J'ai donné mes premiers coups de pédale vers mes 3 ans. En grandissant, mon père m'a emmené rouler de plus en plus loin au fur et à mesure des sorties du dimanche matin. Ces sorties de 20km me semblent bien courtes à l'heure actuelle, alors qu'à l'époque je croyais aller au bout du monde.
Le vélo, à cet âge, était juste une distraction.
En 1998, j'ai été obligé de stopper les sorties dominicales avec mon père, en raison de problèmes de santé.
Finalement, c'est en cette sombre année pour le cyclisme (année de l'affaire Festina, qui mis le tour de France 1998 sens dessus dessous) que j'ai commencé à aimer réellement ce sport. A cause de mes problèmes de santé, je devais rester "calme" à regarder la télévision : assis dans un fauteuil j'ai suivi Rolland Garros, la coupe de monde de football puis ce fameux tour de France. Cette année 98 vit la victoire d'un champion amoureux de la montagne comme moi : Marco Pantani. Il volait dans les montées, on aurait dit qu'il se faisait tirer par des aigles ... de vrais moments de magie ! Je crois que ses envolées en montagne m'ont donné envie de faire un jour du cyclisme comme lui. Mais entre les rêves et la réalité se trouve un gouffre !
J'ai pu recommencer à faire du vélo en 2001, toujours avec mon père. La passion du cyclisme m'avait gagné. J'avais appris à reconnaître chaque passage des grandes classiques : Milan San-Remo, Tour de Flandres, Paris Roubaix, ... n'avaient plus aucun secret pour moi ! Je connaissais par coeur les noms des illustres coureurs et leurs palmarès respectifs. Il en allait de même pour les grands cols alpestres ou pyrénéens : Galibier, Izoard ou Tourmalet n'étaient pas que de simples noms, mais des lieux de légendes dont je connaissais chaque passage par cœur !
A l'heure actuelle cette passion ne m'a pas quittée.
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