Ce matin se tenait la 2ème étape du Tour des Grands Ducs, au départ de Châtillon sur Seine. Le profil était complètement plat, à tel point que les 3 lignes de sprint du meilleur grimpeur étaient situées en haut de simples faux-plat montant et ne servaient qu'à animer la course.
L'échauffement a été raccourci à sa plus simple expression : la pluie s'est arrêtée 15 minutes avant le départ. Je me suis préparé au chaud dans la voiture, et n'ai sorti le nez que lorsqu'elle s'est arrêtée. Le temps de pédaler un peu, pour vérifier que les roues et les jambes tournaient bien tout en reconnaissant la ligne d'arrivée, et je partais me placer sur la ligne de départ.
Dès le départ, je suis remonté dans les 20 premières positions afin de pouvoir anticiper les différentes accélérations du peloton. Quand on voit les attaques partir, on peut anticiper les changements de vitesse du peloton, tandis qu'à l'arrière quand on ne voit rien on subit chaque changement de rythme. Au bout de 10 kilomètres, un groupe de 7 ou 8 coureurs est parti. Quelques kilomètres plus loin, un groupe de contre d'à peu près autant de coureurs faussait également compagnie au gros de la troupe. Les équipiers des différents coureurs échappés ont alors contrôlé le peloton, afin que les fuyards prennent un maximum d'avance et sortent de notre champ de vue. Le peloton s'est mis à roulotter et temporiser.
Les 40 kilomètres jusqu'à l'arrivée ont été une ballade touristique à 40 km/h de moyenne, sur un très beau circuit. Je discutais à l'arrière du peloton, en regardant les paysages et en regrettant de ne pas avoir pris mon appareil photo pour vous faire profiter des champs fleuris et des vallons traversés. Pendant que le paysage défilait, le maillot jaune époumonait ses équipiers un par un afin de limiter l'écart avec les groupes de devant. Leur poursuite était mal organisée, ils se sont grillés tout en perdant du terrain au fil des kilomètres. A la fin, il menait lui-même le peloton, n'ayant plus personne pour l'aider à sauver un maillot qu'il avait perdu depuis longtemps.
Je me suis contenté de rester vigilant afin de ne pas me retrouver dans une cassure et risquer de perdre bêtement du temps. Dès que je sentais que le peloton allait s'étirer, je remontais me mettre un peu plus haut, avant de me laisser redescendre lorsque le danger était passé. J'en termine au coeur du peloton, à 4 minutes du groupe de tête et à 2 minutes du groupe de contre. Je suis classé par erreur à la 17ème place de l'étape, alors qu'il s'agissait de mon coéquipier Tristan.
L'étape était sympa, je l'ai passée sans le moindre soucis. En 3 participations au TGD, c'était la première fois que je voyais le peloton rouler aussi tranquillement sur une étape de plaine. Notre moyenne dépasse à peine les 40km/h, alors qu'habituellement ce genre d'étapes est faite à fond du début à la fin, sans le moindre temps mort.
Consultez le classement de l'étape, et les photos prises par Aurélie du VSD.
Consultez mes données de course.
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Tu ne regrette pas un peu de ne pas avoir pris les échappées ?
RépondreSupprimerNon, je ne regrette pas : pour faire partie de l'échappée ou du contre, il fallait avoir un niveau supérieur à celui que j'ai ... je me serai mis à plat ventre du début à la fin, et j'aurai explosé l'après-midi.
RépondreSupprimerJ'étais bien à l'arrière du peloton, à discuter et à profiter du paysage.