mardi 17 février 2015

Stage en Espagne, jour 2

Ce matin, dès 7h30, tout le groupe a été réuni dès le saut du lit pour un test de Ruffier Dickson destiné à mesurer notre récupération des efforts de la veille. Chaque matin du stage, avant le petit déjeuner, notre journée commencera par une série de 30 flexions et plusieurs mesures de notre pouls.

Après le petit déjeuner, on est parti rouler. Notre programme prévoyait une sortie de 4 heures, qu'on a respecté à la lettre : je suis rentré après avoir pédalé 3h58. Mes collègues ont fait un tour entre deux ronds-points afin d'obtenir les 4 heures requises, mais pour ma part j'avais déjà suffisamment mal aux jambes donc j'ai échappé aux 2 minutes supplémentaires. Il faut dire qu'avec mon vélo de 10,5kg à hisser sur chacun des cols du parcours, sur les 1400m de dénivelé, j'avais largement atteint mon quota de calories à dépenser sur la sortie du jour.


Le parcours du jour, je l'avais déjà effectué l'année dernière à la même date. Les champs et les arbres étaient en fleurs alors que cette année, les bourgeons n'étaient pas encore visibles. Je ne sais pas si tout était en avance l'année dernière ou si c'est cette année que la végétation est en retard, mais la différence est assez flagrante. De même, l'année dernière nous avions bénéficié d'un grand soleil alors qu'aujourd'hui les nuages dominaient et nous ont même envoyé quelques gouttes de pluie sur le casque, mais rien de bien méchant.

Dans la montée du sanctuaire des anges, Santuari Els Àngels en version locale, on a retrouvé les principales agences organisant des stages dans la région. On a commencé par rejoindre un groupe de 53douze quelques kilomètres avant le pied, puis en cours d'ascension on a rencontré des cyclistes issus du groupe de DSO qui étaient encadrés par Olivier Dulaurent (originaire de la région lyonnaise, que j'avais rencontré la première fois lors de la reconnaissance de Bordeaux-Paris et que j'avais également retrouvé lors de l'étape du Tour se terminant à l'Alpe d'Huez). Au sommet de l'ascension, longue de 11 kilomètres, chacune de ces deux agences avait positionné son véhicule d'un côté de la route. C'était amusant de voir les deux agences face à face, au même endroit le même jour. On est passé au milieu de tout ça, sans étiquette ni affiliation ... ni véhicule d'assistance.


Au cours de la sortie, différents exercices étaient au programme. On a notamment fait des exercices de force en étant assis, d'autres en étant en danseuse. Pour ma part, j'ai également effectué du travail au seuil : pour pouvoir suivre mes acolytes dans les montées, ou en prenant mes relais avec ce gros vent de face, il a fallu que je m'emploie à chaque fois.

Consultez notre parcours.

2 commentaires:

  1. Bonjour Florent:
    quelle valeur donne tu au paramètre "puissance estimée" sur Strava ?
    Claude

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Salut Claude,

      Le calcul de puissance estimé par Strava est assez fantaisiste. C'est notamment du à l'absence de prise en compte du vent, de l'aspiration d'autres vélos (ou de voitures), et du poids réel du cycliste avec son équipement.

      Le meilleur test c'est d'utiliser une portion en léger faux plat descendant avec un gros vent de dos ... en caressant les pédales, tu atteindra une vitesse supérieure à 30km/h, Strava lui considérera qu'il te faut une grosse débauche d'énergie pour atteindre cette vitesse et ta puissance estimée sera vraiment importante.

      Supprimer