Pour faire du vin, il faut de l'eau et du soleil ... les grappes de raisin ayant été ramassées, il est temps maintenant pour dame météo de remplir le sol d'eau afin de refaire les niveaux en vue de la prochaine cuvée ! Je suis donc parti rouler sous une météo pas terrible : une sorte de gros crachin mouillait les vêtements et le sol. La température étant clémente et le crachin ne se transformant pas en véritable pluie, je suis rentré humide mais pas trempé ni gelé.
J'ai remonté le val de Saône puis la vallée de l'Azergues au train. J'ai été surpris du faible trafic rencontré : les routes étaient quasi désertées par les automobilistes, motards ... comme par les cyclistes ! J'en ai dénombré 4 en 110km ! Sur la fin de la remontée de l'Azergues je commençais à en avoir marre : ça faisait 43km que je roulais sur du faux plat montant, à 33km/h c'est long.
N'aimant pas faire les choses à moitié, je suis subitement passé d'un faux plat montant à un col pentu : le col de la Croix de Thel propose une pente moyenne de 8.2% sur une distance de 3.7km. Le goudron est très granuleux et ma roue arrière perd l'adhérence sur le goudron lorsque je suis en danseuse. J'effectue une descente prudente, choisissant avec le plus grand soin mes trajectoires afin de choisir les zones de goudron proposant le plus d'adhérence, et anticipant énormément les freinages dans les virages. Le goudron détrempé dans la descente de la vallée de la Valsonne m'envoie beaucoup d'eau sur les jambes : mes chaussures et mon cuissard se transforment en éponge, ce qui est loin d'être agréable.
Dans la montée de Sarcey, la pluie s'arrête définitivement, permettant ensuite à ma tenue de sécher au fil des kilomètres. Je prends la route des crêtes et profite d'un paysage sympathique : je domine des nappes de brumes qui encombrent les vallées. Je descends sur l'Arbresles dans le but de me frotter à la montée d'Evreux. J'avais découvert par hasard cette route, à la descente, il y a environ 1 mois : la pente à la descente m'avait impressionnée. La pente y est effectivement très rude, j'estime qu'elle est en permanence entre 10 et 15% (selon les passages) mais vu qu'il n'y a qu'1.7km à effectuer elle n'est pas si dure que ce que je pensais ... enfin bon, dans les derniers hectomètres on est bien content d'en finir tout de même !
Je suis rentré par Lentilly, la Tour de Salvigny, Dardilly, Limonest puis la rocade des Monts d'or. C'est une fin de parcours exigeante, proposant une suite de bosses sans répit. Je suis rentré humide et entamé physiquement, mais content : je ne pensais pas effectuer une si bonne moyenne, sur un parcours que je pensais un peu plus exigeant.
Consultez le parcours.
Je ne sais pas si tu connais http://cyclismeetdependances.blogspot.com/2009/11/hiver.html
RépondreSupprimerEn lisant tes compte rendus sur les temps épouvantables en hiver et après avoir lu cet article, je me suis dit que la solution proposée sur ce blog est pas mal. Bon courage pour la suite.