Ce mardi après-midi, j'ai profité d'une après-midi de beau-temps pour aller m'entraîner avec Rémy. Je suis allé chez lui en profitant d'un léger vent de dos, ce qui m'a permis de rouler en vélocité. Mes jambes tournaient toutes seules, c'était agréable. Hier, mon kiné m'a autorisé à augmenter l'intensité de mes entraînements afin de revenir progressivement à un niveau d'entraînement normal : je vais pouvoir commencer à préparer ma saison 2013 ...
Le temps étant vraiment favorable pour un mois de janvier (10°C et un grand ciel bleu), on est parti rouler dans le Beaujolais. Ma dernière sortie dans cette région datait du ... 18 juin ! Une éternité ! Avant de traverser les cépages viticoles du Beaujolais, il nous a fallu rejoindre Lozane en subissant les sautes d'humeur des automobilistes. Habituellement, en pleine journée en semaine, ils ne sont pas trop pénibles ... mais le beau-temps semblait les énerver.
On a choisi une longue montée douce. On a eu 50 minutes de montée continue, au soleil, avant de rejoindre le Saule d'Oingt. J'ai rarement grimpé aussi lentement, mais j'ai rarement été aussi content de grimper ! On a fait des photos tout le long de la montée, et on a profité du paysage. Il faisait tellement doux qu'on a enlevé nos gants. On aurait pu lézarder toute l'après-midi.
La descente a été fraîche, car à l'ombre, mais on a eu une vue à couper le souffle. J'ai rarement eu une vue aussi dégagée sur les Alpes, du Mont Blanc jusqu'au massif enneigé de Belledonne (et des autres massifs entourant Grenoble). C'était un régal visuel.
A l'entrée de Villefranche, afin de couper les routes à forte circulation, et pour profiter du paysage, on est monté sur Pommiers puis Lachassagne. J'étais collé au goudron. J'évitais de regarder mon compteur pour ne pas déprimer. On était au calme, sans automobiles ou presque : on a eu un fou furieux qui nous a frôlé à 160km/h, et a fait de même avec une grand-mère qui marchait le long de la route. Il avait pourtant toute la place pour s'écarter, mais visiblement son manuel de conduite ne devait qu'expliquer comment accélérer, pas comment tourner le volant.
Le vent, qu'on aurait du avoir de face tout le long du retour, est tombé progressivement et ne nous a pas gêné. Sur les portions plates, les jambes tournaient toutes seules. J'ai raccompagné Rémy jusque chez lui, puis j'ai poursuivi ma route jusque chez moi en ... discutant avec un vététiste. J'avais bien mal aux jambes, la luminosité commençait à baisser, mais j'étais heureux.
Consultez les détails de notre sortie.
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