dimanche 8 septembre 2013

Chrono de Corbas

Cet après-midi se tenait le 9ème chrono de Corbas, un contre-la-montre individuel de 18 kilomètres. La météo était annoncée pluvieuse, mais par chance seuls les derniers concurrents se feront mouiller. La majorité des concurrents ont effectué leur course sur un parcours sec et bien sécurisé. Le parcours est constitué d'une boucle parfaitement plate de 9 kilomètres, à effectuer à 2 reprises. C'est un circuit très roulant ne nécessitant quasiment aucun freinage.

Je me suis échauffé en compagnie de mon équipier Sébastien. Afin de ne pas gêner les autres concurrents, dont les passages étaient très rapprochés, nous avons effectué le parcours en sens inverse. Les repères quand on est en sens inverse sont un peu différents, mais on peut quand même regarder l'état de la route, les trajectoires à prendre, le sens du vent ...

En patientant avant mon heure de départ, j'ai discuté avec Elie. Il partait une minute avant moi, du coup on a pu discuter jusqu'au dernier moment. Il s'est élancé, je suis monté sur la rampe de départ, me suis mis en position et je suis rentré dans ma bulle. C'est fou comme, avec un peu d'habitude, on réussit à obtenir une concentration maximale en une dizaine de secondes.

Une fois le top de départ donné, j'ai tout donné. A concentration maximale, effort maximal. Je ne me suis pas posé de questions : j'ai écrasé les pédales et fixé du regard la trajectoire que je devais suivre. Je regardais parfois au loin, à la recherche d'un concurrent en train de me devancer et qui pourrait me servir de point de mire ... mais il n'y avait personne. Sur la grande ligne droite, léger faux plat descendant et léger vent favorable, mon compteur approchait des 50km/h sans que je ne réussisse à les atteindre. J'enroulais le 53x12, le coeur était au maximum. Quand cette longue ligne droite s'est terminée, que j'ai tourné et que je me suis retrouvé sur du faux-plat montant vent défavorable, ça a été une autre chanson : la vitesse affichée par mon compteur était nettement moins haute, et le pignon de 12 a été remplacé par un pignon plus gros.

A la fin de cette portion, j'ai rattrapé un concurrent qui piochait sévèrement. Je me suis déporté sur la gauche (de ma propre chaussée) pour le doubler, mais il s'est également déporté sur la gauche. J'ai plongé à droite, ne souhaitant pas rouler sur la chaussée d'en face, mais il s'est également rabattu sur moi à ce moment la. Il m'a un peu fait peur sur le coup, il n'était franchement plus trop lucide. Mais ça s'est bien passé, je suis resté pleinement concentré sur la suite de mon effort.

Dans le deuxième tour, j'ai maintenu un effort maximal. Les jambes ne me brulaient pas, mais le coeur était incapable de battre plus vite. Je tirais et j'appuyais sur les pédales pour faire avancer ma machine, pendant que le temps avançait lui sans que personne ne l'y pousse. Au fil des kilomètres, j'apercevais Elie de plus en plus près devant moi. Je l'avais en point de mire, mais j'étais incapable d'accélérer pour aller le chercher. J'ai grignoté mon retard petit à petit, et j'échoue à une centaine de mètres derrière lui. 11 secondes selon le chronométrage officiel.

Il m'a fallu plusieurs minutes pour récupérer. Malgré une température extérieure de 22°, sous mon casque il régnait une chaleur et une humidité digne d'un hammam. Je n'ai aucun regret : je n'ai pas fait d'erreur de trajectoire, je n'ai pas eu de creux, je ne me suis pas déconcentré ... honnêtement, je ne pouvais pas faire mieux. Je suis classé à la 66ème place sur 132, avec une vitesse moyenne de 39,95km/h. Je pensais être mieux classé, je pensais avoir fait un bon temps ... je crois que c'est l'un des meilleurs chrono individuel que j'ai livré.

