Aujourd'hui, j'ai libéré ma matinée afin d'aller rouler avant la canicule. Le deuxième test d'effort demandé par mon entraîneur devait durer 20 minutes ... avec les 41° qu'il y a eu au cours de l'après-midi, je suis content d'avoir pu le faire le matin.
L'échauffement, comme pour le test de PMA de mercredi, a duré 35 minutes à diverses intensités. Cette fois j'avais paramétré mon compteur uniquement pour qu'il me donne les TOP de départ et de fin des périodes mais ne lui avais pas précisé les intensités visées. Sans ses bips incessants me signalant chaque coup de pédale de travers, c'était nettement plus agréable. Je vais conserver ce mode de fonctionnement à l'avenir.
Le test sur 20 minutes s'est bien passé. Les routes étaient désertes (je n'ai été doublé que par 2 voitures pendant ce laps de temps) et la température était de 29°, le vent soufflait doucement, les conditions étaient plutôt favorables pour un tel effort. Sur les deux voitures qui m'ont doublé en plein effort, il a fallu que l'une d'elles ouvre sa fenêtre et me demande si je savais comment aller chez un certain Jean-Michel ... en plein effort, je n'ai pas pris mon plus beau sourire ni ma plus belle voix pour répondre un "je (grosse respiration bruyante) ne (grosse respiration bruyante) sais (grosse respiration bruyante) pas". Dans les dernières minutes, j'ai également croisé Christophe et Victor du Lyon Sprint Evolution, qui pédalaient dans le sens "facile" de la montée (le sens qui descend). Rares étaient les cyclistes à pédaler ce matin, je n'en ai pas croisé beaucoup d'autres qu'eux.
La redescente sur les quais de Saône a été la bienvenue. J'avais besoin de récupérer, l'effort était intrinsèquement moins violent que mercredi mais plus traitre car plus long dans le temps.
J'ai ensuite effectué une deuxième montée de 20 minutes, à un niveau d'effort légèrement plus faible et à une cadence basse (autour de 50 rpm). La montée du Mont Thou par Saint Romain est toujours tranquille, ce qui s'est encore vérifié aujourd'hui. J'y ai été seul seul au monde, avec de superbes points de vue sur Lyon qui défilaient plus vite qu'à l'accoutumée, le niveau d'effort étant plus élevé que ce que je fais d'habitude. A 1km du sommet, un gravillon de goudron bien collant est venu se coincer entre deux maillons de ma chaîne, m'obligeant à descendre de vélo dans un court passage à 10%. Ce @@@ de gravillon a déformé le maillon, du coup la chaine a sauté plusieurs fois sur la cassette pendant la suite de la sortie, ce qui était un peu pénible à la fin.
J'ai ensuite fait 1 heure tranquille, en évitant soigneusement la descente entre Limonest et Chasselay. Il y a un an j'y avais laissé de la peau et du sang bêtement; il y a quelques jours c'est Didier qui y a laissé des morceaux de son corps. "Greffe de tendon et d'ongle, amputation d'un bout d'annulaire, la main a bien souffert" m'a t'il précisé. Je n'aimais déjà pas cette descente avant d'y tomber moi-même, je la classe désormais dans ma liste des portions indésirables.
Consultez mes données.
Bonjour Florent, la descente dangereuse que tu décris, est aussi dangereuse en montée, car les voitures y circulent à très vive allure. Mathias L.
RépondreSupprimerSalut Mathias,
SupprimerC'est vrai qu'à la montée aussi, les voitures rendent cette route dangereuse. Comme c'est une grosse route large et presque toute droite, c'est chiant et monotone, je ne la prends donc presque jamais.