatillon passant par Alix. Une fois dans la vallée de l'Azergues, j'ai recommencé à lâcher les chevaux en tournant les jambes, mais sans me mettre dans le rouge : 160bpm étaient le bon compromis entre "profiter de ma forme en envoyant du lourd" et "me faire plaisir en roulant".
Après un dernier sprint à Albigny, dans lequel j'ai jeté mes dernières forces, j'ai effectué un retour au calme plaisant. J'ai fait une super sortie qui m'a regonflé le moral à bloc, je me suis vraiment éclaté (au point de tenter un superman en fin de sortie, preuve que j'étais en confiance !) : je crois que le vrai Florent Ligney est sur le retour !
Je me suis échauffé en tournant les jambes sur les quais jusqu'à Anse. J'ai profité pendant 200m de l'aspiration d'un tracteur remorquant une grosse remorque de blé : l'odeur du blé mélangée à celle du mazout, à 40km/h, était surprenante mais je n'ai pas eu le temps d'en profiter longtemps car nos routes se sont séparées rapidement.
Après Anse je me suis attaqué à la montée de Lachassagne. Plutôt qu'attaquer la montée, je devrais plutôt dire chevaucher la montée tant j'étais à l'aise ! J'étais vraiment surpris de monter aussi vite et je crois avoir réalisé un de mes meilleurs chronos ... il faut dire que je n'ai pas fait semblant d'appuyer sur les pédales (172bpm de moyenne) mais la vitesse était tout de même plus élevée que d'habitude au même rythme cardiaque. Je craque légèrement dans les 100 derniers mètres et suis obligé de me rasseoir sur ma selle, mais rien d'inquiétant.
J'ai récupéré un peu sur la route des crêtes jusqu'à Charnay puis dans la descente jusqu'à Chatillon passant par Alix. Une fois dans la vallée de l'Azergues, j'ai recommencé à lâcher les chevaux en tournant les jambes, mais sans me mettre dans le rouge : 160bpm étaient le bon compromis entre "profiter de ma forme en envoyant du lourd" et "me faire plaisir en roulant".
Après un dernier sprint à Albigny, dans lequel j'ai jeté mes dernières forces, j'ai effectué un retour au calme plaisant. J'ai fait une super sortie qui m'a regonflé le moral à bloc, je me suis vraiment éclaté (au point de tenter un superman en fin de sortie, preuve que j'étais en confiance !) : je crois que le vrai Florent Ligney est sur le retour !
lundi 12 juillet 2010
Tour de France : résumé de la première semaine
Aujourd'hui je vais consacrer un article au cyclisme professionnel. C'est peu courant chez moi : j'évite de le faire car des gens bien mieux informés que moi se chargent déjà de le faire sur de nombreux sites ... je m'attache donc à la diffusion du cyclisme de bas étage car le haut de la fusée est déjà médiatisé par beaucoup d'autres.
Pourquoi une telle exception aujourd'hui ? Car grâce à Twitter j'ai découvert un article de velochrono.fr proposant un résumé humoristique (voir satirique) de la première semaine de course.
Je trouve que cet article est très original tant sur le fond que sur la forme. Le cyclisme est perçu trop souvent comme un sport vieillissant alors quand je tombe sur ce genre d'articles décalé je trouve que c'est un bol d'air frais (en ces temps de canicule, l'air frais fait du bien) donc je m'empresse de le relayer.
PS : pour comprendre l'intégralité de leur article, il faut suivre assidument le cyclisme, et savoir que sur Facebook les activités se lisent de bas en haut. Sans ces 2 conditions on ne comprend pas grand chose.
Pourquoi une telle exception aujourd'hui ? Car grâce à Twitter j'ai découvert un article de velochrono.fr proposant un résumé humoristique (voir satirique) de la première semaine de course.
Je trouve que cet article est très original tant sur le fond que sur la forme. Le cyclisme est perçu trop souvent comme un sport vieillissant alors quand je tombe sur ce genre d'articles décalé je trouve que c'est un bol d'air frais (en ces temps de canicule, l'air frais fait du bien) donc je m'empresse de le relayer.
