Toujours dans le but de diversifier mes activités, j'ai profité de cette journée de récupération active pour aller faire du VTT en altitude. Je suis monté en télécabine jusqu'à 1800m d'altitude, puis ai effectué un parcours jugé de difficulté 3 sur une échelle de 4 niveaux. Le parcours proposé étant continuellement sur des pistes 4x4, je pensais à tord que sa difficulté venait de sa longueur : elle venait bien plus certainement de la difficulté technique du tracé, qui proposait de nombreuses descentes dans des pierriers sur des pentes supérieures à 30% ... les pierres glissaient sous les roues, il fallait effectuer un pilotage très technique, tout en dérapage !
Mais revenons au début de la ballade : je sors du téléphérique et profite de la vue quelques instants, avant d'aller tester mon adresse sur les parcours "vert" et "bleu" de l'espace VTT. Cet espace VTT propose différents modules techniques destinés à l'apprentissage du maniement de la machine : ça commence par le passage d'une petite ornière et d'un petit virage en dévers, ça continue par le passage d'un pont étroit et sinueux en bois, ça se poursuit sur un pont à bascule puis sur une série d'ornières profondes, avant de se terminer par le franchissement d'un haut pont en bois (que je n'effectue pas). J'effectue 2 fois ce parcours, souhaitant à la fois tester ma propre habileté ... et à la fois tester ce vélo que je ne connais pas !
Une fois rassuré, je m'engage sur le parcours qui commence directement par une descente caillouteuse avec de forts pourcentages, et très fréquenté par les promeneurs. J'ai un peu de mal à maîtriser ma monture qui dérape en permanence et ne veut absolument pas suivre la trajectoire que je veux lui imposer ! Je rebondis de cailloux en cailloux, sautillant en permanence et traversant le chemin de gauche à droite en fonction de l'envie du vélo ... et non pas de mes propres envies ! J'arrive au col de Voza (1653m) et entame une remontée caillouteuse vers les chalets de la Charme. Ma haute cadence de pédalage, typique du VTT, me permet de mieux maîtriser ma machine malgré des pentes supérieures à 30% : désormais c'est la roue arrière qui patine, perdant de l'adhérence au contact des cailloux qui préfèrent partir vers le bas plutôt que résister et me permettre de grimper.
La forte pente ne dure pas très longtemps, suffisamment longtemps tout de même pour que mon coeur monte très haut en régime. Le sentier en balcon me permet de récupérer et de profiter d'une vue magnifique, avant de replonger vers la vallée. Cette fois il s'agit d'une piste en terre, le vélo m'obéit au doigt et à l'oeil car j'évite soigneusement les parties rocheuses. Je quitte un peu plus loin la piste principale qui était exposée au soleil et m'engouffre sur une piste montante plus étroite et très herbeuse au milieu de la forêt. Je franchis quelques ruisseaux sur une pente irrégulière, parfois douce parfois abrupte, refaisant monter mon rythme cardiaque. Je finis par arriver au col de la Forclaz (1533m), col n'ayant rien à voir avec celui franchi lundi !
La descente se fait dans un pierrier très dangereux : je ne maîtrise absolument plus le vélo, et décide d'effectuer à pied 4 parties vraiment trop complexes techniquement. Un arbre, tombé au milieu du chemin, me barre la route : des promeneurs ont cassé les branches afin de frayer un passage que j'emprunte. Au moment de remonter sur le vélo, je me rends compte que ma chaîne à sautée et tente en vain pendant plus de 10 minutes de la remettre. Malheureusement, elle est complètement coincée par les zones de support du petit plateau et je n'arrive pas à l'en dégager.
Je poursuis ma descente, alternant les zones de pierriers techniques et les zones de sentier plus traditionnelles, sans trop de difficulté. Je me suis habitué à ce style de pilotage plus axé sur l'anticipation du dérapage que sur le choix initial de la trajectoire comme c'est le cas sur route goudronnée. Je suis obligé d'effectuer à pied les quelques parties en montées.
Je suis déçu que la sortie se soit ainsi terminée : j'avais acquis très rapidement le coup de pédale du vttiste, me permettant de bien passer les montées, et commençais enfin à prendre mes marques dans les descentes ...
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