La météo en cette fin d'après-midi était idéale : pas de vent, un ciel bleu très pur (avec tout ce qu'il a plus ces derniers mois, le ciel est parfaitement nettoyé), et une température de 25°. Cette température permet de rouler en tenue courte sans avoir froid dans les zones d'ombres, et sans avoir les désagrément liés à la sueur et à l'hydratation si on décide d'accélérer fortement.
A 15 jours du Tour des Grands Ducs, et à 10 jours de mon retour à la compétition, j'ai effectué une sortie de fractionné. Faire de longues sorties en endurance c'est bien, mais il me faut aussi travailler les spécificités liées aux courses : le rythme et la tolérance à l'acide lactique. Pour travailler le fractionné long (au delà de 2 minutes), j'ai un parcours classique qui est parfait en terme de terrain, de circulation et de longueur. Je suis allé récupérer Julien chez lui, on s'est échauffé pendant une heure, et j'ai attaqué ma séance.
L'exercice est assez simple : je fais 2'30" à fond, puis je bénéficie de 2'30" de récupération. J'effectue ceci 6 fois de suite. Le départ de chaque séquence se fait au sprint, afin de simuler une attaque qui serait suivie par un effort soutenu pour tenter de m'échapper. Une fois ces 30 minutes (6 X 2 X 2'30") de travail effectuées, je dispose de vingt minutes de récupération avant de remettre le couvert sur 6 nouvelles séquences.
Plus les efforts s'enchainent, plus ça devient dur. La fin de la deuxième série a été terrible, j'avais les mollets qui me brulaient quand j'étais assis, et les cuisses qui me brulaient quand je me mettais en danseuse. Julien, qui restait systématiquement derrière afin de ne pas me perturber ni me "faciliter" la tâche en créant une aspiration, m'encourageait de la voix sur la fin de chaque séquence quand il sentait que j'étais dans le dur et que je faiblissais. Vous pouvez me croire, je me suis fait violence. Avec l'habitude de ce genre de travail, on apprend à aller au bout de soi-même, au bout de l'effort. Fait intelligemment, c'est comme ça qu'on progresse.
Le retour au calme m'a permis de récupérer progressivement. J'ai passé un sale moment au début, mais petit à petit j'ai retrouvé un coup de pédale normal. Je me suis même surpris dans la montée en raccompagnant Julien : j'avais de bonnes sensations en montée, j'étais capable de faire de petites accélérations ... alors que sur le plat je me sentais scotché au goudron. J'ai raccompagné Julien chez lui et je suis rentré chez moi : j'ai fait 105km avec du travail spécifique.
Consultez les détails de notre entraînement.
Bonjour Florent,
RépondreSupprimerQui est le nom exact de Julien, visiblement (? ex-)coureur caladois ?
Bonne chance pour le TGD.
Salut,
RépondreSupprimerIl s'agit de Julien Legendre, ex-caladois (jusqu'en 2008) et néo-caladois (il est revenu au club pour la saison 2013).
Florent