Ce matin j'ai effectué un échauffement en compagnie de Julien. N'ayant pas roulé depuis 10 jours, ayant un cyclocross l'après-midi et sachant que j'ai beaucoup de mal à m'échauffer avant un cyclocross, j'ai voulu tenter une nouvelle approche : s'échauffer en fin de matinée et effectuer la course l'après-midi. Qui ne tente rien n'a rien, je n'avais rien à perdre.
On est parti sous un ciel gris et sur des routes trempées. Nos vélos, qui étaient propres jusqu'à présent, se sont rapidement salis. On discutait tranquillement, on a rejoint un vététiste qui s'est glissé dans nos roues. Un peu plus loin, on a rattrapé un triathlète qui n'a visiblement pas aimé notre présence : pendant qu'on discutait tranquillement, lui passait son temps à accélérer légèrement et ralentir légèrement. Comme son comportement nous agaçait, on a levé le pied pour le laisser filer devant et rouler à une allure régulière. C'était mieux ainsi.
On a poursuivi notre conversation pendant que le soleil faisait son apparition. Il faut dire que le vent s'est progressivement levé et a chassé les nuages ... tout en freinant notre progression. On a eu le droit aux premiers automobilistes énervés et aux premiers coups de klaxons injustifiés. Vers 11 heures, certains automobilistes devaient être déçus de louper le début de téléfoot pour se rendre à un repas chez leur belle-mère, donc ils ont manifesté bruyamment leur mécontentement. Comme l'a justement fait remarquer mon compagnon de route : le principal problème de la pratique du vélo ce n'est pas le dopage, c'est le sentiment d'insécurité.
Je suis rentré après 1h30 d'échauffement, en tournant les jambes et sans forcer. Après la course, avec quelques heures de recul, je pense que l'idée d'un échauffement avant un cyclocross est bonne mais qu'il faut que j'améliore mon protocole.
Consultez notre parcours.
Je suis bien d'accord avec vous concernant l'insécurité, les gens conduisent comme des fous et ne dont absolument pas attention...
RépondreSupprimer