samedi 14 janvier 2012

Un petit air de Haute Route

Hier soir, j'ai diné en compagnie de mes 2 futurs coéquipiers de la Haute-Route 2012. On a pu discuter de notre préparation, de vélo, de nos vies respectives, ... autour d'un repas excellent. L'aventure se prépare doucement mais sûrement ...


Ce matin, le réveil a sonné tôt, à une heure où le soleil est en train de se lever et à laquelle je dors paisiblement habituellement. Le repas de la veille était encore bien présent dans l'estomac : aucun doute, il était copieux ! Au vu de la répartition de la masse dans mes intestins, je pouvais dire exactement où était chacun des plats ...

J'ai pris mon petit déjeuner, je me suis changé, et je suis parti rejoindre Stéphane. Si vous avez suivi avec attention les péripéties de ma Haute-Route en 2011, et que vous avez une bonne mémoire, vous vous souviendrez que j'avais roulé avec lui au cours de plusieurs étapes. Etant donné qu'il était de passage dans la région, nous avions décidé de rouler ensemble.


La météo était fraiche : il faisait 0°, le temps était gris et nuageux et un petit vent soufflait du nord. Après un passage chez moi pour récupérer un bidon, Stéphane ayant oublié le sien, nous avons emprunté les petites ruelles des villages des monts d'or : ces ruelles sont calmes, paisibles, atypiques ... rien à voir avec les quais de Saône ! C'était parfait pour discuter et regarder le paysage sans se faire embêter par les automobilistes. On a rejoint le pied du Beaujolais, qui était aussi le pied du beau temps !


Après quelques coups de cul pour se mettre en jambes, nous nous sommes attaqués à la grimpée de Saint-jean des vignes, sous un beau ciel bleu, mais sur un goudron ne rendant rien du tout et avec le vent de face. En haut, dans le village, je me suis fait courser par un chien qui ne voulait pas me lâcher et avait la gueule à 15cm de mon mollet ... il a fini par abandonner, fatigué, mais il m'a fait louper la route que je comptais prendre : j'aurai été obligé de freiner pour prendre un virage serré à 90° et vu comme il était près je n'aurai pas donné cher de mon mollet ! Il m'a donc fallu affronter ce chien en sens inverse afin de pouvoir prendre la route que je souhaitais ... mais cette fois il était fatigué et je lui arrivais dessus de face, il a eu du mal à me courser mais a quand même tenté !


On a rejoint Charnay, avant de plonger sur Alix. La vue dans la descente était splendide, le bleu froid du ciel était très pur, aucun nuage, c'était magnifique. En bas, à Alix, nous étions dans une cuvette : les prés étaient couverts de givre, et les chevaux tapaient sur le sol pour le dégeler et pouvoir manger ... ça caillait ! On est vite remonté en direction de Frontenas puis de Oingt pour retrouver un soleil chaleureux. On a tout fait sur de petites routes baignées de soleil, au calme. Bien couverts et au soleil, nous n'avions absolument pas froid.


A Oingt, après un arrêt photo, on a entamé la longue descente en direction de la Saône. On a fait un petit crochet afin de grimper 600m à 13%, ce qui nous a permis de franchir le col de bansillon, avant de reprendre le cours de la descente. Afin de ne pas trop se geler, on s'est laissé glisser sur la pente : on n'a pas battu de record de vitesse, mais on est arrivé en bas sans avoir froid. Pour éviter la traversée de la zone commerciale de Villefranche le 1er samedi des soldes, on a escaladé la côte de Pommiers et on a rejoint Lachassagne via la route des crêtes. Il n'y avait pas un chat ... et le vent était favorable.


On est descendu sur Anse, et on est rentré via les quais de Saône. Le vent était défavorable, mais Stéphane étant pressé, on a quand même roulé à un bon train : nous étions en permanence entre 30 et 35km/h ... les relais étaient longs, mais je me sentais bien donc je les ai bien allongés. A partir d'Albigny, le vent est devenu  favorable : l'effort était moins important et la vitesse était supérieure.

On a fait une dernière grimpée, la montée Roy, afin de rejoindre le plateau de Caluire. 1600m à 5.7%, après pratiquement 3h30 de selle, elle m'a semblé bien longue cette montée ... mais on a fini par en voir le bout. J'ai raccompagné Stéphane jusqu'à son logement, et suis rentré chez moi sans forcer.

Consultez notre sortie.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.

3 commentaires:

  1. Belle sortie Florent! Comme on en avait discuté il va falloir allonger un peu tout ça mais je ne m'inquiète pas du tout pour toi ;)

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  2. Avec 3 sorties cette année de 90, 92 et 85km (+ une sortie de 20km hier soir), un total de 3450m de D+ (soit plus de 100m par sortie), je ne suis pas très loin des "bonnes distances pour l'hiver".

    Je vais en effet devoir allonger un peu mes sorties pour arriver aux 100km sur chacune de mes sorties de février, mais ça va venir.

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  3. La photo peut être trompeuse : je n'ai pas d'embonpoint mais plusieurs épaisseurs de vêtements ;) Au plaisir peut-être d'allonger la sauce avec Alexis autour de Grenoble :)

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