Voilà exactement 10 jours que je n'avais pas roulé, en raison d'une météo capricieuse et d'un manque cruel de motivation. J'ai déjà prouvé par le passé que quand on est motivé, la météo n'est pas un obstacle !
Le soleil était abondant, le vent soufflait modérément, j'ai donc enfourché ma monture après une rude journée de travail. Je voulais à la fois profiter du soleil, à la fois me changer les idée, et à la fois progresser. Pour la progression, quoi de mieux qu'un séance de fractionné dans une montée ?
J'ai fait un court échauffement de 5km en profitant de l'aspiration d'un scooter avant de m'attaquer à l'irrégulière montée du col de la croix de presles passant par Poleymieux. Dans la montée, je ne me suis pas fait de cadeau : j'ai enchainé comme un forcené des accélérations sur 100m aux endroits où la pente est la plus forte (il y a des passages aux alentours de 10%) ... je me suis véritablement fait exploser le coeur pendant 20 minutes (et une quinzaine de démarrages "arrachage de pédale" tous plus violents les uns que les autres). Je suis arrivé en haut dans un sale état : je sentais mon sang passer dans mes veines en brulant tout sur son passage, je sentais l'acide lactique me tétaniser les jambes, j'en serrais les dents et ai senti quelques larmes couler sur mes joues. Bon sang que c'est dur !
J'ai récupéré dans la descente puis sur le plat en tournant les jambes, avant de m'offrir 3 gros sprints sur les quais de Saône. Sur les 2 premiers sprints j'ai fait l'erreur de vouloir emmener le 52x12 et ai eu le sentiment d'être collé au goudron (à 50km/h tout de même), tandis que sur le dernier sprint j'ai fait le choix de laisser parler ma vélocité sur le 52x14, ce qui me donne un sentiment de fluidité alors que la vitesse était sensiblement identique.
Je suis satisfait de ma sortie : j'en ai vraiment bavé dans la montée mais j'ai eu de bonnes sensations tout le reste de la sortie. Le travail fractionné effectué aujourd'hui devrait payer dans quelques semaines, même si j'ai souffert j'en tirerai prochainement bénéfice. D'autre part, j'ai apprécié de rouler sous un grand soleil avec une température agréable, en passant au milieu de champs de blé dont les effluves me remontaient dans les narines. Le paysage et les odeurs étaient très agréables.
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