mercredi 12 août 2009

Barrage d'Emosson, retour vers le passé

Comme expliqué hier, cette 1ère sortie avait pour but de faire une transition avec l'année dernière, et pour cela il me fallait reprendre l'histoire là où elle s'était terminée : sur les pentes du barrage d'Emosson. La météo était bonne : grand soleil, température légèrement chaude, petit vent. Je me sens très bien, je fais un bon temps sur la montée du col des Montets en grimpant en permanence sur le 39x21, sans forcer !

Je fais une descente propre jusqu'à la frontière Suisse, puis m'attaque au redoutable col de la Gueulaz, plus connu sous le nom de "montée du barrage d'Emosson". Je suis surpris par la facilité que j'ai, même dans les pentes les plus dures : je grimpe tout sur le 30x19, sauf les 2 derniers kilomètres que je grimpe en 30x21 afin de ne pas me flinguer les jambes dès le premier jour ...

En haut, je profite du magnifique paysage qui m'est proposé de contempler : le Mont Blanc est droit devant. Je fais quelques photos, je discute comme l'an dernier avec un Suisse qui me demande (entre autres) combien de temps j'ai mis pour monter et qui est resté bouche bée devant ma réponse : 51 minutes ! L'an dernier, j'avais mis 1h15 ... temps que je trouvais plutôt bon.

J'effectue une descente normale, sans aucune peur particulière. La descente me surprends vraiment par sa technicité : les cartes affichent de très longues lignes droites, mais en réalité il s'agit d'une enfilade incessante de petites courbes très serrées sans aucune visibilité, ce qui rends la descente extrêmement technique et extrêmement piégeuse, il faut véritablement une vigilance de tous les instants ... j'ai compris dès la montée pourquoi j'étais tombé ! Le moindre écart de plus de 5cm par rapport à la ligne parfaite, le moindre centimètre de retard sur un freinage, ... se paie direct et la sentence est obligatoirement lourde vu qu'on est dans des falaises ! Les derniers kilomètres de descente sont plus agréables bien que toujours piégeux ...

Je remonte le col des Montets en travaillant autour du seuil aérobie, puis descends vers Chamonix dans une circulation très dense, qui m'oblige à faire une descente périlleuse au milieu de ce flot continu d'automobiles. Je fais preuve tout le long d'une maîtrise parfaite, d'une précision chirurgicale, d'un sang froid remarquable, d'une anticipation intelligente, ... preuve que je maîtrise à la perfection l'art de la descente !

Je suis content de ma sortie, j'ai eu de très bonnes sensations ... j'espère qu'il en sera ainsi tout le long du séjour !


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