Non, je ne veux pas parler de musique mais bien de cyclisme.
Après une nuit et une matinée pluvieuse, le soleil a dissipé les nuages. La température étant toujours clémente, je suis parti rouler en tenue longue mais pas en tenue polaire ... c'est agréable de rouler dans de telles conditions pour un mois de novembre. Un petit vent soufflait du sud, mais il n'était vraiment pas gênant.
Etant donné que je suis parti "tard", je n'ai pas eu beaucoup de temps pour rouler avant que le soleil ne décline et que la visibilité de ne baisse. J'ai pu faire seulement 50km, mais ai profité d'un soleil rasant et d'une lumière chaude éclairant superbement les paysages traversés ... jusqu'à un coucher de soleil aux teintes rosées. La circulation automobile était faible, ce qui fait que je pouvais aisément lever les yeux du bitume pour admirer la nature.
Consultez le parcours.
Pour en venir au côté sportif de la sortie, j'ai volontairement choisi d'effectuer des passages rythmés afin de ne pas perdre de mordant. J'ai effectué l'ensemble de la sortie en tournant les jambes et en me relaxant, avec une fréquence cardiaque assez basse aux alentours de 130, en dehors de 4 passages de 3km pendant lesquels j'ai effectué un effort soutenu conclu par un sprint.
A la fin de ma 2ème phase rythmée, j'ai doublé un gars qui s'est glissé dans ma roue. Je l'ai "remorqué" sans broncher : je roule pour moi, et si des cyclistes veulent me prendre des relais tant mieux. S'ils ne le veulent pas ou ne le peuvent pas, je ne leur en veux pas : lors d'un entrainement chacun roule comme il le souhaite et ça ne me gêne pas de faire seul le travail lorsque je suis bien. En revanche, j'ai été surpris de le voir accélérer subitement et tenter de me lâcher alors qu'il venait de passer une dizaine de kilomètres dans ma roue sans prendre le moindre relais. Je n'ai pas trouvé ça correct de sa part, et ai pris un malin plaisir à rétablir les choses : il a commis l'erreur d'attaquer environ 1km avant le pied d'une bosse. Je me suis glissé dans sa roue sur 600m, restant bien en place sur chacune des accélérations qu'il plaçait pour me décrocher. Sentant qu'il commençait à relâcher son effort, je suis repassé devant au train, prenant bien soin de faire en sorte qu'il s'accroche dans ma roue, puis ai augmenté l'allure jusqu'au pied de la bosse ... dans laquelle j'ai imposé un tempo infernal qui l'a laissé sur place. Enervé par son comportement idiot, j'ai alors prolongé un moment mon effort afin de faire ma dernière phase de rythme.
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