Le livre est plus petit, aussi bien au niveau des dimensions que du nombre de pages. Son contenu est moins détaillé et s'appuie énormément sur le contenu du livre de Coggan. Celui qui veut se lancer dans la lecture de ce livre de Friel sans avoir lu précédemment le livre de Coggan risque de passer au travers d'un certain nombre de petites subtilités, pas forcément dérangeantes dans le cadre d'une première approche mais bien plus gênante dans le cadre d'un perfectionnement.
Dans les deux livres, les annexes à la fin donnent des exemples d'exercices. Le livre de Coggan en donne 66 quand celui de Friel n'en donne que 12. Pourtant, en simple lecture et sans les avoir appliqués, les exercices donnés par Friel me semblent plus simples : il propose un seul exercice par aptitude à travailler, avec une méthodologie moins stricte. Coggan vous indique presque à quelle minute vous devez vous arrêter pisser, tout étant minuté et mesuré, tandis que Friel se concentre sur la partie active de la séquence de travail et laisse plus libre sur les parties annexes (échauffement, retour au calme, repos entre les intervalles).
La lecture des deux livres me donne des bases de travail pour les saisons à venir. Ils m'ont également montré certaines erreurs que j'ai commises, principalement dans la gestion des contre-la-montre. Par exemple, lors du Tour du Lac de Paladru, ma tactique n'était pas la bonne (comme me l'avait fort justement fait remarquer Antoine dans les commentaires) : il faut foncer dans les ascensions et profiter des descentes pour récupérer. Le plus dur commence : mettre en pratique les recommandations décrites dans ces deux ouvrages !
Vous pouvez consulter ici toutes mes critiques de livres et BD liées au cyclisme.
Je suis de ton avis également. Grappe, et Coggan dans une moindre mesure, c'est scientifiquement très intéressant. Mais on ne s’entraîne pas dans un labo ou l'on maîtrise tout les paramètres.
RépondreSupprimerSur beaucoup de points Friel est plus adapté à la "réalité".