PS : pour comprendre l'intégralité de leur article, il faut suivre assidument le cyclisme, et savoir que sur Facebook les activités se lisent de bas en haut. Sans ces 2 conditions on ne comprend pas grand chose.
dimanche 11 juillet 2010
60ème sortie de l'année
Entre l'étape soporifique du Tour de France et une finale de coupe de monde tâchée d'actes d'anti-jeu, j'ai pu disposer de 2 heures pour effectuer ma 60ème sortie cycliste de l'année. Sachant qu'on est le 192ème jour, ca veut dire que j'ai roulé quasiment un jour sur 3 ... c'est plutôt pas mal, j'ai l'impression de ne pas trop rouler cette année, c'est donc juste une impression !
Je suis allé m'entraîner avec Rémy : pour quelqu'un sorti il y a peu de convalescence il avait un sacré coup de pédale ! Dans les fortes pentes il avait un peu de mal, mais dès que c'était un peu roulant il était capable d'embrayer. Pour preuve, dans le faux plat du dernier tiers de la descente du Mont Verdun, entre Poleymieux et Curis, il pédalait à 69km/h ... j'ai tenté de lui prendre un relais mais à cette vitesse c'était mission impossible !
On a souffert de la chaleur, qui nous a contraint à faire une pause de 5minutes à Limonest pour recharger les bidons en eau fraiche et nous asperger le visage d'eau pour éliminer le sel et la sueur. Cette chaleur étouffante, même en fin d'après-midi, est assez désagréable.
Je suis allé m'entraîner avec Rémy : pour quelqu'un sorti il y a peu de convalescence il avait un sacré coup de pédale ! Dans les fortes pentes il avait un peu de mal, mais dès que c'était un peu roulant il était capable d'embrayer. Pour preuve, dans le faux plat du dernier tiers de la descente du Mont Verdun, entre Poleymieux et Curis, il pédalait à 69km/h ... j'ai tenté de lui prendre un relais mais à cette vitesse c'était mission impossible !
On a souffert de la chaleur, qui nous a contraint à faire une pause de 5minutes à Limonest pour recharger les bidons en eau fraiche et nous asperger le visage d'eau pour éliminer le sel et la sueur. Cette chaleur étouffante, même en fin d'après-midi, est assez désagréable.
vendredi 9 juillet 2010
Statistiques du mois de Juin 2010
Le mois de juin est terminé, place aux statistiques.
Nombre de sorties :
- 7 entraînements sur route
- 2 courses
Distances / Temps :
- 543,6 km sur route
- 18h 04min passé sur la selle
Rythme cardiaque / Cadence :
- en raison de dysfonctionnement de mon cardio, je n'ai pas les informations
- 91 rpm en moyenne
- 129 rpm au maximum
Petit bilan :
Je n'ai plus vraiment de motivation pour rouler et ça se ressent : je n'ai jamais fait aussi peu de kilomètres ! J'ai expliqué les raisons de cet état de fait dans mon article d'hier.
NB : il s'agit d'un bilan à chaud, qui pourra être réfuté dans quelques mois après une analyse avec du recul.
Nombre de sorties :
- 7 entraînements sur route
- 2 courses
Distances / Temps :
- 543,6 km sur route
- 18h 04min passé sur la selle
Rythme cardiaque / Cadence :
- en raison de dysfonctionnement de mon cardio, je n'ai pas les informations
- 91 rpm en moyenne
- 129 rpm au maximum
Petit bilan :
Je n'ai plus vraiment de motivation pour rouler et ça se ressent : je n'ai jamais fait aussi peu de kilomètres ! J'ai expliqué les raisons de cet état de fait dans mon article d'hier.
NB : il s'agit d'un bilan à chaud, qui pourra être réfuté dans quelques mois après une analyse avec du recul.
jeudi 8 juillet 2010
Une question d'objectifs !
En roulant hier soir je me suis demandé pourquoi, alors que je m'étais battu comme un diable tout l'hiver à rouler dans des conditions climatiques détestables sans broncher, je n'avais plus de motivation depuis plus d'un mois alors que les conditions météorologiques sont bien meilleures ?
