Cette fin d'après-midi se tenait la première étape du Tour des Grands Ducs. Plutôt qu'une première étape, j’appellerai plutôt ceci un prologue : 3 kilomètres de chrono individuel dans les rues de Dijon permettaient aux coureurs de montrer leur forme physique, et de déterminer l'ordre des voitures suiveuses pour les étapes de demain.
Après une reconnaissance du circuit en voiture, j'ai commencé par deux nouvelles reconnaissances en vélo. Je partais en milieu de grille, 45 minutes après les premiers et 45 minutes avant les derniers. Ne voulant pas m'échauffer sur le circuit afin de ne pas gêner les autres coureurs, j'ai poursuivi mon échauffement par vingt minutes sur Home-Trainer. J'étais le long de la route, à 100m de la ligne d'arrivée, ce qui m'a permis d'encourager mes coéquipiers et mes connaissances quand je les voyais passer devant moi. L'échauffement a été parfait.
(photo prise par Aurélie Gonet du VSD, cf le lien vers sa galerie photo en bas de l'article)
Je me suis alors rendu au départ, j'ai patienté quelques minutes que mon heure sonne, et je me suis élancé avec l'envie de tout donner. Après 250m à plat, une épingle serrée à gauche marquait le début du calvaire : 250m à 10%, quelques mètre à plat, un double virage en S à 8%, puis un kilomètre de montée à un peu moins de 4%. Le dernier kilomètre arrive alors, avec un long virage à gauche pour faire un 360° en 700m, puis les 300 derniers mètres en montée jusqu'à l'arrivée.
(merci à Sergeï Gautier du journal "Le bien public" pour la photo)
J'ai été à bloc du début à la fin. Dès que je sentais que ça allait un peu mieux, je descendais une dent afin d'augmenter mon allure ... j'en termine comme un fou furieux sur le gros plateau, dans un long sprint comme je les aime. J'ai en revanche moins aimé la sentence du chronomètre : 6'14", soit 1'02" de plus que la vainqueur de l'étape. 174bpm de moyenne, je ne pouvais pas faire beaucoup mieux. Je suis 60ème de l'étape sur 94 coureurs. Je viens sur cette épreuve sans ambitions, donc ce n'est pas une déception en soi ... mais je suis compétiteur, et comme tout compétiteur moins il y a de monde devant moi, mieux je me sens.
Au niveau de l'équipe, c'est la débandade : nous sommes 18ème sur 20. Le gros avantage de cette situation, c'est que nous aurons les coudées assez franches demain et personne ne devrait nous marquer et nous empêcher de nous échapper. Le problème est : sommes nous en mesure de prendre des échappées et d'animer la course ?
[ajout au 11mai, 7h]
Si le prologue en côte était un exercice intéressant, le choix de le faire dans les rues de Dijon ne m'a pas particulièrement emballé. Niveau spectateurs, ça n'a rien changé du tout : seuls les accompagnateurs des coureurs étaient sur le bord de la route, les riverains eux ne sont pas venus nous encourager. Ou alors, peut-être l'ont-ils fait derrière leur rideaux, à crier depuis leur salon ? En revanche, niveau circulation, ce n'était pas terrible : une ligne de bus passait sur la même route, un arrêt de bus était placé dans le double-virage en S situé 750m après la ligne de départ. Du coup, certains coureurs ont eu à éviter des bus en plein effort ! Pour ma part, je n'ai pas été gêné, j'ai juste failli m'en prendre un de face 50m après la ligne d'arrivée mais c'est passé sans soucis et sans peur. L'idée est à reprendre, mais sur un circuit en dehors de lignes de bus.
Consultez les classements, et consultez la galerie photo prise par Aurélie du VSD.
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c'est vraiment très sympa d'avoir mis la source des photos. souvent les gens ne prennent pas la peine de l'indiquer. merci
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