Au lendemain de l'assemblée générale du club, nous étions 6 à partir rouler pour éliminer le repas de la veille : Sébastien et son fils, Lionel, Manu, Jean-Yves (le père de Nicolas Martin / cycles véran) et moi-même. Pendant l'attente à notre point de rendez-vous habituel, j'ai pu essayer notre maillot 2010 (que je vous avais présenté en décembre) : il est jaune poussin, nous ne passerons pas inaperçu dans le peloton ! De toute manière, peu importe le maillot, l'important c'est les jambes et la tête. Il ne suffit pas d'avoir un beau maillot pour gagner !
Une fois tout le monde arrivé, on est allé rouler : j'ai fait les premiers kilomètres en 1ère ligne avec Lionel. La vitesse était rapide, surtout pour un échauffement, si bien qu'on a un peu mis la pagaille et qu'il a fallu attendre ceux qui ont été plus prudents dans leurs efforts que nous. Au bout de 7km, on a tenté de mettre en place des relais : ça a été une véritable pagaille. Lionel accélérait constamment car il était en meilleure forme que nous, Manu accélérait car il ne sait toujours pas prendre de relais, Jean-Yves et moi étions plus réguliers. A Miribel, le fils de Sébastien nous a abandonné et est rentré chez lui.
Une fois que son fils nous a quittés, Sébastien est venu participer aux relais. Notre groupe a trouvé ses repères et les relais sont devenus plus fluides, même si par moments c'était un peu spécial. Dans la bosse entre Dagneux et Pizay, j'ai rompu la bonne ambiance en venant titiller Seb, le forçant à accélérer légèrement le rythme. J'ai accéléré en haut de la bosse : je voulais à la fois faire un sprint contre mes compagnons et à la fois tester mes jambes : malheureusement un saut de chaine de Seb a empêché notre confrontation, et en gênant le reste du groupe ça m'a permis de prendre une grosse avance en quelques secondes. Mon coeur est monté jusqu'à 185 mais mes jambes ne m'ont pas tenues jusqu'en haut, j'ai été obligé de me rasseoir sur ma selle.
Ensuite, on a repris les relais mais avec la fatigue certains relais étaient sautés (j'en ai moi-même sauté pour me ravitailler) et la fluidité n'était pas vraiment au rendez-vous, notamment car Lionel écrasait fort les pédales dès qu'il en avait l'occasion. J'avoue qu'il m'a impressionné, il risque de faire mal dès le début de la saison ! Plus les kilomètres défilaient, plus je sentais mes forces diminuer : j'ai été obligé de stopper définitivement mes relais à quelques kilomètres de St André de Corcy car j'avais les jambes qui me brulaient.
Je suis rentré tranquillement, sans forcer. De toute manière je n'étais plus en mesure de le faire. Je suis content de ma sortie car pendant 50km j'ai eu un bon niveau. Au fil des entraînements ce niveau va se maintenir sur de plus longues distances. La reprise des courses ne se fera que mi-avril pour ma part, j'ai encore du temps pour me préparer.
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