1 - Je pensais que c'était un contrecoup d'un hiver trop intense et trop dur : en réalité cet hiver je n'ai pas trop roulé, au contraire j'ai un peu moins roulé que les années précédentes.
2 - Je pensais que c'était lié aux travaux à réaliser dans ma nouvelle habitation auxquels je donnais priorité : il n'en est rien, les travaux sont terminés depuis plusieurs semaines et je roule quand même de moins en moins.
3 - J'ai pensé que c'était la fin d'un cycle après 6ans consacrés à outrance à cette passion : non, car j'ai toujours envie de rouler, mes sorties quotidiennes me manquent.
Ces hypothèses (et bien d'autres) je me les formule depuis plusieurs semaines, mais hier soir j'ai compris ce qui se passait réellement : je n'ai pas d'objectif cette année ! L'an passé j'avais un objectif précis, avec un plan d'entraînement suivi et adapté pour y arriver. Cette année je n'ai pas d'objectif, je n'ai donc pas de plan d'entraînement, donc aucun suivi, ... on remue le tout, on secoue, et ça donne un manque de motivation !
J'avoue qu'au début, ne pas avoir d'objectif était plaisant : j'allais sur les courses et aux entrainements sans aucune pression, j'étais libéré car je partais du principe que je n'étais pas entraîné donc que je n'avais aucune chance de bien figurer ... mais à la longue, je me demandais à quoi ça servait d'aller rouler sans but précis, je sautais des entraînements car n'avais pas de programme ... ma motivation a baissée tout doucement, et j'en suis arrivé à la situation actuelle où je ne roule quasiment plus alors que j'aime toujours le vélo !
La solution va être simple : choisir une course en fin de saison, demander à mon entraîneur un programme pour y arriver dans la meilleure condition physique possible, et tout devrait rentrer dans l'ordre.
1 - Je pensais que c'était un contrecoup d'un hiver trop intense et trop dur : en réalité cet hiver je n'ai pas trop roulé, au contraire j'ai un peu moins roulé que les années précédentes.
2 - Je pensais que c'était lié aux travaux à réaliser dans ma nouvelle habitation auxquels je donnais priorité : il n'en est rien, les travaux sont terminés depuis plusieurs semaines et je roule quand même de moins en moins.
3 - J'ai pensé que c'était la fin d'un cycle après 6ans consacrés à outrance à cette passion : non, car j'ai toujours envie de rouler, mes sorties quotidiennes me manquent.
Ces hypothèses (et bien d'autres) je me les formule depuis plusieurs semaines, mais hier soir j'ai compris ce qui se passait réellement : je n'ai pas d'objectif cette année ! L'an passé j'avais un objectif précis, avec un plan d'entraînement suivi et adapté pour y arriver. Cette année je n'ai pas d'objectif, je n'ai donc pas de plan d'entraînement, donc aucun suivi, ... on remue le tout, on secoue, et ça donne un manque de motivation !
J'avoue qu'au début, ne pas avoir d'objectif était plaisant : j'allais sur les courses et aux entrainements sans aucune pression, j'étais libéré car je partais du principe que je n'étais pas entraîné donc que je n'avais aucune chance de bien figurer ... mais à la longue, je me demandais à quoi ça servait d'aller rouler sans but précis, je sautais des entraînements car n'avais pas de programme ... ma motivation a baissée tout doucement, et j'en suis arrivé à la situation actuelle où je ne roule quasiment plus alors que j'aime toujours le vélo !
La solution va être simple : choisir une course en fin de saison, demander à mon entraîneur un programme pour y arriver dans la meilleure condition physique possible, et tout devrait rentrer dans l'ordre.
mercredi 7 juillet 2010
Lozanne Express
Aujourd'hui j'ai retrouvé un peu de motivation et suis allé me dérouiller les jambes sur le parcours de Lozanne. Initialement je voulais rouler tranquillement vu que ça faisait un petit moment que je n'avais pas roulé : je voulais juste reprendre en douceur ... mais au bout de 4km j'ai eu l'opportunité de rouler dans l'aspiration d'une voiture à 35km/h donc j'ai sauté sur l'occasion.
