J'ai rejoint mes deux compagnons de route sur les quais de Saône. Le temps de faire demi-tour sans risquer de me faire écraser par les nombreuses voitures, on a débuté notre sortie en commun. La remontée des quais de Saône, vent de dos, a été une simple formalité : 35km/h pour un rythme cardiaque digne d'une descente de col ... tout en discutant paisiblement.
Après Saint-Germain, on a quitté les quais de Saône pour remonter l'Azergues par de petites routes. On est passé d'un boulevard rectiligne, très large et parfaitement goudronné à des routes étroites, sinueuses et chaotiques. On a pris le vent de travers, on s'est donc relayé en tête afin de partager les efforts. Ces routes étroites et légèrement dégradées, balayées par le vent, m'ont fait penser aux classiques : c'était le genre de situation que j'ai rencontré pendant des centaines de kilomètres ... il ne manquait que les interminables plaques de béton (qui remplacent le goudron sur les routes chez eux) et les pavés.
A Civrieux, nouveau virage dans le parcours : on s'est attaqué à la montée de la Tour de Salvagny en passant par Dommartin. Une montée totalement irrégulière, avec un passage au delà des 10% contrastant avec des parties très roulantes habituellement ... mais beaucoup moins roulantes aujourd'hui avec le vent de face. Je me suis fait lâcher plusieurs fois par mes compagnons dans les passages les plus pentus et je revenais au train dans les sections plus roulantes. C'est une impression globale que j'ai ressentie tout au long de la sortie : je suis capable de rouler fort sur le plat sans soucis, même vent de face, mais quand ça grimpe j'ai du mal. Cependant, vu le peu de kilomètres effectué ces derniers temps, je suis surpris de ne pas être plus mal en point.
On a plongé sur Charbonnières afin de se planquer dans une vallée relativement abritée du vent, avant de rejoindre Tassin puis les rues de Lyon. Si la sortie a été calme jusqu'à présent grâce à l'utilisation de routes pas trop fréquentées, le passage dans Lyon nous a ramené à la civilisation. Celle des voitures qui s'engagent dans un carrefour déjà bloqué, y restent coincé et bloquent à leur tour tous les autres véhicules. Cette civilisation se manifeste également par la construction d'un nouveau pont qui pousse lentement mais surement, morceau par morceau, et qui permettra dans quelques temps d'enjamber la Saône à un nouvel endroit. De quoi proposer de nouveaux itinéraires, sa position pouvant être intéressante afin de relier facilement des montées des deux côtés de la rivière. De quoi me donner des idées de parcours sympa.
En parlant de parcours, celui du jour s'est poursuivi par une remontée des quais de Saône jusqu'à Couzon. On a attaqué la célèbre montée du Titan, utilisée de jour par les cyclistes et de nuit par les fêtards. J'ai quitté mes deux compagnons de route sur les hauteurs de Couzon afin de rentrer chez moi tandis qu'eux ont poursuivi leur route dans les Monts d'Or.
J'ai ainsi fait une cinquantaine de kilomètres ce soir, avec un coup de pédale pas trop mauvais mais pas au niveau que j'aurai souhaité. Quand on ne peut pas s'entraîner pendant plusieurs semaines, ça se paie rapidement. La mauvaise nouvelle vient en revanche du bas de mon dos, dans la zone qui a été brulée lors de ma chute mercredi dernier, qui me fais souffrir notamment quand je me met en danseuse. J'espère que cette douleur va disparaitre rapidement car Bordeaux-Paris débute dans une dizaine de jours ...
Consultez notre parcours.
Bonjour Mr LIGNEY,
RépondreSupprimerCourage pour la récupération.
Pascal M 74