dimanche 24 mai 2015

La der' (lyonnaise) du militaire

Dimanche, c'était la dernière sortie cycliste lyonnaise pour mon ami Guillaume, militaire muté vers une autre région viticole plus au nord et plus pétillante. Pour cette ultime sortie sur les routes que nous avons empruntées tant de fois ensemble, nous avons reconstitué notre trio d'origine : Julien, Guillaume et votre rédacteur. Nous avons été accompagnés par Benjamin, qui effectuait sa deuxième sortie en ma compagnie sur les routes de la région.


J'ai composé notre parcours en fonction du vent, le but étant d'être à l'abri dans les Monts d'Or. J'ai aussi composé le parcours en fonction de la circulation (évitez les abords des élises vers 10 heures le dimanche, il y a des automobilistes prêts à écraser des cyclistes car ayant peur que le seigneur les condamne à l'enfer pour être arrivé en retard à la messe !). Les routes empruntées ont été paisibles, très paisibles : c'est la première fois qu'on n'aperçoit personne dans la course de côte de Limonest un dimanche ensoleillé. Pas un cycliste, pas un piéton, pas un skateur, pas un motard ni un automobiliste. Julien a même coupé une partie de l'itinéraire en empruntant le sentier (en terre) avec son vélo de route, à la recherche de promeneurs, sans succès. En haut, un cycliste et un automobiliste nous ont rassurés : la civilisation n'avait pas disparue pendant notre ascension. Ouf.


La descente sur Limonest a été tournée vers la déconne, autant que la montée. Sauf qu'en montée, faire le con sur son vélo génère peu de dégâts en cas de loupé. Dans les descentes, j'étais moins rassuré par certains gestes et je suis resté en retrait : j'aime bien tracer des parcours sympa, mais je trouve encore plus sympas que tout le monde rentre à bon port en bonne santé. Au Bois-Dieu, un chien n'a pas apprécié notre présence : heureusement qu'il y avait un grillage entre lui et nous, car il courait plus vite qu'on ne pédalait malgré le fait que nous étions sur un faux-plat descendant.


On a emprunté une nouvelle route qui m'intriguait depuis plusieurs mois, que je voyais depuis mon itinéraire habituel mais que je n'avais pas encore explorée. Un repérage via Google Maps m'avait confirmé que la route était goudronnée, la bonne surprise étant que le goudron avait été refait sur une portion du tracé. A l'avenir, j'aurai un itinéraire de substitution évitant un fond de combe dans lequel on est bien protégé du vent, mais cette nouvelle variante offre de très beaux points de vue ... et une maison magnifiquement fleurie par des roses.


Au bout de deux heures, nous sommes revenus à notre point de départ. Guillaume avait des cartons à préparer pour son déménagement, il ne pouvait pas nous accompagner plus longtemps. On a poursuivi notre route à trois sur les pentes entre la Saône et le plateau surplombant la rivière. Nous avons ainsi enchaîné les côtes à l'abri du vent, ce qui nous a quand même fait mal aux jambes mais certains points de vue nous récompensaient de nos efforts.


Nous avons terminé notre sortie par les Monts d'Or, en profitant du vent favorable pour rejoindre la Croix Vitaise. Le vent était le bienvenue : les jambes de Benjamin tiraient autant que les miennes mais visiblement moins que celles que Julien qui a joué les éclaireurs avec une aisance qu'on enviait. Dans la descente menant vers Saint-Didier; Benjamin a tourné à droite pour rentrer chez lui tandis que j'ai tourné à gauche avec Julien pour rentrer chez nous. Nous avons profité de trois courtes bosses pour tester notre pointe de vitesse, ce qui a manifestement agacé un cycliste qu'on venait de rattraper et qui pensait qu'on essayait de se débarrasser de lui.

On est rentré tranquillement chez nous. Ca m'a fait 88 kilomètres ensoleillés mais plutôt abrités du vent. Il va falloir que je songe désormais à la préparation des 24 heures du Mans, qui auront lieu dans 3 mois. J'ai quelques projets de longues sorties sur des parcours originaux mais je manque de temps pour les réaliser.

Consultez notre parcours.

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