Après avoir quitté l'aspiration de la voiture, je me suis mis en tête de me défouler et ai appuyé gaiement sur les pédales jusqu'à Anse, ai récupéré entre Anse et Lozanne, puis ai remis les gaz entre Lozanne et St germain. Pendant plus de 6km j'ai bénéficié d'un cycliste en point de mire qui roulait presque au même rythme que moi : il m'a fallu 6km pour combler un écart de 300m ! Une fois rattrapé, nous avons passés spontanément quelques relais avant que nos routes ne se séparent. Après St germain, j'ai fait un retour au calme d'une dizaine de kilomètres.
Je suis content car j'ai soutenu un effort élevé pendant une bonne heure au cumul et ai eu de bonnes sensations (hormis un point de côté un bref moment). Au niveau de la récupération j'ai trouvé que mon pouls redescendait bien dès qu'il en avait l'occasion, ce qui est rassurant. Sur l'ensemble de la sortie j'ai une fréquence cardiaque moyenne à 153 et une fréquence maximale à 182.
Après avoir quitté l'aspiration de la voiture, je me suis mis en tête de me défouler et ai appuyé gaiement sur les pédales jusqu'à Anse, ai récupéré entre Anse et Lozanne, puis ai remis les gaz entre Lozanne et St germain. Pendant plus de 6km j'ai bénéficié d'un cycliste en point de mire qui roulait presque au même rythme que moi : il m'a fallu 6km pour combler un écart de 300m ! Une fois rattrapé, nous avons passés spontanément quelques relais avant que nos routes ne se séparent. Après St germain, j'ai fait un retour au calme d'une dizaine de kilomètres.
Je suis content car j'ai soutenu un effort élevé pendant une bonne heure au cumul et ai eu de bonnes sensations (hormis un point de côté un bref moment). Au niveau de la récupération j'ai trouvé que mon pouls redescendait bien dès qu'il en avait l'occasion, ce qui est rassurant. Sur l'ensemble de la sortie j'ai une fréquence cardiaque moyenne à 153 et une fréquence maximale à 182.
samedi 3 juillet 2010
Cols du Tour de France 2010
Mon article du jour est consacré à la liste des cols de 2ème, 1ère et hors catégorie franchis par le Tour de France cette année.
9 cols de 2ème catégorie franchis par le Tour de France 2010 :
- Côte du barrage de Vouglans depuis Cernon, 710m, 7ème étape
- Col de la Croix de la Serra depuis Molinges, 1049m, 7ème étape : informations
- Côte de Lamoura depuis Villard saint sauveur, 1145m, 7ème étape
- Col des Aravis depuis St jean de sixt, 1487, 9ème étape : informations et profil
- Col du Noyer depuis Saint disdier, 1664m, 10ème étape : informations et profil
- Suc de Montivernoux depuis Mariac, 1315m, 12ème étape
- Côte de la Croix-Neuve depuis Mende, 1047m, 12ème étape
- Col de Portet-d'Aspet depuis Aucazein, 1069m, 15ème étape : informations et profil
- Col des Ares depuis Cazaunous, 797m, 15ème étape
10 cols de 1ère catégorie franchis par le Tour de France 2010 :
- Col de la Ramaz depuis Mieussy, 1619m, 8ème étape : informations et profil
- Avoriaz depuis Morzine, 1796m, 8ème étape : informations et profil
- Col de la Colombière depuis Cluses, 1618m, 9ème étape : informations et profil
- Col des Saisies depuis Flumet, 1660m, 9ème étape : informations et profil
- Côte de Laffrey depuis Vaulnaveys le bas, 886m, 10ème étape : informations et profil
- Ax-3-Domaines depuis Ax les thermes, 1360m, 14ème étape : informations et profil
- Col de Peyresourde depuis Bagnières de luchon, 1569m, 16ème étape : informations et profil
- Col d'Aspin depuis Arreau, 1490m, 16ème étape : informations et profil
- Col de Marie-Blanque depuis Escot, 1035m, 17ème étape : informations et profil
