© Mickael Bougouin
Une fois sur l'itinéraire "normal", on s'est retrouvé dans une longue montée roulante. On a grimpé groupé, tout au train. Certains ayant du mal à relancer la machine après une étape difficile, j'ai eu pas mal de boulot à l'arrière pour pousser à tour de rôle ceux qui lâchaient prise. Si ça continue, je vais finir avec le bras droit deux fois plus musclé que le gauche.
© Mickael Bougouin
Pendant près de 150km, on a longé la mer, c'était incroyablement beau. Les calanques de Piana sont classées au patrimoine mondial de l'Unesco, et on a compris pourquoi : ce coin de terre ressemble à un coin de paradis. Des plages dignes des Seychelles au milieu de roches roses dignes de la Casse Déserte (les derniers kilomètres de l'Izoard). La montagne dans la mer, la mer dans la montagne. Quand on passe la-dedans, on se sent tout petit face aux éléments.
La journée a été chaude, très chaude. La chasse aux bidons a fait rage : en 170 kilomètres, j'ai du vider 8 bidons ! (dont deux pour m'arroser). J'ai déjà connu pire, mais c'était quand même costaud, surtout que les deux journées précédentes nous avions déjà cuit au soleil. Quand le soleil brule de la peau déjà brulante, c'est terriblement douloureux. Grégoire, le plus touché par ce phénomène, a souffert du soleil bien plus que de la répétition des ascensions.
© Mickael Bougouin
La journée a été placée sous le signe des animaux : on a commencé par des chiens qui courraient au milieu de la route à la sortie d'Ajaccio, et on a terminé par une vache ou un taureau qui se reposait à l'ombre au bord de la route. Entre temps, on a vu pas mal de chèvres, des papillons très colorés, un poisson se débattre au bout de la ligne d'un pêcheur ...
© Mickael Bougouin
La journée s'est bien passée, je me sentais bien. J'ai fait le train dans les ascensions pour le groupe du milieu. Les féminines m'ont impressionnées : hier elles ont grimpé le long col dans le groupe de tête, aujourd'hui elles grimpaient également à un excellent niveau ... elles semblent se régaler elles aussi. Parmi les garçons, certains découvrent la "montagne" (bien que les bosses corses n'aient rien à voir en terme de difficulté par rapport aux Pyrénées et aux Alpes) et se découvrent un talent de grimpeur.
De manière globale, l'ambiance est excellente dans le groupe. C'est super plaisant de rouler en compagnie de gens toujours prêts à déconner, chambreurs, sans prise de tête ... chacun semble s'amuser à son niveau. Pourvu que ça dure !
Bilan : 166km, 7h de selle, 2400m de dénivelé, 122bpm en moyenne.
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