En m'inscrivant il y a quelques mois aux 24 heures du Mans, je souhaitais faire de cette épreuve un véritable objectif. Pour m'y préparer, je comptais reproduire (en améliorant si possible) l'enchaînement qui m'avais permis de venir à bout de Bordeaux-Paris en 24 heures.
Je comptais donc rouler normalement jusque fin mai, accumuler quelques grosses sorties en juin et juillet (reproduisant les mois de mars et d'avril 2014) afin d'avoir une base solide en endurance, puis réduire en aout pour récupérer (comme je l'avais fait en mai 2014) et en profiter pour travailler d'autres qualités en vue des contre-la-montre de septembre. Sur le papier, c'était plutôt pas mal.
La vie et ses impondérables étant passés par là, je n'ai pas pu faire les longues sorties prévues en juin et juillet. J'avais pourtant tracé des parcours particulièrement intéressants (comme relier le palais royal de Bruxelles au palais royal d'Amsterdam par le chemin des messagers d'antan, ou le "Giro de Lyon" qui faisait une boucle de 260km autour de la capitale des Gaules). Quand j'ai pu remonter de manière régulière sur un vélo, fin juillet, c'était trop tard : à vouloir rattraper le temps perdu, je me serais épuisé vainement tel Don Quichotte luttant contre les moulins.
J'ai décidé de sacrifier cette épreuve en faveur des contre-la-montre puis des cyclocross qui suivront. Pas préparé, ça aurait été un carnage pour mon corps pour un classement pas terrible et une performance physique qui ne m'aurait pas ravi. Je vais donc découper l'épreuve en (environ) deux blocs de 9 heures : de 15h à minuit je serais sur le vélo, de minuit à 6 heures bien qu'inscrit en individuel je laisserai le relais à Morphée, avant de remonter sur selle de 6h à 15h. 18 heures de vélo, ça me laisse déjà le temps de faire un grand nombre de tours de circuit. Comme il faudra que je prenne la route juste après l'épreuve, puisque je dois être sur Lyon le lundi matin à 7 heures, ce sera plus sécurisant que de conduire 7 heures sans avoir dormi depuis près de 2 jours (l'épreuve débutant à 15 heures).
Le nouveau but est de découvrir l'épreuve et son ambiance sans m'épuiser et sans risquer de me blesser. Je sais que je prendrai nettement plus de plaisir sur les 5 mois à venir, entre chronos et cross, pour lesquels j'ai le temps (2 mois) de me préparer convenablement.
bravo pour ce défi, et surtout pour la gestion de ton effort.
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