mercredi 5 mars 2014

L'organisation des 2 premières classiques flandriennes

Ce soir, je vais revenir sur l'organisation des deux premières classiques flandriennes. Kuurne-Brussel-Kuurne était une organisation indépendante qui n'en était qu'à sa troisième édition pendant que l'Omloop Het Nieuwsblad était une organisation de l'ex Flanders-Classics, qui a intégré cette année le challenge Proximus (entraînant au passage une augmentation de 30% du prix d'inscription par rapport aux années précédentes).


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La zone d'inscription
Les 2 sites des organisateurs indiquent que 3000 "wielertoeristen" (lu à voix haute ça donne "vélotouriste", comme quoi comprendre le flamand n'est pas si compliqué) ont participé à leur épreuve respective. Un nombre de participants identique. Pourtant, sur le Het Nieuwsblad il y avait une longue file d'attente dans une immense salle (un palais des sports) tandis que sur Kuurne-Brussel-Kuurne il n'y avait pratiquement aucune attente pour s'inscrire malgré une salle à peine plus grande qu'une salle de classe de collège. Dans le premier cas, il fallait attendre plusieurs fois, avec des files d'attente réparties entre non licenciés et licenciés (mais n'indiquant cette distinction qu'au moment du paiement, un certain nombre de personnes ont ainsi du refaire un tour d'attente complet). Comme quoi, le temps d'attente ne dépend pas forcément de la taille de la salle mais bien de la facilité qu'ont les personnes à se repérer par rapport aux actions qu'ils doivent faire.



Le parc à vélo
L'épreuve la plus petite en terme d'expérience proposait un parc à vélo tenu par du personnel, des gens dynamiques malgré la pluie qui s’abattait sur leur petite tente ouverte au vent. La plus grosse épreuve proposait une zone de stockage libre des vélos, sous un hangar, avec des barrières posées de manière peu pratique (trop proches les unes des autres). C'était franchement le souk, les mecs empilaient leurs vélos n'importe comment, posaient leurs vélos par terre au milieu des allées ... ça semble bête, mais quand 3000 cyclistes débarquent avec leurs vélos, il faut prévoir un endroit pour les stocker pendant qu'ils s'inscrivent et quand il reviennent à l'arrivée.



Le cadeau lors de l'inscription
Sur les épreuves cyclosportives françaises j'ai récupéré toutes sortes de cadeaux d'inscription : bouteilles de vin, t-shirts, bidons, maillots cyclistes, ... je viens de compléter ma collection de cadeaux avec une paire de gants courts et un kit de réparation (rustine, colle et 2 démonte-pneu métalliques). Je vous avoue que ça fait plus de 10 ans que je n'ai pas vu de démonte-pneu métallique et que j'ai été très surpris de découvrir que ça existait encore à l'état neuf.


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Le fléchage
Le fléchage de Kuurne-Brussel-Kuurne était remarquable. J'ai rarement vu un fléchage de cette qualité : des panneaux très visibles (rouge vif) et parfaitement placés (bien en évidence). Les carrefours étaient bien anticipés avec des flèches quelques dizaines de mètres à l'avance pour indiquer la direction à suivre. On était comme le petit poucet, à suivre les nombreuses flèches rouges. Sur le Het Nieuwsblad de grosses flèches violettes assuraient le guidage. Les flèches étaient beaucoup moins visibles, la couleur étant trop pale je pense. D'autre part, elles étaient souvent placées au dernier moment et/ou cachées par d'autres éléments. En revanche, les ravitaillements et les difficultés (bergs comme secteurs pavés) étaient nettement mieux affichés sur le Het Nieuwsblad, les panneaux étaient gros et bien visibles.


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Les ravitaillements
La plus jeune des deux épreuves proposait un ravitaillement sous un hangar, à l'abri de la pluie et du vent. Quelques toilettes, beaucoup de barrières pour poser les vélos, beaucoup de tables proposant des produits surprenants (du pop-corn et des hot-dogs par exemple) et des produits classiques (pain d'épices, oranges, coca). C'était assez grand et les tables étaient tellement nombreuses que j'ai eu un peu de mal à m'y repérer. L'épreuve la plus expérimentée proposait un ravitaillement nettement plus petit mais avec un poste mécanique, un mécano réglant des centaines de dérailleurs et dévoilant des dizaines de roues. Le ravitaillement m'a semblé franchement limite : il n'y avait que des énormes bidons de boisson énergétique, impossible de trouver de l'eau sans ajout. Idem au niveau solide : des gaufres, une sorte de nougat, des biscuits type sablés recouverts de chocolat, des oranges et c'est tout. Rien d'autre à boire ni à manger.


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Les parcours
Les deux parcours étaient intéressants et bien différents. Kuurne-Brussel-Kuurne proposait 3 bergs (dont 2 pavés) et un seul secteur pavé, pour un parcours exclusivement campagnard. L'Omloop Het Nieuwsblad proposait un parcours découpable en 3 tronçons : 30 kilomètres à plat le long d'une rivière, 30 kilomètres de bergs et 30 kilomètres de secteurs pavés. Les 10 kilomètres restants pour atteindre les 100 du parcours correspondent à l'entrée et à la sortie de la ville de Gand. Ce second parcours était plus exigeant mais finalement moins diversifié que celui de Kuurne.


Conclusion
J'ai eu une nette préférence pour l'organisation de Kuurne-Brussel-Kuurne qui m'a semblé nettement plus au point que celle du Het Nieuwsblad malgré le fait qu'elle n'ait qu'un quart de l'âge de son aînée. Cependant, la moins bonne de ces deux organisations restait quand même tout à fait correcte, les signaleurs étaient nombreux et la sécurité était parfaitement assurée. Je ne regrette nullement ma participation à ces deux épreuves, qui m'ont permis de découvrir les bergs de manière plus douce que si j'avais débuté directement sur le Tour des Flandres.


Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.

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