Si mon meilleur chrono individuel ne m'offre qu'une place en milieu de tableau, c'est la preuve que je ne suis absolument pas un spécialiste de ce genre d'efforts. A défaut d'être bon, je peux affirmer en revanche que j'aime ce type d'effort et que je vais continuer à en faire. J'aime défier le chronomètre, c'est un duel entre moi-seul et le temps. Sur un contre-la-montre, les plus forts gagnent et les plus faibles perdent, il n'y a aucune notion de stratégie (s'échapper en début de course ou attendre dans le peloton, attaquer au bon moment, obtenir du soutien de ses équipiers), ... notre seule aide pour avancer, ce sont les watts que notre corps peut produire. Au final, chacun est à sa place en fonction de son niveau physique.

Consultez mes données.

17 commentaires:

  1. Salut Florent,

    Avant de décréter que tu n'es pas un spécialiste du contre-la-montre, je pense que tu devrais essayer de voir ce que ça donnerait avec une préparation spécifique. En effet, les spécialistes étaient déjà en train d’enchainer les sorties sur le vélo de chrono en juillet pendant que tu était sur le tour de fête. Il est donc logique qu'il se retrouvent devant toi sur les premiers chronos.

    Je pense que dès que tu pourras rouler avec ton capteur de puissance, tu comprendras aussi qu'on a forcément tendance à partir beaucoup trop vite sur un chrono si on se fie uniquement à la fréquence cardiaque car cette dernière réagit avec une certaine inertie. La preuve en est que tu as atteint ta FC maximale très rapidement et que tu as fini le CLM à des valeurs inférieures. Dans les faits, tu es parti bien au-dessus de ton seuil anaérobie, et pour pouvoir poursuivre l'effort, tu as du finir à une puissance inférieure (dans mon cas, c'est généralement de l'ordre d'une dizaine de watts) à celle que tu aurais pu maintenir pendant toute la durée de la course.

    J'ai vu que le 1er et le 3ème (membres du club organisateur) ont été déclassés !?

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  2. Salut Arnaud,

    Effectivement, certains ont une grande longueur d'avance dans leur préparation ... mais je doute que les 65 coureurs mieux classés que moi fassent une préparation spécifique.

    Pour le capteur de puissance, ce que tu dis est fort probable. Par contre, en course (que ce soit sur route ou en chrono), je regarde rarement mon compteur : hier j'ai du le regarder 3 fois en 20 kilomètres, idem la semaine dernière. C'est pas que je ne veux pas le regarder, c'est que je suis concentré sur la route, sur les trajectoires et la zone de goudron qui offre le meilleur rendement.

    Pour le déclassement des deux coureurs, je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Ils n'en ont pas trop parlé. Ils sont en 1ère caté, ils ont l'habitude des chronos (y compris sur des courses Elite), ... c'est assez surprenant qu'ils se fassent déclasser. Je pense que soit ils ont utilisé un voiture suiveuse (elles étaient interdites), soit ils ont coupé un rond point par la gauche. Mais ce serait à confirmer par quelqu'un qui aurait la version officielle des faits.

    Florent

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  3. Dans les 65 coureurs qui sont devant toi, il y a certes ceux qui sont intrinsèquement plus forts que toi et que tu ne pourras jamais battre, même avec le meilleur entraînement du monde.
    Reste que les écarts sont suffisamment faibles pour qu'avec un entraînement spécifique, tu puisses augmenter ta vitesse de 2~3 km/h et sensiblement améliorer ton classement. Le matos joue aussi pas mal. Beaucoup de coureurs, même au niveau régional, ont une roue lenticulaire et une position plus "agressive" que beaucoup de coureurs pro (mais qu'il faut être capable de tenir, ce qui fait partie de l’entrainement qui va bien). Bref, être un spécialiste du chrono, ça se joue souvent sur ces points-là (entraînement, matériel, position).

