Ce mercredi après-midi, j'ai effectué ma traditionnelle sortie d'encadrement des jeunes cyclistes du Lyon Sprint Evolution. Comme la semaine dernière, j'ai été affecté au groupe des minimes, ce qui me convenait plutôt bien puisque je suis encore en reprise et que ma cheville n'est pas encore pleinement remise. Ca m'allait plutôt bien aussi car avec le froid (entre 0° et -1°), la vitesse étant plus réduite, on se réchauffe avec l'effort sans se refroidir avec la vitesse.
On est parti à 7 du vélodrome de la Tête d'Or : 5 enfants, Sébastien (le co-entraîneur du club) et moi-même. On a commencé par grimper quelques bosses tous ensemble en s'attendant en haut, avant de scinder le groupe en deux : Sébastien est parti devant avec les deux jeunes les plus en jambes, je suis resté avec les trois autres. Ca a permis à chacun de s'entraîner selon son niveau : les plus forts n'ont pas eu besoin d'attendre les plus faibles, et les plus faibles n'ont pas eu le sentiment de ralentir le groupe et ont pu travailler à leur rythme.
Avec seulement 3 jeunes sous mon aile, j'ai pu en profiter pour leur donner quelques conseils plus tactiques. Un fort vent soufflait, il couchait la fumée des cheminées. J'ai pu discuter avec chacun d'eux des signes à regarder pour détecter la présence du vent et sa direction, puis comment se placer pour bien se protéger et/ou protéger ses équipiers. Je n'ai pas inclus la partie "comment éjecter quelqu'un d'une bordure grâce au vent", j'ai préféré leur apprendre à se protéger ensemble plutôt que de leur apprendre à se faire la guerre.
Après plus d'une heure dans le froid, l'un de mes élève peinait à suivre. Il était gelé, malgré d'épais couvre-chaussure et des gants qui me semblaient adaptés. Un autre, à peine plus grand que lui, lui a spontanément proposé son coupe-vent pour qu'il puisse se protéger un peu mieux. C'est le genre d'attitude que j'apprécie : ces gamins ont un bon fond, ils sont polis, humains, loin d'être individualistes, sérieux, respectueux ... c'est un bonheur de les encadrer.
Je suis ensuite rentré chez moi, d'abord en raccompagnant Olivier et Yaël (deux des membres du groupe cadets/juniors), puis en rajoutant une petite boucle pour faire un repérage de futur parcours. J'ai ainsi passé 3 heures dans le froid. Sur le trajet du retour, mon compteur m'a affiché un message m'indiquant que la batterie de mon capteur de puissance SRM était faible. Pourtant, je ne l'ai utilisé "que" 305 heures alors que cette batterie est prévue pour durer le triple. Est-ce lié au froid ? De combien de temps je dispose avant qu'elle n'émette plus aucun signal ?
Consultez notre parcours.
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