dimanche 27 janvier 2013

Deux verduns valent mieux qu'un !

Ce dimanche matin, je suis retourné rouler sur les routes des Monts d'Or, afin de grimper au col du Verdun une deuxième fois dans le week-end. Dans ma fraîche chevauchée, j'ai été accompagné par Guillaume et Julien.

Tout a mal commencé pour Julien : moins d'un kilomètre après s'être rejoint, son vélo a décidé de se mettre en grève. Par chance, nous étions juste à côté de chez moi, nous l'avons donc poussé en roue-libre jusqu'à mon habitation afin de faire les réparations adéquates. Ca a été rapide, quelques coups de clé allen aux bons endroits, et son vélo était de nouveau opérationnel.

On a remonté les quais de Saône jusqu'à Anse en prenant des relais réguliers. En étant trois, et en prenant chacun des relais de 40 secondes à une minute, cette portion est passée rapidement sans qu'on s'en rende compte. On a poursuivi nos relais entre Anse et Lozanne, en revanche ça a été plus brouillon. Cette portion est composée de nombreux faux-plat montants et descendants. J'ai eu du mal à passer les portions de faux-plat montant, surtout avec un vent de face assez sensible. J'ai quand même tenté d'assurer ma part de travail, mais ça déséquilibrait les relais.

On s'est attaqué à la longue montée du Mont Verdun depuis Lozanne. Je suis monté à mon rythme, en discutant avec Guillaume pendant que Julien caracolait en tête et faisait des allers/retours. Contrairement à hier, je n'étais pas plus à l'aise sur les portions pentues que sur les portions roulantes. J'étais à peu près constant quelle que soit la pente. La descente a été froide et rapide. Sur la partie finale de la descente, plus technique et comportant quelques courbes bien prononcées, j'ai été malmené par le terrain. Je n'étais pas à mon aise : j'étais sur la bonne trajectoire, mais j'étais imprécis sur les freinages. Trop tôt, trop tard, trop fort, trop relâché, ... je ne faisais jamais ce qu'il fallait au bon moment.

On a remonté les quais de Saône à une bonne allure : je me sentais bien, je voulais me tester, donc j'ai progressivement augmenté notre vitesse au fil des relais. On a ramené Guillaume jusque chez lui, en passant par une montée que je connais bien : j'avais l'habitude d'y effectuer mes séances de travail de la force. Au printemps dernier, je la montais sur le gros plateau plusieurs fois par jour, 2 fois par semaine. Il y a quelques années, mon ancien entraîneur me la faisait grimper gros plateau sur une seule jambe, puis sur l'autre jambe. Ca m'a rappelé de bons souvenirs, et je crois que c'était la première fois de ma vie que je la passais sur le petit plateau.

Julien m'a raccompagné jusque chez moi. Avec un peu plus de 1600m de dénivelé dans le week-end, j'ai fait plus que sur l'ensemble du mois de décembre. Mes courbes cardiaques baissent petit à petit pour un effort qui augmente petit à petit. C'est bon signe, ça montre que mon corps se réadapte aux efforts.


Consultez les détails de notre entraînement.

3 commentaires:

  1. C'est sérieux le coup des montées gros plateau sur une jambe ?^^

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  2. C'est tout à fait sérieux, ça permet de travailler spécifiquement la musculature quand on tire sur la pédale ... car dans une pente, si on ne roule que sur une jambe et qu'on ne tire pas sur la pédale, on s'arrête !

    nb : il s'agit d'une pente douce, à 4% de mémoire, ce n'est pas le mur de Huy.

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  3. Même à deux jambes si on arrête de pédaler on s'arrête^^. Mais personnellement je pense que combiner force et pédalage sur une jambe n'est pas forcément terrible.
    Quand on fait un travail spécifique, on fait une seule chose à la fois (force, vélocité, coup de pédale...) afin de pouvoir pleinement travailler cet aspect. Les deux à la fois implique de ne pas parfaitement travailler les deux aspects.
    Pour le coup de pédale une chose que je trouve plus efficace c'est le home-trainer, où essayer de tenir 100 t/min pendant une minute permet beaucoup mieux de se rendre compte des défauts de son coup de pédale. Au départ j'était incapable de tenir le coup de pédale rond et maintenant je le tiens sans problème. cet exercice s’implique de plus très bien dans un échauffement.

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