Ce soir je suis allé rouler avec Sylvain. Les jours raccourcissant à grande vitesse, il ne faut pas trainer sur les routes si on veut faire des kilomètres avant la tombée de la nuit.
Je suis allé chercher Sylvain jusque dans Vaise : j'avais oublié ce que ça faisait de rouler en ville aux heures de pointe. Oh, encore, c'était plutôt tranquille ce soir car je n'ai pas subi de geste d'humeur des automobilistes, mais ça m'a fait bizarre de me retrouvée au milieu de bouchons moi qui ces derniers temps flâne sur les petites routes paisibles afin d'y être tranquille.
Après avoir remonté les quais de Saône tranquillement, on a progressivement haussé le ton, chacun prenant régulièrement ses relais. J'étais assez fluide, j'avais un bon coup de pédale, mais pourtant je sentais que mes quadriceps étaient plutôt contractés. Comme samedi, j'étais globalement bien mais ai eu un petit passage à vide de deux minutes en gros avant que la machine ne reparte de plus belle.
J'ai raccompagné Sylvain jusqu'au portes de Lyon, sur des routes presque désertes, avant de rentrer tranquillement chez moi en profitant des derniers rayons de lumière. J'ai ainsi pu admirer l'éclairage des différents bâtiments et de la voirie depuis un poste d'observateur lointain. J'aime bien regarder le paysage depuis les quais à ce moment là de la journée : on voit notre environnement s'éclairer progressivement, de la même manière que les étoiles se montrent progressivement dans le ciel une fois que l'obscurité prend place.
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