Dimanche, j'ai effectué le 2ème acte de mon week-end de balade en Beaujolais, sous un ciel bleu plus couvert que la veille mais une température tout aussi douce.
J'ai commencé par 40 minutes d'échauffement afin de rejoindre mes compagnons de route du jour, Maxime et Elie, puis Ingrid (l'une des filles du Tour de Fête, arrivée il y a 2 mois dans la région pour ses études). Une fois le groupe au complet, on a commencé par une longue descente roulante permettant de rejoindre la vallée de l'Azergues, vallée marquant la séparation (à cet endroit) entre les Monts du Lyonnais où nous avions rendez-vous et le Beaujolais dans lequel nous souhaitions rouler.
On a attaqué les vignobles du Beaujolais par certains des plus beaux villages : Charnay, Alix, Frontenas, Moiré (absolument splendide) et Oingt. Ce qui m'a toujours étonné dans les vignobles à cette saison, c'est la différence de couleurs qu'ont les feuilles à quelques mètres près les unes des autres, alors que la terre et l’ensoleillement sont absolument identiques. Quand les arbres d'un bosquet ont des couleurs différentes, la différence peut s'expliquer de dizaines de façons (notamment les variété des espèces, un chêne et un bouleau n'ayant pas la même couleur) ... mais les pieds de vignes d'une même parcelle sont identiques.
La difficulté de certains passages combiné à la fatigue de la sortie de la veille m'a incité à prendre mon temps pour admirer le paysage. Maxime et Elie ont effectué du travail spécifique dans les montées, je n'ai pas cherché à les suivre ... et vu mon état de sortie, j'ai vraiment bien fait de gérer mes efforts dans la première moitié de parcours. Ingrid, qui n'avait encore jamais roulé dans le Beaujolais, m'a fait remarquer qu'on avait des routes larges et en bon état mais sans circulation ... ça m'a rappelé que cette région que j'arpente depuis 10 ans est splendide et que tous les cyclistes (notamment les parisiens) n'ont pas autant de chance. Mais le Beaujolais n'est pas le seul bel endroit pour rouler sur de belles routes sans circulation, heureusement !
La première moitié du parcours nous a ainsi mené au Saule d'Oingt. J'ai profité de la descente pour effectuer mon deuxième ravitaillement du jour, sentant mes forces diminuer après un peu plus de 2h de selle. J'ai géré la montée suivante, qui nous a permis de grimper au dessus d'une cimenterie au pied de laquelle nous étions passé en début de parcours (cf les photos ci-dessus vue du pied et ci-dessous vue d'en haut, avec seulement la cheminée qui dépasse). La montée, dans laquelle je suis resté cloué au goudron, m'a d'abord fait craindre une fringale mais je n'en ressentais pas les caractéristiques habituelles. Ca n'en sera effectivement pas une.
La montée suivante, pour rejoindre la Tour de Salvagny via Lentilly, m'a également laissé sur place mais le pourcentage plus faible m'a permis de ne pas perdre pied. Mes 3 comparses ont levé le pied pour rester avec moi : à défaut d'obtenir un abri efficace face au vent, j'ai obtenu un soutien moral et des roues à suivre sans me poser de questions. Nos routes se sont séparées au sommet, en dehors de Maxime que j'ai raccompagné jusque chez-lui car c'était sur ma route, et du vent qui lui m'a accompagné jusque chez moi car j'étais sur la sienne.
Je suis rentré chez moi via les quais de Saône : sur le plat, je n'avais pas trop de mal à maintenir ma vitesse ... par contre, chaque talus me posait problème. Je suis rentré chez moi fatigué, avec 100 kilomètres au compteur pour plus de 1300 mètres de dénivelé. Ca m'a fait 176 kilomètres dans le week-end pour 2700m de dénivelé, des chiffres auxquels je ne suis plus trop habitué.
Consultez notre parcours.
Les jambons ne sont pas pas en forme on dirait^^
RépondreSupprimerEt encore vous n'avez pas enchaine des grosses bosses la semaine dernieres j'ai enchaine 1300m en 30km a peine vers beaujeu, je suis fou mais ça fait du bien Xd
J'espere rouler avec toi l'année
prochaine une fois que j'aurais un velo de route plutot que min cross country....
Salut Florent
RépondreSupprimerLes photos me font rêver mais ça fait loin en velo depuis Paris !!!
Tu as donc goûté àmon segment le chemin de la Colletière. C'est une côte terrible qui commence en douceur vers 6%, mais qui termine entre 15 et 17%.... Augmentation progressive qui donne l'impression d'être attaché à un élastique... Je comprends tout à fait ce que tu as ressenti. Je me fais toujours exploser dans cette montée! Fabrice M. Et Thomas G. puis Bernard du cycloteam m'ont toujours mis des dizaines de mètres dans ce raidar dont je n'ai pas encore vu d'équivalent. Puis la longue montée (moche à mon goût) qui passe à côte de l'entrée de l a89 puis Lentilly fait aussi bien mal aux pattes :-)
RépondreSupprimerJe te montrerai une montée absolument terrible, un mur à 20% dans le beaujolais, qui n'en termine jamais. J'avais du mal à le passer en 30x23 ...
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