Le mercredi est appelé "le jour des enfants". Ce matin, j'ai décidé que n'ayant pas d'enfant, mes mercredis après-midi seront désormais consacrés à la sortie de mon vélo. Aujourd'hui, comme Rémy n'a pas d'enfant non plus mais un vélo, on a décidé de sortir nos fils en carbone et de les emmener jouer au sein du grand bac à sable que représente la Dombes. Après tout, les parents humains emmènent leurs enfants jouer avec les autres enfants au parc ... on s'habitue juste à notre future paternité, en emmenant jouer nos faux enfants dans des parcs adaptés à leurs besoins.
Le froid ayant fait son apparition depuis quelques jours, il a fallu se couvrir avant de sortir. Malgré une tenue longue intégrale, des gants au sur-chaussures, j'ai eu froid les premières minutes. Une fois réchauffé par l'effort, je me sentais bien, preuve que j'avais choisi la bonne tenue. Ni chaud ni froid, c'était impeccable. Pour mon vélo, la tenue hivernale ne change pas par rapport à la tenue estivale : un compteur et un bidon, ces deux accessoires suffisent quelle que soit la saison.
Après un échauffement sur les quais de Saône, à une heure ou la circulation est faible, on est parti rouler sur de petites routes de la Dombes. De faible, la circulation est passée à inexistante. De quoi promener nos fils en toute sécurité ... il n'y avait que nous, quelques oiseaux, quelques chevaux et beaucoup (trop) de vent.
Si on a croisé ni été doublé par aucune voiture pendant près de 20 kilomètres, en revanche on en a vu une posée au milieu d'un champ. Enfin, on a plutôt vu l'épave d'une voiture : vu la distance entre la route et la voiture, vu les marques sur le fossé qui a servi de tremplin et vu les débris de partout, ça a du secouer vraiment très très très fort. Voir ce genre de choses te fait réfléchir sur ton comportement de conducteur, notamment sur ta vitesse : un innocent 90km/h en campagne n'a rien d'innocent quand un animal surgit devant toi dans le faisceau de tes phares.
On a poursuivi notre route à travers champs, à regretter qu'il n'y ait pas plus de haies pour nous abriter du vent. On est redescendu sur les quais de Saône à l'heure de sortie des écoles. Entre les mamans qui jettent leur enfant sur le passage piéton pour forcer les voitures à les laisser passer, et celles déjà en voiture mais tournées vers l'arrière pour discuter avec leur enfant tout en conduisant, il a fallu être particulièrement vigilant. Certains parents à la sortie de l'école sont vrais dangers pour eux, pour leurs enfants et pour les autres usagers de la route. Et encore, je ne vous parlent pas de ceux qui conduisent en plus avec le portable à la main et le regard posé uniquement sur leur rétroviseur arrière pour surveiller leur progéniture ...
Je suis rentré chez moi avec une cinquantaine de kilomètres au compteur et une grande bouffée d'air frais dans le visage. Je sens que la forme diminue mais ça ne m'inquiète pas.
Consultez notre parcours.
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