Comme annoncé hier, je suis arrivé ce midi dans le Var pour effectuer quelques sorties de préparation. Cet après-midi, j'y ai fait ma première sortie d'entraînement en compagnie des gars du club de Voiron.
On a longé le bord de mer pendant une dizaine de kilomètres, en tentant de mettre en place des relais afin de se protéger mutuellement du léger vent de mer. Mais entre la théorie et la pratique, il y a parfois un pas ... c'était le cas en ce début de sortie : le groupe n'était pas du tout homogène. Il y avait sans arrêt des accélérations et des ralentissements qui perturbaient la progression. Bon, on va dire que le groupe était en rodage et que demain ça ira mieux, une fois que chacun aura pris ses marques (quoi que, quand je vois que certains étaient incapables de tourner dans le bon sens et remontaient systématiquement dans le vent, je me dis qu'il y a du boulot !). Rouler en bord de mer est vraiment agréable, j'ai beaucoup apprécié. En revanche, les automobilistes y sont pressés, stupides, bruyants et râleurs ... dommage !
On s'est ensuite aventuré à l'intérieur des terres, sur les traces du Tour du Haut Var : on a grimpé les bosses de Grimaud et la longue montée vers La Garde Freinet. Au début, j'ai accompagné l'arrière garde du groupe afin de les protéger du vent, avant de partir seul pour faire la jonction avec le groupe de tête et me mêler à la lutte. Devant, chacun secouait le groupe à intervalles réguliers ... l'écrémage s'est fait petit à petit, notamment sur une de mes accélérations et sur une autre de Lucas (un junior, plutôt bon grimpeur). A 500m du but, j'ai mis une grosse accélération en profitant de l'aspiration d'un camion qui nous doublait et me suis échappé seul jusqu'au sommet. J'ai ensuite fait demi-tour et suis allé chercher les derniers du groupe pour les accompagner jusqu'en haut.
On a ensuite filé sur le col de Vignon, en restant groupé cette fois, avant de faire une longue descente sous la pluie en direction de Plan de la Tour. On s'est alors attaqué à la montée du col de Gratteloup : dès le pied Lucas et Olivier (le chef du groupe) ont placé des accélérations en profitant de pentes assez irrégulières. Leurs accélérations successives et mon manque d'explosivité ont fini par avoir raison de moi : j'ai été contraint de laisser filer Lucas seul en tête. 300m après l'avoir laissé filer, la pente est devenue constante, ce qui m'a permis de le prendre en chasse et de lui revenir dessus à 5 ou 6 secondes, sans réussir à rentrer. Une fois en haut, je suis de nouveau descendu chercher les derniers pour leur couper le vent jusqu'au col.
La descente du col jusqu'à Sainte-Maxime a été fraiche, voir glaciale pour certains. La pluie, les habits mouillés et la vitesse ont sérieusement fait chuter la température ressentie, température qui n'était déjà pas bien haute. Après Sainte Maxime, on a emprunté la route du bord de mer pour rentrer à l'hôtel.
Je suis satisfait de ma sortie : j'ai largement assumé ma part de relais, j'ai participé à la lutte devant (ce qui m'a bien décrassé le moteur), tout en aidant le plus possible ceux de l'arrière. J'ai également apprécié de retrouver les routes du bord de mer, même si je n'ai pas pu en profiter pleinement à cause de la circulation et de la pluie.
Visualisez notre parcours du jour.
PS : merci à mon compagnon de chambre, Benjamin, pour la suggestion du titre de cet article.
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