Ce matin se tenait la 5ème étape du Tour de Sardaigne : un contre-la-montre par équipes. Cette étape est particulière car le temps mis par les coureurs n'est pas directement pris en compte au classement général : les coureurs des 12 premières équipes gagnent des bonifications allant de 60" à 5". Les autres coureurs voient leur temps inchangé, sauf si on n'effectue pas l'étape auquel cas on prend une minute de pénalité.
Etant donné que je ne connais pas grand monde et que la barrière de la langue m'empêche de sympathiser avec les coureurs autour de moi au classement général (hormis quelques cas spécifiques), j'ai pris le départ avec les autres coureurs français présents sur l'épreuve. J'ai donc roulé avec Florian (celui avec qui j'ai fait le voyage) et Stan (le français de la Haute-Route rencontré au petit dej' du dimanche matin). Notre but était d'une part de ne pas prendre de minute de pénalité, et d'autre part de faire une sortie de décrassage. On ne visait rien de particulier au niveau du classement.
On s'est échauffé en effectuant les 24km jusqu'au lieu de départ. Le vent était favorable. Les jambes tiraient beaucoup, les premiers kilomètres ont été difficiles. Au niveau cardiaque ça allait pas trop mal, j'étais à 125. La zone de départ était située au coeur d'un petit port, les premiers kilomètres se faisaient le long de la mer c'était assez sympa mais très venteux.
On a fait le chrono à un bon rythme mais sans se mettre à fond. Etant le seul avec un vélo de chrono, j'ai fait la majorité du boulot devant : j'ai du faire 20km en tête sur les 23km du chrono. Ca m'allait bien : je tournais les jambes sur le petit plateau (un 42) et mon coeur était entre 135 et 140bpm. Une vrai récupération active ! Pour Florian et Stan, leur rythme cardiaque était plus élevé mais j'ai veillé à ne pas trop accélérer afin de ne pas les cramer et de leur permettre de faire également une journée de récupération.
On est passé devant le photographe côtes à côtes en levant la main : c'était voulu, on voulait garder une photo souvenir de notre trio. On n'avait rien à gagner au niveau temps, les secondes perdues dans l'opération ne nous seront pas décomptées. Dans les 2 derniers kilomètres j'ai mis la plaque et ai mis les gaz. Florian, pas très motivé, a laissé un trou du coup j'ai ralenti pour les attendre avant de réaccélérer jusqu'à la ligne d'arrivée.
L'étape s'est bien passée : le plus important est que je n'ai pas pris de minute de pénalité et que je ne me sois pas épuisé. J'espère que les coureurs autour de moi au classement général n'ont pas empoché non plus de bonification. Je suis 28ème du classement général avec 2 minutes de retard sur le coureur qui me précède et 1 minute d'avance sur le coureur qui me suit. Demain, une ascension finale de 13km à 5.7% devrait me permettre de me tester dans une véritable montée afin de voir ce que je vaux en montagne. J'espère ne pas y perdre de temps sur les coureurs derrière moi afin de rester dans les 30 premiers.
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