Encadrement cyclocross

Qui dit nouveau mercredi après-midi dit nouvelle sortie d'encadrement de l'entraînement des jeunes du Lyon Sprint Evolution. La météo avait prévu d'abondantes pluies toute l'après-midi, l'entraîneur du club avait demandé à chacun des éducateurs de préparer une mini-formation sur des thèmes spécifiques (le repérage du parcours et le placement dans le peloton pour ma part) ... qui n'ont finalement pas servi. L'ensemble de l'après-midi s'est déroulée sous un temps sec, ce qui a permis à tous les groupes de rouler ... et franchement, je préfère ça.

J'ai rejoint Olivier comme la semaine dernière, afin de faire la route ensemble pour rejoindre le siège du club. Faire la route à deux, c'est plus sympa : on discute et on ne voit pas le trajet passer. A un feux-rouge, j'ai pu faire remarquer à la voiture de police venue se garer à côté de nous que son pneu était dégonflé. C'est marrant, je ne regarde jamais les vélos des personnes avec qui je roule (quand mes amis changent de vélo, je ne remarque rien), par contre je repère des dizaines de voitures avec un phare qui ne marche pas. Quand un feu-rouge ou un stop le permet, je le signale aux automobilistes : quand on conduit, on ne remarque pas forcément que l'un des trois feux de stop ne fonctionne pas. Si ce défaut m'arrivait, j'apprécierai qu'on me fasse la remarque, et jusqu'à présent tous les automobilistes l'ont bien pris (une fois l'effet de peur du "toc toc" sur la vitre passé).

En arrivant dans le Parc de la Tête d'Or, j'ai eu la bonne surprise de tomber nez à nez avec 5 écureuils, mon animal fétiche. Je me suis arrêté pour faire des photos, ils m'ont regardé faire mais ont repris leur activité. C'est rigolo comme animal, je ne saurai trop dire s'ils jouaient ou s'ils enterraient leurs provisions pour l'hiver, mais entre un qui faisait un mouvement de balancier la tête en bas sous une branche et un autre qui sautait à pieds joints sur des feuilles en tournant en rond autour d'un arbre, c'était assez curieux comme comportement.


Après le briefing de synchronisation des éducateurs puis le briefing global des coureurs, les groupes se sont séparés. Les routiers sont partis rouler, l'école de vélo est partie sur le vélodrome, le groupe des crossmen (et d'une crosswoman) est allé dans le bureau de la direction pour un bilan / rappel de 15 minutes. On a ensuite rejoint les vélos et on est parti rouler.

On a rejoint le Parc de la Feyssine sans encombres. Comme on était 10, 7 jeunes et 3 éducateurs, on a divisé le groupe en 2. J'ai mené un groupe, tentant de trouver des chemins sympas et des terrains variés : tantôt dans la prairie, tantôt dans les arbres, tantôt sur la piste cyclable en graviers fins. Je ne connais pas encore par coeur le parc, j'ai parfois eu quelques surprises en ne tombant pas là où je pensais en sortant d'un chemin dans les arbres. Ca a été sympa, même si je pense que pour eux me suivre alors que je suis légèrement plus lent qu'eux doit être parfois frustrant.

Pour finir l'heure de séance prévue dans le parc de la Feyssine, j'ai proposé de simuler un départ de compétition en se plaçant tous sur une ligne avec un pied à terre. 500m d'effort, 50 secondes avec le coeur à fond, histoire de finir de manière inhabituelle cette première partie de séance.

De retour au siège, on a utilisé le circuit de cyclocross tracé à côté du vélodrome pour effectuer une deuxième partie de séance ludique et physique. On a été divisé en 2 groupes de 5, pour un duel en relais par équipes. Chaque coureur a effectué 2 passages. C'était sympa car chaque groupe encourageait son coureur en train de prendre son relais, un esprit d'équipe que j'apprécie. Après un peu de récupération, 4 groupes de deux ont été crées pour faire des relais en duos, créant ainsi une course avec 4 compétiteurs sur le circuit.

Cyclo-cross, technique, ludique et physique

Une vidéo publiée par Lyon Sprint Évolution (@lyonsprintevolution) le Nov. 11, 2014 at 8:55 PST

Après une phase de récupération, la séance s'est terminée par une course individuelle par handicap. Les plus faibles sont partis en premier, je suis parti dans une deuxième vague quelques secondes plus tard, puis les meilleurs ont été lâchés dans notre dos. L'ensemble de ces exercices m'ont montré que sous pression, j'avais du mal à assurer certains gestes techniques. Par exemple, le passage des planches (avec descente / montée du vélo) ne me pose aucun soucis en temps normal, mais à la lutte avec un autre coureur mes gestes deviennent beaucoup moins précis et totalement imparfaits. Je deviens un exemple à ne pas suivre. Il va me falloir continuer à travailler ce point pour encore mieux l'assimiler. Encadrer pour aider les autres à progresser permet aussi de progresser soi-même.

J'ai ensuite rejoint mon domicile avant la nuit et avant l'arrivée de la pluie.

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