    Attention, avec un capteur de puissance, tu vas passer tes sorties avec les yeux collés au compteur! Plus sérieusement, en affichant les valeurs qui vont bien, ça permet de lisser son effort sur un chrono et donc d'aller plus vite pour un coût énergétique donné. Avec l'habitude, on arrive à se faire à l'idée qu'il faut avoir la sensation de partir en-dedans, même si c'est difficile à partir du moment où on a un dossard accroché dans le dos.

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  4. 53*12 pour une vitesse inférieure à 50 km/h, est-ce que ce n'est pas un braquet trop imposant ?

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  5. @lotto

    50 km/h en 53x12, ça fait un tout petit moins de 90 tr/min. Ça reste donc dans les valeurs courantes et de toute façon, ça dépend énormément du coureur (position, technique de pédalage, ...).
    Il ne faut pas oublier qu'Armstrong et ses 3 poumons ont enfumé tout le monde pendant des années en faisant croire que le secret était de tourner vite les jambes.

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  6. @ Arnaud Duval

    Tourner les jambes ça reste un atout majeur, tant pour la récupération que pour l'explosivité. Théoriquement le top sur un chrono c'est Cancellara, càd 110 t/min.

    Après ma remarque est très liée à mon ressenti : moi roulant à 50 km/h, tout à droite, donc 52*12, j'ai l'impression d'emmener un braquet pas possible.

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  7. Bonjour

    Je trouve que tes 2 derniers résultats sur les chronos ne sont pas si mauvais que ça, d'autant plus, comme on le dit, que tu n'as pas fait de travail spécifique.
    À voir sur le chrono de Paladru ce que tu feras même si ce dernier est court.

    Stéphane

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  8. Bonjour.
    Vous me faites rigoler avec capteur de puissance ou fréquence cardiaque. Rien ne remplace sensations et connaissance de son corps.
    Cancellara roule vite, non pas parce qu'il a un capteur de puissance mais parce qu'il est fort.

    Julien - ancien 1ère cat (vieux co.n probablement)

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  9. @Julien

    Si Cancellara est si fort, c'est peut-être précisément parce qu'il applique des méthodes d'entraînement au top et il se trouve que depuis les 20 dernières années, celles-ci sont basées sur des mesures de la fréquence cardiaque ou de la puissance.

    Il n'y a quand même que dans le milieu du cyclisme qu'on trouve autant de réfractaires aux nouvelles méthodes d'entraînement. On ne retrouve pas ce type de comportement chez les triathlètes ou les coureurs à pied.

    Bref, au même titre qu'un menuisier arrivera toujours à faire un meuble qui tient à peu près debout en n'utilisant aucun instrument de mesure, on peut toujours être performant en ne se fiant qu'à ses sensations mais il n'est pas inutile de les compléter à l'aide d'instruments de mesure adéquats (cardio, capteur de W).

    Dans mon cas personnel, l'utilisation d'un capteur de puissance en course et à l'entraînement m'a permis de me rendre compte que mon point faible se situait au niveau des efforts en anaérobie sur des temps de soutien autour de 2 minutes. En me fiant uniquement à mes sensations, j'aurais pu certes progresser sur ce point mais je n'aurais pas su cibler aussi précisément ce qui clochait.

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  10. Bonsoir,
    J'apporte mon propre point de vue sur la technologie... je trouve que, pour les cyclistes amateurs que nous sommes à peu près tous je pense, la pratique du vélo est un des seuls espaces de liberté que le quotidien peut nous apporter. De ce fait (c'est en tout cas mon point de vue!), pourquoi restreindre cet espace en le polluant par la lecture permanente du cardio, du capteur de puissance etc...
    Et puis, faire confiance aux appareils de mesure en tous genres, c'est certes le gage de faire à coup sûr une bonne performance... mais c'est aussi l'assurance de ne jamais faire de performance extraordinaire. Peut-être les fervents de la technologie pourront-ils me contredire sur ce point...

