Ce jeudi, j'ai à nouveau profité d'une journée de congé pour faire une longue sortie. Cette fois, hors de question de couper la sortie en deux ou de prendre le train : si je ne veux pas être trop ridicule sur le Tour de Sardaigne dans une quinzaine de jours, il me faut impérativement faire quelques longues sorties auparavant.
La première partie a été consacrée au travail de la puissance : je devais effectuer 10 fois la montée sur laquelle j'ai l'habitude de travailler. Pendant 1h20 j'ai enchainé les montées en poussant et tirant fort sur les pédales, sur le 52x12, et les descentes en hypervélocité entre 120 et 160 tr/min. Cette phase de travail s'est super bien passé, ça me tirait dans les jambes sur les dernières montées, mais rien de bien méchant ... et le temps est passé relativement vite, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer ni de me lasser.
La deuxième partie a été consacrée à de l'intensité : je devais à peu près tenir un rythme de course pendant 1h30. La première heure s'est pas trop mal passée, bien que j'ai eu du mal à rentrer dans un véritable rythme de course : les 20 premières minutes j'étais un peu en dedans, sur la réserve. Au bout d'une heure, les jambes ont commencées à sérieusement me tirer et je faisais des relances de moins en moins soutenues ... au bout d'une heure vingt, j'étais HS. Malgré un vent de dos, je n'arrivais plus à maintenir l'effort au rythme demandé.
J'ai remis le petit plateau et ai commencé la récupération. Je suis rentré en tentant de maintenir une cadence de 100 tr/min pour faire circuler le sang et éviter que les toxines ne restent dans les muscles. En fin de sortie, j'en avais marre, surtout que dès le début de sortie mon cuissard m'a entaillé le pli de l'aine, et que les frottements répétés sur la blessure pendant 3h étaient particulièrement pénibles.
Consultez les détails de la sortie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire