Hier après-midi, après avoir nettoyé mon vélo et lavé mes affaires du Bordeaux-Paris, je suis allé rouler avec mes équipiers et Rémy. Je me sentais bien, je n'avais pas de courbatures, et le soleil rayonnait ... il aurait été dommage de ne pas en profiter.
Félix, Morgan et Sébastien sont passé me prendre chez moi en milieu d'après-midi. On a remonté les quais de Saône pour aller chercher Rémy, puis on s'est attaqué à la montée du Mont Verdun. L'ascension s'est bien passée, j'ai grimpé au train tout le long. La descente a été agréable, nous avions de beaux points de vue sur le plateau de la Dombes. C'est agréable d'avoir du soleil et une vue dégagée, j'espère qu'en juin la météo renouvellera cette bonne idée.
On a franchi la Saône et on a traversé le plateau de la Dombes afin de rejoindre Manu. La traversée de la Dombes m'a fait mal : mes compagnons ont mené grand train sur une route ayant un mauvais rendement ... je me suis accroché dans les roues, mais je n'ai pas été à la fête. Quand on a récupéré Manu, on s'est attaqué à une bosse que je ne connaissais pas : j'ai abordé le pied avec prudence, et ai augmenté l'allure tout au long de l'ascension jusqu'à atteindre mon maximum. J'ai plafonné à 170bpm, alors que mon maximum est de 188 ... ça prouve que même si je ne la ressens pas, la fatigue du Bordeaux-Paris est bien présente.
On a ensuite traversé le plateau de la Dombes dans l'autre sens afin de rentrer. L'allure a été plus calme, mais j'ai commencé à sentir mes forces baisser. Il m'en restait encore suffisamment pour remercier d'un petit signe de main des automobilistes klaxoneurs sans raison ... probablement des fans qui souhaitaient m'encourager dans mes aventures ;-)
Je suis rentré chez moi avec un peu plus de 80 kilomètres supplémentaires au compteur. En 3 jours, j'ai parcouru plus de kilomètres (mais moins de dénivelé) que ce qui m'attendra lors des 3 étapes corses du Tour de France. Mon état physique étant correct, c'est encourageant et ça me motive pour poursuivre ma préparation dans la voie que je me suis fixée.
Consultez notre parcours.
Avec les kilomètres que tu avales en ce moment, il est normal que ton cœur ne monte plus.
RépondreSupprimerMoi qui suit en pleine bourre, je constate que mon cœur (avec FC max habituellement aux alentours de 178) ne monte plus (il atteint à peine 170 lors des efforts les plus violents) alors que je suis au pic de ma forme. Je bats même régulièrement des records perso en ce moment.
C'est d'ailleurs l'avantage du wattmètre par rapport à la mesure FC : ils te disent vraiment où tu en es de ta forme alors que la FC peut fluctuer considérablement en fonction de la quantité d'entraînement, sans que cela signifie que tu es fatigué ou non...
Je pense que les deux sont à utiliser en parallèle : le capteur de puissance permet effectivement de mesurer la puissance restituée par le corps, sans avoir de dérive liée à la fatigue (et sans les sources de perturbations électromagnétiques) ... mais le cardio permet quand même de voir justement le niveau de fatigue, visible quand le coeur ne monte plus du tout, et qu'il faudrait calculer via les TSS avec le capteur de puissance.
RépondreSupprimerPerso, je ne compte pas remplacer le cardio par le SRM, je compte utiliser les deux en bonne intelligence.