Ce week-end, ayant terminé les compétitions de contre-la-montre et n'ayant pas encore repris celles de cyclocross, j'ai décidé de m'offrir un week-end complet de balades dans le Beaujolais. L'objectif du week-end sera assez simple : prendre du plaisir, faire de belles photos, m'amuser et profiter des dernières belles journées ensoleillées avant l'arrivée du froid.
J'ai rejoint Rémy chez lui en voiture afin de débuter la sortie directement aux portes du beaujolais. Mickael, qui habite l'immeuble à côté, s'est joint à nous. On a commencé par s'échauffer sur la route empruntée par le Gentleman caladois : ce long faux-plat montant n'est pas évident quand on l'emprunte pied au plancher en course ; à l'entraînement, il s'est révélé beaucoup plus accueillant.
Lors de ce faux-plat montant, on a repris un cycliste qui, après avoir repris son souffle, est venu me dire que c'était un lecteur de mon blog arrivé récemment dans la région. C'est sympa de se rapprocher de chez moi, ce sera plus pratique pour organiser un grand rassemblement ! Plus sérieusement, si vous habitez dans la région, n'hésitez pas à me contacter, on peut surement trouver un moment pour rouler ensemble.
On a attaqué la montée du Parasoir (7 kilomètres à 4,3%) en discutant. La montée est passée rapidement, on ne l'a pas vraiment sentie passer, absorbés par notre conversation. La descente s'est passée rapidement elle aussi. Pendant près de 2 kilomètres, des chasseurs étaient postés avec leur fusil le long de la route, prêts à tirer sur tout ce qui bouge en contrebas. Ce qui m'a étonné, c'est qu'une course pédestre avait lieu en même temps dans cette combe, ... comment peut-on organiser une battue au même endroit qu'un cross ?
Une fois dans la vallée de l'Azergues, on a continué notre progression vers le nord. Poussés par le vent, la remontée s'est faite sans soucis. On a quitté la vallée de l'Azergues pour rejoindre Claveizolles via un faux-plat montant, puis le col de la Casse Froide (qui propose des pentes plus importantes, 3,6km à 6,4%). Enfin, juste avant le col, on a tourné sur la droite pour rejoindre le col de la Croix Marchamp via de fortes pentes (plus de 10%) sur de courts passages. La routes des crêtes nous a offert un magnifique paysage, bien différent de celui rencontré en début de sortie : les vignes du début (et de la fin) du parcours ont laissé place aux pins (ou sapins, je ne sais jamais les différencier). Le paysage y est plus encaissé, plus profond et plus froid, la lumière étant plus tamisée par les grands arbres que par les petits pieds de vignes.
On a continué sur les crêtes jusqu'au col de la Croix Rosier, marquant le début de la descente de retour vers Villefranche. Dans la descente boisée, mis sous pression par mes deux acolytes qui ont décidé de faire une descente rapide, j'ai retrouvé mes vieux démons : dans les descentes que je ne connais pas, j'ai de plus en plus de mal à lâcher les freins. La où je serais passé sans me poser de questions il y a quelques années, n'usant que trop peu souvent mes patins de freins, j'ai désormais tendance à plus les user que de raison. L'excès de confiance de mes 20 ans a fait place à un excès de prudence à l'approche de la trentaine. Un juste milieu reste à trouver, sinon dans 10 ans je vais me retrouver à descendre en voiture chaque col gravi à la force des mollets.
Au Pérréon, on a décidé de prolonger la sortie pour profiter du soleil au milieu des vignobles rougeoyants. On en a pris plein les yeux pendant 1 heure, la route serpentant à flanc de collines. Côté amont, le beaujolais nous dominait. Côté aval, la Saône et le plateau de la Dombes nous ouvraient le champ de vision sur des dizaines de kilomètres. C'était magnifique.
On a fini par rentrer, car il le faut bien. J'avoue qu'en fin de sortie, j'en avais plein les jambes : je n'ai plus l'habitude de faire des sorties de 3 heures, avec presque 1400 mètres de dénivelé. Les chronos sur lesquels je me concentre depuis un mois et demi m'ont fait perdre l'habitude des longues heures de selle. Cependant, la beauté des paysages valait largement le mal de jambes !
Consultez notre parcours.
Salit Florent, je suis le cycliste en question! Merci pour ces quelques hectomètres passés dans vos roues. Et au plaisir de rouler ensemble quand j aurais retrouvé un vrai coup de pédale! Bravo pour cette belle sortie
RépondreSupprimerSalut,
SupprimerPas de soucis, recontacte-moi quand tu le souhaite.
avec plaisir!
SupprimerSalut Laurent,
RépondreSupprimerje viens de relire quelques "pages" de ton blog, depuis 2006 à ce jour...
quelle évolution "littéraire" !! y-a-pas-photo..si tu évolues sportivement aussi bien que ta prose gare aux prochaines épreuves !!
et encore merci de nous faire partager ta passion de cette façon
amicalement
claude
Bonjour Claude,
SupprimerIl est clair que mon style s'est affiné et a évolué au fil du temps, de mes humeurs et de ma connaissance du milieu du cyclisme. Ma pratique, comme ma prose, va continuer son évolution pendant plusieurs années voir décénies (je l'espère).
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai posté un commentaire il y a quelques jours sur un autre sujet plus ancien (consacré à votre participation aux Flandriennes) mais ne suis pas certain que vous l'ayez lu. Je retente donc ma chance sur ce post tout récent.
Au printemps 2015, j'ai l'intention de participer à plusieurs classiques flandriennes moi aussi. La lecture de votre blog m'a bien motivé !
Pour m'organiser, j'aurai besoin de conseils, logistiques notamment (hébergement, transport, etc). Accepteriez-vous de répondre à quelques unes de mes questions ? Si oui, comment peut-on rentrer en contact directement ?
Merci d'avance
Salut Aurélien,
SupprimerJ'avais bien vu passer ton commentaire, mais je suis particulièrement débordé en ce moment, je n'ai pas eu le temps de te répondre.
Tu peux me contacter par mail via le formulaire de contact de mon site sur les cols : http://www.cols-cyclisme.com/contact.htm
Je tâcherai de répondre à tes différentes questions.
Ca donne vraiment envie de se balader en vélo et de découvrir le Beaujolais (je ne parle pas du vin).
RépondreSupprimerCa doit être un sacré bol d'air et ça doit faire du bien, à l'esprit, aux jambes... mais aussi au reste du corps.
Ca me donne envie de remonter mon vélo de course et de m'y remettre petit à petit. Merci pour ça !