Ce matin je suis allé rouler dans les Monts du Lyonnais. Hier soir, après un échange de mail, David (néo-retraité du cyclisme professionnel et capitaine de route du Tour de Fête) et moi avions convenus d'aller rouler ensemble afin de faire connaissance et de discuter du projet de l'été.
Je me suis garé à quelques kilomètres de notre point de rendez-vous, ce qui m'a permis de m'échauffer pendant une vingtaine de minutes. Et de me prendre une première averse sur le casque au passage. J'ai retrouvé mon capitaine comme convenu, la conversation s'est engagée aussi vite que nos cales dans nos pédales automatiques.
Pendant un peu plus de deux heures, nos sujets de conversation se sont enchaînés au même rythme que les ascensions. Tout y est passé : du matériel à l'alimentation, en passant par le contenu du paquetage, la composition de l'équipe et les transferts entre les étapes. Sur une aventure telle que celle-ci, tout aura son importance. Du contenu du petit déjeuner à l'heure du coucher, chaque détail comptera. Notre conversation était intéressante et rassurante : les choses avancent petit à petit, tout est fait pour que ça se passe le mieux possible.
Nous avons passé deux heures à discuter sans temps mort. Côte à côte tout le long, la conversation a parfois été légèrement perturbée : sur la fin d'une montée mes phrases étaient un peu hachées, prononcées mot par mot car j'avais le souffle court. Dans les descentes, le vent qui glissait le long de nos oreilles venait également perturber momentanément notre flot de mots.
En fin de sortie, le tintement des goutes de pluie sur nos casques n'a pas entamé notre bonne humeur. On s'est quittés avec le sourire, en espérant intérieurement qu'on ait une météo plus favorable sur le Tour. Globalement, on a roulé sur des routes humides mais on a évité la pluie sur la majorité de la sortie. Je me suis quand même fait lessiver bien comme il faut dans les derniers kilomètres pour rejoindre ma voiture : j'ai pris une grosse averse pendant 5 minutes, je me suis retrouvé trempé de la tête aux pieds en moins de 30 secondes.
Je suis content de ma sortie. Je me suis senti bien, j'ai eu l'impression d'être à mon niveau habituel dans les ascensions. 1770m de dénivelé sur 90 kilomètres, c'est un ratio intéressant. Ces sensations quand ça grimpe vont être à confirmer et améliorer encore dans les jours à venir, mais elles sont encourageantes. Il me reste encore un mois pour me préparer, un mois pour progresser, un mois à patienter avant d'enfin partir à l'aventure.
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bonsoir
RépondreSupprimerEt bien ce bordeaux Paris a eu l'Aire d'être sympa , a quand le deuxième article.
Salut,
RépondreSupprimerL'article a mis un peu de temps avant d'arriver : le texte était rédigé mais j'étais en attente des photos illustratrices.
Florent