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  11. @Arnaud : j'apprécie la justesse et la précision de tes commentaires et je dois dire que je partage totalement ton avis quant aux capteurs de puissance.

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  12. @Franck
    Ils ont l'air puissants ces médicaments ;)


    @Anonyme du 10 septembre à 21:27
    On approche de la dissertation philosophique sur le thème "Pourquoi roulons-nous ?".
    Pour ma part, le vélo de compétition reste un loisir et essayer d'améliorer mon niveau en tirant le meilleur parti des méthodes d’entrainement existantes fait partie de ce loisir. On pourrait faire le parallèle avec la mécanique/entretien du vélo, que je fais avec plaisir quand d'autres préfèrent déléguer cette tâche à un vélociste car ils préfèrent consacrer leur temps à rouler ou à une autre activité.
    Je te rassure, pour les sorties qui ne sont pas axées "entraînement" (randos, sorties entres potes, ...), le compteur est sur le guidon parce que c'est là que je le range, mais je le regarde rarement.

    Pour ce qui est de faire confiance aux appareils de mesure, il faut d'abord s'assurer que le mesure qu'ils font est correcte (un capteur de puissance, ça dévie forcément au cours du temps), ce qui nécessite de s'intéresser réellement au sujet. C'est le genre d'achat que je déconseille fortement pour une utilisation en dilettante.
    Ensuite, l'affichage d'une valeur de puissance n'interdit pas d'écouter ses sensations. Si on sent sur un CLM qu'on peut en remettre une couche sur les 5 dernières minutes, il ne faut pas s'en priver sous prétexte que le compteur nous dit qu'on n'a jamais fait aussi bien jusqu'à maintenant. La présence d'un dossard dans le dos est d'ailleurs une bonne aide pour ça, d'où l'intérêt d'utiliser le capteur de puissance en course pour suivre l'évolution de ses meilleures performances.
    Avec un entraînement correctement mené, on est cependant rarement surpris, et les performances extraordinaires restent assez minces (un gain de 10 W sur un effort de 20 minutes est rarement une surprise et est souvent le fruit d'un entraînement qui a été axé sur ce point ... ou d'un capteur mal étalonné). C'est sûr que ça gâche un peu le suspens de la compétition, mais ce n'est pas le seul facteur influent et heureusement, ce n'est pas nécessairement celui qui sort le plus de watts sur x minutes qui gagne.

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  13. @ Arnaud. Si tu aimes les méthodes d'entraînement modernes, va voir ce que propose Fred. Grappe. Ses séances reposent sur la sensation et non sur les outils mesures car trop peu fiables.
    D'autant plus vrai que tu biaises ton comportement sur le velo lorsque tu as les yeux rivés sur un écran.
    C'est comme dans le boulot. Utilise tous les outils de pilotage que tu souhaites, rien ne remplace le feeling et le savoir faire managérial d'un manager..
    Enfin, si tu n'as pas le potentiel, ce ne sont pas des outils de mesure qui te feront progresser significativement.

    Julien

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  14. Je suis surpris par les propos de Julien car Fred Grappe est quand même l'auteur d'un ouvrage intitulé "Puissance et performance en cyclisme" qui traite essentiellement de l'entraînement basé sur la mesure de la puissance développée.
    Ses critiques portent essentiellement sur la non fiabilité de la mesure de la fréquence cardiaque qui est trop dépendante de facteur extérieurs autres que l'intensité de l'exercice (température, déshydratation, moment de la journée, ...).
    Les différentes zones d'intensité qu'il propose sont d'ailleurs exprimée en fonction d'un pourcentage de la puissance maximale aérobie et il les présente habituellement en les reliant à des sensations correspondantes à l'intensité perçue (essoufflement, douleur musculaire, ...) tout en précisant que se fier à cette échelle de perception reste plus fiable que la mesure de fréquence cardiaque, mais que la mesure de puissance permet tout de même d'obtenir la vérité des prix.

