samedi 14 décembre 2013

Cyclocross de Miribel

Cet après-midi, je me suis rendu au cyclocross de Miribel, la 6ème des 9 manches du challenge du Rhône de cyclocross. Après une vingtaine de minutes de route, je me garais sur le parking à proximité de connaissances avec qui j'ai l'habitude de batailler au cours des épreuves sur route. On m'informe que le circuit, que tout le monde me présentait comme roulant les semaines précédentes, est un bourbier et que certains préfèrent rentrer chez eux sans prendre le départ.


Novice dans la discipline, je n'ai pas vraiment mesuré la difficulté de ce qui m'attendait. Mes premières expériences s'étaient super bien passées, il faisait beau (grand soleil et ciel bleu) et j'étais sur place ... autant tenter l'aventure et poursuivre ma découverte. Je me suis engagé, j'ai accroché mon dossard puis j'ai fait un tour de reconnaissance. Le parcours avait un tiers galère, avec une boue extrêmement collante et glissante puis deux tiers plus classiques avec une portion roulante et deux descentes/montées.

Quand le départ a été donné, je me suis mis tranquillement en mouvement. 30 mètres après le départ, un goulot d'étranglement a bloqué le flot de cyclistes qui s'y présentait. Toutes les semaines c'est la même chose ... 60 personnes se présentent groupées à un point ou on ne peut passer qu'un par un. Si on ne joue pas de place particulière, il ne sert à rien de se ruer au moment du départ. Un peu plus loin, alors que je pataugeais péniblement dans la boue, j'ai buté sur une racine et je suis tombé sur le côté. En voulant m'éviter, mon équipier Kévin est tombé de l'autre côté, bloquant le passage au seul coureur qui était derrière nous. Quand j'ai fini mon premier tour, j'ai aperçu les premiers qui arrivaient à l'autre bout de la ligne droite derrière moi.

Photo issue du site des Passe-Montagnes.

Dans le deuxième tour, j'ai un peu galéré notamment dans la portion boueuse : c'est compliqué de surveiller ce qui arrive derrière soi et de s'écarter pour laisser passer quand on galère déjà pour maintenir son vélo en équilibre et en mouvement. J'ai fait du mieux que j'ai pu, mais c'était stressant et pas évident. Il ne me reste plus qu'à progresser pour éviter de me faire doubler, ce qui résoudra cet inconvénient. Sur la portion plus classique, plus large, les dépassements étaient plus faciles, il me suffisait de m'écarter sur le côté et tout le monde passait sans danger.

J'ai alors entamé mon troisième tour. La partie boueuse a été un carnage, je me suis embourbé un paquet de fois, je suis reparti autant de fois pour quelques mètres ... je m'embourbais à nouveau, je repartais pour 5 mètres, et ainsi de suite. A la sortie de cette section, alors que je me réjouissais d'enfin retrouver une portion en terre non glissante et non collante, le dérailleur est passé au travers de la roue arrière. J'ai rejoint l'arrivée en poussant le vélo afin de signaler aux commissaires mon abandon et rendre le dossard.


Au fil des tours, j'ai vu arriver des coureurs ayant subi le même problème. A vue de nez, je dirai qu'il y a eu entre 25 et 30 casse de dérailleurs arrières ! Rien que dans mon équipe, 6 dérailleurs doivent être changés sur les 10 coureurs engagés. Une hécatombe ! Je verrai si je participe ou non à la prochaine manche samedi prochain ... dans tous les cas, je ferai les deux dernières du challenge du Rhône, sur les circuits de Brignais et de Francheville.

4 commentaires:

  1. J'ai vraiment adoré ce bourbier. Ça doit être mon côté maso ;)

    C'est sur ce genre de circuit qu'on voit toute la spécificité du cyclocross : quand le vélo commence à devenir un sport de glisse.

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  2. Ca me plaisait également : c'est intéressant de voir comment on réussit à tenir en équilibre sur un terrain pareil, et comment on se sert justement de la glisse pour prendre les virages ...

    Par contre, dès que j'ai commencé à me faire doubler, que j'ai eu à gérer le fait de ne pas gêner les autres, c'est devenu moins drôle ... la casse du dérailleur m'a également pas trop fait rigoler. Mais c'était une expérience intéressante.

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  3. Salut Florent, je t’ai crié « Blogger » pour t’encourager mais je n’avais pas vu que tu avais cassé toi aussi ton dérailleur. C'est dommage pour la casse d'une très grande partie des concurrents. Pour ma part j'avais la chance d'avoir 2 vélos et je pouvais changer de vélo tous les tours. Un copain me nettoyait celui que je laissais.
    Attention celui de St Priest compte aussi pour le challenge……a plus

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  4. Salut Stef,

    J'ai bien entendu tes encouragements quand tu es passé, mais je ne pouvais malheureusement pas me remettre en selle. J'ai vu que vous étiez 3 ou 4 à changer de vélo à chaque tour, c'est sur que ça doit éviter le problème de casse qu'a subi une partie des concurrents.

    Pour saint priest, je sais qu'il compte au challenge mais j'avais prévu d'autres activités pour ce jour là, avant de me mettre aux cross.

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