mardi 6 septembre 2011

Haute-Route étape 7 : partie finale jusqu'à Nice

Pour consulter le récit de la première partie de la 7ème et dernière étape de la Haute-Route, je vous invite à lire mon article consacré à la partie chronométrée.


Une fois la ligne d'arrivée franchie, celle du parcours chronométrée, j'ai retrouvé quelques amis arrivés dans le groupe avant le mien ou dans mon propre groupe. Après quelques poignées de mains et accolades amicales en guise de félicitations, nous avons repris la route en direction de Vence. En effet, une liaison sur des routes ouvertes à la circulation nous attendait afin de rejoindre Vence, point de ralliement et de ravitaillement prévu par l'organisation, afin de patienter le temps que les routes jusqu'à Nice soient fermées pour permettre notre passage en toute sécurité.


Pendant la vingtaine de kilomètres de liaison, je n'ai vu que des sourires, que des gens heureux et souriants : la route avait beau être un petit faux-plat montant, personne ne se plaignait. Ca se félicitait dans toutes les langues, ça parlait du parcours et d'une participation l'année prochaine, ça regardait le paysage ... j'ai fait quelques photos et tourné une vidéo avec mon compagnon de chambrée Arnaud :

J'ai longuement discuté avec @HIROSHIFRANCHI, qui m'a confié avoir eu plusieurs fois envie d'abandonner mais s'être battu et ne regrettait pas de s'être fait violence pour aller au bout d'une telle aventure. J'ai bien rigolé en sa compagnie et en celle de son ami italien.


L'attente a Vence a été assez longue : environ 3h. On nous a distribué notre médaille de finisher et un polo ... qu'il a ensuite fallu transporter jusqu'à Nice dans nos poches. L'attente a été longue mais s'est bien passée malgré la chaleur : tout le monde a pu patienter à l'ombre en savourant un bon repas ou une bière (ou les deux pour certains dont je tairai le nom).


On a repris la route afin de rejoindre Nice en convoi sécurisé. Comme toujours j'étais dans les premières positions, entouré par les leaders des différents classements. L'ambiance était extraordinaire : ça blaguait à grands coups de bataille d'eau (merci les bidons remplis d'eau fraiche).



Nous étions encadrée par la gendarmerie, c'était parfaitement sécurisé, les routes étaient complètement dégagées de toute circulation. On a pu faire les 7km de la promenade des anglais en toute sécurité et en toute décontraction. Rouler au bord de la mer c'est toujours agréable, surtout qu'on avait vent dans le dos.

A l'arrivée, tout s'est enchaîné très vite : je suis passé une dernière fois sur la table de massage de @barakine, j'ai retrouvé @martialH (que je remercie pour son hospitalité), j'ai récupéré mes bagage, fait des photos avec les photographes officiels et de simples touristes ... certains sont partis se baigner dans la mer.


Le repas le soir était bien organisé mais manquait de convivialité. Chacun mangeait en famille ou entre-amis, chacun préparait son trajet de retour ... il n'y avait pas l'ambiance des repas des jours précédents. L'histoire était en train de se terminer. Pour les 250 coureurs, et la cinquantaine de personnes de l'organisation, une page venait de s'écrire et était en train de se tourner ...

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.

2 commentaires:

  1. Heureux d'avoir fait ta connaissance, Florent, sur la Haute Route. Nous avons vécu une belle semaine, tu as fait la nique à tes détracteurs, je suis monté en puissance pendant la semaine après un beau chrono et aboutissant à une Bonette dans laquelle j'ai fait tirer la langue à un beau groupe. C'était loin d'être une promenade de santé, n'oublions pas qu'il s'agissait d'une course et qu'elle ferait cauchemarder plus d'un pro. Faire partie de la première promo de cette épreuve est un beau sentiment, tout cela dans une ambiance qui évoque le Tour de France loin des cyclos de masse.
    A bientôt,
    Steff

    RépondreSupprimer
  2. Je suis également heureux d'avoir fait ta connaissance, même si on s'est peu vus, je crois qu'on a tous les 2 vus la même chose ... les mêmes paysages, les mêmes parcours, et comme tu le dis si bien "une montée en puissance" tout au long de la semaine qui nous a permis de rejoindre Nice en bonne santé.

    Concernant mes détracteurs, j'ai fait l'épreuve pour moi, pour mon propre plaisir, je n'avais rien à leur prouver ...
    Concernant les pros, je ne pense pas qu'ils cauchemardent tant que ça : Cavendish est réputé piètre grimpeur mais ses temps en montée sont meilleurs que certains grimpeurs amateurs. c'est sur que comparé aux meilleurs grimpeurs pro il perd du temps, mais il grimpe l'alpe d'huez plus vite que moi après plus de 2 semaines sur le TDF ...

    Enfin, je partage ton opinion : c'est bon de faire partie des pionniers de cette épreuve. je suis trop jeune pour avoir connu l'esprit des pionniers du cyclosport, en revanche je pense que l'ère actuelle est à la création de cyclosportives à étapes (jeantex tour, tour de l'ain, hute-route) ... et être de ces pionniers est sympa !

    RépondreSupprimer