La sortie de ce samedi soir avait pour but, une fois la chaleur retombée, d'aller explorer le premier secteur pavé qu'affrontera le Tour de France mardi. Le secteur n'étant qu'à une dizaine de kilomètres de mon lieu de résidence temporaire, il était facile de faire une boucle passant par la.
Les routes étaient désertes, à l'aller comme au retour. Au vu des milliers de camping-car et caravanes belges que j'ai vu passer depuis le début du mois de juin sous le tunnel de fourvière, je pense qu'une moitié de la Belgique déserte le pays pendant l'été. Ca facilite la circulation, surtout à une heure où les gens sont habituellement chez eux. Pourtant, j'ai eu le droit à la traditionnelle voiture qui frôle et au traditionnel refus de priorité.
J'ai rejoint le secteur pavé par de belles routes au milieu des champs. J'y ai vu quelques moutons qui devaient avoir bien trop chaud sous leur laine, des vaches et des chevaux, ainsi que des gamins qui m'ont encouragé. Un champ d'éoliennes m'a indiqué que j'étais dans un secteur régulièrement balayé par le vent, ce que j'ai pu vérifier en me faisant pousser à l'aller et freiner au retour.
Le secteur pavé qu'empruntera le Tour est facile et sans danger. C'est un secteur luxueux, auquel j’attribuerai 4 étoiles pour le confort. Les pavés sont parfaitement joins, c'est large, il n'y aura pas de danger ici ... sauf si le vent est de travers comme c'était mon cas. Cependant, il est trop loin pour que des équipes décident d'y faire une bordure, ses 1800 mètres ne devraient pas changer le cours du Tour.
Sur le chemin du retour, alors que j'étais sur une route normale (et fléchée), je suis tombé sur un secteur pavé imprévu de 6 kilomètres. Le secteur a commencé en bon état mais a fini en chemin de terre défoncé par moment. Ca ne m'a pas posé de soucis, j'en ai vu d'autres surtout que c'était sec donc sans danger.
La Belgique offre des charmes particuliers, c'est toujours curieux de se retrouver sur des pavés au milieu de champs de betteraves sucrières. Pour moi qui n'en ai pas l'habitude sur les routes lyonnaises, c'est dépaysant et amusant. En revanche, pour ceux qui résident ici toute l'année, ça ne doit pas être pratique l'hiver ou les périodes humides : ça doit être glissant, stressant et ça oblige à nettoyer son vélo ... je comprend mieux pourquoi autant de belges pratiquent le cyclocross !
Consultez mon parcours.
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