- Col du Soulor depuis Arthez d'asson, 1474m, 17ème étape : informations et profil
6 cols hors catégorie franchis par le Tour de France 2010 :
- Col de la Madeleine depuis La rochette, 2000m, 9ème étape : informations et profil
- Port de Pailhères depuis Rouze, 2001m, 14ème étape : informations et profil
- Port de Balès depuis Mauleon barousse, 1755m, 15ème étape : informations et profil
- Col du Tourmalet depuis Ste marie de campan, 2115m, 16ème étape : informations et profil
- Col d'Aubisque depuis Argelès-gazost, 1709m, 16ème étape : informations et profil
- Col du Tourmalet depuis Luz saint sauveur, 2115m, 17ème étape : informations et profil
9 cols de 2ème catégorie franchis par le Tour de France 2010 :
- Côte du barrage de Vouglans depuis Cernon, 710m, 7ème étape
- Col de la Croix de la Serra depuis Molinges, 1049m, 7ème étape : informations
- Côte de Lamoura depuis Villard saint sauveur, 1145m, 7ème étape
- Col des Aravis depuis St jean de sixt, 1487, 9ème étape : informations et profil
- Col du Noyer depuis Saint disdier, 1664m, 10ème étape : informations et profil
- Suc de Montivernoux depuis Mariac, 1315m, 12ème étape
- Côte de la Croix-Neuve depuis Mende, 1047m, 12ème étape
- Col de Portet-d'Aspet depuis Aucazein, 1069m, 15ème étape : informations et profil
- Col des Ares depuis Cazaunous, 797m, 15ème étape
10 cols de 1ère catégorie franchis par le Tour de France 2010 :
- Col de la Ramaz depuis Mieussy, 1619m, 8ème étape : informations et profil
- Avoriaz depuis Morzine, 1796m, 8ème étape : informations et profil
- Col de la Colombière depuis Cluses, 1618m, 9ème étape : informations et profil
- Col des Saisies depuis Flumet, 1660m, 9ème étape : informations et profil
- Côte de Laffrey depuis Vaulnaveys le bas, 886m, 10ème étape : informations et profil
- Ax-3-Domaines depuis Ax les thermes, 1360m, 14ème étape : informations et profil
- Col de Peyresourde depuis Bagnières de luchon, 1569m, 16ème étape : informations et profil
- Col d'Aspin depuis Arreau, 1490m, 16ème étape : informations et profil
- Col de Marie-Blanque depuis Escot, 1035m, 17ème étape : informations et profil
- Col du Soulor depuis Arthez d'asson, 1474m, 17ème étape : informations et profil
6 cols hors catégorie franchis par le Tour de France 2010 :
- Col de la Madeleine depuis La rochette, 2000m, 9ème étape : informations et profil
- Port de Pailhères depuis Rouze, 2001m, 14ème étape : informations et profil
- Port de Balès depuis Mauleon barousse, 1755m, 15ème étape : informations et profil
- Col du Tourmalet depuis Ste marie de campan, 2115m, 16ème étape : informations et profil
- Col d'Aubisque depuis Argelès-gazost, 1709m, 16ème étape : informations et profil
- Col du Tourmalet depuis Luz saint sauveur, 2115m, 17ème étape : informations et profil
jeudi 1 juillet 2010
cols cyclisme - réouverture des inscriptions
Après 5 mois de coupure, je viens de réouvrir le module d'inscription de mon site dédié aux cols en cyclisme.
Je comptais d'abord réaliser le module d'ajout d'images, mais comme je bloquais complètement dessus j'ai décidé de me changer les idées en réalisant le module d'inscription.
Si vous rencontrez des problèmes dans son utilisation, n'hésitez pas à m'en faire part.
Je comptais d'abord réaliser le module d'ajout d'images, mais comme je bloquais complètement dessus j'ai décidé de me changer les idées en réalisant le module d'inscription.
Si vous rencontrez des problèmes dans son utilisation, n'hésitez pas à m'en faire part.
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