Une semaine après une première tentative de fractionné en 30/15 sur les pentes du Mont Verdun, j'ai retenté ma chance ce mardi en début de soirée. Si la semaine dernière je m'étais loupé sur les exercices à réaliser, partant sur une base nettement trop haute et n'ayant pas réussi à aller au bout, cette semaine j'ai mieux lu les consignes.
Pour me rendre au pied de ma montée fétiche, que j'avais à escalader 3 fois aujourd'hui, je n'ai pas emprunté mon itinéraire habituel : si la rocade des Monts d'Or n'est pas trop fréquentée en temps normal, à 18 heures j'ai préféré ne pas m'y risquer. J'ai préféré me rendre sur place en passant par un itinéraire plus relevé mais totalement désert. J'ai du voir 3 voitures au cours de la première demi-heure de la sortie, mon choix était le bon.
En sortant de chez moi, je suis tombé sur un cycliste qui cherchait sa route. Ou plutôt, il cherchait UNE route, qu'il avait pris il y a quelques années mais dont il cherchait en vain le début. Coup de chance pour lui, c'était justement celle que je comptais prendre pour mon échauffement, j'ai donc adapté mon allure à la sienne, ce qui m'a permis de discuter tranquillement jusqu'à ce que je commence mes exercices spécifiques.
J'ai attaqué mes 3 ascensions, bien calé sur les bips de mon compteur m'indiquant le début et la fin de chaque phase. 13 accélérations étaient prévues sur chaque montée, mais lors de la première ascension je me suis retrouvé au sommet à la fin de la 12ème. Du coup, j'ai attaqué les 2 séries suivantes un peu plus bas, dans le village de Limonest, ce qui m'a permis d'effectuer les deux ascensions suivantes de manière complète (avec les 13 accélérations).
Avec cette fois un effort bien calibré, ou en tout cas mieux calibré, l'exercice a été difficile mais pas insurmontable. J'ai réussi à terminer à chaque fois en ayant l'impression d'être en mesure de faire une 14ème accélération si besoin. J'étais plutôt content, me demandant si cette fois je n'étais pas parti sur une base légèrement trop basse, mais lors du retour en voulant accélérer sur une relance après un rond-point j'ai compris que mes muscles n'étaient pas du même avis que mon cerveau.
Cet entraînement en début de soirée était très agréable : il y avait peu de voitures. En revanche, j'ai croisé beaucoup de cyclistes, dont certains qui effectuaient comme moi plusieurs ascensions de cette course de côte. Il faut dire qu'avec un bon vent du sud, c'était une journée à battre ses records en profitant de l'aide d'Eole.
Consultez mon parcours.
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