    A titre d'exemple, son exercice fétiche, 9x(1' à I5 / 4' à I3), est pour ma part irréalisable sans se baser sur une mesure de puissance. En y allant aux sensations, on fait les 3 premières répétitions avec la minute d'effort à I6 et on finit à la ramasse en faisant les 3 dernières avec 1' à I4 et les 4' dans le bas de la zone I3.

    Ce n'est bien sûr pas le capteur de puissance qui va faire progresser mais bien les méthodes d'entraînement adoptées. Ça ne reste qu'un outil au même titre qu'un appareil de musculation (alors qu'on peut facilement se muscler au poids du corps) et il est évidemment possible de s'entraîner et de progresser sans l'utiliser. Beaucoup de coureurs pro au top continuent d'ailleurs à s'entraîner "à l'ancienne" et obtiennent des résultats.

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  15. @ Arnaud. Sans doute que le capteur, s'il est fiable, donne des indications précises. Mais en se fiant aux sensations, je pense qu'on est plus proche de la réalité.
    Sur l'exercice que tu sites, le fait d'être sur une zone d'intensité très élevée en début de sortie et de ne plus pouvoir atteindre cette intensité au fil des répétitions ne correspond il pas à un schéma de course où les attaques des premiers kms sont souvent beaucoup plus violentes que les suivantes ?
    Je fais également cet exercice, et me rend naturellement compte que les premières fractions sont trop apppuyées et que les suivantes, on est à la ramasse. Mais j'ai pu corriger celà en gradant un peu sous le pied lors des premières fractions. De fait, je pense qu'on peut arriver à un résultat similaire en se basant sur les sensations plutôt que sur des mesures, en se fondant sur la connaissance de son corps, ses réactions naturelles.
    Julien

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  16. @Julien : ce que tu décris n'est pas faux, mais c'est tout de même beaucoup plus facile avec un capteur de puissance.
    De plus, on a beau se dire qu'il faut en garder sous le pied, ce n'est pas facile lorsqu'il y a de l'émulation. Je prends l'exemple d'un chrono. Je sais que, au maximum, je peux tenir 330 watts sur 20 minutes (c'est pas beaucoup, mais je ne suis pas un champion...), eh bien si je pars d'emblée à 500 watts, je le payerai forcément avant la fin du chrono... Or, sans capteur de puissance, je n'imaginais pas à quel point je démarrais systématiquement trop fort, du genre 500 à 600 watts sur la 1ère minute (niveau que je ne peux théoriquement tenir qu'1mn30)... Aujourd'hui, j'essaye de ne pas mettre plus de 400 watts au démarrage (et pour ça, je dois vraiment me contenir) mais je n'ai plus ce coup de mou qui survenait après quelques minutes de course, et j'arrive finalement à mieux gérer mon effort et approcher de mon max physiologique.
    Evidemment, ce qui est valable sur un CLM ne l'est pas en course en ligne où il faut déjà être capable de tenir le rythme des autres, mais le capteur de puissance demeure un outil précieux pour travailler des zones précises d'effort à l'entraînement, là où la FC se révèle inefficace car trop dépendantes de nombreux facteurs (fatigue, météo...).
    Enfin j'ajouterai que le capteur a aussi un avantage certain sur le compteur de vitesse car il permet de savoir précisément où l'on en est, quelque soit le vent ou la pente. Si on a la sensation d'être dans le dur parce qu'on n'arrive même pas à atteindre les 40 sur le plat, mais que le capteur affiche 400 watts instantanné, alors on sait qu'on fait ce qu'il faut... Sans capteur, on pourrait penser qu'on n'est juste pas en forme ce jour-là...
    Enfin, je ne cherche pas à te convaincre à tout prix mais, dans mon cas, je ne regrette vraiment pas du tout cet investissement.

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  17. T'es prêt à sortir la bête de course? je peaufine la préparation avec la charrette sur la national en corse... Ca va ouiner

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